Il y a 50 ans déjà, nous nous sommes mariés.
C'était le jour de la fête du travail, un lundi 4 septembre, comme cette année. C'était comme en 1967.
Laure était ravissante à merveille. Elle l'est toujours. Mon père disait que Laure ressemblait à la sainte vierge. Venant de lui, c'était tout un compliment!
Vous vous en doutez, en 50 ans, on en voit de toutes les couleurs. Nous n'y avons pas échappé.
Mais nous avons eu la chance de toujours nous épauler de notre mieux, nous compléter.
On ne peux jamais promettre d'aimer quelqu'un toute la vie. L'amour, ça ne se commande pas. Ça se vit. C'est toute une chance parce qu'on ne sait jamais ce que sera l'autre dans 50 ans. Et Laure a toujours été la même, sensible, vivante, le coeur jeune. Si c'était à refaire, je la choisirais à nouveau sans hésitation. L'amour, ça se vit, ça se sent.
Vincent Vallières nous a fait l'honneur de nous dédier cette chanson lors de son passage à Havre-Saint-Pierre, il y a quelques années. Il nous a dit alors que c'était la première fois qu'il la chantait en public.
Quand la maison sera payée et qui restera plus rien qu'a s'aimer
On va s'aimer encore, au travers des doutes, des travers de la route et de plus en plus fort On va s'aimer encore, au travers des bons coups, au travers des déboires la vie, à la mort on va s'aimer encore
Quand nos enfants vont partir, qu'on les aura vu grandir
Quand sera leur tour de choisir, leurs tour de bâtir
Quand nos têtes seront blanches, qu'on aura de l'expérience
Quand plus personnes va nous attendre, qui restera plus qu'a s'éprendre
On va s'aimer encore, au travers des doutes, des travers de la route et de plus en plus fort On va s'aimer encore, au travers des bons coups, au travers des déboires la vie, à la mort on va s'aimer encore
(...)
s'aimer encore, après nos bons coups, après nos déboires et de plus en plus fort On va s'aimer encore au bout de nos doutes au bout de la route au delà de la mort On va s'aimer encore, au bout du doute, au bout de la route au delà mort On va s'aimer ...
(Merci à Catherine Renaud pour ces paroles)
On va s'aimer encore, au travers des doutes, des travers de la route et de plus en plus fort On va s'aimer encore, au travers des bons coups, au travers des déboires la vie, à la mort on va s'aimer encore
Quand nos enfants vont partir, qu'on les aura vu grandir
Quand sera leur tour de choisir, leurs tour de bâtir
Quand nos têtes seront blanches, qu'on aura de l'expérience
Quand plus personnes va nous attendre, qui restera plus qu'a s'éprendre
On va s'aimer encore, au travers des doutes, des travers de la route et de plus en plus fort On va s'aimer encore, au travers des bons coups, au travers des déboires la vie, à la mort on va s'aimer encore
(...)
s'aimer encore, après nos bons coups, après nos déboires et de plus en plus fort On va s'aimer encore au bout de nos doutes au bout de la route au delà de la mort On va s'aimer encore, au bout du doute, au bout de la route au delà mort On va s'aimer ...
(Merci à Catherine Renaud pour ces paroles)
15 commentaires:
Donc, félicitation à vous deux également. Il y a une amusante synchronicité de voir qu'on a tous les deux eu envie d'écrire un billet pour marquer ce moment et qu'en plus on s'est en quelque sorte tous les deux inspirés d'une chanson. 50 ans ensemble, c'est juste fantastique. Sans me préoccuper de ce que pourrait en dire la science, je vous en souhaite 50 autres à venir.
Oh que je suis contente de te lire. Cela fait si longtemps que tu n'avais publié.
Que ce billet est beau! Plein d'amour et de reconnaissance. Moi je vous souhaite à tous les deux un amour éternel!
Dans un monde si tourmenté je trouve cela merveilleux d'avoir ce témoignage. L'amour, on ne sait pas ce qu'il devient. Mais il se construit tous les jours même au plus fort des difficultés. Une belle espérance que tu distillés en ce jour. Merci l'ami et bises alpines!
Moi aussi, très heureuse de te lire ici à nouveau!
Oui, ce billet est beau et sensible et généreux, comme ces 50 ans que vous célébrez, comme cette chanson qui vous a été dédiée un jour, à Havre-Saint-Pierre, par Vincent Vallières.
J'ai eu connaissance dernièrement d'un mariage d'un jeune couple et cette chanson jouait dans l'église, je me suis dit qu'elle était sûrement un heureux présage pour ce couple qui commençait mais qui avait l'intention de passer toute sa vie ensemble.
J'ai eu la chance il y a belle lurette de voir votre complicité, à Laure et à toi, ce grand amour empreint de respect et d'admiration que vous vous portez l'un à l'autre.
Félicitations à vous deux pour ces 50 ans, vous avez tant semé...
Bonjour Pierre,
Félicitations encore pour ces beaux moments dont tu parles si bien. Et oui, la synchronicité fait du bien.
Bonjour Dédé,
Je suis bien content de te retrouver à mon tour. Tu fait partie du cercle d'amis avec qui j'ai toujours ressenti une certaine complicité.
Hier, avant de venir laisser un billet sur mon blogue, j'ai eu une certaine curiosité. Je suis allé voir si de ton côté tu laissais encore des billets. J'ai vu que c'était le cas et j'ai admiré les belles photos que tu as laissées. Je n'ai jamais visité la Suisse, mais le décor est tellement fascinant! Tu as de la chance.
Je n'ai pas encore lu ton billet, mais ça ne saurait tarder.
Bonjour Zoreilles,
Nous gardons un très bon souvenir de notre passage chez toi. Un accueil inoubliable! C'est un hasard incroyable qui m'a fait rencontrer Laure. C'est le même hasard qui fait que ta route a croisé la nôtre de façon si précise. Et, il a joué une seconde fois dans la blogosphère.
La distance qui sépare nos univers n'a jamais été un obstacle à la richesse de nos échanges. Chaque année, nous nous promettons d'aller aux Iles de la Madeleine. Et dernièrement, nous avons eu le goût d'une autre folie, si je peux m'exprimer ainsi: visiter les Iles St-Pierre et Miquelon. Ça ne sera peut-être qu'un rêve, mais il en faut pour ensoleiller nos vies pendant que nous sommes encore jeunes.
Et le plus merveilleux c'est de pouvoir les vivre à deux avec tant de complicité. Honnêtement, il n'y a pas une seule jounée où je ne remercie pas le Ciel d'avoir mis Laure sur mon chemin, pas nécessairement de tout repos. Laure a le don de ramener les choses à un niveau acceptable. Et on dirait que j'ai le même réflexe pour ce qui la concerne. C'est ça le bonheur d'être deux et se compléter.
Comme je suis heureux de te lire une fois de plus Jackss.
Comme tes écrits se font rares,
ils sont semblables à un vin de grand cru,
ils se dégustent à petites gorgées,
chaque ligne devient un moment d'émotion,
surtout, lorsque comme cette fois ci,
tu m'invite à célébrer avec Dame Laure et toi,
votre cinquantième anniversaire de mariage.
C'est un honneur que tu me fais et je t'en remercie.
Bon cinquantième anniversaire à vous deux,
et que la vie vous en apporte
encore et encore.
Merci pour ton commentaire bien sympathique, Barbe Blanche
Bien sûr, tu es parmi nos bons invités d'honneur. Puisque le 4 septembre, c'est dans moins de 10 minutes, tu seras probablement le premier à arriver.
Tu parles comme un grand sage... ou un homme heureux en ménage!
On est aujourd'hui le 4 septembre. Et là, 50 ans, c'est maintenant! En plus de vous féliciter, savez-vous ce que je vous souhaite? Un voyage aux Îles l'été prochain! Ou bien aux îles St-Pierre et Miquelon, ce petit coin de France en Amérique où mes ancêtres ont vécu... après la Déportation de 1755 jusqu'à l'arrivée de leur contingent de 250 personnes aux Îles de la Madeleine, en 1793.
L'an prochain, pour nous, ce sera 40 ans de mariage... Et notre chanson à nous, enfin celle qui nous ressemble un peu, selon Gilles, ce serait « Jenny » de Richard Desjardins. Je suis pas mal d'accord avec lui, ça nous ressemble, je sais pas si c'est parce que c'est écrit par un gars de chez nous. En fait, il l'a écrite, celle-là, en pensant à un couple de ses amis.
Bonjour Zoreilles
Encore une fois, je suisimpressionné par tous ces hasards qui nous rapprochent.
Je ne sais pas encore si nous irons aux Iles-de-la-Madeleines ou St-Pierre et Miquelon, mais dans un cas comme dans l'autres, nous serons sur les traces de tes ancêtres comme ce fut le cas pour Havre-Saint-Pierre et son poète Rolland Jomphe.
Bonsoir Jacks
Je suis bien contente pour vous deux,50 ans,c'est super!
Quelle belle nouvelle.
Je vous souhaites encore plein de belles années de bonheur.
Merci de penser à nous, Linda
C'est très gentil de ta part. Merci d'avoir fait le détour jusqu'ici. Je l'apprécie
Le jour de notre mariage fut magique.
Ce fut le début d'une grande aventure. Le mot "aventure" est tout à fait conforme au sens du dictionnaire: "événement surprenant, imprévu; ensemble d'activités nouvelles, remplies de risques et d'incertitudes et pouvant constituer un défi".
Déjà, notre voyage de noce fut une bonne occasion d'aventures. Je prévois en faire l'objet de mon prochain billet.
Et ça tombe bien, puisque le thème majeur de mon blogue, c'est le hasard, les chemins imprévus que la vie nous invite à prendre.
Bonsoir Jacks
Dans ton message tu dis «le thème majeur de mon blog,c'est le hasard»
J'aimerais prendre le temps de te raconter une anecdote vécue en 2016.
La soeur de mon conjoint est décédée en janvier 2016,lui,et une autre de ses soeurs,étaient exécuteurs testamentaires .
Vers la fin du mois de mai,la maison de ma belle-soeur a été vendu. Je me souviens de cette journée du mois de mai,où c'était la dernière fois que je pouvais aller dans le jardin de la soeur de mon conjoint. En regardant pour la dernière fois ces beaux arbres,soudain,j'aperçois un oiseau de proie en plastique,un hibou.
Je le regardais,et j'ignore pourquoi,je me sentais bien,je me disais que ma belle-soeur devait apprécier cet oiseau,et puis,je n'y pense plus
Quelques jours plus tard,un matin,je pense au beau jardin de ma belle-soeur,et,soudain,je pense à cet oiseau en plastique dans un de ses arbres,cet hibou,ça me fait du bien de repenser à tous les beaux moments vécu lors de la dernière fois où nous étions dans le jardin de la soeur de mon conjoint,elle qui a tellement aimé son jardin.
Je m'en vais faire des commissions,et au retour,sur le trottoir,il y avait un sac blanc,je regarde autour,personne.J'ouvre le sac,et ce que je vois me donne un frisson,c'était un hibou en plastique identique à celui de ma belle-soeur décédée.
J'ai gardé cet oiseau que j'ai trouvé,j'aurais pu trouver une multitude d'objet,mais,ce fut ce hibou en plastique.
J'avais le goût de croire que c'était un petit signe de l'au-delà,mais peu importe,c'était un beau clin d,oeil de la vie,un beau hasard,passé à cet endroit à une heure précise,trouver ce sac,et y trouver cet oiseau...
Bonjour Linda,
Ton histoire me fascine. Ce n'est pas la première fois que j'entends des récits intriguants, suite à la mort d'un être cher. C'est comme si l'être disparu voulait nous laisser un message. Il n'est pas toujours évident de distinguer le mystère du hasard.
Lorsque mon père est décédé, j'étais le seul membre de la famille à avoir gardé le contact avec lui. Je l'ai vu 2 ou 3 jours avant sa mort.
Il m'a beaucoup parlé de sa vie. Je suis allé à ses funérailles à plusieurs heures de route de chez ma mère. Elle n'y était pas. Je suis allé la voir après les funérailles. Elle avait une bible ouverte près de la table à dîner. Un de mes frères était le seul à avoir été présent. Il s'est approché de la bible. Il m'a dit avec surprise: "Regarde comme, c'est drôle. La bible est ouverte à la page du texte qui a été lu aux funérailles de papa".
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