Nous avions du plaisir à être ensembles, nous entraider, faire notre boulot. C'était dans les mentalités. Je me souviens que les religieux et les religieuses, lorsqu'ils se déplaçaient en taxi, quittaient le véhicule en disant: Je vais prier pour vous mon frère.
Ils ou elles ne payaient pas leur course. Si vous avez le goût d'essayer ça aujourd'hui, portez un casque protecteur.
Michèle Lavoie, membre du CA
bénévole à plusieurs niveaux dont les relations avec les médias
Quand j'ai rencontré madame Lavoie, elle était au chocolat chaud aux côté d'un monsieur fort sympathique de la Martinique. Les Comptonales. ont eu la merveilleuse idée d'amorcer une collaboration avec ce pays du sud depuis l’an dernier.
Il y a là-bas des paysans qui essaient de se lancer dans l’agriculture biologique, mais ils se heurtent à de grands obstacles. Nous rencontrerons l’un de leurs représentants à la fin octobre et planifions pour notre édition de l’an prochain une poursuite de la démarche avec une activité traditionnelle aux champs (Lasote) dans l’une ou l’autre de nos destinations campagne.Je suis toujours ébloui quand je vois des gens donner de leur temps bénévolement pour le sport, les loisirs, les activités touristiques par l'amour de leur milieu et des gens qui s'y trouvent.
(Michèle Lavoie)
Au Comptonales de Compton, cette ambiance radieuse et généreuse était omniprésente. Il y a là des gens fiers, attachés leurs racines, à leur coin de terre. Ils veulent le faire connaître. Et à juste titre.
Prenez, par exemple, la maison qui suit.
Elle est coquette, adaptée au décors champêtre.
En plus, elle a de l'histoire. C'est la maison de Louis Saint-Laurent, ancien Premier Ministre du Canada. Il l'était quand j'étais à l'école primaire. C'était un libéral qui aimait bien se faire photographier avec sa soeur religieuse.
La prospérité économique lui a permis de poursuivre la mise sur pied de programmes sociaux adoptés depuis le début de la guerre (assurance-hospitalisation, amélioration des pensions aux personnes âgées). Je n'ai jamais compris pourquoi les plus grandes guerres apportaient toujours une grande propspérité.
Aux Comptonales, j' ai trouvé un bel équilibre entre les besoins de rentabilité et la la capacité de payer des touristes. Un environnement familial plein de douceurs comme en témoigne les photos de l'événement. J'ai vu là des enfants au 7è ciel. Il leur en faut si peu pour être heureux. Et dire qu'aujourd'hui, bien souvent, on ne sait plus quoi leur acheter pour leur faire plaisir.
Ma fille Véro a un filleul. Elle ne lui achète pas de cadeau. Lorsque c'est sa fête, elle lui fait choisir une activité à faire avec elle: sortie, cinéma, restaurant, sport, etc. La dernière fois, son choix fut: faire des biscuits.
23 commentaires:
marguerite-marie le retour? non, je viens mais sans laisser de commentaires. je ne suis pas à court d'idées mais très occupée par mon blog canada en plus de l'autre...ce qui me permet de me retrouver en vacances. J'aime toujours autant tes messages pédagogiques, drôles car pleins d'humour: "tu vois rose" même quand tu rencontres des vaches de la race bretonne pie noire.
Bises de Bretagne
Bonjour jackss, merci pour votre commentaire sur votre blog. Vous avez apprécié mon texte, ce qui m'a fait plaisir.
Je reviens pour vous dire bonjour et pour parler du bénévolat. Vaste problématique que celle du bénévolat. Je suis tout à fait pour quand il s'agit de choses simples, associations, vie de quartier ou autre. Mais quand les bénévoles commencent à prendre le pas sur des gens qui pourraient être payés pour la même activité, cela me gêne un peu. L'Etat a de plus en plus tendance, dans certains domaines comme le social, à faire appel à des bénévoles pour des tâches qui mériteraient des personnes plus qualifiées et plus formées. Je ne dis pas que les bénévoles ne sont pas valables, je dis simplement qu'il y a des secteurs où le travail salarié et le bénévolat devrait mieux collaborer. Voilà ma contribution du jour.Bises glacées en provenance de Suisse où il fait de plus en plus froid
je voulais dire: merci pour votre commentaire sur mon blog.
Quel grand plaisir de te voir ce midi Marguerite!
Un simple clin d'oeil de Bretagne est apprécié. Je trouve très intéressant ton information sur la race des vaches que j'ai photographiées à Compton.
Je vais retenir ce détail pour la vie. Je saurai maintenant qu'elles ont des cousines françaises.
Delphinium,
Tout à fait d'accord avec toi. Il fallait que ce soit dit. La nuance est importante.
Le bénévolat doit toujours arriver par surcroit lorsqu'il est du domaine publique. À moins que ce soit pour une cause qui nous tient énormément à coeur.
Paradoxalement, je n'ai jamais compté mes heures au travail. Si je ne l'avais pas fait, on n'aurait pas engagé une personne de plus. Le budget était limité.
J'en faisait souvent plus que ce qu'on attendait de moi. J'aimais à ce que mes dossiers soient à jour et que mes clients aient une réponse rapide et juste.
C'est un peu comme un cadeau. Si, par exemple, je donne mille dollars à la fête d'un enfant, ça ne doit pas devenir une obligation, un montant budgétisé à l'avance essentiel à son budget.
Ceci étant dit, rien n'est parfait. Au travail, j'en ai peut-être trop mis. Je n'étais peut-être pas assez présent auprès de ma famille.
Un directeur régional de Montréal très dynamique m'avait dit un jour: Mesure un peu le temps que tu donnes pour le travail et ta carrière. J'ai une charmante fille de 22 ans qui ne veut plus me parler. Elle dit que j'aurais dû m'intéresser à elle avant.
Ici, il fait soleil depuis quelques jours. Mais le froid s'installe aussi. Maximum pour aujourd'hui et demain: 7 degrés.
bonsoir jackss, on va atteindre difficilement les 3 degrés pendant la nuit, heureusement la gérance a enclenché les chauffages hier soir, heureusement parce que le vent froid qui souffle est tout simplement terrible et passe sous les portes.
Pour ce qui est de donner beaucoup au travail, je l'ai fait aussi. Mais il n'y avait pas de reconnaissance derrière. Quand un collaborateur passe bcp de temps au travail et qu'il est perfectionniste, si les chefs en sont conscients et pas très honnêtes, ils vont en abuser et ensuite c'est le collaborateur qui pètera un câble, je sais, je l'ai vécu... alors attention.
Voilà, je vais aller me faire une bonne soupe chaude, j'ai froid. Même avec le chauffage. Bises
Tu as encore raison, Delphinium!
La reconnaissance! Voilà une qualité bien rare en gestion. Et pourtant, c'est un des principaux moteurs de motivation.
Souvent les patrons n'ont pas le génie pour apprécier ou se sentent en compétition avec leurs employés. Beaucoup de patrons prennent le crédit pour eux et font retomber les blâmes sur leurs employés. Conséquence: des burn-out touchent les meilleurs éléments.
J'ai vu aussi que les employés qui volent le plus leur employeur sont les plus vaillants et les plus honnêtes. Ils le font parce qu'ils en viennent à se sentir exploités.
Pour eux, ce qu'ils prennent à leur entreprise, ce n'est qu'une façon de rétablir une certaine forme de justice.
Tu as raison de me prévenir, Delphinium. Trop donner, c'est parfois un piège dont il faut se méfier. On voit que tu as une bonne expérience de la vie. ;-)
Oui, les enfants se contentent de si peu... il y a 2 semaines, j'ai reçu pour le week-end ma petite nièce de 5 ans. Nous avons fait de la pâte à modeler maison et sommes allées voir un conte de Gilles Vigneault à la Place des Arts.Elle était aux anges et moi aussi!
Nanou,
voilà une bien belle façon de créer une relation intime et apprendre à aimer les arts. On y gagne toujours.
C'est dans leur plus jeune âge qu'on peut prédisposer les enfants au bonheur.
Ce que tu as fait pour ta nièce vaut bien des cadeaux. Quand ils en ont trop, ils finissent par ne plus être capables d'apprécier.
J'ai déjà eu un ami de collège dont le père était millionnaire. Il m'enviait. Il trouvait pénible de tout avoir avant même d'avoir pu le désirer.
Il y a deux ans, pour Noël, ma fille m'a offert un cours de cuisine moléculaire à suivre avec elle, à Montréal. Une expérience extra-ordinaire, avec un grand chef, à un prix bien abordable.
Dans le groupe, il y avait un chimiste, une relationiste de mode, un grand-père et sa petite fille, etc. Ce fut l'occasion aussi de faire connaissance avec tout ce beau monde d'horizons variés.
Personne n'a encore trouvé ce que fais monsieur Robert avec sa massue?
On le voit à la fin de mon billet. Vous vous souvenez? Celui qui trouveras la bonne réponse recevra en cadeau des félicitations personnelles de l'auteur du billet.
C'est évident, il fait éclater la bille de bois pour obtenir des lamelles de bois. C'est tout.
Bonne fin de semaine à Jacksss ainsi qu'à tous ses lecteurs et toutes ses lectrices.
Ben là, j'attend mon cadeau avec une impatience grandissante...
En fait, il se fait un gros balais de sorcière AAaHHHhhhh...
J'attend toujours mon cadeau,
c'est long...
le mot de pase cette fois ci est CRACH AH AH AH
Bsrbe blanche
Très drôle! Tu mérites toutes mes félicitations pour ta bonne humeur et ta joie de vivre, mais pas pour la réponse.
Elle est bonne. Mais trop incomplète.
Avec ta barbe blanche et les Ha! Ha! Ha! je crois que je viens de te reconnaître. Tu ne serais pas le Père Noël, par hasard? Celui qui donne des cadeaux?
Aujourd'hui, au bord de la mer, c'est comme une vraie journée de printemps. Il fait chaud et beau comme ça se peut pas!
démasqué, OH OH OH ...
J'ai trouvé à quoi vont servir les languettes de bois de l'artisan, c'est pour faire un radeau, il voulait lui aussi profiter du beau temps au bord de la mer.
Ou bedon, c'est peut-être pour faire des paniers tressés?
Barbe Blanche,
Tu es le plus grand génie que j'ai rencontré. C'est sûr que tu es le vrai Père Noël. Tu as trouvé la bonne réponse.
Je m'incline. Je lève mon chapeau. Bravo. HoHoHo! À côté de toi, je me sens bien ignare. Je n'aurais jamais trouvé si je n'avais pas vu de mes yeux.
HO HO HO ,merci pour ce beau cadeau, je n'en reçois pas souvent puisque d'habitude, c'est moi qui en fait la distribution...
Quelles belles discussions se déroulent ici à la suite de ton billet, Jacks.
J'allais suggérer une réponse pour les languettes de bois mais Barbe blanche a été plus rapide que moi!J'arrive souvent ici avec un peu de retard mais jamais je ne voudrais manquer une seule phrase de tes billets ni de ceux et celles qui commentent. Ta maison virtuelle, mon ami, c'est un lieu d'échange formidable.
J'aime l'idée de Véro pour offrir des cadeaux à sa filleule. Je fais pareil, j'y crois tellement. Dans les Noël du côté de ma belle-famille, nous allions à contre-courant complètement en comparaison des autres familles qui faisaient monter l'amas de cadeaux somptueux et chers sous le sapin, ça me donnait quasiment mal au coeur... Ça me semblait comme un étalage de richesses pour enfants blasés.
Une année, notre fille, pourtant enfant unique, avait reçu de nous la collection de livres de Sonia Sarfati, son auteure préférée aux éditions de La Courte Échelle. On avait ajouté un ensemble d'aquarelle aussi, on voyait qu'elle avait une passion pour le dessin et la peinture. Elle n'avait qu'un seul emballage sous le sapin mais quand ce fut enfin son tour, sa joie était si grande, sa reconnaissance aussi, que ça avait créé comme un malaise dans la famille. Pas pour nous mais pour les autres qui croyaient que notre fille faisait pitié et qu'on était sans le sou. Les enfants, c'est si facile de leur faire plaisir, ils aiment les choses simples, vraies, le temps qu'on partage avec eux...
Bonjour Zoreilles,
Il est triste parfois de voir comment certains enfants finissent par de plus rien apprécier. Ils s'excitent, en redemandent, se fatiguent; il y a des papiers partout.
Cette année, nous avons fait une pige de noms comme à l'habitude. Je vais te réserver un secret qu'il ne faut révéler à personne. J'ai pigé mon nom. Normalement, on reprend la pige. Je n'ai rien dit. Je vais acheter un cadeau neutre qui appartiendra au gagnant d'une activité, un jeu, que je vais organiser.
Je te le jure, je le dirai à personne!
C'est bien toi, ça : transgresser les règles du jeu pour faire plus, mieux, et faire plaisir au monde, c'est un peu rebelle mais tout en tendresse, en humour, en clin d'oeil et tellement généreux!
Zoreilles,
Celui qui le dit, c'est lui qui l'est. C'est ce qu'on disait quand on était jeune, dans un contexte différent.
Je suis sûr que tu as le coeur aussi grand pour ceux que tu aimes.
Enregistrer un commentaire