mardi 2 août 2016

La vie, rien que la vie

Est-ce nécessaire d'attendre la vie après la vie, toute sa vie?

Jipé Dalpé, avril 2016
Le billet que voici a d'abord été inspiré par un petit vidéo déniché sur Facebook mettant mon fils Jipé en scène. En le voyant, il m'est tout de suite venu en tête une foule d'idées en lien avec mes derniers billets.

Pour agrémenter la mise en page, j'ai voulu  dénicher une photo récente sur mon iPad (Voir à gauche).Tout à côté, une autre photo situait le contexte. Voir plus bas. C'est la photo du brunch de Pâques à la maison.

Après avoir choisi ces photos, deux réflexions me sont venues à l'esprit.

La première, c'est que cette photo exprime bien mon propos. En résumé, notre fiston aime bien vivre, bien manger, apprécier le bon vin. Et oui, il a un petit côté épicurien.

Brunch de Pâques 2016

La seconde, c'est que la fête de Pâques, c'est la fête de la résurrection, le symbole par excellence de la vie après la vie. Il n'en fallait pas plus pour que je fasse le lien avec un billet tout récent où je citais un extrait d'une mélodie de mon fils s'intitulant "La vie après la vie".

Voici cet extrait.

La vie après la vie 
Est-ce que c’est loin d’ici? 
J’aime bien l’idée d’un paradis 
La vie après la vie 
Est-ce que c’est mieux qu’ici? 
Moi, j’en attends gros du paradis 
Mais ça a besoin d’être beau, as-tu vu l’prix? 
(Parole et musique Jipé Dalpé)

 

Voici le vidéo qui m'a inspiré ce billet. C'est clair notre fiston sait apprécier la vie.

 WEBSÉRIE Le vin du Québec au coeur de notre culture JIPÉ DALPÉ AU VIGNOBLE D'ORFORD  
 
Personnellement, je crois que la recherche du bonheur est la meilleure façon de vivre sa vie peu importe ce qui peut se passer après. Si ce qu'on fait nous rend heureux, les autres seront plus heureux à notre contact. On ne se trompe pas.
 
Si on rend les autres heureux, c'est sûr qu'on est sur la bonne voie. La vie est bien faite, comme la nature d'ailleurs. Si vous ne respectez pas leurs lois, elles trouveront le moyen de se faire entendre. Juste à voir comment la nature se déchaîne présentement, on peut voir comprendre qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
 
Tornade au Québec, juillet 2016
Des tornades au Québec, c'était jusqu'à maintenant un problème plutôt rare. On en comptait environ 5 par année et de très faible intensité. Cette année, nous en avons déjà 4 et elles sont violentes: toits arrachées, arbres déracinées, etc.

L'année 2015, la pire année de l'histoire. 2016 s'annonce encore plus catastrophique.
Les températures, la montée des eaux et les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records l'an dernier, faisant de 2015 la pire année de l'histoire moderne pour une série d'indicateurs clés, révèle mardi un rapport international de référence.

Recul des glaces, sécheresse, inondations... c'est un sombre portrait de la Terre que donne le rapport annuel sur l'état du climat (State of the Climate), un document de 300 pages auquel ont participé 450 scientifiques du monde entier.Voir La Presse 2 août 2016
 
scarabée japonais
On voit apparaître au Québec pour la première fois des moustiques et des bestioles plutôt dérangeantes qu'on n'avait jamais vu avant ici, au nord. Par exemple l'infernal scarabée japonais. Ça se répand à une vitesse folle. Ça attaque les arbres fruitiers, les fleurs, les potagers. En Asie, ces moustiques ont des prédateurs, mais pas ici. Il faut dire que les québécois sont reconnus pour être bien accueillants. :-)

De plus en plus, c'est la vie sur terre qui est en jeu. La qualité de vie également. Il y a de quoi se poser des questions et je crois que ce sont rarement les bonnes. Au fond, ce qui devrait nous guider, c'est notre qualité de vie et les conditions pour être heureux. Actuellement plusieurs pays ne peuvent assurer le minimum vital à leurs concitoyens sans de gros revenus pétroliers. Fermons la parenthèse.


Épicure
Ceci étant dit, je crois qu'il faut ne pas trop abuser des bulletins de nouvelles ni des médias sociaux qui nous préviennent des pires catastrophes. Il faut être conscients, mais prendre ses distances, faire le vide et trouver le moyen de profiter de la vie tous les jours. J'offre un bon verre de vin à votre santé. Sa qualité est de plus en plus remarquable au Québec.

Est-ce nécessaire d'attendre la vie après la vie toute sa vie?
Est-ce que nous pouvons nous contenter de vivre simplement notre vie et en tirer la plus grande joie ?

Il n'y a pas de mal à  vivre en épicurien, savoir apprécier le goût du bon vin autour d'une bonne table.

Eau de Lourdes?
Ça fait même partie des valeurs qui font partie de notre héritage chrétien. Jésus de Nazareth ne s'est-il pas permis de changer l'eau en vin aux noces de Cana. S'il était encore vivant, la Société des Alcools du Québec aimerait bien l'avoir comme PDG en autant qu'il ait sa carte de membre du parti libéral. :-)

Soyons sérieux. Revenons à notre question:
Est-ce nécessaire d'attendre la vie après la vie toute sa vie?
Curieusement, je viens de dénicher également sur Facebook une belle composition signé Jipé Dalpé et Yann Perreau: qui va dans ce sens.

Tant qu'il y a d'e l'amour tout autour
Avant que la vie te mette à mort
Soigne tes jours pis fais le fort
Attends pas qu'il soit trop tard.

Il faut vivre sa vie à fond, l'aimer, en profiter. La meilleur façon, c'est de ne pas s'inquiéter de ce qui va nous arriver après. De toute façon, la vie m'a appris que dans les moments les plus difficiles, on se découvre souvent des forces insoupçonnées.

Imaginons-nous un instant  que nous savons que nous allons mourir dans quelques secondes. Qu'est-ce qui se passe dans notre tête? Je le sais parce que je l'ai déjà vécu.
Je ne respirais plus depuis presque une minutes. C'était clair dans ma tête. C'était fini. Je ne pouvais survivre à moins d'un miracle auquel j'avais cessé de croire. À première vue, on pourrait croire qu'il n'y a rien de plus traumatisant.

Comment peut-on se sentir lorsqu'on croit à 100% que notre vie sera finie dans les secondes à venir?


À suivre...