jeudi 31 juillet 2008

Dans l'Azur


Il y a de la nouveauté sur la page web de Jipé Dalpé.
Ça vaut le détour!

Nouvelle photo et nouvelle chanson.
Pour voir tout de plus près, cliquez ICI

Un extrait vidéo sur YouTube




Bien sûr vos commentaires sont les bienvenus dans l'espace prévu pour en laisser.
Mais il y mieux.

Vous pouvez en plus voter pour Jipé Dalpé sur le site CKOI FM, radio énergie. C'est avec bonheur que Jean-Philippe de son vrai nom a appris que CKOI FM avait placé sa composition Dans l'Azur dans les nouveautés de la semaine. Et sur le lien suivant, en défilant vers le bas, vous pourrez cliquer sur Jipé Dalpé et voter pour lui. C'est facile, c'est rapide et ça lui fera drôlement plaisir.

Votez pour Jipé sur CKOI radio-énergie

mercredi 23 juillet 2008

Le hasard tient la vie entre ses mains

La vie est un prêt qu'il faut rembourser un jour ou l'autre.
Ce n'est pas un don. J.D.


Le hasard fait parfois bien les choses.
Parfois!
Il y a un passage du livre "Sous le noble chêne" d'Anne-Marie Champagne qui m'a particulièrement touché. En 1956, elle a failli perdre son frère unique. Elle nous décrit l'angoisse de ses parents.

Un an plus tard, en 1957, c'est dans ma propre famille que la maladie est venue frapper durement. J'ai hésité un peu avant d'en parler. Un tel événement demeure une expérience douleureuse qui demande une certaine pudeur. Quand je pense au phénomène de la télé-réalité, il me semble qu'il est un peu indécent de vivre les rideaux tirés. Il y a des expériences trop intimes au plan personnel pour les exposer publiquement. Un peu de retenue s'impose. Je le crois.

Par ailleurs, l'expérience de cette épreuve est tellement riche, tellement inconcevable sur le plan de notre logique que j'ai comme le goût de la partager.


Ma soeur Nicole était la 3è de la famille. Elle avait 11 ans. J'en avait 13. Nous n'avions pas 2 ans de différence. Le 6 octobre 1957, je me rappelle m'être beaucoup amusé avec Nicole. Je me souviens même qu'elle avait sauté sur le lit de ma mère comme si c'était une trempoline.

Le lendemain, en proie à une terrible fièvre, elle a perdu connaissance. Elle a dû être transportée en ambulance à l'hôpital. Elle n'a pas repris connaissance de la semaine, étant dans un délire inquiétant. Sa tête était sous une tente d'oxygène.


Le vendredi, 11 octobre, en soirée, elle devint soudain très calme. Elle s'est assise dans son lit après s'être dégagé la tête de la tente d'oxygène. Elle demanda un peigne et un miroir. Elle nous salua tous à tour de rôle. Ma mère, soudain soulagée, crut au miracle. Elle dit à Nicole qu'elle était heureuse de la voir mieux, qu'elle allait guérir et qu'elle la ramènerait avec elle à la maison.

Je me souviens de la suite comme si c'était hier. Nicole répondit à maman avec une lucidité qui m'étonne encore. "Non maman, je ne retournerai plus jamais à la maison et c'est bien comme ça. N'y pense plus, tu vas te faire du mal pour rien. Tout ce que vous pouvez faire, c'est de prier pour moi." Elle demanda un chapelet, un crayon, du papier. Elle écrivit sur le papier: "Je vous salue..." J'avais le papier écrit de la main de Nicole. Je l'ai donné à Yves il y a peu de temps.

Cette histoire est demeurée incompréhensible pour moi. Comment, après avoir perdu connaissance, déliré sans arrêt pendant une semaine, a-t-elle pu tout à coup retrouver une telle lucidité? Un tel calme.

Peu de temps après dans la soirée, elle nous a quittés. On peut comprendre la douleur de ma mère. Je me souviens aussi du reste comme si je venais de le vivre. Yves avait 14 ans depuis 3 mois. Il recommanda à maman de ne pas pleurer. Il dit qu'il avait déjà lu quelque part que le cerveau est la dernière partie du corps à s'éteindre. Il ajouta que c'était notre dernière chance de dire à Nicole qu'on l'aimait. C'était la seule chose qu'il nous restait à faire.

Après avoir vu moi-même la mort de si près, avoir vu Nicole partir avec autant de calme et de sérénité, je ne pouvais plus voir les choses de la même façon. Dans la vie, on peut expliquer bien des choses. Mais il y a quelque chose de plus grand que nous. Je ne peux l'expliquer, mais j'en ai le profond sentiment.

lundi 21 juillet 2008

Quelques secondes plus tard


Suite du billet précédent...


J’avais été enseveli sous deux charges de foin lancées par la « grande fourche ». C’est entre les deux charges que le hasard le plus inattendu s’est produit. Une voisine de l’oncle Jacob s’est présentée dans l’étable pour lui emprunter je ne sais plus trop quoi. Elle a été intriguée par un gémissement qu’elle avait entendu en entrant dans l’étable.

Elle a demandé à mon oncle ce que c’était. Il lui a dit que c’était probablement les enfants qui s’amusaient. Mais la dame émit de sérieux doutes. Pour elle, le gémissement était plus suspect. Ça venait du haut de la grange. Dès lors, le cerveau de l’oncle Jacob n’a fait qu’un tour. Il imagina tout de suite ce qui devait venir de se passer. Il prit sa petite fourche, enjamba l’échelle de bois et s’élança dans la tasserie dans la bonne direction.

La manœuvre était délicate. Ce n’était pas évident de tasser vigoureusement le foin avec sa fourche et ne pas risquer de blesser l’enfant qui s’y trouvait. Il tira tout de même son épingle du jeu assez rapidement pour que je puisse absorber un peu d'air et pousser un léger cri. À ma grande surprise, j’étais sauvé. Au lieu d’être dans les bras d’un ange, j’étais dans les bras de mon oncle Jacob. Je pense même qu'il m'appela "mon petit sacrament".

Il m’agrippa, et me fit descendre rapidement. En retournant dans l’étable il aperçut Yves, mon frère d’un an plus vieux que moi. Il était vert. Il venait de boire une gorgée d’eau de javel en pensant que c’était de l’eau.

C’est ainsi qu’on s’est retrouvés tous les deux, Yves et moi, en pénitence sur la galerie d’une bâtisse histoirique de 1870. Je dois dire que cet événement m’a marqué profondément. J’ai tellement vu la mort de près que j’ai eu comme l’impression qu’elle m’avait un peu apprivoisé.

Chaque fois que je revois mon oncle, il me reparle de cet incident. Cette journée-là, le hasard a vraiment joué fort en ma faveur. Décidément, mon heure n’était pas encore arrivée. Ou bien, j'ai eu beaucoup beaucoup de chance. Il y avait un ange gardien qui veillait sur moi.



Suite au dernier billet Quelques secondes, jai parlé du livre de Anne-Marie Champagne. C'était le 3è message. J'ai parlé de mon grand intérêt pour cette réalisation. Si, par hasard, vous avez manqué le message, vous avez suffisamment de secondes pour le faire. Je vous invite donc à en profiter.

Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Quelques secondes

L'homme appartient à la vie, mais la vie n'appartient pas à l'homme.
[Fabien Blanchot]


Sans le hasard et quelques secondes de répit, ma vie se serait arrêtée brusquement, laissant mon niveau scolaire primaire inachevé. Un vrai miracle! Ou un simple hasard. L'histoire est incroyable, authentique malgré tout.

J'avais 7 ou 8 ans. J'étais en visite chez mon oncle "Jacob" Champagne. Ce dernier possédait et possède encore une ferme familiale peu commune, dans la campagne d'Acton Vale. La maison de style victorien, construite en 1870, possède 22 pièces. Rien à voir avec les habitations d'aujourd'hui. La terre faisait 200 arpents. La photo ci-contre donne une idée du domaine.

J'étais impressionné par la maison, les bâtiments de ferme, la machinerie agricole. Juste devant la ferme, il y avait ce jour-là une très grande charette chargée de foin. Une grande fourche mécanique agrippait d'immenses charges dans la charette pour remiser le tout dans la grange. Curieux, et quelque peu hyperactif, j'ai voulu voir ça de plus près.

Je suis monté dans la " tasserie". Le nom est normand et désigne la pièce où on entasse le foin, le blé... pour l'hiver. Arrivé en haut, sur le tas de foin, j'ai vu la grande fourche remplie de foin au dessus de ma tête. De là, le spectacle était excitant. J'ai levé la tête pour mieux observer le décor. C'est à ce moment précis que la grande fourche a lâché son contenu. Et je l'ai vu de très près. Mais pas pour longtemps. J'ai été complètement ensevelli, ne pouvant plus bouger. J'ai poussé un cri, puis un long gémissement. Puis, j'ai eu le souffle complètement coupé par une seconde charge tombée sur moi.


Je me souviens de la suite comme si c'était hier. Je ressentais comme une boule dans la poitrine et une sensation désagréable d'oppression. Dans ma tête, c'était clair: j'étais sur le point de voir à quoi ressemblait l'autre monde. J'étais curieux, mais triste à l'idée de ce que ma famille allait vivre en me trouvant, je ne savais trop quand, sous le tas de foin. Je me souviens avoir eu le temps de réciter mon acte de contrition.

À suivre...

jeudi 17 juillet 2008

Étrange rencontre chez IKEA

Toutes les rencontres se font par hasard.
[Jean-Louis Bory]

Gagnant du concours « Ma première Place des Arts » en 2006, le comédien Bruno Marcil a lancé son premier album à l’automne dernier. Pas dormir a été salué par la critique, qui compare l’auteur-compositeur-interprète tantôt à Pierre Lapointe, tantôt à Richard Desjardins.


Monsieur Videotron,Bruno Marcil, l'artiste de talent

Bruno Marcil, c’est le comédien qui fait les annonces de Videotron. Je l’ai rencontré il y a deux ou trois ans par hasard. Il était venu aider mon fiston Jean-Philippe (Jipé Dalpé) à déménager. Plusieurs avaient promis de venir l’aider. Mais lui, il l’a fait. Je n’ai même pas eu l’occasion de le reconnaître puisque je ne regarde pas beaucoup la télé. Je n’avais pas vu son commercial. À un certain moment donné, il m’a demandé l’heure. Il ajouté de le prévenir à 10h30 parce qu’il devait se présenter pour enregistrer un commercial à 11h. Tôt après diner, il était déjà de retour pour continuer à prêter main forte pour le déménagement. Faut le faire! Très sympathique le monsieur et beaucoup de cœur.

Le plus étrange, c'est la suite. Le hasard me surprendra toujours. Imaginez l'histoire. Je n'étais jamais allé chez Ikea. Un bon matin, je décide de parrtir de chez moi (Estrie) pour aller magasiner avec Laure chez IKEA.
Personne ne savait que nous allions chez IKEA. Tout en nous promenant ici et là, nous aperçevons, à notre grande surprise Jean-Philippe (Jipé Dalpé)et Gaële.

Pendant que nous étions en trains de nous extasier sur ce drôle de hasard, Bruno Marcil apparait comme de nulle part. Pfiouk! Personne de nous ne savait que l'autre allait être là. Les chances de tous se rencontrer, par hasard, à la même place, au même moment étaient presque nulle. Et pourtant, ça s'est produit. Et voilà que Jipé, Bruno Marcil et Gaêle sont à nouveau réunis, et cette fois sur deux continents.


Cet été, Bruno Marcil fait des tournées avec Gaële et Jipé Dalpé qui les mèneront de Tadoussac en France. Vous comprendrez ma fierté de père. J’avais le goût de la partager. J'ai donné mon nom pour faire partie de la tournée. Mais je n'ai pas encore eu de nouvelles

De Tadoussac à la France

dimanche 13 juillet 2008

Dame Nature

Quand l'homme n'aura plus de place pour la nature, peut-être la nature n'aura t-elle plus de place pour l'homme.
[Stefan Edberg]




Les fraises! C’est bon des fraises. Surtout lorsqu’on vient de les cueillir. Et ne me demandez pas d’aller les cueillir en Californie. J’ai toujours trouvé assez fou de voir les super-marchés, même des grandes chaînes d’épicerie canadiennes, faire venir des fruits et légumes à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde, alors qu'il y en avait,tout frais, près de chez-nous.

Heureusement que Dame Nature ou le génie du hasard(appelez-ça comme vous voudrez)est là pour nous ramener à l’odre. C'est presque toujours comme ça. Mère Nature se venge ou se fait entendre lorsque les abus sont trop criants.

Prenez par exemple, tous les excès de la mondialisation. Les pays du tiers monde sont envahis par les plus développés, dont les pays d’Amérique du Nord, pour ne pas les nommer. Et les pays d’Amérique du Nord font venir leurs produits d’Asie où là où la main-d’œuvre moins chère. Mais à quel prix au plan humain!

Mais voilà que la mondialisation fait monter le prix du pétrole. La folie atteint des limites que la raison n’aurait jamais pu tolérer. La planète sue. Elle se réchauffe, s’embrouille. Le prix de l’essence fait monter les coûts des produits. Et tout à coup, on se demande s’il ne vaudrait pas mieux économiser coûts et énergie en achetant nos fruits et légumes plus près de chez nous. La Nature avait tout prévu, on dirait. Même la fin du monde n’avait pu réussir à modérer les ardeurs des grands de la terre. Mais l’argent, les coûts, finiront probablement à y parvenir.

Je vais quand même acheter mes bleuets du Lac St-Jean ou du pays de Zoreilles.

vendredi 11 juillet 2008

Dame hasard

"Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito"
Antoine de St-Exupéry
"Le hasard, c'est Laure qui se promène en auto.
Tout peut arriver."
Auteur inconnu


Tôt ce matin, je suis allé cueillir des fraises. Elles étaient belles, abondantes et mûre à souhait. Sur le chemin du retour, j'avais chaud, mais chaud! J'avais beau vouloir donner de la vigueur au climatiseur,rien n'y faisait. Puis j'ai remarqué le piton qui donne le froid ou la chaleur. Il était à son plus chaud.

J'ai tout de suite compris qu'il y avait 3 causes possibles: le hasard, Laure ou moi. J'ai éliminé rapidement le hasard et moi. On dit que Dieu et le hasard sont bien utiles pour expliquer ce qu'on ne peut comprendre. Chez nous, c'est Laure qui joue ce rôle. Je suis bien content de l'avoir.

mercredi 9 juillet 2008

Prédire l’avenir

L’avenir est un lieu commode pour y mettre les songes
(Anatole France, 1844-1924)
L’art de la prophétie est extrêmement difficile, surtout en ce qui concerne l’avenir (Mak Twain, 1835-1910)




Il y a quelques jours, je n’arrivais pas à dormir. J’avais beau me détendre, respirer profondément, penser aux anges, aux danseuses langoureuses, compter les moutons. Rien n’y faisait. Le temps s’était arrêté. Il était 3 h du matin.

En désespoir de cause, je me suis levé. Je suis descendu au sous-sol et j’ai ouvert la télé. Étant adepte de la liberté et de la simplicité volontaire, les canaux dont je dispose sont ce qu’il y a de plus limités. Comme je m’en doutais, il n’y avait pas de films à cette heure-là. Le clou de la nuit, c’était à TVA. Il y avait là une tireuse de cartes. J’ai failli tomber en bas de mon divan en entendant son discours.

Une jeune dame en pleurs expliquait que son chum ne la désirait plus, au lit. Pour 4,99$ la minute, elle rassura la dame en lui prédisant que son amoureux aller retrouver ses élans. À une autre, désespérée d’être seule, elle prédisait une rencontre dans les deux semaines et un bébé en prime par la suite. Tout ça pour le même prix. Comme taux horaire, ce n’est pas si mal. J’ai du mal à prédire l’avenir, mais à ce prix là, je pourrais essayer.




Imaginez, vous pigez des cartes au hasard, et votre avenir est révélé. C’est fort le hasard! C’est un peu comme le singe devant une dactylo. S’il écrit un mot qu’on trouve dans le dictionnaire, vous êtes impressionné de la coïncidence. S’il écrit un roman complet qui a du sens, vous éliminez le hasard et chercher une explication logique ou d’origine divine.

mardi 8 juillet 2008

L'Avenir cet inconnu

"L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre".

[Antoine de Saint-Exupéry]


Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je suis toujours surpris par les événements inattendus d'une journée. On se lève. On a des projets en tête. Mais tout se passe autrement. C'est comme si le scénario avait été écrit d'avance par quelqu'un d'autre.

Il y a deux ou trois jours, Ingrid Bécancour n'aurais jamais pu imaginer où elle serait aujourd'hui. Elle n'aurait jamais pu se voir aux côtés du Président de la France.

Il y a deux ou trois jours, je ne me doutais pas moi non plus de ce que je ferais de ma journée. Mais vraiment pas. Je suis allé dans une église que je ne connaissais pas pour être sur une photo de mariage. Le mariage de qui? Je ne sais pas si je peux le dire. Il y a un lien avec une personne connue qui ne me connaissait pas, mais qui m'a vu une fois il y a environ 2 ou 3 ans.

Hier, c'était ma fête. Mais il n'y a aucun rapport entre les deux événements. Sauf que ma fête, je l'avais prévue longtemps d'avance.

Vous ne comprenez rien à ce que je raconte ? C'est normal. Le hasard, c'est comme ça. Faut pas chercher à comprendre.

Après la vie, l'inconnu

Peu importe ce que l'on dit, peut importe ce que l'on pense, personne ne peut décider que Dieu existe ou pas. C'est lui qui aura le dernier mot. S'il existe.

Je ne peux prédire ce que je ferai aujourd'hui. Encore moins demain. Alors, bien malin celui qui peut prédire ce qui va se passer l'instant après la vie. Ça ne m'empêche pas d'y penser. J'aime y penser. Si j'ai la faculté de penser, ce n'est peut-être pas un hasard.

mardi 1 juillet 2008

Du réel au virtuel


Vous avez peut-être remarqué que ma photo avait été changée par une icône. Je viens de passer du réel au virtuel. J’ai longtemps été un être virtuel, tout à fait par hasard. Laissez-moi vous raconter.

Peu de temps après avoir pris ma retraite, il m’a pris un goût de me brancher sur internet, question de garder le contact avec le monde extérieur. J’avais choisi Sympatico parce que le nom me paraissait sympathique.

En arrivant sur la page d’accueil de Sympatico, j’ai été atttiré par un bouton qui faisait référence à un forum de discussion. Ma curiosité fut instantanée. Pas fou, j'ai bien pensé qu'un forum de discussion pouvait servir à discuter. Mais, commen, pouquoi, de quelle façon ? Clic!J’ai cliqué. On demandait de s’inscrire avec un nom d’usager et un mot de passe. J’ai écrit Jack, ce fut refusé. Rusé, j’ai écrit Jacks, ce fut accepté.




Je ne savais vraiment pas à quoi devait servir un nom d’usager. Mais en arrivant sur le forum de discussion, à ma grande surprise, j’ai vu qu’on m’appelait « Jacks ». "Tout un hasard!", que je me suis dit. Je trouvais ça un peu nono de me faire appeler comme ça. Je voulais changer de nom. Mais j’ai vite découvert que ce nom était populaire. Le film Titanic venait de sortir et c’était le nom du personnage incarné par Leonardo Di Caprio. J’ai donc décidé de le garder.

En arrivant sur le forum, j’ai vu un message encadré : « Animateur demandé ». Je n’avais pas encore vu ce que c’était qu’un forum de discussion, mais j’ai eu le goût d’être animateur. J'ai pris une chance et j'ai donné mon nom. À ma grande surprise, j’ai été accepté. J'ai même eu droit à un coup de fil de Jenny le lendemain matin. J'étais impressionné. J'ai pris ma plus belle voix. On ne parle pas n'importe comment à quelqu'un qui s'appelle Jenny!

Dans la section du forum réservé aux animateurs de forums de discussion le lendemain, il y avait un message bien en évidence dans l’en-tête : « Bienvenue à Jacks et Zoreilles! » J’ai rougi un peu.

J’ai vu que les animateurs et les participants avaient tous une icône pour les représenter. J’ai mis la main sur une BD qui trainait un sous-sol. J’ai scanné une image au hasard et j’ai regardé si j’étais capable d’envoyer l’icône sur le forum à côté de mon nom d’usager. Je voulais juste voir si ça marchait. À ma grande surprise, l’icône est apparue du premier coup. Elle a reçu un accueil délirant. On me félicitait de mon choix. Alors je l’ai gardée.


Et c’est ainsi qu’est née Jacks et l’icône que j’utilise présentement. C’est un pur hasard. Comme c’est un pur hasard que je sois arrivé sur le forum comme animateur en même temps que Zoreilles qui fut instantanément une amie.

Cette fois, le hasard avait fort bien fait les choses. Et je suis presque entré en symbiose avec mon icône. Chaque fois que j’envoyais un message, j’avais l’impression que c’était mon petit bonhomme de bande dessinée qui le faisait à ma place.