Si tous les gars du mondeLe refrain n'est pas nouveau. J'aimais bien l'écouter lorsque j'étais étudiant. Et j'y croyais. Je pensais même que notre génération allait y contribuer, révolutionner le monde.
Décidaient d'être copains
Et partageaient un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain.
Ne parlez pas de différence
Ne dites pas qu'il est trop blond
Ou qu'il est noir comme du charbon
Ni même qu'il n'est pas né en France
Aimez-les n'importe comment
Même si leur gueule doit vos surprendre
Ce qui me frappent particulièrement ces jours-ci, c'est un grand besoin de solidarité qui s'exprime sur plusieurs continents. Plusieurs cris se font entendre un peu partout pour que les frères et soeurs d'un même pays cessent de se confronter selon leurs croyances, leurs idéologies, leurs intérêts personnels. Hier encore, j'entendais hier au bulletin de nouvelles un homme dire: Nous sommes tous des égyptiens, un point, c'est tout!
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain.
Pendant que la Grèce au glorieux passé croule sous les dettes, tout près, sur l'ile de Chypre dont une partie est sous sa juridiction, des compagnies canadiennes font des affaires d'or en exploitant les gisements miniers qui s'y trouvent. Aucun pays ne devrait avoir le droit de vider le sous-sol d'un autre pays. Ce qui s'y trouve, c'est un cadeau de la Nature (appelez-là comme vous voulez) pour assurer le bien-être et le bonheur de ses habitants.
Le sol et le sous-sol ne devraient jamais être cédés à des puissances étrangères sans frontières qu'on appelle multi-nationales.
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain.
Il y a loin de la coupe aux lèvres. Il y a beaucoup de chemin à faire pour en arriver là. Le tunnel est long. On organise plus facilement la confrontation que la solidarité.
Je crois de plus en plus que tous les pays du monde auraient les moyens de permettre à la majorité de ses citoyens de vivre avec décence et dignité.
La planète a de quoi nourrir tous ses habitants. Les solutions sont simples: éviter le gaspillage , favoriser l'économie locale et distribuer équitablement les richesses.
Aux État-Unis, les 12 000 familles les plus aisées touchent chaque année autant d'argent que les 24 millions de ménages les plus pauvres, dénonce l'économiste militant Jeffrey Sachs dans un récent ouvrage.
En France, la classe «supérieure» se porte aussi très bien merci. Selon un nouveau rapport de l'institut national des statistiques (INSEE), les 10% des salariés les mieux rémunérés n'ont jamais autant gagné. Voir Le fossé se creuse .
Mais rien ne vient tout seul. Il faut des conditions, des moyens. Il faut que chaque pays se donne des représentants pour protéger les intérêts de ceux qui les ont élus. C'est ce qu'on appelle la démocratie: un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Les vrais exemples sont rares. En principe, on choisit les meilleurs représentants pour voir à nos intérêts. Mais en réalité, c'est pas sûr que ceux qui sont élus soient avant tout préoccupés par nos intérêts. Et on dirait même que c'est de moins en moins vrai.
Il faut aussi un contexte économique favorable. Voilà un autre thème bien à la mode. Au Canada, par exemple, nos politiciens martèlent continuellement ce slogan: L'économie d'abord! Et ils tiennent parole: les aspects humains, l'écologie, l'intérêt général, l'éthique, les droits fondamentaux, tout ça vient en dernier.
Quand on nous parle d'Économie d'abord, si c'était avant tout un moyen d'en faire profiter la collectivité, ce serait bien. Mais rien n'indique que c'est à nous qu'on pense d'abord. J'en ai connu plusieurs politiciens qui avaient cette préoccupation dans le passé, mais ils sont morts ou pas forts.
Aucun chef d'État, même élu, ne devrait gérer les ressources naturelles comme si elles le lui appartenaient en propre, sans même se préoccuper de savoir si il va en rester pour les générations futures. . Aucun chef d'État ne devrait pouvoir changer radicalement le paysage du territoire comme s'il lui appartenait. Avant de détourner des rivières, inonder des centaines de kilomètres carrés, il faudrait bien informer l'ensemble des citoyens de ses intentions et laisser place à des discussions publiques. Un peu moins de Star Académie, d'Occupation double et de Loft story, un peu plus d'informations sur nos enjeux politiques et sociaux, ça ne ferait pas de tort. Je fais écho ici au dernier billet d'Hala C'est qui elle?.
Encore faudrait-il qu'on s'y intéresse. On le pourrait. La preuve en a été faite. L'émission Tout le monde en parle nous en donne la preuve. Mais on pourrait faire plus et mieux.
Le Plan Nord du Québec illustre bien mon propos. À première vue, ce plan est très emballant et bien emballé. Il est plein de promesses. Il a de quoi faire rêver les plus grands pays du monde. Les chiffres sont gros.
- Jean Charest fait miroiter des investissements publics et privés de 80 milliards.
- Le plan Nord va toucher 72 % de la superficie du Québec et on a parlé de 500 000 empois en tout pour une popuation de moins de 2 % de la population du Québec — ou 120 000 âmes — qui habitent ce territoire.
- C'est avec une pompe toujours plus imposante que le premier ministre Jean Charest a dévoilé de nouveau le Plan Nord, faisant cette fois-ci miroiter des investissements privés et publics de 80 milliards en 25 ans, des revenus pour l'État de 14 milliards.
Deux jour plus tard, alors que les réflecteurs étaient éteints, on a dû corriger l'information. Les retombées seraient plutôt de 120 millions par années. Investir 85 milliars pour récolter 120 millions par année? Trouver l'erreur. Toutefois, avec les 11 projets d'investissement totalisant 8,2 milliards attendus au Nord, le Québec touchera seulement 120 millions de plus en redevances d'ici cinq ans. Au total, les redevances s'élèveront à 1,4 milliard sur cinq ans, soit un peu moins de 300 millions par année, en moyenne. Même si ce montant devrait croître lorsque les projets atteindront leur pleine production, cette somme semble peu élevée eut égard aux profits.
La plupart des régions minières du monde comme l'Australie, le Chili, le Brésil et le Nevada sont en train de revoir leurs rapports avec l'industrie. Soit en haussant leurs redevances, soit en augmentant leurs participations dans des sociétés d'État hybrides, comme le Brésil l'a fait avec Petrobras.
Les sociétés minières font actuellement des profits faramineux sur des ressources limitées. Dans le contexte, ce sont les gouvernements qui ont le gros bout du bâton, et non l'inverse. Surtout dans les régions qui connaissent la stabilité politique. Affirmer l'inverse, c'est entretenir cette vieille mentalité selon laquelle les Québécois sont des porteurs d'eau. Voir Sophie Cousineau, La Presse
Le Québec est la province canadienne qui perçoit les redevances les moins avantageuses, 5 fois moins que les autres provinces.
Une nouvelle compilation réalisée par la coalition Québec meilleure mine et son alter ego canadien, MiningWatch Canada, indique que le Québec arrive en queue de peloton des provinces canadiennes pour les redevances versées par les entreprises minières. Ainsi, en 2010, les redevances versées par les entreprises comptent pour seulement 2% de la valeur de la production tirée du sol québécois. Il s'agit d'un des taux les plus bas au Canada. Entre 2002 et 2009, le Québec a reçu 427 millions de dollars en redevances sur une production minière de 37,1 milliards, soit 1,1%, alors que la moyenne canadienne est de 5,1%. Voir La Presse La ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a soutenu récemment que le Québec bénéficie du régime de redevances «le plus contraignant au pays».
On dirait parfois que la politique est un jeu où le gagnant est celui qui conte la plus grosse menterie sans rire.
Voir ` Boom minier
Il faut être honnête. Le projet en soi comporte beaucoup d'éléments fort intéressants. Le principal problème vient surtout du fait qu'on ne peut plus faire confiances à nos élus actuels, madame Normandeau en tête. Les compagnies minières sont gourmandes et peu préoccupées par l'économie locale.
Je crois qu'il est temps que la communauté internationale se penche sur la question, se donne des règles et fasse front commun avec les pays qui s'engagent dans cette voie en faisant primer l'intérêt publique des citoyens qu'ils représentent. Concrètment, j'imagine une communauté de pays pour qui choisir ses représentants veut dire quelque chose. Na pas respecter les règles reconnues par le regroupement amènerait des conséquences allant jusqu'à l'exclusion de la communauté économique des États adhérants. Parmi les premières règles, je verrais le respect de propriété du sol et du sous-sol. Aucun pays ne pourrait être envahi par les produits agricoles d'un autre pays s'il peut se suffire à lui-même. Ce n'est pas de dons que l'Afrique a besoin, c'est de protections de son territoire et de ses richesses.
Nous avons pourtant plusieurs beaux exemples de réussite au Québec dont Fermont et Havre-Saint-Pierre où j'habite présentement.
Fermont
Dans ces milieux l'implication sociale et le dynamisme des compagnies minières sont admirables. Paradoxalement, on ne veut pas suivre ces exemples dans l'avenir. Ce n'est pas assez rentable. Ce n'est pas ce qui attire les compagnies, par exemple les compagnies chinoises. Ce sera l'objet de mon prochain billet.
Nous ne sommes pas tous égaux. Les politiciens les plus riches du monde sont
- Mouammar Kadhafi: 120 milliards de dollars
- Vlamidir Poutine: 40 milliards $(On n'a plus les communistes qu'on avait)
- Michael Bloomberg, maire de New York: 18 milliards $.
22 commentaires:
Merci pour ton article clair sur une situation pour le moins "questionnante"!
Je me permets de le mettre sur mon blogue, en te citant bien sûr.
Et d'inviter mes visiteurs à te lire assidument.
Bonjour Marico
Tu es impressionnante. Tu as toujours le don d'être aux premières loges. Ton appréciation est bien sympathique.
"Les compagnies minières sont gourmandes et peu préoccupées par l'économie locale".
Dire que le gouvernement veut investir des milliards en infrastructure pour relier les différents sites au Nord du Nord.
Les compagnies refusent d'investir dans la formation du peuple autochtone.
Ils ne veulent qu'extraire et envoyer par bateau le minerai recueilli.
Il n'y a que 18,000 autochtones au Nord et ne veulent en aucun cas partager les profits mirobolants avec ces communautés.
Une bataille gigantesque risque de se produire si le gouvernement laisse les minières faire à leur manière.
Réveillons-nous !!!
Mais les idéologies ne planent pas comme des artifices et sont bien ancrées dans les structures économiques et politiques.
Je rêve d'améliorer des choses, moi aussi, mais que nous soyons tous reconnus égaux et déjà impossible dans ces idéologies mêmes, comme je le disais bien ancrés dans la structure économique et politique, les justifiant, les faisant apparaitre désirables, voire paradisiaques, le bonheur (surtout matériel) étant à portée de main de tous et toutes, à condition de le vouloir ou de bien servir son pays. Tandis que leurs chefs se feront dorer la couenne, coffre-fort débordant, les petits soldats et les petites soldates, chacun dans le rôle respectif qui est tout prêt avant même qu'elles et ils ne voient le jour, feront la chair à canon et/ou la chair à profit...
Ceci ne veut certes pas dire qu'il faille baisser les bras, au contraire. Nos valeurs communes d'égalité et d'équité nous feraient travailler ensemble. Des tonnes de bras, ensemble, avec des tonnes de têtes, c'est déjà extra.
Madame Normandeau : ..... C'était mon commentaire sur Madame Normandeau. On ne va pas poursuivre en parlant de Charest et de ses calculs aussi fluctuants qu'impressionnants. Surement que plusieurs n,auront retenu que les plus extravagants, hélas. J'espère que la majorité aura compris, aux prochaines élections. Quoique...
Merci pour ce billet. Ta vision large des choses, du monde, est très intéressante.
Zed
J'aurais voulu copier-coller de nombreuses idées qui me plaisent dans ton billet, des positions que je partage, tu le sais, tant dans notre beau grand Québec que partout dans le monde. Et comme tu as posé cette grande question chez moi : « Quelle est LA cause de toutes nos misères? » j'ai trouvé la réponse que tu donnes toi-même dans ton billet. Je te cite : « On organise plus facilement la confrontation que la solidarité ». Et comment on organise la confrontation? Facile. On met de l'argent en jeu. Ou des jobs, c'est pareil. Ça s'entredéchire comme des requins affamés.
Le plan Nord... De la poudre aux yeux, un gros show télévisé aux heures de grande écoute, un bel emballage sur lequel se sont penchés plus de faiseurs d'images, de départements de menteries publiques et de grands gourous du marketing politique que de véritables économistes et spécialistes du développement durable et socialement responsable.
Les investissements gouvernementaux serviront beaucoup à créer des ports de mer gigantesques et des infrastructures nécessaires pour que les minières puissent mieux acheminer (à moindre coût) ce qu'ils extrairont du sous-sol. On les subventionne (mine de rien) pour qu'ils exploitent nos richesses non renouvelables. Plus fort, plus vite, plus loin, plus au Nord = plus payant.
Et ça se vend très très bien. Le monde achète ça, tout content d'être heureux. Ils roulent sur l'or le monde ordinaire ces temps-ci, le saviez-vous? Ils l'investissent souvent dans de la poudre à mensonges, comme dit Desjardins, ça fait taire tous les questionnements... et à plus de 1500 $ l'once, tout le monde gagne.
Pourquoi on se battrait? Les luttes incomprises et méprisées des opposants à la minière Osisko à Malartic m'ont laissé un goût amer. Ils étaient les plus forts, les mieux structurés, ils ont gagné. Ce sont des héros locaux maintenant, ils construisent une école, une garderie, une belle résidence pour personnes âgées, un beau ti parc avec deux ou trois arbres, bien entendu, ça passe aux nouvelles sur tous les réseaux locaux, régionaux, nationaux, ils font venir des gros shows pour divertir le monde, ils font taire ceux qui râlaient et dont on n'entendra plus jamais parler, sauf pour rire d'eux, entre deux grosses bières après le shift de jour.
On a tout perdu, même le respect de nos concitoyens. C'est fou, le nombre d'amis que j'ai qui se font des salaires de fous à Osisko à Malartic. Pareil pour leurs enfants... Ils n'ont plus de vie, plus de liberté, plus d'opinions, plus d'idéaux sociaux, ils se fichent de l'environnement. Ils gagnent beaucoup et ils le dépensent ailleurs. La même chose que les multinationales mais à plus petite échelle.
Y a des fois que je serais mieux de me taire... Désolée d'être aussi cynique mais la réalité est là, plus cruelle que jamais sous mes yeux, et j'en viens à cette conclusion avec une grande déception : il y a beaucoup trop de gens qui sont « achetables » pour pas cher.
Tes mots me touchent énormément… oui… si seulement nous pouvons y arriver. Si seulement les grands de ce monde prennent la peine de se pencher un peu vers nous , pour nous écouter un peu mieux, au lieu de mettre leur énergie au service de leurs seuls intérêts. Mais comme je le dit toujours, peut être suis-je trop idéaliste mon cher Jackss… peut être l’es-tu aussi avec moi ? Comme Zed ? Comme le factotum aussi ?
Peut être rêvons nous ? Mais tu me disais toujours qu’il faut que je rêve…
Je rêve donc et j’espère, qu’un jour, tout sera différent !
Ta réflexion est intéressante à plus d'un titre et ouvre une porte sur la situation dans ton beau pays. Mais ce soir, je suis fatiguée et je n'arrive pas à commenter plus avant. Je reviendrai.
Que de beaux messages!
J'ai été ravi! Le terme n'est pas assez fort. J'ai tout lu à mesure, en silence.
J'aurais eu le goût de réagir sans tarder, mais vous savez ce que c'est que le temps? Torbinouche de temps!
Je n'en ai jamais manqué autant. Et ça ne risque pas de s'améliorer dans les prochains jours. Je vous prie donc de m'excuser.
@Le Factotum,
c'est clair que tu ne parles pas à travers ton chapeau. Tu es mieux renseigné que moi, j'en suis sûr. Et ce que tu racontes coïncide parfaitement avec ce que j'ai lu dans La Presse il y a 2 jours environ.
Si notre gouvernement actuel faisait tout ce qu'il dit, ce serait le Paradis. Mais je crois que les discours ne sont pas écrit par nos politiciens. Une fois qu'ils ont récité le discours, ils oublient même ce qu'il contenait.
À moins que la politique soit un grand jeu où le gagnant est celui qui raconte la plus grosse menterie sans rire.
@Delphinium,
Ta seule présence est déjà un très beau cadeau. Sois bien à l'aise si tu ne peux te permettre qu'un tout petit coucou de temps en temps. Le plus beau souhait que je peux te faire, c'est que tu prennes le temps que tu as besoin pour toi. Tu le mérites, c'est sûr.
@Hala,
Tes commentaires sont très agréables à lire. Tant qu'il y a des rêves, il y a de l'espoir. C'est le meilleur carburant qui soit, je crois. Et j'admire ceux que tu continues de nourrir, même dans l'adversité la plus désolante. Il faut tout un moral pour conserver tant de déterminations et la force nécessaire.
Je suis passé lire ton dernier billet. Il est émouvant et un bon témoignage d'une réalité qui nous échappe trop souvent.
Ta complicité avec Zed et d'autres participants de mon blogue me réjouit.
Zoreilles,
Je suis toujours émerveillé quand je te vois t'élancer comme tu fais. C'est un honneur.
Je me reconnais tellement dans tout ce que tu dis. J'aime le relief que tu mets, le petit quelque chose de plus qui me fait voir un peu plus loin à partir de ce que j'ai exprimé.
J'ai bien aimé, par exemple, l'angle sous lequel tu avait donné forme à la compétition qui se vit pour dominer, exploiter à son avantage.
Bonjour Air Fou
Ton commentaire passionné m'a bien captivé. Il y a de la matière!
J'ai parlé de madame Normandeau parce qu'elle est à l'avant plan. On dirait que Jean Charest a le don de brûler ses meilleurs éléments.
Il fut un temps où je trouvais que madame Normandeau se présentait bien. Je la trouvais crédible. Ce fut le cas de bien d'autres ministres majeurs qui ont quitté après avoir été trop mis à l'avant-scène pour défendre des dossiers impossibles à défendre.
Je reprends le commentaire de Hala. Heureusement qu'on peut encore rêver pour agrémenter un peu la dure réalité.
Heureusement que nous avons des idéaux, des envies de société différente, heureusement. C'est cette ébullition d'idées et de rêves qui peuvent nous aider à construire autre chose.
Je t'embrasse ainsi que tous tes visiteurs.
Bonjour Delphinium
Tu comprends le message d'Hala. Et je crois que ce n'est pas un hasard que tu sois sensible à ses propos. Tu mérites tellement toi aussi d'être gâtée par la vie.
Et ce matin, le décor printanier est très inspirant ici: un ciel d'un bleu magnifique, l'air pur, la mer.
Et il y a une nouvelle qui me rassure en lien avec le Plan Nord. La compagnie luxembourgeoise ArcelorMittal a décidé d'investir 2 milliards à Fermont et Port Cartier.
Cette compagnie qui compte 290 000 employés dans 60 pays fait excetption à la règle. Elle est bienvenue parce qu'elle s'implique à merveille dans les communautés où elle s'établit. J'ai vu ses bureaux à Fermont. J'ai vu son dynamisme, l'estime des travailleurs envers elle. Si toutes les compagnies minières étaient comme ceci, j'effacerais tout ce que j'ai dit dans mon billet.
Fermont sera l'objet de mon prochain billet même si j'en ai déjà parlé. J'avais déjà parlé de certains problèmes et certaines solutions. Voilà qu'on nous annonce que ça va se corriger.
J'en garde pour la suite. Mais je peux dire aujourd'hui qu'il y a beacoup de jeunes qui retrouvent espoir. Un jeune professionnel au Québec peut commencer à travailler à 40 000$ par année, ce qui est considéré comme intéressant. La mine offre des salaires, en partant de 120 000$ à 150 000$ par années. Le travail se fait dans des conditions idéales, dans un milieu de vie à faire l'envie de tout le monde. Elle fournir des logements à 80$ par mois. Les chances d'emploi sont très fortes car on manque de milliers de travailleurs.
Les jeunes qui y travaillent sont emballés, excités même. Comme quoi, il y a aussi de bien belles choses. Les jeunes y arrivent pleins d'espoir et les familles sont à l'honneur.
Marco,
merci pour ta contribution à la journée d'aujourd'hui. Je vais te dire pourquoi sur ton blogue.
Ça te dirait de t'engager comme mineure même si tu es majeure?
Les Québécois ont perdu le Nord, Charest l'a trouvé. Ce sont ses copains qui seront contents!
Notre garde-manger, les industriels sauront se le partager! Charest a raison sur un point: on n'a pas idée de ce que vaut notre sous-sol, notre sol, notre eau, nos forêts, notre espace, notre pays.
Plutôt que de l'occuper, de le développer, nous préférons le laisser à d'autres qui auront la générosité de nous offrir quelques jobs en échange.
Je parle de ce territoire qui est le nôtre, de cette richesse infinie que nous offrons aux autres en autant qu'on nous laisse bosser pour eux. Quiconque a voyagé et vu ce qu'Israël a fait d'un désert, ce que certains pays font avec si peu restera béat devant l'immobilisme dont nous faisons preuve compte tenu du pays que nous habitons.
Qui pourrait donc nous faire réaliser cela? Qui pourrait donc nous convaincre d'occuper nous-mêmes les lieux, de l'exploiter et de le développer de façon intelligente? Depuis quand est-ce que l'industrie est la seule capable de nous convaincre que notre territoire vaut quelque chose? Comme si l'industrie ncarnait la sagesse!
Ce qu'on peut être stupide!
Accent Grave
Veuillez m'excuser si je suis un peu moins présent.
La semaine dernière j'ai travaillé une soixantaine d'heures. Je suis présentement en voyage. Après le repas, j'ai proposé à Laure d'aller au casino pour payer notre chambre d'hôtel. C'est par hasard que nous avons choisi de dormir près d'un casino. C'était sur notre chemin.
Avec 10$, Laure a réussi à gagner le montant de la chambre et du resto. Nous avons encaisser le gain sans jouer plus longtemps.
Un drôle de hasard. Nous avons été au casino 5 fois dans notre vie.
Nous nous sommes arrêtés dans un McDo pour dîner. Comme par hasard, nous avons fait la connaissance de 4 touristes français qui se trouvaient à la table voisine. Nous n'avons pas gagné l'occasion de parler de Gaële qui fait partie de la famille, d'une certane façon.
En retournant dans l'auto, nous avons ouvert la radio. Et... par hasard, nous avons entendu Gaële chanter Un de ces 4 de Daniel Bélanger.
J'ai hâte d'avoir le temps d'écrire un nouveau billet.
Je ne crois pas qu'il y ait une forme de magie dans les hasards. Mais les coïncidences m'amusent toujours.
Cette semaine, François Legault a fait part de son programme économique. Il a proposé que la Caisse de Dépot du Québec investissent dans les richesses naturelles. Comme la Caisse de Dépot est constitué de fonds proventant des fonds de retraite de tous les employés de l'État, les cotisations de santé sécurité du travail, etc. c'est une façon de devenir en bonne partie actionnaires de nos ressources.
Il a proposé aussi que nos terres agricoles ne puissent être détenues par des intérêts étrangers. Les achats de terres agricoles, entre autre par des chinois, ça devient inquiétant.
Comme par hasard, ça rejoint drôlement le thème et les opinions du présent billet. J'en suis heureux de voir que ces idées font du chemin et que je ne suis pas le seul à avoir ces préoccupations.
Jacks,
Je suis passée te dire un petit bonjour, sachant que tu n'as pas beaucoup de temps libre, je ne voulais pas que le dernier commentaire qui figure ici soit celui de « Nina ». Si le pouvais, je le supprimerais mais malheureusement il n'y a que toi qui puisse le faire.
Chez moi, je les supprime à mesure, je trouve pas ça joli, on dirait du vandalisme virtuel!
Ta visite fut bien appréciée, Zoreiles
Ta suggestion aussi. Tu es toujours une dame de bon conseil. Et j'ai le plaisir de t'annoncer que le recensement avance à grand pas. Je retrouverai graduellement beaucoup plus de liberté.
Je dois te dire que je trouve que le hasard fait bien les choses. Je suis étonné de voir l'intérêt que mon dernier billet soulève encore. Quand je vois le nombre de visiteurs qui viennent encore en prendre connaissance, par respect pour eux, je n'aurais pas osé lui enlever tout de suite sa visibilité.
Mais ça viendra. J'ai plusieurs thèmes à l'esprits, plusieurs réflexions que j'ai le goût d'échanger.
C'est toujours avec le même plaisir que je te retrouve ici lorsque l'occasion se présente. Aujourd'hui, ici, le soleil est à son plus beau. Dommage que Montréal et Québec n'aient pas d'aussi belles prévisions pour leurs gros party de la St-Jean. Alors, c'est dans les régions que ça va se passer.
Mon Blog(fermaton.over-blog.com),No-19. - THÉORÈME CHAREST LE MAUVE. - L'AVENIR ?.
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