dimanche 31 août 2008

Chance ou malchance

Ce texte n'est pas de moi. Je l'ai reçu par courriel. Celui-ci, je n'ai pu m'en défaire. Je l'ai mis de côté il y a fort longtemps. Je viens de le retrouver, par hasard, sur un back-up laissé sur un CD non identifié datant de quelques années. Et quand je l'ai vu, j'ai tout de suite compris, qu'il attendait depuis ce temps pour vous.


Un vieux paysan chinois avait un cheval. Un jour l’animal s’enfuit et ne rentre pas. Les voisins disent : « C’est pas de chance! » L’homme répond : « Chance ou malchance, qui pourrait le dire? »




Et voilà que 15 jours plus tard, le cheval revient à la ferme suivi d’une dizaine de chevaux sauvages. On dit au paysan : « Tu as bien de la chance. Il déclare : « Chance ou malchance, qui le sait? »

Le fils du paysan saute sur une des montures, part à fond de train et se casse la jambe. Pour sûr, c’est de la malchance. Mais le père branle la tête : « Chance ou malchance, on verra bien»



La guerre civile faisait rage dans la province. Une bande de soldats passe dans le village, emmenant de force tous les jeunes gens en âge de porter un fusil. Seul, le garçon à jambe brisée ne part pas. « Chance ou malchance, qui pouvait le dire? »



En effet, souvenons-nous de cette parabole : « Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être ». On ne sait jamais si tel événement est chance ou malchance : il faut attendre la fin de l’histoire, et peut-être la fin de la vie. Alors, en se retournant, on verra mieux ce qu’il en était.

- Rapporté par D.H. Munich


J'aime bien cette histoire. La morale est belle. Quand il nous arrive un pépin, on se console souvent en se disant que ce qui est arrivé, c'est peut-être mieux comme ça. Et on espère que l'avenir nous donnera raison.



Mais il arrive aussi qu'on veuille forcer la main du destin. On a tous vu dernièrement comment l'été était bien mal parti. La pluie est venue gâché les vacances de plusieurs personnes qui les attendaient depuis longtemps. Aux bulletins de nouvelles, mon imaginaire a été frappé par des vacanciers qui partaient vers le sud: la Floride et Cuba, en particulier. J'en ai entendu dire le sourire en coin: Si le soleil ne vient pas à nous, nous irons le retrouver où il est.

Le lendemain, le soleil s'installait au Québec et on annonçait des ouragans en Floride et à Cuba.

Mon prochain billet:


Quand on aimerait laisser le Destin choisir à notre place.


5 commentaires:

Zoreilles a dit…

Que j'aime l'idée véhiculée par ce texte. On pourrait aussi appeler ça autrement : faire confiance à la Vie!

Jackss a dit…

Bien synthétisé, Zoreilles

Je trouve que c'est le genre de philosophie de la vie qui te convient. Tu fais naturellement confiance à la vie et aux gens qui t'entourent. Tu sais facilement déceler le positif. Et je crois que c'est ce qui fait qu'on t'aime, qu'on visite beaucoup ton blogue.

Pour ce qui est du message lui-même, je l'adore moi aussi. Il m'est arrivé souvent de remarqué qu'une mal chance avait ouvert la porte à une chance que je n'aurais pas connue autrement.

Zoreilles a dit…

Pour moi, c'est pareil. J'ai connu des revers professionnels et personnels qui auraient pu, auraient dû me décourager. Au contraire, ça m'a forcée à voir les choses autrement, chercher ailleurs, me débattre et foncer, ce que mon père appelait « reculer pour mieux sauter »! Tout est question d'attitude. Et mon attitude, c'est la seule chose sur laquelle j'ai énormément d'influence.

Voilà pourquoi je suis si heureuse comme travailleuse autonome, ça me donne l'impression d'une très grande liberté, d'un certain pouvoir sur les choses. L'insécurité? Oui, bien sûr, j'ai appris à vivre avec, je n'ai aucun filet de sécurité, je n'ai donc pas le choix de... ne pas tomber! Et quand je tombe, il me faut me relever très très vite, pas le temps de brailler sur mon sort, en tout cas, je ne m'autorise pas plus de 24 heures de braillage!!!

Jackss a dit…

La liberté,

Ca te décrit bien, Zoreilles. On voit que tu es très bien connectée sur ce que tu es volontairement. L'indépendance intellectuelle est sacrée pour toi.

On voit que tu as toute la fibre d'une race fière pour qui la dignité est une grande valeur et ne laisse pas de place au compromis facile.

Quant aux erreurs, je suis heureux d'en avoir fait beaucoup moi aussi. J'ai toujours été fier de les avouer.

Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.
[Rabindranàth Tagore]

Anonyme a dit…

J’aime beaucoup ce récit moi aussi !

«Chance ou malchance, qui pourrait le dire?», le hasard n’existerait pas, il n’y aurait que des synchronicités à la croisée de nos chemins. Nous devons donc nous fier à notre instincts, pour choisir le bon chemin.


Après 25 ans de carrière, le destin a voulu que ma vie bascule du tout au tout. Au début c’était le drame, aujourd’hui je considère que c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver, car pour la première fois de ma vie, je sens en moi la paix et la sérénité.