lundi 1 juillet 2013

Nordik Express: Escale à La Romaine

Suite des billets sur Kegaska

Résumé des billets précédents

Partis de Havre-Saint-Pierre où nous résidions de janvier 2009 à décembre 2012, nous nous sommes rendus jusqu'à Natashquan, c'est-à-dire aussi loin où nous pouvions aller par voie terrestre.
De là, si on veut aller plus loin, il faut prendre l'avion ou le bateau. Tout ceux qui nous avaient parlé de cette expédition, nous avaient fait rêver. On nous a décrit la croisière comme une expérience unique. Il fallait réserver un an d'avance, ce que nous avons fait. Le départ a eu lieu à la dernière semaine de 2012.

La première escale nous a fait découvrir un village très pittoresque: Kégaska où réside environ 135 habitants. Ce village fera parler de lui en 2013 puisque la route doit l'atteindre à l'automne 2013.

Nous sommes partis de Kégaska jeudi le 25 mai 2012 à 12h45. Après un trajet de 2h30, nous apercevons la rive de La Romaine. Nous avions hâte de voir ce village pour plusieurs raisons. L'une d'elle est assez spéciale. Imaginez que le hasard a voulu que Laure, avant son départ pour la Côte-Nord, un peu avant sa retraite, a eu un directeur des ressources humaines qui venait de ce village du bout du monde. Jamais elle n'aurait cru pouvoir y aller. Elle était bien curieuse de voir à quoi pouvait ressembler l'endroit.


 
Sur le quai où était amarré le bateau cargo, des enfants avaient l'air de bien s'amuser. Leur naïveté avait quelque chose de charmant. C'est fou comment les enfants peuvent s'amuser avec peu de choses.

 


 
La durée prévue pour cette escale était de 3h. C'est le temps prévu pour décharger les conteneurs pour approvisionner le village et  en prendre de nouveaux pour les transporter plus loin. C'est ainsi que chacun des villages jusqu'à Blanc-Sablon sont reliés au reste du monde sur une distance tout de même étonnante.
 




 C'est impressionnant de voir avec quelle habileté se fait le déchargement et le déchargement. Tout ce que ces hommes réussissent à faire en 3 heures tien du prodige. C'était tout un spectacle à regarder. Mais, ce n'était pas le but de notre voyage. Nous ne voulions pas non plus passer tout notre temps à voir jouer des enfants.  Nous avions l'intention de visiter un peu.

Sauf que... nous avons appris que les visites guidées commençaient la semaine suivante. Imaginez, j'avais réservé un an d'avance. Lorsqu'on m'a appelé à la fin de février 2012, je pouvais choisir n'importe quelle date.

Le principe est le suivant: lorsque vous réservez, on vous met sur une liste d'attente avec le rang selon lequel vous serez appelés pour faire votre choix définitif et payer en conséquence. En février de l'année suivante, on vous appelle. C'est alors qu'on vous demande si vous voulez toujours faire le voyage, si oui quand et dans quelle sorte de cabine. Mais j'ai choisi une cabine avec hublot, douche et toilette. Ça peut être pratique si on a le mal de mer.

 Mais je n'ai pas eu de chance. Je ne savais pas que les visites organisées de villages ne débutaient que la semaine suivante. Laure n'avait pas l'intention de rater l'occasion de visiter. Elle me dit qu'elle avait une idée. Elle n'a pas l'habitude d'en manquer...

A suivre...

5 commentaires:

Zoreilles a dit…

Sacrée Laure, quelle formidable compagne de voyage elle nous fait, j'ai hâte de savoir ce qu'elle a derrière la tête!

J'aime beaucoup quand tu nous mets les cartes géographiques, ça nous fait des repères, moi j'ai toujours besoin de situer les choses ainsi.

Et les enfants qui s'amusent d'un rien, c'est toute une richesse quand on a la chance de grandir en ces lieux au coeur d'une nature généreuse, la mer, la forêt, les lacs et les rivières, la faune, la flore, le vent, le ciel, les nuages, les étoiles, etc. Ils ont le temps de penser librement, de créer, de rêver, d'inventer, d'innover, de comprendre mieux le monde dans lequel ils vivent. On n'apprend pas ça dans un CPE!

Quel beau voyage nous faisons avec vous deux!

Zoreilles a dit…

Mais j'oubliais la raison pour laquelle j'étais venue faire mon tour « chez toi » ce matin.

C'est pas ta fête, toi? En tout cas, si c'est pas le 4 juillet, c'est le 5, et j'aime mieux être trop en avance que trop tard pour te dire

BONNE FÊTE JACKS!

Et que la vie te gâte de tout ce qui fait ton bonheur, en amour et en amitié, en rencontres riches de mille bienfaits, en découvertes de personnes, de lieux, de pays et de cultures que tu sais partager avec talent, authenticité, ouverture et enthousiasme.

Tu sèmes beaucoup alors je souhaite que tu récoltes dans la même proportion!

Y en a juste un comme toi dans le monde entier et ta couronne te va toujours à ravir ;o)

Jackss a dit…

Merci pour tes bons vœux, Zoreilles

Je te le jure. ils sont très appréciés. Tout ce que tu exprimes, tu le fais avec une telle sincérité qu'on ne peux faire autrement qu'être touché.

J'ai ri un peu en te lisant. Il y a maintenant un rituel bien établi. Tu me souhaites bonne fête, chaque année, le 4 juillet en ajoutant que tu n'es pas sûre si c'est le 4 ou le 5. Je te réponds que c'est facile à retenir puisque le jour de ma fête, tous les américains font le party.

Puis, j'ai l'habitude d'ajouter que ton anniversaire va suivre, que c'est le 7 ou le 8, mais que je crois bien que c'est le 8.

Ici, à Sherbrooke, il y a beaucoup d'action. Nous sommes toujours en pleines rénovations, mais il y a une surprise à venir dont je parlerai plus tard.

Notre voyage sur le Nordik Express, ce fut en effet une belle aventure. Je ne tarderai pas à donner la suite. J'ai encore beaucoup de visiteurs invisibles, alors ça m'encourage à continuer. Ce qui me surprends le plus, c'est de voir les anciens billets consultés. Ça remonte aussi loin que 2009. J'ai beaucoup de visiteurs, de la Russie. Il y en a aussi de la Chine, du Japon, du Maroc et de l'île de la Réunion. C'est tout de même impressionnant de voir la puissance de communication qu'offrent les réseaux sociaux. Je dirais même que c'est fabuleux. Tout le monde peut avoir un impact réel.

Tu en as sûrement beaucoup. Il y a toujours une affluence impressionnante dont je profite. Merci encore pour tes bons vœux.

Jackss a dit…

Zoreiiles,

J'avais perdu le fil de mon idée. Quand j'ai commencé à parler des visites sur mes anciens billets, c'était une entrée en matière. J'ai eu beaucoup d'affluence cette semaine sur un billet écrit en septembre 2010 intitulé: Fermont Wabush - danger?

Ce billet avait été écrit lorsque j'avais été visiter Fermont en passant par l'aéroport de Wabush. Il n'y a pas de rapport avec la situation actuelle: les feux de forêt qui ont forcé l'évacuation des 2000 habitants. Une bien belle région.

Zoreilles a dit…

Et pourtant, je le fais pas exprès, je t'assure, et je vais tâcher de m'en souvenir pour l'an prochain, les Américains te célèbrent en grand à chacun de tes anniversaires!

Mais tu n'as rien à m'envier pour la confusion des dates, parce que ma fête, c'est le 7, et pas le 8. Pour t'en souvenir, pense à « lucky seven », je suis née le 7e jour du 7e mois... en 57!

Oui, nos billets anciens sont plus consultés que nos récents, ça vient du fait que les gens font des recherches sur Google probablement. C'est d'ailleurs comme ça que tu m'as retrouvée, tu te souviens? Tu faisais une recherche sur une comédienne qui jouait dans « Tout sur moi » et tu as abouti sur un de mes commentaires sur le blogue de Crocomickey. Tu as suivi le lien pour savoir si j'étais bien la Zoreilles que tu avais connue... Il y avait ma photo et voilà, on s'est retrouvés!

Non, je ne crois pas avoir un lectorat si nombreux que tu penses. C'est seulement qu'ils sont très fidèles, les mêmes que j'ai depuis... plus de 6 ans! Je suis constante aussi, ça aide. Comme là, ça va faire 3 semaines demain que j'ai pas publié rien, c'est mon record.

Au fond, j'en ai peu mais je leur suis très attachée. Mon blogue, c'est devenu avec le temps mon espace de liberté, pas mon jardin secret, non, je n'irais pas jusque là mais mon jardin quand même, celui que je cultive pour le plaisir et qui pousse tout seul. Bio!

Je ne consulte pas les statistiques chez moi, d'ailleurs je ne saurais pas comment et je ne veux pas le savoir non plus, j'aurais peur que ça m'influence et que je perde ainsi ma liberté en ayant trop le goût de plaire. Déformation professionnelle!