Dans ma tendre enfance, j'étais somnambule. Et tant qu'à faire, je l'étais pour le vrai. Je me promenais un peu partout. À mon réveil, j'avais parfois des surprises.
Au début, j'étais pensionnaire chez les religieuses. Nous étions peut-être une quarantaine de pensionnaires à dormir dans un grand dortoir. Je me suis déjà évellé un matin tout habillé en dimanche avec chemise blanche et veston. Plutôt bizare!
Au lever du jour, la religieuse nous réveillait avec une grosse cloche qu'elle sonnait allègrement. Un matin, elle secoua la cloche plus fort qu'à l'habitude. Hors d'elle-même, elle demanda qui avait volé ses lunettes. Elle se souvenait les avoir déposé sur sa table de nuit. Or, à son réveil, elles n'étaient plus là. J'ai été comme traumatisé. Imaginez, j'avais ses lunettes dans les yeux. Et je vous jure qu'avec des lunettes de religieuses, la réalité est drôlement déformée. J'étais plutôt gêné.
Au lever du jour, la religieuse nous réveillait avec une grosse cloche qu'elle sonnait allègrement. Un matin, elle secoua la cloche plus fort qu'à l'habitude. Hors d'elle-même, elle demanda qui avait volé ses lunettes. Elle se souvenait les avoir déposé sur sa table de nuit. Or, à son réveil, elles n'étaient plus là. J'ai été comme traumatisé. Imaginez, j'avais ses lunettes dans les yeux. Et je vous jure qu'avec des lunettes de religieuses, la réalité est drôlement déformée. J'étais plutôt gêné.
À l'adolescence, j'étais pensionnaires chez des religieux au lieu des religieuses. À cette époque, on ne mélangeait pas les sexes à partir de l'adolescence. Le principe du dortoir était le même. On me racontait que je me levais la nuit. Je sortais du dortoir. Le surveillant me demandait parfois où j'allais. Je baragouinais n'importe quoi et je sortais du dortoir.
Un jour, vers l'àge de 13 ans, j'ai eu l'idée de profiter de la situation. Un garçon de 13 ans, c'est pas nécessairement un modèle de sagesse et de civilité. Il y avait un pensionnaire dont le visage ne me revenait pas. Ça peut arriver à n'importe qui. Mais moi, j'avais le goût de me faire plaisir et lui donner une volée. Le gars avait un drôle de surnom: Moustache.
J'ai prévenu mon frère Yves à l'avance de mes mauvais plans. J'ai expliqué à Yves que Moustache me tombait sur les nerfs et que j'avais le goût de lui payer la traite en faisant le somnambule. J'ai ajouté d'attendre pour dormir parce que j'allais lui donner un bon spectacle. J'avais hâte que le soir arrive et il arriva. Je me suis levé...
A suive...
En attendant, voici une chanson de circonstances Meo Penché des Jerolas
4 commentaires:
Ah zut! Juste comme on allait entrer dans la partie croustillante! :)
Bonsoir cher ami,
Tu n'as quand même pas fait cela ? Mon frère aussi ( oui j'ai un frère, je n'en parle jamais comme lui ne parle sûrement jamais de moi) qui a été frappé de somnambulisme, mais pas longtemps, lui sûrement se rappel de cela mieux que moi. Sourire.
Je me demande si tu as réellement giflé Moustache.
Je t'embrasse fort,
Bon week-end,
Sueanne
Bonjour Sueanne et Sourcil Jaune,
Je passe à la sauvette, avec l'idée de revenir au plus tôt pour la suite... Je suis un peu endormi pour le moment.
Je suis bien heureux de savoir que vous êtes là. C'est gentil de sentir une présence.
Je reviens, ZZZzzouipP
T'as trouvé un bon moyen de nous faire languir...
Moi je parie que tu es allé lui dessiner une moustache avec un gros marqueur noir!!!
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