samedi 11 juillet 2009

Changer

J'ai toujours aimé changer mon look. Mais la nature aussi s'en est chargé. Voici des photos prises à différentes étapes de ma vie.

Dans ma tête, j'ai cependant l'impression que rien n'a changé. Quand je rêve, j'ai toujours le même âge comme si le temps s'était arrêté dans la trentaine.

Après avoir pris ma retraite, il m'est arrivé à deux reprises de me retrouver étudiant, à plein temps, de jours, avec des jeunes. Chaque fois, j'oublais mon âge. Je retrouvais les mêmes réflexes que ceux de ma jeunesse. Je jouais des tours, j'interrompais les profs pour faire des blagues. J'avais l'impression que toute personne se retrouvant dans les mêmes situations reproduisait les mêmes comportements.

Quand j'ai relu le mois dernier le texte que j'ai écrit sur la pensée et le cerveau, j'ai eu la surprise de constater que j'aurais pu écrire à peu près le même texte aujourd'hui à quelques nuances près.

Pourtant le monde a radialement changé depuis. En 1964, par exemple, l'ordinateur était un parfait inconnu pour moi. Ça ne faisait pas partie de notre univers. Personne n'en parlait. Je ne pouvais donc pas comparer le cerveau à un ordinateur.

Dand le prochain billet, je vous en livrerai un court éxtrait. C'était la première fois que je relisais ce texte depuis 1964. Vous pouvez imaginer l'intérêt qu'il représentait.

11 commentaires:

Barbe blanche a dit…

Aimer changer d'apparence tu dis , alors bienvenu dans le club.
Une petite anecdote juste pour rigoler; étant étudiant il y a de cela bien longtemps, je collectionnais mes cartes d'identités et bien sur sur aucune il n'y avait la même allure , sur une les cheveux longs,sur l'autre la barbe et ainsi de suite.
Une soirés de 1970,nous étions au bar des amis et moi et il y eu une descente de police, le chef dit à ses subalternes vérifier TOUTES LES CARTES alors je leur ai sortis ma collection en lui répétant de bien regarder TOUTES LES CARTES une jeune fille avec nous n'avait pas l'age d'être là hé bien il ne s'est pas rendu jusqu'a elle.

le neurone ectopique a dit…

Étrange en effet que cette, sans doute inexacte, impression d'être le même que nous étions adolescent ou jeune adulte.
Le fil du temps se continue de façon ininterrompue de sorte que nous avons cette impression de continuité. Mais quand je relis les textes rédigés dans les années 60, bien que je m'y retrouve parfois, force m'est constaté qu'il n'y a pas que mon âge apparent qui ait changé.

le fil du temps

le neurone a dit…

Et sous ce nom abrégé, vous devriez prochainement retrouver certains de mes vieux poèmes. Si je trouve le courage de les partager.

la poésie médiévale

Zoreilles a dit…

Plus ça change, plus c'est pareil. Et quelque part, je trouve ça plutôt charmant et tellement rassurant quand je retrouve des vieux amis et qu'on s'exclame : « Toi, tu n'as pas changé du tout! » alors qu'on sait bien...

Mais ce n'est pas faux, on reste qui l'on est fondamentalement, même dans notre apparence. On peut couper nos cheveux, en uniformiser la couleur, prendre ou perdre un peu de poids et pour les gars, couper ou laisser pousser la barbe, etc., ce qui reste intact, c'est le petit brillant dans l'oeil, le sourire, l'expression, l'attitude générale.

Jackss a dit…

Bonne idée Neurone!

Je la trouve intéressante cette ideée de poèmes écrits il y a quelques années. C'est sûr que je ne manquerai pas de voir ça de près.

Dans mon prochain billet, je laisserai un extrait d'un texte écrit à 20 ans. C'est halluciant de voir comment je touche aux mêmes cordes. Je ne m'en étais pas aperçu autant avant tout récemment.

Je vais me permettre de mieux clarifier le fait que l'on ne change pas, mais qu'on s'adapte. L'exemple est éloquent.

Au niveau de la formulation, il y a tout de même une différence amusante. Mon discours à 20 ans était un peu plus naif. Je ne peux m'empêcher de sourire à l'occasion. Il est sûr qu'avec les années, on acquiert un peu plus d'assurance. Peut-être un peu trop à l'occasion. Je souhaite ne pas me trouver dans le un peut trop. :-)

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles,

J'ai été victime d'une phénomène bizarre. Sans trop comprendre pourquoi, je me suis retrouvé dans les commentaires du blogue de Crocomickey. Puis j'ai vu que certains de mes commentaires avaient disparus. Ça parle au diable! Ce n'est pas une blague.

Je vais donc reproduire mon message de mémoire.

Je vais citer à la blague un message que j'ai lu quelque part. Si quelqu'un te dit "Tu n'as pas changé", tu dois comprendres: "Tu as pris de l'âge".

Mais avec les éléments que tu donnes pour appuyer tes dires, je reconnais que je prends le compliment. Je sais tout de même que souvent si on se sent le même intérieurement, il n'en va pas nécessairement de même de l'image que nos proches nous renvoient de nous-mêmes. Fort heureusement, ce n'est pas mon cas pour l'instant.

Mais je sais que l'on ne peut prédire ce que sera demain. Nous avons une amie de jeunesse qui est devenue Alzheimer à 50 ans et a dû être placée en institution à 60 ans.

Jackss a dit…

Barbe Blanche

Hihi! Difficile de dire si tu faisais de la protection ou du détournement de mineure.

Barbe blanche a dit…

À 20 ans je dirai ni l'un ni l'autre, nous pensions plus à passer une bonne soirée entre amis.
Je devais avoir une bonne dizaine de cartes toutes légales mais de différentes époques de ma vie. On a bien rigoler de l'air hébété du représentant de la ar see ème pig (rcmp)

Jackss a dit…

Je comprends parfaitement ton fun!

Étudiant, je me souviens de m'être promené en soutane en tenant une fille par la main dans le centre-ville de Saint-Hyacinthe.

Je ne me souviens pas de tout ce que nous avions fait, mais je me souviens avoir remarqué qu'une voiture de police avait commenté à me suivre. Je suis entré dans la salle de toilette d'un restaurant pour enlever la soutane et en resortir habillé en monde ordinaire.

Cette soutane, je l'avais "emprunté" en m'infiltraint dans un local où il y avait les soutanes de nos profs. J'aurais eu de la difficulté à expliquer ça à un officier de police. Ma mère aurait été découragée.

Barbe blanche a dit…

En soutane wow moi aussi, nous finissions de pratiquer une pièce de théâtre et dans la dernière scène je jouais un curé, à la blague, je dis si vous me payer la bière, je vais au jubé (bar au nom predestiné)en soutane paris tenu je me suis donc exécuté. Danser au jubé en soutane c'était génial car au mur sur la piste de dance, il y avait une murale représentant des moines autour d'un piano alors je m'adossais au mur et les gens ne me voyaient plus quelle soirée. Mais dancer en soutane,ça donne soif alors je disait :elle vient cette bière...

Zoreilles a dit…

Vous êtes fous, les gars!

;o)