- parmi les billets consultés plusieurs datent de plusieurs années
- ces billets sont souvent en lien avec mes derniers billets plus récents
- mes préoccupations demeurent sensiblement les mêmes comme si je ne changeais pas.
Voici donc un extrait de deux billets écrit en juillet 2008 qu'on vient de consulter.
Je les ai modifiés un peu pour faciliter la compréhension.
Un beau jour, je me suis présenté au travail comme d'habitude, plein de projets et d'idées en tête. Puis tout a changé à la vitesse de l'éclair. Un coup du destin.
Moins de trois mois plus tard, bingo! J'étais retraité. En me présentant au bureau, un matin, à Montréal, on m'a annoncé que le gouvernement venait tout juste de présenter un programme de pré-retraite fort avantageux auquel j'avais droit. Il offrait des conditions de retraite en or pour réduire la taille de la fonction publiquer et en arriver à l'équilibre budgétaire. Nous avons été 34 000 à prendre leur retraite le 1er juillet 1997. À l'automne, en compagnie de Laure, je voguais dans un avion qui allait au Paradis: l'Alsace, plus précisément à Aubure. Imaginez!
Ce village était au ciel, nichés à 850 mètres d'altitude en lisière de forêt, au coeur du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, les gîtes Adelspach vous garantissent tranquilité, détente, et bien être. le plus haut village d'Alsace, et à un quart d'heure de Ribeauvillé et Riquewihr sur la célèbre " Route du Vin ".
Notre départ avait eu lieu à l'aéroport de Mirabel, le 22 octobre 1997, à 21h15. Et dans l'avion qui nous menait à Paris, à côté de nous, il y avait un informaticien qui récitait son chapelet. Avez-vous déjà vu ça un informaticien qui dit son chapelet dans un avion filant vers Paris? Pas nous. Jamais. Il parait même qu'à Paris il y a des informaticiens qui ne croient pas en Dieu. Bonne Ste-Anne! Pour l'instant, laissons-le prier. Je le regarde du coin de l'oeil, avec l'idée de ne pas laisser filer le fond de l'histoire.
Au tout début, je ne savais pas que c'était un informaticien. Il était bien concentré, les yeux fermés, le chapelet à la main. Je me disais: Ça doit être quelqu'un qui a peur de prendre l'avion. Quand il a ouvert les yeux, j'ai décidé de lui parler. Je l'ai interpelé en parlant très doucement pour ne pas lui faire peur. Je lui ai demandé s'il avait déjà pris l'avion. Il a souri. Ça m'a rassuré.
C'est là que j'ai appris qu'il était informaticien. Il avait 27 ans. Il travaillait comme un fou. Puis un jour, il a eu un choc. Le choc du futur! Le hasard a fait qu'il s'est mis à se poser des questions existentielles. Il nous a raconté, à Laure et moi, que la religion, la philosophie, le sens de la vie, ça ne lui avait jamais effleuré l'esprit jusqu'à ce que un événement particulier vienne le sortir de son univers. De reflexions en réflexions, il en était venu à quitter un emploi payant et prometteur. Il s'en allait au monastère de Lisieux pour donner un an de sa vie, poursuivre un cheminement spirituel. Un peu fou, dans un sens, le monsieur.
Ce genre de virages ne pouvait me laisser indifférent. Mais nos chemins se sont séparés là. Il a eu un destin bien à lui, moi le mien. Ainsi va la vie. On fait une parfois un bout de chemin avec quelqu'un, on le fait avec intensité, puis on se sépare et redevient des inconnus avec chacun notre histoire parsemées de hasards et de coïncidences. Parfois, on a peine à croire que ça en est vraiment tellement les liens sont forts.
Dans un sens nous avions quelque chose en commun, l'informaticien et moi: nous étions tous les deux retraités. Nous avions pris notre retraite par surprise. Lui s'en allait faire une longue retraite fermée, à Lisieux.
En relisant ce texte, j'ai découvert un autre lien fascinant que je n'avait pas remarqué avant. Je ne l'avais même pas remarqué après l'avoir publié. J'ai été tellement frappé par la coïncidence que j'ai décidé de la mettre en évidence en ajoutant ce dernier paragraphe.
J'attire votre attention sur le début de mon texte. J'avais écrit:
Ma carrière s'est terminée de façon aussi spectaculaire qu'inattendue. (...) J'avais un travail passionnant, stimulant et ma foi assez bien rémunéré. (...) Puis tout a changé à la vitesse de l'éclair. Un coup du destin.
Centre-ville Ribeauvillé, Alsace
Pendant tout le voyage en Alsace, j'ai tenu un journal de bord. Je l'avais d'ailleurs commencé dans l'avion, notant les moindres réactions de l'informaticien en prières.Après mon retour, j'ai découvert La Place Publique, le forum de discussion de Sympatico. Un jour, par hasard, je me suis mis à raconter mon voyage avec l'idée de livrer l'essentiel. Je pensais le faire en deux ou trois messages. Finalement, l'expérience a duré quelques mois. Un trip!
Tous les soirs, je racontais un épisode. Des participants du forum se mêlaient à la discussion. Je me laissais prendre au jeu jusqu'à très tard dans la nuit. Vers une heure du matin, apparaissait toujours un chef cuisinier qui animait un forum de cuisine sur Sympatico. J'étais flatté de sa présence. J'adorais son sens de l'humour, ses allusions à sa vie amoureuse. Un Grand Chef amoureux, de l'émotion à pleins chaudrons.
J'ai appris qu'il enseignait à Ottawa, qu'il avait son émission de télévision et qu'il avait gagné plusieurs médailles d'or dont une à Vancouver. Mais, il a avoué qu'il ne récitait jamais son chapelet. Il laisse ça aux informaticiens!
Un soir, alors que nous échangions en direct sur le forum, j'ai prononcé le mot St-Hyacinthe. Le mot fut magique. Le chef m'a dit qu'il était originaire de St-Hyacinthe. Cette révélations fut à l'origine de la découverte d'une série de coïncidences tout à fait inattendues.
J'ai ajouté un détail:
- J'ai travaillé à l'hôpital de St-Hyacinthe.
- Ma grand-mère aussi a travaillé à l'hôpital, répond le Grand Chef
- Ah oui? Moi, j'ai travaillé à l'information, comme garçon d'ascenseur et aux cuisines.
- Ma grand-mère aussi a travaillé aux cuisines, précise le Chef.
- Aux cuisines? Je l'ai probablement connue. Moi, c'est avec madame Tessier que je travaillais
- Madame Tessier? C'est ma grand-mère!
-
Une femme extraordinaire! Elle m'a montré pleins de trucs qui me servent encore.
Le Grand Chef, ou sa copine, n'aurait pas été plus surpris si je leur avait dit que madame Tessier était ma mère ou que moi, j'étais son père. Mes les coïncidences n'allaient pas jusque là. Et il ne faut pas essayer tout savoir.
L'image que j'ai de madame Tessier, c'est celle d'une femme très douée, énergique, chaleureuse qui avait dans la quarantaine. Le Chef n'avait pas connu sa grand-mère si jeune. L'image qu'il avait en tête, lui, c'était celle d'une vieille dame plutôt tranquille. J'ai pu lui expliquer qui était sa grand-mère, si douée en cuisine. Le Chef avait sûrement hérité de son talent.
Toute cette histoire m'a donné comme un frisson d'émotions. Imaginez, presque tous les jours, vers une heure du matin, depuis des mois, j'ai une conversation virtuelle avec un chef réel d'Ottawa et sa grand-mère m'a enseigné la cuisine pendant longtemps.
Si je n'avais pas pris ma retraite, je n'aurais pas été en Alsace, je n'aurais pas eu de voyage à raconter, je n'aurais jamais connu le petit fils de madame Tessier devenu un Grand Chef médaillé d'or. Et je ne serais pas en train d'écrire ce billet.
Un autre détail cocasse mérite d'être noté. Nous nous sommes rendus en Alsace suite à un drôle de hasard. Une française originaire de cette région nous avait invitée gratuitement à occuper son logement à Aubure pour nous remercier de lui avoir rendu service. Alors qu'elle effectuait un stage à Sherbrooke, nous avions appris qu'elle occupait un appartement très peu meublé. Et nous lui avons prêté des meubles. Si nous ne l'avions pas fait, je n'aurais jamais connu le petit fils de madame Tessier, chef cuisiner et ce dernier n'aurait jamais eu de détails aussi intéressants sur sa grand-mère.
13 commentaires:
Je viens tout juste de recevoir ce courriel de mon frère avec qui je n'ai pas un an de différence. Des contingences familiales ont même fait que nous étions dans la même classe.
Pour comprendre encre mieux l'aspect spectaculaire de la coïncidence, il faut savoir que mon frère revenait du Panama et faisait escale à New-York avant de rentrer à Québec. Je me rappelle très bien du collègue dont il parle.
Voici donc son courriel:
Cher Jacques,
Hier, j'ai rencontré par hasard à l'aéroport de New York un nommé U... Cloutier qui était une année après nous au Séminaire. C'est un grand ami de Yves Morier. Il se rappelait de nous et n'en revenait pas. Mais je ne me souviens pas de lui. Il était de St-Damase et pensionnaire. Il a fait ses études universitaires en administration à l'université de Sherbrooke. Nous avons eu presque un party inattendu à l'aéroport parce qu'il était notre voisin de table avec sa femme et qu'en plus, un ex confrère de Johanne à l'université Laval ( pas vu depuis 25 ans) nous a reconnus et est venu se joindre à nous pour souper!
À noter que la Johanne dont il est question, c'est la conjointe de mon frère.
Le monde est petit,en pas pour rire.
Ah ben tabarnouche ..
Si c'est pas mon ami Barbe Blanche... On voit que Noël s'en vient. Même sans costume, je sais te reconnaître. Et je sais que tu es bien placé pour le savoir, toi qui réussis à tout donner tes cadeaux en une seule nuit.
Tant qu'à t'avoir au bout de la ligne, je te demande pas de cadeau. Je ne te demande une seule chose: ne donne plus de cadeaux aux politiciens, aux ingénieurs et aux avocats qui auront fait des gestes corrompus d'urane l'année.
Dans ta liste d'exclus, j'ajoute les juges de toutes origines...
Whopss!
Dans mon 2é commentaire, je cite le nom de Yves Morier. C'est un juge. Un vrai. J'espère qu'il ne viendra pas lire mon blogue. J'ai un ancien collègue du nom de Jean-Claude Gagnon qui venait lire des billets ici. Il est également jugé. Pour le taquiner je l'appelait parfois Sa Majesté.
Bien sûr, on a le droit de s'amuser pour blaguer. Mais il arrive qu'on a des surprises quand on ne vérifie pas la profession d'un interlocuteur. Ça m'est arrivé souvent de devoir me confondre en explication.
Un jour par hasard, sur un bateau qui nous emmenait sur les Îles Mingan, je faisais un vibrant plaidoyer contre ceux qui s'attaquaient à notre riche patrimoine de l'île d'Anticosti. Je disais que le pétrole et le gaz rendait le monde fou. Je parlais de ceux qui faisait des forages en pleine mer près des Îles de la Madeleleine et au large de la Gaspésie. Je m'enflammais un peu. Puis mon interlocuteur à esquissé un sourire en coin. Il était ingénieur minier et travaillait justement à de l'exploration minière et gazière. Pour me racheter, je l'ai invité à souper dans ma demeure de Havre-Saint-Pierre.
J'ai eu des expériences semblables avec des médecins.
Je me demande ce qui est arrivé à ce jeune informaticien qui récitait son chapelet... A-t-il repris sa carrière par la suite? Ça, on ne le saura jamais! Quoique... avec les détours improvisés qui sont les tiens, ça ne me surprendrait pas que tu le rencontres à un moment donné quelque part... par hasard.
Je me souviens très bien de ton voyage en Alsace, que tu racontais avec une telle verve qu'on ne pouvait faire autrement que d'attendre avec fébrilité la suite, à chaque jour. Ce cuisinier, était-ce celui qui avait pour pseudo Gaëtan? Tu lui auras fait une grande révélation sur l'origine de sa passion et de son talent comme cuisinier. Tu auras été une rencontre significative dans sa vie...
Que deviennent tous ces gens qui ont croisé notre route à un moment donné de nos vies? C'est une question qui me revient souvent à l'esprit par rapport à tous ceux qui ont embelli la mienne à un moment précis et que j'ai perdus de vue. J'aime les imaginer poursuivant leur route, embellissant la vie de d'autres personnes.
Si je comprends bien, tu t’interroges sur le hasard, à savoir s’il existe ou pas, et tu en arrives à penser que l’on crée le hasard.
C’est un sujet qui t’intéresse et pique ta curiosité de sorte que tu en parles souvent et que tu es attentif aux événements qui relèvent du hasard et de la coïncidence.
Ça m'intrigue aussi.
Lorsque tu parles de billets que tu as écrits il y a quelques années et des sujets ou préoccupations qui ne changent pas, je crois qu’effectivement, nos champs d’intérêt et nos préoccupations ne changent pas tellement au fil des ans.
Le fait de tenir un blog sur plusieurs années m’a fait prendre conscience de ce fait, au point d’ailleurs où j’ai l’impression parfois de tourner en rond.
Lorsque je m’apprête à écrire un billet, j’ai l’impression d’avoir déjà fait le tour du sujet et de radoter (ce qui ne serait pas surprenant vu mon âge).
Mais bon, tant qu’on ne radote pas tout seul, c’est pas grave ;-) Ça fait travailler les neurones.
@ Caboche,
Tu écris : «... nos champs d’intérêt et nos préoccupations ne changent pas tellement au fil des ans. Le fait de tenir un blog sur plusieurs années m’a fait prendre conscience de ce fait, au point d’ailleurs où j’ai l’impression parfois de tourner en rond.»
Je comprend ton point de vue, mais je dirais plutôt les choses ainsi, à savoir, que ces perceptions qui nous suivent sans relâche depuis des années, ne font que se préciser davantage au fond de nous-mêmes, avec le temps, nous rendant le tout, de plus en plus clair, d'où la nouveauté.
Évidemment, cette plus grande clarté, cette nouveauté, ne réside que chez celui ou celle qui le vit, pas chez les autres, qui eux, n'y voient que de la redondance.
Tu as la mémoire vive, Zoreilles!
Ce grand chef, c'est bien l'illustre Gaétan. Je n'ai qu'un regret: ne pas avoir eu le temps pour répondre à une charmante invitation qu'il m'avait faite pour une visite chez lui.
Le plus drôle, c'est que j'ai une photo de sa grand-mère du temps que je travaillais avec elle aux cuisines de l'hôpital. Si je peux mettre la main dessus, je vais la mettre sur mon blogue.
Je n'ai pu m'empêcher de sourire lorsque tu m'as dit que je pouvais un jour croiser à nouveau l'informaticien qui récitait son chapelet dans l'avion. Je serais vraiment curieux de voir ce qu'il est advenu de lui. La rencontre fut assez intense. Nous avons échanger beaucoup durant le trajet de Montréal à Paris.
Un hasard en tant que tel n'a rien de renversant. Mais quand on les additionne, on ne peut s'empêcher d'être intrigué. Personnellement, j'aurais du bagage pour écrire un volumineux livre sur le sujet.
J'adore tes réflexions, Caboche.
Je suis toujours heureux d'apercevoir ton pseudonyme au début d'un message.
C'est par hasard que je me suis intéressé au hasard. Tout est venu d'un fait divers. C'est une recherche sur Google sur un sujet qui avait piqué ma curiosité qui m'a fait découvrir le blogue de Zoreilles que j'avais connu sur les forum de Sympatico.
Je me suis ouvert un blogue simplement pour me donner une identité pour laisser un commentaire à Zoreilles. À ce moment, je n'avais même pas en tête de développer davantage mon blogue. Je me suis tout simplement laissé entrainer sur le sujet.
Je ne sais pas si je m'étais arrêté avant sur ce thème. Il y a des gens qui planifient tout, se fixe une voie et la suive minutieusement. Ces le cas de mon frère qui a presque un an de plus que moi. Il ne laisse rien au hasard. Dans mon cas, c'est le contraire. On dirait que c'est le hasard qui a presque tout décidé pour moi, y compris la carrière que j'ai suivie.
Il y a beaucoup de profondeur dans ce que tu racontes. Et j'ai bien aimé la question que tu as formulée à savoir "Est-ce que c'est nous qui créons le hasard? Je n'irais pas jusque là. Mais je me questionne. Je me demande si certains hasards ne correspondent pas à quelque chose de mystérieux que nous ne connaissons pas et que nous finirons par découvrir un jour.
Un bon exemple, c'est la télépathie. La semaine dernière, j'ai rencontré une dame à Coaticook, par hasard à l'occasion d'un spectacle donné par mon fils Jipé. Sans la connaître, j'ai ouvert la discussion. J'ai appris que nous avions une connaissance commune à Bromptonville où elle habite.
J'y ai déjà habité moi aussi. Notre connaissance commune, c'était une dame Martin. Ça m'a rappelait un souvenir que je lui ai raconté. Je n'avais pas vu madame Martin depuis 15 ans ou plus. Un samedi matin, en m'éveillant, j'ai dit à Laure (ma conjointe): C'est drôle,j'ai le goût d'aller voir madame Martin ce matin. J'ai appris plus tard dans la journée qu'elle était décédée le matin même.
J'aurais encore beaucoup de commentaire à ajouter au tien qui me rejoint beaucoup. Je vais me reprendre.
J'ai bien aimé ce commentaire de toi:
Lorsque tu parles de billets que tu as écrits il y a quelques années et des sujets ou préoccupations qui ne changent pas, je crois qu’effectivement, nos champs d’intérêt et nos préoccupations ne changent pas tellement au fil des ans.
Le fait de tenir un blog sur plusieurs années m’a fait prendre conscience de ce fait, au point d’ailleurs où j’ai l’impression parfois de tourner en rond.
Je me contenterai de dire que je ne pense pas qu'on tourne en rond. Presque toutes les chansons de Jacques Brel mette cette réalité en valeur: on avance en tournant. Une valse à 2 temps devient une valse à 1000 temps. Mais c'est toujours la même valse.
On pourrait aussi penser à Madeleine.
Bonjour Réjean,
Tu as été frappé par la même phrase que moi. Tu es cohérent. C'est à l'intérieur de soi-même que tout prend son sens.
J'aime bien voir quels sont les anciens billets que l'on visite. La semaine dernière, j'ai été amusé de voir qu'on est revenu voir un ancien billet que j'ai écrit le 29 mars 2012: La face cachée de La Romaine. Je traitais des côtés sombres du Plan Nord, le Klondike, en particulier concernant les travaux de construction des barrages sur La Romaine, près de Havre-Saint-Pierre où je résidais alors.
Hier, dans La Presse, il y a eu un beau reportage fort bien documenté sur le sujet. Comme on le voit, l'argent, ça ne crée pas seulement que du bonheur. On associe souvent les problèmes sociaux à la pauvreté. La richesse aussi crée des problèmes sociaux et peut-être plus que la pauvreté.
@ Réjean Melançon
J’apprécie la nuance que tu apportes à mon propos. C’est à espérer d’ailleurs qu’au fil des ans, avec un plus grand bagage de connaissances et d’expériences, avec plus de sagesse, on arrive à voir plus clair en soi et à aller toujours un peu plus loin dans la réflexion.
@ Jackss
J'aime bien cette idée "d'avancer en tournant" en faisant allusion à La valse à mille temps de Brel. Ah! oui, je ne radote pas, je valse et j'adore ça.
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