Je ne pensais jamais faire tant de découvertes lorsque j'ai commencé à parler du chien d'or.
En même temps, je vous dirais que ce que j'appelle souvent le hasard n'a pas fini de me surprendre.
Un tout petit détail de rien peut nous mener très loin. La vie est ainsi faite. Tout nous parle. Mais il est rare qu'on puisse entendre. Il y a beaucoup d'évidences placées sous nos yeux dont on ne verra jamais que l'ombre. Et encore, on ne la verra peut-être pas. Je ferme cette parenthèse.
Reprenons le début: la photo d'un chien qui mord son os et en dessous, un message plutôt inquiétant.
Je suis un chien qui ronge l'os
En le rongeant je prend mon repos
Un temps viendra qui n'est pas venu
que je mordrai qui m'aura mordu.
Qu'est-ce qui m'a amené à vous montrer ce chien qui ronge l'os en ajoutant le texte qui lui donne tout son sens. Pour vous l'expliquer, je recule encore dans le temps, loin, loin.
Ça vous arrive d'etre débordé? Moi si! Tout le temps, même si je suis retraité. Depuis plusieurs mois, je n'avais pas perdu le goût d'écrire des billets et visiter ceux que j'avais adoptés. Quoique... je constatais que d'autres médias sociaux semblaient plus à la mode.
Vous vous souvenez ce qui m'avait amené à ouvrir un blogue?un hasard. Un simple hasard comme on en vit tous les jours.
Je résume. J'écoutais la radio. Par curiosité, voulant en apprendre davantage sur une dame interviewée sur les ondes, j'ai fait une recherche sur Google. J'ai été acheminé, par hasard, sur un lien. J'ai cliqué sur ce lien. A ma grande surprise, j'ai découvert que Zoreilles s'y exprimait avec la passion qu'on lui connait sur les propos de la dame en question.
Il y a longtemps que je n'avais pas entendu parler de Zoreilles. On s'était connus en arrivant par hasard le même jour comme animateurs d'un forum de discussion: la Place Publique de Sympatico . J'ai ouvert un blogue pour avoir une identité et faire en sorte que Zoreilles me reconnaisse. Je n'avais pas l'intention d'avoir mon propre blogue. C'est pour cette raison que je l'ai baptisé, sans trop réfléchir: "Détour improvisé".
Le thème du hasard et de la synchronicité s'est imposé de lui-même sans que je ne l'ai imaginé.
Il m'arrive parfois de vouloir revenir m'exprimer sur ce thème. Il y a tellement d'occasions d'être étonnés par des événements qui donnent l'impression d'avoir été organisés par le gars de vue. On ne s'arrête pas assez sur tous ces événements qui nous parlent.
Par ailleurs, je me suis éloigné de mon blogue sans l'avoir planifié, un peu par hasard. Puis tout dernièrement, j'ai senti le goût de revenir Chez Zoreilles, et d'autres amis virtuels. J'ai vu que plusieurs avaient disparu sans laisser d'adresse.
Au moment où j'annonçais mon retour, Zoreilles annonçait son départ. C'est un peu comme si j'avais eu un pressentiment. Je crois toujours aussi fermement aux vertus de la télépathie.
Instinctivement, j'ai pensé à tous ces amis qu'on voit pour la dernière fois sans le savoir. Il y a des occasions où on se demande si on a fait quelque chose qui a déplu tellement la coupure est subite. Un jour, celui que Laure et moi considérions comme notre meilleur ami, a coupé brutalement les ponts. Nous l'avons appelé à plusieurs reprises. Nous l'avons même rencontré par hasard et lui avons fait part de notre malaise. Il fut impossible de percer le mystère.
C'est ainsi que l'image du chien qui ronge l'os m'est venue à l'esprit. Cette image illustre bien ce sentiment qu'on appelle "la rancune". Et pour moi, c'est ce que je trouve le plus difficile à vivre. En contrepartie, le "pardon" est la vertu la plus noble. La rancune est le pire ennemi de l'amour et de l'amitié. L'art de pardonner, son meilleur atout. La rancune, c'est ce qui fait que dans certains coins du globe, des rivalités se développent et se perpétuent de générations en générations.
Ceci étant dit, je pense que le pardon ne doit jamais être une capitulation. Et comme québécois, nous avons plusieurs raisons de ne pas capituler devant les attaques répétées dont nous somme l'objet, particulièrement à cette période trouble au plan social et au plan de nos institutions. Il est difficile de savoir à qui faire confiance. Le mot "promesse" n'a plus aucun sens. Le mot "vérité" aussi.
Caricature La Presse
Si la rancune est un bien triste sentiment, elle ne doit pas nous amener à perdre notre capacité de nous indigner et de le faire savoir, sans blesser. C'est ce que Zoreilles a toujours fait. Il m'est arrivé parfois de le faire en regrettant un peu le ton polémique que j'avais adopté. Dans ces occasions, les commentaires de Zoreilles venaient toujours lui donner la vraie couleur que j'aurais voulu donner.
Voilà tout ce que le départ de Zoreilles m'a inspiré. Je la connais depuis longtemps et je n'ai jamais connu de malentendus avec cette artiste de la communication. Son talent pour exprimer ce qu'elle pense de façon claire et honnête m'a toujours fasciné. Cest précieux.
Le thème du hasard et de la synchronicité s'est imposé de lui-même sans que je ne l'ai imaginé.
Il m'arrive parfois de vouloir revenir m'exprimer sur ce thème. Il y a tellement d'occasions d'être étonnés par des événements qui donnent l'impression d'avoir été organisés par le gars de vue. On ne s'arrête pas assez sur tous ces événements qui nous parlent.
Par ailleurs, je me suis éloigné de mon blogue sans l'avoir planifié, un peu par hasard. Puis tout dernièrement, j'ai senti le goût de revenir Chez Zoreilles, et d'autres amis virtuels. J'ai vu que plusieurs avaient disparu sans laisser d'adresse.
Au moment où j'annonçais mon retour, Zoreilles annonçait son départ. C'est un peu comme si j'avais eu un pressentiment. Je crois toujours aussi fermement aux vertus de la télépathie.
Instinctivement, j'ai pensé à tous ces amis qu'on voit pour la dernière fois sans le savoir. Il y a des occasions où on se demande si on a fait quelque chose qui a déplu tellement la coupure est subite. Un jour, celui que Laure et moi considérions comme notre meilleur ami, a coupé brutalement les ponts. Nous l'avons appelé à plusieurs reprises. Nous l'avons même rencontré par hasard et lui avons fait part de notre malaise. Il fut impossible de percer le mystère.
C'est ainsi que l'image du chien qui ronge l'os m'est venue à l'esprit. Cette image illustre bien ce sentiment qu'on appelle "la rancune". Et pour moi, c'est ce que je trouve le plus difficile à vivre. En contrepartie, le "pardon" est la vertu la plus noble. La rancune est le pire ennemi de l'amour et de l'amitié. L'art de pardonner, son meilleur atout. La rancune, c'est ce qui fait que dans certains coins du globe, des rivalités se développent et se perpétuent de générations en générations.
Ceci étant dit, je pense que le pardon ne doit jamais être une capitulation. Et comme québécois, nous avons plusieurs raisons de ne pas capituler devant les attaques répétées dont nous somme l'objet, particulièrement à cette période trouble au plan social et au plan de nos institutions. Il est difficile de savoir à qui faire confiance. Le mot "promesse" n'a plus aucun sens. Le mot "vérité" aussi.
Caricature La Presse
Si la rancune est un bien triste sentiment, elle ne doit pas nous amener à perdre notre capacité de nous indigner et de le faire savoir, sans blesser. C'est ce que Zoreilles a toujours fait. Il m'est arrivé parfois de le faire en regrettant un peu le ton polémique que j'avais adopté. Dans ces occasions, les commentaires de Zoreilles venaient toujours lui donner la vraie couleur que j'aurais voulu donner.
Voilà tout ce que le départ de Zoreilles m'a inspiré. Je la connais depuis longtemps et je n'ai jamais connu de malentendus avec cette artiste de la communication. Son talent pour exprimer ce qu'elle pense de façon claire et honnête m'a toujours fasciné. Cest précieux.