Je suis toujours fasciné par le hasard et son effet sur le cours des choses. Ce blogue s'appuie souvent sur des faits vécus qui illustrent des phénomènes liés au hasard, coïncidences et synchronicités, etc.
mercredi 16 septembre 2009
Archipel de Mingan: les oiseaux
Traiter quelqu'un de cervelle d'oiseaux, ce n'est pas nécessairement un compliment. Par respect pour l'espèce humaine, je ne donnerai aucun nom.
Pourtant, il ne faut pas se fier aux apparences. Les oiseaux sont beaucoup plus intelligents qu'on ne le pense. Plusieurs textes et témoignages sont éloquents.
Si vous voulez en savoir plus et découvrir quels sont les oiseaux les plus intelligents, cliquer sur des oiseaux ingénieux et intelligents.
Je vous recommande aussi un texte fort intéressant d'un scientifique suisse: Jeremy Narby: L'intelligence n'appartient pas seulement à l'homme. L'intelligence se retrouve aussi chez la femme et les petits oiseaux. Whoops! C'est une blague. Laisser les roches calcaires par terre svp.
Il m'arrive même d'entendre des petits oiseaux dans ma tête quand j'ai des émotions douces ou des monolithes qui me donnent des idées. Certaines feuilles de thé des iles y contribueraient aussi. Zut! J'ai oublié de prendre des photos.
Lors de notre visite des iles de Mingan, une charmante hôtesse dont vous avez la photo ci-dessous a été témoin d'une scène cocasse à plusieurs reprises. Écoutez bien!
Les goélands, en grand nombre ici, sont bien jolis. Mais ils ont un problème: ils ne peuvent plonger en profondeur pour attraper un poisson. Mais les cormorans peuvent le faire. Mais, malgré leurs petites cervelles, les goélands ont développé une ruse.
Goéland et Cormoran à aigrettes
Quand les goélands voient plonger un cormoran, ils attendent qu'ils refasse surface avec un poisson dans le bec et ils lui volent sa prise. Ils ont du Earl Jones dans le corps. Cliquez
En attendant la suite, tel que promis, voici un monolithe de l'Archipel des Iles Mingan.Que voyez-vous? Si vous n'avez pas de réponse, voici une 2è question. Dans mon prochain billet, je vous parlerez de cet oiseau assez particulier. Vous le connaissez?
À suivre...
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dimanche 6 septembre 2009
Monolithes de L'Archipel Partie 2
Il aurait fallu peu de temps pour tout démolir ce que la nature avait pris 450 millions d'années à construire. On y a pensé! On s'apprêtait à tout sortir des iles pour des fins économiques. Pour enrichir les Québécois? !!!
Et pourtant, la présence humaine sur les iles remonte à au moins 2000 ans. Il y a de quoi faire rêver. Il y a plusieurs siècles, les premières nations pratiquaient la pèche, la chasse au phoques. Ils avaient même cnstruit des fours sur l'Ile du Havre pour faire fondre la graisse de phoque très riche en Oméga3. Mais ça, c'était avant le début de la civilisation.
Une visite des iles nous permet d'en apprencre beaucoup. Les capitaines de bateaux ont un attachement touchant pour leur coin de terre. Ils nous en parlent avec émotion, amour. Ils ont une folle envie de partager ce qu'ils savent et nous le communiquent avec conviction.
Les guides de Parc Canada, constitués en bonne partie d'étudiantes de la région nous communiquent également leur enthousiasme. C'était fasciant de les entendre parler de la
Formation des monolithes. Elles savent de quoi elles parlent! De véritables petites encyclopédies vivantes. Quand je dis vivante, le terme est bien choisi.
Les monolithes sont des formations de roche calcaire vieux de 450 millions d'années. Il y a 10 000 ans, après la dernière glaciation, la mer recouvrait l'archipel d'environ 85 mètres d'eau. Avec les siècles, il y a eu rehaussement de cette couche de roche et il y a 2800 ans, son sommet émergea à la surface. Le travail d'érosion de la mer, du vent et du sable a fini par sculpter les formes les plus diverses que l'on retrouve sur les îles qui continuent toujours leur remontée. Ainsi, on retrouve vers le centre de plus vielles îles, des monolithes "égarés" dans la forêt qui témoignent d'un passé fort lointain.
En d'autres mots, les monolithes formés de sédiments calcaires avaient été enfoncés dans le sol par 2 1/2 kilomètres de glaces. Quand les glaces ont fondu, les lourdes roches calcaires sont remontées à la suface comme des bouchons de liège sur une bouteille de champagne qu'on brasse. Les courrants marins nés de la fonte des glaces se cherchaient des routes et sculptaient les monolithes. Le vent, le sable ont fait le reste.
Occupation de l'Archipel de Mingan Le lien précédent nous informe sommairement sur les premiers habitants des iles. Il y eu des amérindiens montagnais, des Basques.
Plusieurs détails fascinants concernent l'Archipel de Mingan. Cet endroit fut découvert par Jacques Cartier en 1535. En voulant éviter les turbulences près de l'Ile d'Anticosti, il remonta vers le nord et fut ébloui par les iles plus accueillantes.
Et c'est là, par erreur, que le fleuve St-Laurent fut baptisé comme tel. Il aboutit, le 10 août dans une petite baie de l'Archipel. Comme le 10 août était la fête de Saint-Laurent, il baptisa ainsi la baie. Les cartographes, par erreur, arribuètent ce nom au golfe Saint-Laurent, puis au fleuve.
Je meurs d'envie de vous donner d'autres détails captivants sur la flore et les oiseaux des iles. Je vous présenterai d'ailleurs certains personnages tout à fait légendaires qui gagnent à être connus et reconnus.
Mais pour l'instant, je me contente de vous présenter des êtres moins légendaires mais plus importants à mes yeux. Voici une photo de famille prise il y a deux jours. Vous y voyez laure, mes enfants Jipé et Véro ainsi que Gaële. Nous nous préparions à aller faire une visite sur les iles Quarry et Napiskau.
jeudi 3 septembre 2009
Pendant que les bateaux...
Il y a exactement 42 ans, le 4 septembre 1967, Laure chantait:
PENDANT QUE
paroles et musique: Gilles Vigneault
Pendant que les bateaux
Font l'amour et la guerre
Avec l'eau qui les broie
Pendant que les ruisseaux
Dans les secrets des bois
Deviennent des rivières
Moi, moi, je t'aime (bis)
Pendant que le soleil
Plus haut que les nuages
Fait ses nuits et ses jours
Pendant que ses pareils
Continuent des voyages
Chargés de leurs amours
Moi, moi, je t'aime (bis)
Pendant que les grands vents
Imaginent des ailes
Aux coins secrets de l'air
Pendant qu'un soleil blanc
Aux sables des déserts
Dessine des margelles
Moi, moi, je t'aime (bis)
C'était le jour de notre mariage. Croyez-le ou non, j'y pense encore avec émotion. Ce fut, sans contedit, le plus beau jour de ma vie. Laure la chantait bien cette chanson. En l'entendant, j'ai pensé qu'elle avait une voix de fée qui aurait pu lui permettre de faire carrière.
Comme un coup du destin, nous voilà maintenant tout près du village où Vigneault a passé son enfance. Son pays. Et sur mon blogue il est aujourd'hui question de bateaux.
Un bateau qui survole une épave de 1942.
Pendant que le bateau s'affaierait à guider les plongeurs, un autre bateau nous amenait aux Iles de l'Archipel de Mingan. Notre premier escale était l'Ile de Naipiskau, la plus réputée pour ses monolithes.
Le décor est fasciant. En arrivant sur les lieux, j'ai eu une distraction: notre hôtesse de Parc Canada dont la beauté et l'élégance convenait parfaitement aux décors. Sans perdre un instant, je l'ai prise en photo. Affichant le sourire que vous voyez notre charmante hôtesse a dit: C'est pas moi qu'il faut photographier. Ce sont les monolithes. C'est à cet instant que j'ai fait Clic!
Cliquez pour mieux voir
Il n'y a pas que dans les iles de l'Archipel Mingan qu'il y a des monolithes. Mais selon notre hôtesse, c'est l'endroit au monde où il y en a le plus au kilomètre carré. L'endroit est tout à fait unique. Tout ça grâce à la vigilence des Cayens d'ici. Sans eux tout ce décor serait probablement sans intérêt. Tout a failli être détruit. Toutes les beautés du monde se doivent d'être préservées. La partie n'est jamais gagnée.
Cette très belle histoire et une visite des lieux fera partie de mon prochain billet. Je vous parlerai aussi de la Sibérie, de la terre qui pleure de manque d'amour. Quel est le lien ?
À suivre...
PENDANT QUE
paroles et musique: Gilles Vigneault
Pendant que les bateaux
Font l'amour et la guerre
Avec l'eau qui les broie
Pendant que les ruisseaux
Dans les secrets des bois
Deviennent des rivières
Moi, moi, je t'aime (bis)
Pendant que le soleil
Plus haut que les nuages
Fait ses nuits et ses jours
Pendant que ses pareils
Continuent des voyages
Chargés de leurs amours
Moi, moi, je t'aime (bis)
Pendant que les grands vents
Imaginent des ailes
Aux coins secrets de l'air
Pendant qu'un soleil blanc
Aux sables des déserts
Dessine des margelles
Moi, moi, je t'aime (bis)
C'était le jour de notre mariage. Croyez-le ou non, j'y pense encore avec émotion. Ce fut, sans contedit, le plus beau jour de ma vie. Laure la chantait bien cette chanson. En l'entendant, j'ai pensé qu'elle avait une voix de fée qui aurait pu lui permettre de faire carrière.
Comme un coup du destin, nous voilà maintenant tout près du village où Vigneault a passé son enfance. Son pays. Et sur mon blogue il est aujourd'hui question de bateaux.
Un bateau qui survole une épave de 1942.
Pendant que le bateau s'affaierait à guider les plongeurs, un autre bateau nous amenait aux Iles de l'Archipel de Mingan. Notre premier escale était l'Ile de Naipiskau, la plus réputée pour ses monolithes.
Le décor est fasciant. En arrivant sur les lieux, j'ai eu une distraction: notre hôtesse de Parc Canada dont la beauté et l'élégance convenait parfaitement aux décors. Sans perdre un instant, je l'ai prise en photo. Affichant le sourire que vous voyez notre charmante hôtesse a dit: C'est pas moi qu'il faut photographier. Ce sont les monolithes. C'est à cet instant que j'ai fait Clic!
Cliquez pour mieux voir
Il n'y a pas que dans les iles de l'Archipel Mingan qu'il y a des monolithes. Mais selon notre hôtesse, c'est l'endroit au monde où il y en a le plus au kilomètre carré. L'endroit est tout à fait unique. Tout ça grâce à la vigilence des Cayens d'ici. Sans eux tout ce décor serait probablement sans intérêt. Tout a failli être détruit. Toutes les beautés du monde se doivent d'être préservées. La partie n'est jamais gagnée.
Cette très belle histoire et une visite des lieux fera partie de mon prochain billet. Je vous parlerai aussi de la Sibérie, de la terre qui pleure de manque d'amour. Quel est le lien ?
À suivre...
mardi 1 septembre 2009
À la guerre comme à la guerre
Suite du billet précédent
Qu'était donc venu faire cet hydravion dans une petite municipalité de 500 habitants, située à 30 kilomètre de Havre-Saint-Pierre? Un pur hasard? Les Américains voulaient en profiter pour voir des baleines? Pas vraiment.
En cliquant sur la photo suivante, vous aurez un bon aperçu de la situation
Le Havre en avion
Cet avion correspond en tout point à l'épave trouvée dans le fond de l'eau tel que nous avons pu le voir. J'ai pu voir presque tous les détails: l'emblème sous l'aile, les flotteurs pour maintenir l'avion sur l'eau, etc... Tout est là.
L'année dernière, les plongeurs de Parc Canada avaient fait de la prospection sans succès avec un sonar. J'ai pu le prendre dans mes mains. C'est pas très gros, mais c'est très lourd. Incroyablement lourd. L'année dernière, on a dû arrêter la prospection, faute de temps. Cette année, on a repris où on avait laissé l'exploration l'année dernière. Il a fallu 5 minutes pour repérer l'épave. Si on avait poursuivi les recherches 5 minutes de plus, on l'aurait trouvée et sauvé un an.
Le sonar reproduit l'image à partir des sons qu'il émet et qui rebondissent sur un obstacle. Ensuite, on envoit une caméra au bout d'une corde. On contrôle la caméra avec un contrôle qui ressemble à celui d'un jeu vidéo. Nous avons pu voir l'expert qui manipule cette caméra. On nous a expliqué que le talent n'était pas donné à tout le monde. Ça demande une très grande dextérité. Cependant, dans des écoles du primaires, on a trouvé des jeunes capables de le faire rapidement. Ils ont développé l'habileté en jouant à des jeux vidéo.
Après avoir repéré avec assurance l'épave, on envoie des plongeurs avec une caméra manipulée cette fois-ci manuellement. Les images rapportées sont saisissantes. Mais l'opération n'était pas simple. Les militaires américains ont permis seulement 3 plongées de 5 minutes maximum afin de ne rien abimer.
De plus, l'armée américaine n'a pas voulu qu'on montre des images prises à l'intérieur de l'avion. Pourquoi? Secrets militaires et respect de la famille. Il ne faut pas oublier qu'il reste 5 corps américains encore dans l'avion. Ce n'est pas rien. Il faut sortir les corps, retracer les effets personnels, aviser la famille et les proches, être en mesure de les assister.
Ca mobilise beaucoup de monde. Ça coûte cher. Les rumeurs partent vite. Les curieux s'approchent de trop près, peuvent compromettre la qualité des objets retrouvés, en voler, susciter de faux espoirs chez des proches des soldats disparus depuis la dernière guerre. C'est pour cette raison que les américains ne bougent pas tant qu'ils n'ont pas une preuve visuelle. Dire qu'on a vu tomber un avion ne suffit pas.
La responsabilité de l'officier présent qui nous a donné une partie de la conférence est justement de planifier toute l'opération suite à la découverte de coprs de soldats américains. C'est lui qui est responsable partout sur la planète. Il est responsable des restes des soldats de la dernière guerre, celle du Vietnam, etc. Autrement dit, il en a vu d'autres et suit un protocole serré.
Le film en question n'est pas facile à voir tel quel. Vous pouvez tout de même le visualiser en cliquant sur Vidéo de l'épave de l'avion américain. Après tant d'années, il y a toute une flore qui s'est collée sur l'avion. Dans notre cas, nous avions un autre écran montrant des dessins de l'avion en lien avec les images filmées. En plus, nous avons eu droit aux commentaires de nos conférenciers.
L'officier américain qui nous a donné la conférence nous a donné un numéro de téléphone pour nous permettre de signaler tout déplacement louche près de l'épave dont la position précise est restée vague pour des raison évidentes.
Mais que venait l'avion dans le coin? Comment l'accident s'est-il produit? Pourquoi l'événement revêt-il tant d'importance? Évidemment, l'événement n'a pas pris autant d'importance que le dernier clip de Madona, mais...
À suivre...
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