La mort, ça fait partie de la vie. L'amour la fait naître. La mort en est le point culminant. C'est le moment où l'on prend le plus conscience de la force de l'amour qui nous unit à quelqu'un. On regrette souvent de ne pas en avoir pris suffisamment la mesure avant. La mort de Jack Layton m'a donné une nouvelle occasion de me le rappeler. Tous les superlatifs entendus frôlaient presque la démesure, même si l'homme les méritait bien. C'est comme si l'on voulait rattraper le temps perdu.
On dit souvent que la mort est l'occasion de réaliser tout ce qu'on aurait aimé dire ou faire pour quelqu'un qu'on aimeDans le cas de l'artiste de renommée internationale Alain Lefevre, il est évident que ce n'est pas le cas. Presque chaque phrase prononcée (dans une entrevue récente) était l'occasion de dire son amour pour sa compagne Jojo. Et il a cité Christopher Reeves, le héro qui incarnait Superman au cinéma.
On a le droit de partir avec celle qu'on aime (Christopher Reeves)
Cette citation reprise par Alain Lefevre dans l'émission On prend toujours un train pour la vie a quelque chose de troublant.
Il disait le plus sérieusement du monde qu'il n'envisageait pas d'autres solutions que de mourir en même temps que l'être qu'il aimait si elle venait à mourir.
Quand on a demandé à Alain Lefevre s'il avait trouvé pénible la mort de ses parents, il a répondu bien candidement: Mais non. J'avais Jojo.
Si vous avez manqué l'émission, vous pouvez la voir sur le lien suivant: http://www.tou.tv/on-prend-toujours-un-train-pour-la-vie/s2011e14 Pour ce faire vous devrez subir 2 commerciaux et écouter l'entrevue avec Louise Deschatelais. Sinon, vous pouvez au moins voir au début un cours extrait des deux entrevues. Son cas est unique. Il ne pourra jamais se reprocher de ne pas lui avoir assez dit Je t'aime.
On dit souvent que la mort est l'occasion de réaliser tout ce qu'on aurait aimé dire ou faire pour quelqu'un qu'on aimeMais il existe un phénomène fort étrange: un être dont la mort est imminente trouve parfois des forces surprenantes pour attendre longtemps quelqu'un avec qui il y a des choses non réglées. c'est comme s'il s'accrochait à la vie pour avoir l'occasion d'entendre ce qu'il n'avait pas pu entendre ou dire ce qu'il n'avait pas pu dire avant. J'ai pu le vivre à la mort de mon père.
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de mon père. Le jour de mon mariage, il était présent. Mais c'est presque un hasard. Il avait été tellement d'années sans donner de nouvelles. À la fin de mes études collégiales, j'étais particulièrement anxieux de savoir s'il était toujours vivant ou dans des conditions de vie pénibles.
Après mon mariage, je le voyais rarement. Il demeurait très loin, à Thurso. C'est là que je suis allé le voir rapidement en ayant appris qu'il était atteint d'un cancer incurable. La dame qui l'hébergeait m'avait dit au téléphone qu'il serait très heureux de me voir et qu'il n'allait vraiment pas bien.
Mon père qui d'habitude avait toujours un beau teint, était pâle et visiblement affaibli. Mais je le regardais en ne cessant de me dire que je le trouvais beau et digne. À ma vue, son visage s'est épanoui. Il s'est assis dans son lit. Il s'est allumé une cigarette, en s'excusant de le faire. C'est un cancer du poumon qui l'avais terrassé.
En peu de temps, il est entré dans le vif du sujet: sa situation, son moral. Puis il a fait tout le bilan de sa vie. Il a parlé de ma mère disant qu'il n'avait jamais aimé quelqu'un autant qu'elle. On aurait dit qu'il voulait que je lui laisse le message. Il a parlé de ses frères, ses soeurs, ses parents, en donnant des détails. Il a parlé de ses joies, ses regrêts, ses rendez-vous manqués. Avec un calme et une sérénité étonnante il m'a dit: Je n'ai pas de problème. Mes valises sont prêtes pour le ciel. J'ai manqué ma vie, mais je ne veux pas manquer ma mort...
Cette rencontre fut très émouvante et très riche en contenu et en émotions. Mon père était calme et serein, malgré tout.
Je suis parti sur la fin de l'après-midi en lui promettant de revenir très bientôt. J'ai tenu parole. Je suis revenu la semaine suivante. Mais mon père était dans un autre monde. La dame qui l'hébergeait m'a dit: C'est drôle, c'est comme s'il vous attendait avant de partir. Il a perdu connaissance très peu de temps après votre départ. Il a été conduit en ambulance et n'a jamais repris connaissance. Il est décédé deux jours plus tard, à l'âge de 61 ans.
Cet été, j'ai reçu des amis de Sherbrooke. La dame du couple était infirmière et nous parlait de son travail qui l'avait amenée à assister des mourrants. Je lui ai demandé si elle avait eu parfois l'impression que certains avaient l'air de survivre presque miraculeusement en attendant de voir quelqu'un avec qui il y avait des choses à régler pour partir en paix. Elle me l'a confirmé avec grande conviction, ajoutant qu'on se demandait parfois où ils pouvaient trouver le moyen de survivre si longtemps avec si peu de ressources. J'en ai été ému.
Je n'aurais jamais cru que le départ de mon père aurait pu m'affecter autant. Ce fut encore plus vrai pour ma mère. À la fin de sa vie, elle avait un verdict d'Alzheimer. Elle le savait et en était très affectée. Elle n'avait plus rien de drôle à vivre. Nous aurions pu voir son départ précipité comme une sorte de délivrance.
Je la voyais tous les jours. Et pourtant après son départ, il y avait tellement de choses que j'aurais aimé avoir pu lui dire.
30 commentaires:
La vie, la mort, toutes deux intimement liées, l'une ne va pas sans l'autre, et la mort rend la vie tellement précieuse...
Ton récit, m'a remué jusqu'au plus profond de mon âme.
Merci, Jackss, pour ce témoignage si intime et vrai...
Ton récit, m'a remué jusqu'au plus profond de mon âme.
On ne perd son père qu'une fois dans sa vie. C'est la même chose pour sa mère. Et ce que l'on vit est imprévisible, souvent plus troublant qu'on n'aurait pu l'imaginer. Chacun a sa propre histoire. Je sens par tes propos que tu en aurais toi aussi beaucoup a raconter.
Plusieurs préfèrent éviter le sujet. Chacun a sa réaction adaptée à ce qu'il est. Moi, je préfère en parler y penser.
La vie et la mort sont intiment liés. Tu as dit l'essentiel. Tout ce que j'ai vécu, les gens que j'ai connus m'ont amené à apprivoiser la mort pour mieux vivre ma vie. Et j'y pense presque tous les jours. Je sais que je ne suis pas le seul.
Je crois aussi que mon père a eu la plus belle mort qu'il lui était possible de connaître. La dernière fois que je l'ai quitté, c'est au son d'un éclat de rire bien sincère. Je lui avais dit que je reviendrais le voir très bientôt. Après avoir fait quelques kilomètres, j'ai réalisé que j'avais oublié mon vide-poche. J'ai donc fait demi-tour.
En arrivant à sa porte, j'ai sonné. Il était encore dans son fauteuil. Je lui ai dit:
J'ai oublié mon vide-poche. Je t'avais dit que je reviendrais bientôt. Alors me voila!
C'est alors qui a eu un éclat de rire et ma dit:Pour un gars de parole, mon fils, tu en es tout un. Je croyais que tu tiendrais parole, mais jamais aussi vite. Il riait encore lorsque je suis reparti.
L'importance de l'accompagnement en un instant pareil prend tout son sens.
J’ai beaucoup aimé ton texte, Jacques.
Et comme tu le dis si bien dans ton dernier commentaire, «la vie et la mort sont intimement liées», à tel point que je n’ai pas peur de cette dernière, je l’ai apprivoisée moi aussi. Tout au plus ais-je un peu d’anxiété face à ce qui est encore quelque chose d’inconnu au niveau de ma conscience.
Je ne saurais comment l’expliquer, mais chez moi, c’est devenu une certitude très profonde que la mort physique n’est qu’un passage vers un autre état de la Vie, préalable à d’autres incarnations, dans de nouvelles expériences sur ce plan de vie... et pourquoi pas, sur d’autres plans, aussi.
«On ne perd son père qu'une fois dans sa vie», c’est bien vrai, mais uniquement son aspect matériel, car son esprit demeure dans notre cœur à jamais. Et qui sait, le retrouvera-t-on dans une autre vie incarnée, où les rôles pourraient être alors totalement inversés.
Je me demande s'il est possible de TOUT dire ce qu'on aurait à dire...
Il me semble qu'à divers moments on se dit: j'aurais dû lui dire ceci ou cela.
On ne peut faire parler les autres mais on se doit de leur faire savoir que nous sommes prêts à tout entendre.
Accent Grave
Bonjour Réjean
Je suis heureux de te savoir encore là même si je n’en doutais pas tellement. Mon blogue porte le titre de Détour improvisé. La mort, c’en est tout un ! Et nous aimerions tous savoir ce qui nous attend dans le détour et qui nous attend. Méchant détour!
On souhaite tous retrouver les êtres qu’on a aimés. J’aimerais bien connaître la clé du mystère. Dans notre vécu, nous recevons beaucoup d’informations que nous essayons de décoder du mieux que nous pouvons. Nous voulons surtout trouver une logique. J’ai entendu souvent dire que la mort était quelque chose d’insensée. Peut-être. J’aimerais plutôt croire qu’elle donne du sens à la vie. S’il n’y a rien après, ce n’est pas la mort que je trouve insensée, mais la vie elle-même.
La dernière fois que j’ai vu mon père il m’a dit : Je suis sûr que Dieu existe. Ça n’aurait pas de sens d’avoir autant souffert pour rien. J’ai souvent eu connaissance de faits étranges suite à la mort de certains proches, mon père par exemple. Ma sœur Nicole en est un autre exemple, pour ne citer que ceux-là. Il y en a beaucoup d’autres. Nous en avons tous connus.
Il y a beaucoup de mystères qu’on essaie de classer dans la colonne des hasards ou dans la colonne des messages qu’on ne réussit pas à voir ou entendre. Il y a là de quoi alimenter des réflexions fascinantes et stimulantes. Et je te reconnais l’ouverture d’esprit nécessaire, la curiosité qui se perd normalement avec les années mais que tu as su garder bien vive.
Quelle nuance intéressante, Accent Grâve!
Je crois que l'écoute est souvent beaucoup plus précieuse que la parole pour enrichir une relation. Il m'est arrivé souvent d'y penser.
Dans les derniers moments avec ma mère, ce que j'ai le plus regretté, c'est justement de ne pas avoir su suffisamment lui communiquer que je la comprenais. C'était d'autant plus important qu'elle souffrait d'Alzheimer. Elle en était aux premières phases, mais elle oubliait vite ce que je lui disais et je parvenais mal à bien comprendre ses émotions. Ce dont elle avait le plus besoin, c'est une présence, se sentir comprise.
J'aime bien tes commentaires qui ont souvent le don de me surprendre et me forcer à voir ce que j'exprime sous un autre angle. C'est enrichissant.
Cette relation avec ton père, avec ta mère, ta soeur Nicole, l'héritage fabuleux que tu as reçu d'eux, parce que tu es TOI, tout simplement, est fort inspirante.
Je crois aussi que devant la mort d'un proche, tous nos sentiments sont exacerbés, c'est seulement après qu'on comprend certaines choses, qu'on a fait ce qu'il fallait faire. Appelons ça de l'intuition même si je pense que c'est le résultat d'un amour et d'une disponibilité au-dessus de tout, même des frontières de la mort.
J'aime le commentaire de Accent Grave, se mettre à l'écoute de l'autre plutôt que de vouloir tout lui dire, c'est faire preuve de beaucoup d'humanité, d'amour et de disponibilité.
J'en ai vécus, des moments comme ça. Et j'ai beaucoup reçu. Ces gens que j'aime, je ne les ai pas perdus, je les ai plutôt retrouvés dans leur essence la plus intime. Je les sens toujours là. Si près de moi.
Bonjour Zoreilles,
en lisant le commentaire d'Accent Grâve, j'ai tout de suite pensé à toi: Zoreilles. Le rapprochement fut instantané, automatique.
Ce qui rend ton blogue si populaire, c'est justement la pertinence de tes commentaires. Pour être toujours si justes, il faut que tu aies une écoute hors de l'ordinaire. Et c'est justement ce qui nous donne le goût de nous exprimer chez toi.
Quel beau texte et tout un témoignage.
J'ai eu la chance, quelle drôle d'expression dans les circonstances, de côtoyer ma mère quotidiennement dans les derniers six mois de sa vie.
Elle était atteinte d'un cancer généralisé!
Que de belles conversations nous avons eu, ensemble, en toute intimité.
Que d'émotions me reviennent, juste à y penser.
Merci Jackss ...
Le Factotum
J'ai eu la chance, quelle drôle d'expression dans les circonstances ... Je pense que cette expression est tout à fait appropriée. Le dernier souvenir, c'est celui qui reste imprégné dans notre tête pour le reste de nos jours.
Le plus beau cadeau qu'on peut connaître, c'est non seulement le fait de voir partir un être cher en toute sérénité, mais aussi d'y avoir contribué. Le mot accompagner prend tout son sens dans de telles circonstances. Ton texte, si court soit-il, n'en demeure pas moins émouvant.
Personnellement, je considère avoir eu une grande chance face à la mort. J'ai connu plusieurs personnes très proches, la traverser simplement, avec sérénité. Je me souviens même d'une dame qui fréquentait des forums de discussion du temps où j'étais animateur avec Zoreilles sur La Place Publique. Cette dame s'était donné un nom d'usager fort poétique: Brise de mer .
Elle fréquentais déjà le forum depuis longtemps lorsque nous avons appris qu'elle avait un cancer probablement incurable. Il a continué à y participer régulièrement presque jusqu'à la fin. Et souvent, elle aidait les participants à régler leurs différents émotifs lorsqu'il en survenait au fil des discussions. Elle était juste et chaleureuse, toute en douceur comme une brise de mer.
J'aurais pu aussi dire que j'ai vu la mort de tellement près que j'ai cessé d'en avoir peur. J'avais cessé de respirer et, dans ma tête, il ne restait plus que quelques secondes. J'ai pu voir, live comment ça se serait vraiment passé dans les secondes qui auraient précédé une mort qui semblait inévitable. Je considère que c'est une chance d'avoir connu un moment pareil.
Je me souviens que mon sentiment le plus fort n'était pas la peur, mais la curiosité de voir ce qui allait se passer dans les secondes à venir.
Emouvant ce texte qui me fait rebondir sur deux souvenirs. Mon grand-père paternel est également décédé d'un cancer des poumons. Lui aussi fumait beaucoup. Il a eu la chance de mourir à la maison, certes avec des doses de morphine impressionnante mais au moins il était près de sa femme et de sa famille. Tout le monde avait pu lui dire aurevoir sauf mon autre grand-père maternel. Ils avaient les deux des rapports assez étranges, parfois conflictuels car ils ne s'entendaient pas du tout en politique, parfois amicaux pour faire des bonnes blagues. Mon grand-père maternel est donc venu lui dire auvevoir et quelques heures après, mon autre grand-père est parti, comme s'il avait attendu cette visite pour dire aurevoir à tous ceux qu'il aimait.
Cela m'avait beaucoup touchée.
Autre histoire. Quand j'habitais encore avec mes parents, à l'étage en dessous de chez nous vivait une vieille dame âgée, veuve. Je la rencontrais dans les escaliers, nous plaisantions, parfois je l'accompagnais jusqu'à la maison quand elle faisait sa petite balade quotidienne. Elle sortait même s'il y avait beaucoup de neige, avec des crampons sous ses bottines et sous ses cannes.
Et puis elle est décédée, je n'ai pas pu lui dire aurevoir. J'ai assisté à son enterrement. Quelques jours après, j'ai fait un rêve. J'étais dans les escaliers de la maison en train de passer un coup de balai pour rendre service à ma mère et la petite dame est sortie de son appartement. Elle est venue vers moi, m'a fait une bise et m'a dit: "delphine, je suis venue te dire aurevoir". Puis elle est rentrée et a refermé sa porte d'appartement. Je me suis réveillée juste après... en larmes mais le sourire aux lèvres.
Jolie histoire sans hasard je le pense.
Voilà ma petite contribution au sujet du jour.
Je t'embrasse.
Bonjour Delphinium
Ils sont fascinants ces souvenirs que tu nous fais partager.
Plusieurs témoignages vont dans le même sens. Le phénomène est bien décrit par plusieurs personnes dignes de foi. Plusieurs témoignages étranges entourent les dernières minutes de la vie de quelqu’un.
Le célèbre livre de Roland Jaccard, journaliste au Journal Le Monde (1991) La Source Noire, révélations aux portes de la mort, en fait allusion. Il cite entre autre le témoignage du psychiâtre Elisabeth K. Ross à qui l’on doit notamment la fameuse théorie sur les étapes du deuil.
Voici un court extrait qui débute à la page 21 concernant sa rencontre avec un homme condamné à mourir d’un cancer :
Elle cherche dans le récit de l’homme quel mot de passe lui manque pour mourir enfin. Tout son corps ne demande que ça, c’est tellement clair. Et pourtant, il est là à s’accrocher et EKR sait bien ce que cela signifie : il y a de "l’unfinished business" dans l’air, du travail inachevé. Que manque-t-il à cet homme? Tant de gens n’ont pas célébré le deuil de quelqu’un ou de quelque chose. Alors quoi? Il commence à parler de sa femme.
Sur plusieurs pages, le docteur EKR décrit comment après avoir entendu les confidences du monsieur, elle réussit à contacter sa femme et le convaincre de se présenter auprès de son mari et régler le différend qui les séparait depuis de nombreuses années. La rencontre a lieu et le mari décède le lendemain.
On peut penser que c’est un hasard. Peut-être! Mais il y a tellement d’histoires semblables que je suis porté à croire qu’il y a là un vrai phénomène qui nous dépasse. Plusieurs infirmières le croient.
Ton 2è récit m’impressionne tout autant. Je n’élimine pas non plus toute explication qui relève du domaine des connaissances purement scientifiques auxquelles on peut avoir tendance à se référer tout naturellement. Je trouve intéressant que tu en parles. Et je relie cet incident à des expériences inexplicables que j’ai vécues. Je m’empresse d’ajouter que je suis sceptique de nature. Mais mon vécu m'interpelle.
C’est toujours intéressant de te lire Delphinium.
Personnellement, je n'ai pas tellement de problème avec la mort.
J'en ai juste contre la façon qu'elle se présente. Si j'avais eu le choix, j'aurais aimé me présenter sur une haute montagne, comme il y en a en Suisse et de là, m'élever tout doucement vers le ciel.
Si j'ai une autre vie, c'est comme ça que je voudrais qu'elle finisse... :-) Ben quoi? On a le droit de rêver!
Touchant, touchant...
Tu as une manière absolument unique de développer tes sujets, Jackss.
Longue vie en santé à toi et Laure.
Zed
Air fou,
Longue vie en santé à toi et Laure. Ce message si concis dit tout ce qu'il a à dire. Et il en dit long. Je crois que tu ne pouvais trouver meilleur souhait dans les circonstances. Il m'a touché.
Le début de ton commentaire m'a aussi amené très loin. J'ai réalisé tout à coup, que ce genre de billet, ce n'est pas d'hier que j'en écris. J'ai commencé à l'âge de 13 ans. Impossible? C'est pourtant très réel.
Et il rejoint tellement le filon que je suis depuis que j'ai ouvert mon blogue. Cette petite phrase que j'ai écrit dans l'en-tête On dirait qu'on suit un chemin tracé d'avance, eh bien tu m'en as fait réaliser une autre facette. Et je trouve le phénomène tellement amusant que j'ai le goût de ne pas en dire plus pour le moment.
J'ai plutôt le goût d'en faire le sujet d'un prochain billet.
Cher Jackss, tu n'as pas ton pareil et ce n'est que dans le « bon » sens que je le dis. Si sensible et si rempli de curiosité, toujours à faire des liens. Les chemins, pour moi, c'est toi qui les traces. Tu es un traceurs de chemins. Et puis, c'est un joli garçon et une jolie fille sur la photo. C'est un bonus parce que ce n'était pas nécessaire.
Bonjour Zed
Il est bien aimable ce mot. Je dois t'en remercier. Je dois même te faire un aveu: ma vue chancelante m'a joué des tours.
C'est fou, mais en relisant, je vois que j'avais décodé ce message autrement, sans raison. Mais je ne regrette rien car elle m'a donné une belle opportunité de mieux apprécier ta valeur tout en me donnant une leçon de vie.
J'ai pu faire une retour fort utile sur une zone d'inconfort plus ou moins consciente. Je suis heureux de l'avoir fait. Tes réflexions en la matière m'ont été fort utiles. La vie, c'est plein de leçons.
♥
Merci Jackss.
J'ajoute que si un jour j'étais la cause de tout retrait de billet ou de quoi que ce soit ici, chez toi tellement rempli de bonté et sans méchanceté, j'aurais un immense trou dans le cœur.
Malgré le fait que j'aime les arguments forts, que je possède de fortes convictions et que je ne change pas d'idée sans en recevoir de plus forts (selon moi) en retour, que je ne passe pas par quatre chemins, que je n'aie que bien peu de tact. Ah... les humains...
Zed
Je suis bien pire que ça, Zed
Et comme rien n'arrive pour rien, tu verras un lien dans mon prochain billet. J'ai remarqué d'ailleurs que de A (<(Air fou)>à Z <>(Zed) <> on va en ligne droite, sans détour, conscient ou improvisé.
À Zed,
Je t'aime de même, ma chère, très humaine. ♥
Et toi aussi Jackss. Merci d'avoir remis ton billet.
Bonsoir Jackss
En 1978,ma mère est morte d'un cancer du poumon.
Le jour même de son décès,j'avais fait un rêve,je me retrouvais dans sa chambre,à l'hôpital,je voyais les infirmières qui disaient. «C'est fini,Mme B est décédée.
J'ai eu un téléphone,cela m'a réveillé,c'était le conjoint de ma mère qui m'appelait pour m'aviser du décès de ma mère.
J'ai réalisé que dans mon rêve ma mère est décédée,c'est comme si elle était venu m'avertir avant de mourrir,je n'ai jamais oublier ce rêve...
Bonjour Linda
Très impressionnante cette histoire. On ne sait pas s'il s'agit d'un phénomène de télpathie, de rêves prémonitoires ou de toute autre cause hors du domaine de nos connaissances actuelles, mais je ne crois pas que ce soit un simple effet du hasard.
J'ai rêvé au décès de ma soeur Nicole en 1957 deux ou trois jours avant qu'elle ne soit malade.
Nous avions une dame que nous aimions beaucoup et que nous fréquentions plusieurs fois par semaine. C'était la mère d'une de nos grande amie: madame Martin.
Nous ne l'avions pas vue depuis une dizaine d'année. Un samedi, en me réveillant aux côtés de Laure, je lui ait dit:
C'est fou, mais j'aurais envie qu'on aille voir madame Martin. Le lendemain, nous avons appris qu'elle était décédée la veille à peu près au moment où j'avais pensé à elle.
J'ai été très touchée par ton histoire, Linda. Elle n'est pas banale.
La science a encore beaucoup de chemin à faire pour nous expliquer les phénomènes qui nous intriguent tellement depuis des milliers d'années. D'où vient la vie, où allons-nous, pourquoi, comment?
Jackss,
Tu dis dans ton dernier commentaire que :
«La science a encore beaucoup de chemin à faire pour nous expliquer les phénomènes qui nous intriguent tellement depuis des milliers d'années. D'où vient la vie, où allons-nous, pourquoi, comment?»
Mais le hic, est que nous fonctionnons en n’utilisant que 4 dimensions alors que les physiciens avec leurs nouvelles théories, conviennent qu’il y a beaucoup plus que ces 4 dimensions pour simplement comprendre l’univers qui nous entoure.
Comme nous pensons et raisonnons aussi en 4 dimensions, nous ne pourrons jamais comprendre avec notre mental, ces questions existentiels dont tu parles. De plus, est-il logique de dissocier le physique et le spirituel ?
Réjean
J'ai entendu il y a quelques semaines une entrevue avec Charles Trenet sur les ondes de Radio-Canada. Ce dernier nous parlait d'une rencontre fantastique qu'il avait eue avec l'astrophysicien Hubert Reeeves.
Autour d'une bonne table ils discutaient des grands mystère de l'univers et nos extrêmes limites pour le comprendre. Charles Trenet disait aimer ce genre de discussions. Il émettait lui-même une hypothèse qu'il avait envisagée.
Quand on pense à l'univers des fourmis et même des microbes, ils ne se doutent pas de l'immensité de l'univers auxquels ils appartiennent. Leurs actions sont peut-être plus logiques et réfléchies qu'ils nous paraissent. L'exemple des microbes est encore plus intéressant.
Charles Trenet poursuivait en disant que nous appartenons peut-être nous-même à un univers immensément plus grand et organisé que nous pouvons l'imaginer. Pour quelque chose de beaucoup plus grand, nous apparaissons peut-être nous-mêmes comme des microbes.
Hubert Reeves a dit que certains scientifiques envisageaient cette hypothèse avec sérieux. Comme on dit parfois le Bon Dieu le sait et le Diable sen doute. Mais pas nous.
J’aime beaucoup ce genre de discussion. Pour faire suite à ce que pensait M. Trenet, je pourrais rajouter que d’autres scientifiques vont encore plus loin, en disant que tout l’univers est inclus en nous-même au niveau de notre conscience, que toutes nos consciences sont inter-reliées, ce qui nous fait voir une même scène globale, et, que cette scène globale est teintée par nos pensées propres, dans notre sphère d’influence.
L’imagination est sans borne :-)))
Je te souhaite de passer une très bonne journée !
Bonsoir Jackss
Il y a des choses encore inexplicables,le mystère de la vie.
Toutefois,c'est étonnant de voir à quel point notre pensée peu capter à l'occasion des messages surprenants.
Comme toi,Jackss,avec ta soeur,et Mme Martin,tu as senti en toi,une intuition très forte te révélant le décès futur de ses personnes que tu aimais,ton témoignage est touchant.
Je pense à toi, forcément, en lisant
ceci. Je crois que tu aimeras.
Hier, chez Dollarama, j'allais entre autre acheter un rouleau de film protecteur pour les livres. J'allais oublier complètement. J'étais dans la rangée des trucs cuisine, pourquoi? Em tournant le coin pour y aller, j'aperçois trainant parmi les trucs couteaux fourchettes et autres trucs du genre, UN rouleau de ce que je cherchais et que je n'avais pu trouver dans un autre Dollarama. C'était donc pour cela que je m'étais rendue à celui-là. Je soupçonne que c'est ton esprit gentil qui l,a déménagé et mis juste à portée de mon regard et de ma main alors qu'il n'avait rien à faire là. Alors, ben, merci!
:D :D :D
Et tâche de te reposer un peu!
Zed ¦D
¸¸cois
Cher Jackss,
les hasards sont tellement nombreux entre nous... J'ai écouté avec grand intérêt l'entrevue avec Alain Lefevre. Tu sais, ça fait longtemps que je veux écrire un billet sur lui. Il faudra surveiller, un jour ça viendra...
Je t'embrasse bien fort xxx
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