vendredi 27 décembre 2013

Bonne année 2014

Voici à quoi ressemble notre demeure de Sherbrooke avant le grand départ pour Havre-Saint-Pierre.
Elle s'est revêtue de ses plus beaux attraits avant notre départ. La nature ne cessera jamais de m'émerveiller. Toutes ces beautés, j'ai de la peine à croire que c'est seulement un coup du hasard.


Notre salle à diner tout en lumière
Devant de notre résidence

photo prise de la salle à diner





Je souhaite à tous une bonne et heureuse année remplie de douceurs et d'affection.
Et je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui ont moins de chances que nous, ceux qui souffrent de la faim, de l'injustice, d'humiliations. S'il existe un dieu quelque part, peu importe le nom qu'on lui donne, je le prie d'apporter paix et sérénité à tous nos frères et sœurs de cette belle planète qu'on appelle terre. Et je souhaite qu'elle soit encore habitable dans 100 ans.

mardi 17 décembre 2013

Il y a toujours une dernière fois


Lac Mégantic, 6 juillet 2013
Il n'y a jamais de première fois sans dernière fois.
Le problème, c'est qu'on ne sait pas toujours d'avance que c'est la dernière fois.

Aujourd'hui, 19 décembre 2013: dernier jour de travail de Laure au soutien psycho-social de Lac-Mégantic, suite à l'accident ferroviaire qui a littéralement fait exploser tout le centre ville. Le train est revenu sur les lieux pour la première fois hier.Lac-Mégantic accueille avec des sentiments partagés le retour du train



Joseph Arthur, dans le temps d'une paix, disait souvent: On ne sait jamais les choses d'avance, on le sait toujours juste après.

Il y a eu des premières fois ...
  • Première journée d'école:
  • Première communion:
    Je l'ai fait tout seul, incognito. Le jour où elle devait avoir lieu officiellement, j'avais été surpris par ma mère à boire de l'eau. Holala! À l'époque, il fallait ne pas avoir pris de solide ni de liquide depuis minuit, la veille, pour avoir droit à la communion.
  • Première action d'éclat:
    En 1950, j'avais mis le feu derrière le bloc appartement où nous habitions à Granby.
  • Première confession: (1950)
    J'avais ainsi confessé mes fautes: " Mon Père, je m'accuse d'avoir volé une allumette".
    Je n'avais pas donné de détails. C'est le seul péché que j'ai avoué.  Le curé a dû sourire.
  • tante Jacqueline
  • Première hospitalisation:J'avais 5 ou 6 ans. Je devais être opéré pour les amygdales. L'infirmière en pédiatrie m'avait demandé pourquoi j'étais hospitalisé. Je lui avais répondu que je devais être opéré pour les garde-malades (au lieu de amygdales). J'ai toujours aimé les garde-malades. Dommage qu'elles ne portent plus le charmant costume qui ajoutait à leurs charmes.
  • Premier amour:La première fille qui a fait battre mon cœur ne l'a jamais su. Chez les religieuses en 4è année, il y avait deux places par banc. Pour des raisons mathématiques, j'étais le seul à occuper le même banc qu'une personne du sexe opposé.
  • Première peine d'amour:J'ai pensé mourir de peines et de chagrins.
  • Premier mariage:Ce fut le premier et le dernier. Laure et moi, nous sommes toujours ensembles depuis presque le premier jour où nous nous sommes rencontrés. L'un de nous deux a un bien beau caractère! :-)
  • Premier jour d'université: Que de belles émotions! Mais je vous épargne des détails. 
  • Premier emploi:
    Ce fut un emploi temporaire qu'on m'avait offert. Sans le savoir, mon dernier jour d'université se trouvait derrière moi puisque j'ai fait carrière dans la Fonction Publique du Québec. J'ai été choyé. À l'époque on pouvait gravir les échelons très vite et bénéficier de belles opportunités.
  • Première auto: (1966)
    C'était une auto usagée. Elle a fini sa vie tristement après nous avoir donné bien des émotions.
    Vauhal Viva

    Une roue arrière, côté conducteur, m'avait dépassé sur l'autoroute des Laurentides alors que j'avais plusieurs passagers. J'avais des Aspirin dans ma boîte à gants. Ils en ont tous réclamé une.
    La batterie était à plat le jour de notre mariage, Laure et moi. Nous avions dû l'abandonner aux États-Unis, en plein voyage de noces. Nous étions revenus sans elle. J'ai pu la  puisqu'aucune pièece n'était disponible aux États-Unis pour ce drôle de modèle. Nous l'avons récupérée environ un mois après mon retour au pays.
    La dernière fois que je l'ai conduit, je ne savais pas que c'était la dernière. J'étais allé reconduire des compagnes de travail chez elles. J'ai été embouti par un camion de livraison qui a réduit en ferrailles ma Vauxhal Viva. 
  • Première visite sur un autre continent: (1973)
    Premier voyage en France. Lorsque j'ai touché terre, j'étais aussi ému et dépaysé que si je m'étais retrouvé sur la planète mars. Et j'y étais pour un an, suite à l'acceptation de ma candidature pour un stage d'études.
Il y a eu des dernières fois:

La dernière fois que j'ai vu mon père, j'étais sûr de le revoir la semaine suivante. Je lui en avais fait la promesse solennelle. Pour être plus précis, je l'avais revu après l'avoir quitté le sachant atteint d'un cancer incurable. Je l'avais revu parce que, une fois parti, je m'étais rendu compte que j'avais oublié mon porte-monnaie.

Lorsqu'il est venu m'ouvrir la porte, je lui ai dit:  Je t'avais promis de revenir bientôt, eh bien me voilà! Il avait ri de bon cœur en ajoutant:  Pour être de parole, mon fils, on peut dire que tu l'es et pas juste à peu près. Mon père à été hospitalisé le même soir, sans que je le sache. Et je ne l'ai jamais revu vivant. Mais on aurait dit qu'il nous a fait signe pour nous dire qu'il était rendu ailleurs. Arrivé chez ma mère, sa bible était ouverte dans la salle à dîner à la page du texte de l'Évangile qui avait été lu aux funérailles. Ma mère n'était pas présente. Le seul autre membre de la famille présent au funérailles avec moi avait noté le même événement mystérieux avec stupéfaction.

La sagesse voudrait que l'on fasse tout comme si c'était la dernière fois. Mais d 'une certaine manière, c'est une chance qu'on ne sache pas toujours d'avance ce qui nous attend ou ce qu'on vie pour la dernière fois. Heureusement, la vie ne nous réserve pas seulement des mauvaises surprises.

Hôpital Havre-Saint-Pierre
Il y a un an, Laure et moi, quittions définitivement Havre-Saint-Pierre après y avoir passé cinq belles années. Avant de partir, je suis allé contempler la mer, à quelques pas de notre demeure.

Mais voilà. Tout a changé: Laure vient d'accepter un autre contrat pour un an et ce, presque un an jour pour jour depuis notre départ et 6 ans, jour pour jour, depuis que nous y sommes arrivés la première fois.

D'autres premières et d'autres dernières fois viendront:

Il y en aura encore beaucoup, mais on ne sait jamais d'avance. On sait juste après. Les seules vraies réalités dont nous pouvons être entièrement sûrs, ce sont nos souvenirs. Et notre plus beau défis, c'est de mettre la table pour en préparer les plus beaux, laissant le moins de place possible aux regrets.

Qui peut dire où vont les fleurs
Du temps qui passe
Qui peut dire où sont les fleurs
Du temps passé
Quand va la saison jolie
Les jeunes filles les ont cueillies
Qu'en saurons-nous un jour ?
Quand saurons-nous ? Un jour?

Pour chaque première fois, il y a une dernière fois...

jeudi 12 décembre 2013

Nathalie s'en moque?

Dans mon dernier message, je vous avais fait une promesse: expérimenter la méditation.

Depuis, mon blogue est resté dans un silence total.
 J'étais complètement disparu du décors. Vous vous êtes peut-être imaginé que je m'étais trouvé pris dans une bulle méditative de laquelle je ne pouvais plus m'extirper. Je tiens à vous rassurer: je suis toujours sur terre. Peut-être même un peu trop. Mes préoccupations terre-à-terre ne m'ont donné aucune chance de m'élever à un niveau supérieur.


Marie-Josée Arel
Mais, je suis venu jeter un coup d'œil sur mon blogue et ceux que j'aime visiter. J'ai fait une belle découverte.

Vous vous souvenez du billet récent intitulé Dieu s'en moque. J'avais alors fait part du livre portant le même titre écrit par Marie-Josée Arel que j'avais eu le bonheur d'acheter au Salon du livre des mains même de l'auteure.

En allant visiter le blogue de Marie-Josée Arel, mon intérêt a vite été piqué au vif. Elle mentionnait que Nathalie Petrowski avait créé toute une commotion sur elle après l'avoir invitée au restaurant pour une entrevue.

Voici un extrait de ce que cette dame dit sur son blogue:

Or lorsque je me suis retrouvée dans un café d’Outremont face à cette femme, j’ai saisi en 10 secondes que la partie n’était pas gagnée. En fait, j’ai même eu l’impression de me jeter dans la gueule du loup. Non pas qu’elle soit si redoutable mais lorsqu’elle admet dans son article m’avoir bousculée avec des questions impertinentes, je me suis dit dès le départ: « Qu’est-ce que je fais ici? »

La suite est palpitante. Je ne vous en dis pas plus. Je vous invite plutôt à vous rendre directement sur le blogue de Marie-Josée en cliquant ICI et surtout, allez voir le lien qui donne accès à la chronique que Nathalie Petrowski a laissé sur La Presse.

Voir la chronique de Nathalie Petrowski en cliquant ICI.