Revenons à nos moutons... C'est une façon de parler. Il n'y a pas de moutons à Fermont. Il n'y a pas plus de moutons que de trains.
Mais compte tenu du moyen détour improvisé que je viens de faire en passant par l'Afrique, je crois qu'un tout petit résumé s'impose. Je n'avais pas terminé de vous parler de mon voyage à Fermont. Il y a certains détails intéressants à partager avant de passer à autre chose.
D'abord, voici le résumé.
Profitant de quelques jours de vacances, nous avons été visiter notre amie Monique l'aventurière à Fermont. C'était un rêve que nous carressions depuis longtemps.
Laure
C'était même presque un exploit, compte tenu des moyens de transport.Il faut savoir que Fermont c'est à l'autre bout du monde, très au nord, à quelques centaines de kilomètres de toute autre région habitées du Québec, plus au Sud. La ville est sortie de terre, comme par miracle, en 1974 afin de loger des travailleurs de l'industrie minière.
J'avais entendu parler du mur de Fermont qui représentait presque une ville en soi.Une ville dans un mur? J'ai vu comment un développement bien pensé par de grands promoteurs pouvait créer, de toutes pièces, un milieu avec une qualité de vie des plus enviables. On peut aller presque n'importe où sans sortir. C'est comme un grand bloc appartements de 1,3 kilomètres de long par 50 mètres de haut. Le mur renferme le Centre de la Petite Enfance le Mur-Mûr, l’école secondaire Horizon-Blanc, une bibliothèque publique, l'Hôtel Fermont, des installations sportives (piscine intérieure, salle de quille, patinoire, etc), un centre de santé et de services sociaux, un épicerie, des musés (musé des mines, de la phtoto), des installations pour le journal local, la télé communautaire, un salon de coiffure, de massage, restaurants, nettoyeurs, salle de lavage, sans oublier un bar pour le désennui. Tout est là.
C'est génial. Dans le mur, tout peut servir à tous: bibliothèque, équipements culturels et sportifs, par exemple. On y trouve environ 500 résidences offerts principalement par de gros employeurs et des organismes gouvernementaux.
Autant d'atouts pourraient en principe donner un climat social très sain, sans problèmes sérieux. À Fermont les emplois sont nombreux et fort bien rémunérés. La fiscalité est avantageuse et on peut vivre sans auto. Des loisirs, il y en a partout, pour tous les goûts, tous les âges. tous les sports sont accessibles tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. On pourrait donc à s'attendre à ce qu'il n'y ait pas de problèmes de drogues, d'alcool ou de moralité.
J'ai dit qu'il semblait y en avoir comme ailleurs, mais sûrement pas comme conséquence de pauvreté ou manque de loisirs. Pour moi, le piège c'est de se limiter à réclamer de l'argent pour trouver des solutions alors que la source du problème est ailleurs.
C'est ce qui m'a amené à parler de l'Afrique où on blâme facilement le manque de générosité des pays riches. Je me suis inscrit en faux contre cette façon de voir. Selon moi, ce ne sont ni les millions ni les milliards qui peuvaient régler le problème. Et j'ai entendu cette citation fameuse de Lucie Pagé: S'il n'y avait pas de corruption, il n'y aurait pas de pauvreté. Elle a présenté la réalité de façon inspirante. Elle parle de l'Afrique en faisant l'éloge de sa capacité d'innovation, sa fierté, l'inspiration de ses leaders charismatiques, intègres et engagés, tel Nelson Mandela.
Soyons positifs. Dans n'importe quelle société, il y a de tout. Et à Fermont, j'ai vu beaucoup plus de positif que l'inverse. Il y a de l'espoir, des moyens pour faciliter la vie et le sort de ceux qui vivent là.
Dans mon court séjour à Fermont, j'ai pu apprécier l'implication des gens du milieu, leur fierté, leur esprit d'innovation. Me croirez-vous si je vous dis que c'est la dentiste de la place qui nous a fait visiter la région immédiate, Labrador City et la Mine ArcelorMetal tout près de Fermont. Imaginez, si j'avais été saisi d'un mal de dents en visitant les lieux, mon guide touristique aurait pu parer à toute urgence.
Laure et Syvianne, dentiste
La qualité de vie a de quoi faire rêver tous ces citadins prisonniers des grands centres comme Québec et Montréal. On parle beaucoup de ces deux villes en particulier comme de pièges à automobilistes. On doit passer plusieurs heures par jour pour se rendre au travail. Fermont n'a pas de problème de congestion. On fait surtout les parcours à pieds.
Montréal
Fermont sept.2010
Il y a des scènes que vous ne verrez jamais à Fermont. L'auto stop n'a aucune utilité. Si vous croyez voir une auto-stoppeuse, consulter votre médecin. Le Centre de santé est dans le mur.
Fermont est une ville pour bien vivre, pas pour mourir. Il n'y a pas de cimetière. Il y a là tout ce qu'il faut pour faire mentir toutes les prévisions pessimistes sur le vieillissement de la population. Et ça tombien, il y a un boom des naissances. Plusieurs jeunes familles découvrent le potentiel d'une famille pour élever des enfants.
On compte 45 nouvelles naissances si ma mémoire est bonne. Aux abords du mur, on a même pensé à une initiative fort intéressante: un enfant, un arbre.
Place Daviautl, Fermont
Projet un enfant, un arbre
Comme le laisse entendre l'expression, on plante un arbre pour souligner la naissance de chaque enfant. Et pour rendre le geste encore plus significatif, le nom de l'enfant est apposé à proximité des arbres ou arbustes mis en terre.
Au fait, savez-vous d'où viennent les enfants?
Plus globalement, d'où vient l'humanité?
Une petite fille demande un jour à sa mère : "Maman, comment la race humaine est-elle apparue ?"
La maman répond : "Dieu fit Adam et Ève et ils eurent des enfants. C’est ainsi que la race humaine est apparue".
Deux jours plus tard, la petite fille demande à son père la même question.
Le père répond : "Il y a très longtemps existaient les singes. Au fil des années ils se transformèrent pour devenir des hommes.
C’est ainsi qu’est apparue la race humaine."
Confuse, la petite fille retourne voir sa mère et lui demande : "Maman comment se fait-il que tu m’aies dit que la race humaine a été créée par Dieu et que papa m’affirme qu’elle vient du singe ?"
"Chérie, répondit la maman, c’est que moi je t’ai parlé de l’origine de ma famille et ton père de la sienne !"
Revenons à nos moutons: vérifier vos réflexes dans la circulation!
Mais, quoiqu'on dise, la circulation de Montréal ne devrait pas vous empêcher de voir mon fils Jipé Dalpé donner la première partie du spectacle de Daniel Bélanger les 28 et 29 ocobre 2010.
Nous venons de recevoir ce petit mot du fiston Jipé:
Bonne nouvelle: 2 autres premières parties de Daniel Bélanger cette semaine.
4 novembre à Terrebone et le 5 novembre à Valleyfield!! Bonne journée,
JP xxx
19 commentaires:
Tes photos me font prendre conscience que le mur et tout autour s'est embelli surtout avec ces arbres près de la porte 20...
Hello Gaétan!
Un vrai connaisseur! Reconnaître les accès au mur par leur numéro de porte, voilà un expertise impressionnante.
On voit qu'on met beaucoup de soin à la verdure et l'aménagement paysagé. Ce détail en vallait la peine.
Ici, au Havre-Saint-Pierre, il y a beaucoup de nouvelles rues. Comme ailleurs, on rase tout les arbres avant de construire. Quand on voit toute l'étendue du paysage dont on dispose, je déplore ce type de comportements.
Il me semble qu'on devrait toujours laissé au moins une dizaine de pieds d'arbres entre chaque propriété. D'accord, les arbres peuvent pousser, mais il faut sacrifier une génération.
En plus de l'aspect écologique, la vue dans la cour du voisin, il y a aussi la pollution par le bruit. Le bruit des voix et des tondeuse est plus incomodant.
Si vous êtes à Montréal ce soir, mon fils Jipé Dalpé fera la première partie du spectacle de Michel Bélanger au Metropolis:
Jeudi le 28 octobre et
vendredi 29 octobre, 2010
Ville: Montréal
Endroit: 59, rue Sainte-Catherine Est
Salle: Métropolis
Tel: 514 844-3500
Alors malheureusement moi je ne suis pas à Montréal... et donc je ne pourrai pas aller au concert mais j'espère que tout va bien se passer et qu'il n'y aura pas de fausses notes. :-)
Je suis toujours épatée par la visite de Fermont et c'est vrai que visiter une ville pareille en compagnie d'un dentiste, c'est prendre une option certaine pour ne pas avoir une rage de dents. :-))
Quant à l'histoire d'Adam et Eve et du singe, ça m'a fait hurler de rire.
Bonjour Delphinium,
Tu as un bien bonne raison pour ne pas être présente, ça on ne peut pas en douter.
Je trouve la blague bien savoureuse moi aussi. Je l'ai lue à quelques reprises. J'ai souri chaque fois.
Bonne fin de semaine...
J'irai à Fermont c'est certain!
Merci pour les infos. Merci pour ton écriture aussi.
Bonsoir Jackss,
au moment où j'écris ces lignes, tu dois être à Montréal. J,espère que ça s,est bien passé pour lui pour ses deux journées de spectacle!
J'ai pu, dans ce dernier billet, avoir un bon résumé des lectures que j'avais commencé chez toi.
Tu m,as fait découvrir Fermont et son mode de fonctionnement.Lorsque mon père y travaillait, je le voyais peu souvent, il voyageait beaucoup et je vivais à Montréal à L'époque, au coin des rues Fabre et Laurier, à une ère où les loyers y étaient vraiment peu dispendieux.
Je pense personnellement, que nous devrions tous nous auto-suffir entre nous, regroupés par petits quartiers. Il me semble que ce mode de pensée commence à germer: productions locales, échanges de services. Même chez nous, nous y sommes très sensibilisé et lorsque nous avons besoin d'un servie, nous engageons "local". J'ai la chance, ou plutôt, choisi de travailler chez moi, depuis longtemps. Je ne survivrais pas aux embouteillages du matin. Et lorsque je suis vraiment contrainte de sortir en plein trafic, je me pose toujours l'Éternelle question: "Comment font-ils pour demeurer sains d'esprit avec cette vie de fou."
Bizous Jackss xxx
Une ville stressante ou conduire…. Voire même un pays.
Beyrouth. Et le Liban en entier.
Par contre, j’aime vous lire. Vous m’aidez à voyager dans ma tête.
Bonne journée.
Bonjour Hala M,
C'est très agréable d'avoir l'occasion de vous permettre cette visite touristique virtuelle. C'est touchant.
J'habite dans une partie de la Côte-Nord qu'on appelle la Minganie. Ici, l'immensité du territoire est fascinante.
La MRC Minganie s’étend sur un littoral de 360 km et une superficie de 91 000 km2. Une petite population d’environ 6 000 habitants. On peut donc imaginer le calme qui règne sur les routes. Ça se ressent dans la conduite automobile.
À partir de Sept-iles, à 225 km à l'ouest jusqu'à la limite du continent, environ 800 km plus à l'est, il n'y a pas un seul feu de circulation.
La ville de Havre-Saint-Pierre que j'habite présentement, c'est la plus grosse ville à l'Est de Sept-Iles. Elle comprend 3 600 habitants. Il y a très peu de circulation. Les gens sont donc calme sur la route et très courtois en plus.
Il n'y a donc aucune comparaison avec ce que l'on observe dans les grands centres. Pour moi, ça n'a pas de prix. Je comprends mal qu'on insiste autant pour augmenter notre taux de natalité.
Bonjour Nanou,
Je suis très heureux de te voir entrer en scène. Je ne la voyais plus beaucoup Nanou ces derniers temps. J'ai pensé que tu devais être plutôt occupée.
Laure et moi, nous n'avons pas pu nous dégager pour aller à Montréal. C'est bien dommage. Nous venons de parler à Jipé. Le spectacle de Daniel Bélanger dont il a fait la première partie a été un franc succès. Si je ne me trompe pas, ily a eu 3000 spectateurs en deux jours. Ça donne une belle visibilité.
L'auto-suffisance alimentaire, il y a longtemps que ça me parait la vraie solution. Je dirais même que j'ai commencé à avoir cette marotte avant qu'on voit apparaître la mode. C'est le gros bon sens, une simple question d'équité et d'écologie.
A voir l'occasion de travailler chez soi, c'est l'idéal. Tu as fait un choix brillant. C'est beau de se donner les moyens pour prendre le meilleur de la vie. Quand je regarde toutes les possibilités qu'il y a ici sur la Côte-Nord, je comprends un peu difficilement qu'on puisse vivre si difficilement des des contextes pas faciles quand il existe de si grandes opportunités ailleurs.
Je comprends qu'il peut y avoir des contraintes, des impératifs familiaux, par exemple. Mais il me semble que pour certains, il manque d'information ou d'organisation au niveau des structures favorisant l'emploi et la mise en valeur du territoire.
Bonjour Marico,
Fermont est une destination que tu ne pourrait regretter à mon avis. C'est stimulant au niveau de l'observation du monde dans lequel on vit. C'est intéressant au niveau culturel, récréatif, sportif, etc.
Si jamais tu avais le goût que je te mette en communication avec certaines personnes de Fermont, tu n'as qu'à me faire signe.
Je viens d’un tout petit pays… peut être qu’un jour vous viendrez faire un petit tour pour voir ce pays où les contradictions s’entrechoquent.
Aimer et maudire le même pays. Nous n’avons pas vraiment le temps de penser à la société de consommation de masse. Surtout en ce moment. Nous vivons surtout avec l’incertitude du lendemain.
Y aura-t-il une guerre ou pas. C’est terrible de vivre ainsi. Mais on s’y fait.
J’aimerai tellement qu’un jour, je puisse écrire un billet qui ressemble aux vôtres. Décrire un quotidien dans un pays stable.
C’est la fenêtre que vous ouvrez pour moi tous les jours. et pour l’équilibre que vous m’offrez, je vous remercie.
Bonjour Hala M,
J'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire. Ce que vous dites est touchant. Pour moi, le Liban, c'est un pays légendaire. Le climat qui y règne ne peut surtout pas laisser indifférent.
Même si je ne m'y connais pas beaucoup, je vois le Liban comme un pays qui aurait normalement tout pour être agréable à vivre dans la tolérance et les compromis.
J'ai une très bonne opinion de ses habitants. À mon avis, si les pays voisins ne s'imiscaient pas dans les affaires du Liban, le climat social serait des plus agréables.
Je suis actuellement dans une région reculée, peu peuplée, au nord du Québec. Mais je dois revenir dans ma ville d'origine d'ici un an: Sherbrooke. C'est une ville universitaire très dynamique qui s'est déjà méritée le titre de ville où il y a la meilleure qualité de vie au Canada.
Parmi nos plus nobles citoyens, il y a un professeur et chercheur particulièrement sympathique d'origine libanaise: Sami Aoun. Un être adorable!
Sami Aoun a grandi au Liban dans un climat de relative prospérité démocratique et de coexistence pacifique entre chrétiens et musulmans.
Il a reçu un baccalauréat en philosophie et psychologie à l'Université libanaise et il a complèté en 1977 à la même université une maîtrise sur la Renaissance arabe.
Il a cependant dû fuir le Liban dans les années 90, je crois, parce qu'il sentait sa sécurité dangeureusement menacée.
Il a rapidement laissé sa marque, peu après son arrivée au Canada. Il a enseigné dans trois université à Montréal et Sherbrooke. On le reconnait, à Radio-Canada, comme la meilleure ressource pour les questions arabes. On peut d'ailleurs entendre une entrevue radiophonique sur le site suivant: relations libano-israélienne.
Vous avez écrit: J’aimerai tellement qu’un jour, je puisse écrire un billet qui ressemble aux vôtres. Décrire un quotidien dans un pays stable.
Je serais ravi de vous lire. C'est vrai. Je suis sûr que ce serait captivant et surtout cultivant.
Je reviens Jackss... tu te souviens de moi?
Gros bisous
Bonjour Julie,
Bien oui, le souvenir est bien là. Je me rappelle que tu étais partie avec une volée de canards sauvages.
Normalement à ce temps-ci de l'année les canards quittent le nord. Mais tu peux faire le contraire. L'année dernière, nous n'avons pas eu de neige de l'hiver. Et pourtant, nous sommes au nord du 50è parallèle.
Bienvenue Julie
Jacks,
un GROS merci pour le mot que tu as laissé chez Zoreilles à mon intention. Je préférais te l'écrire chez-toi; tout comme elle, tu es de ces gens qui font du bien!!!
Grâce à toi, en plus je redécouvre le coin de pays où j'ai passé de merveilleuses années, les plus belles, celles de l'enfance. Mais bon, malgré le fait que B-C. soit bien plus au sud, je m'y reconnais ...
:)
Merci Jacks et bonne soirée !
Lise ♥
Lise,
Avant 2008, je n'avais jamais été plus loin que La Malbaie. Imagine, je m'étais informé pour savoir comment se rendre à Tadoussac sans prendre de traversier...
Alors quand je suis allé à Baie-Comeau cette année-là, je trouvais que c'était au bout du monde. Il me semble maintenant que Baie-Comeau, c'est près de Québec.
L'espace n'a plus du tout la même réalité. Et je vois tout ce que j'ai manqué. Si je pouvais revivre un jour ma vie, c'est près d'ici que je la recommencerais et nous serions peut-être voisins.
Nous avons une amie à Baie-Comeau. Elle donne des cours d'écriture, de Haïku et elle est l'auteur du fameux livre Le pays dans le pays.
Cette amie est originaire de la même ville que moi: St-Hyacinthe. Elle a fait son cours universitaire dans la même classe que Laure à Sherbrooke. Le monde est petit et plein de hasards.
Je ne crois pas que le hasard soit un phénomène paranormal. Mais lui, il semble se prendre au sérieux. C'est fou tout ce qu'il a l'air de tricotter dans nos vies.
Cette récapitulation de tes derniers billets sur Fermont a fait que je les ai retrouvés comme des vieux amis. Comment peut-on ne pas être captivés par tout ce qui est démontré là, dans cette ville sortie en 1974 de la créativité des hommes de bonne volonté et d'une exploitation intelligente des ressources naturelles? Les sociologues pourraient tellement en tirer des conclusions qui nous serviraient prochainement mais hélas, Lucie Pagé avait bien raison quand elle a énoncé une vérité universelle et c'est ce qui explique que nos sociétés naviguent toujours entre ces deux pôles, les splendeurs et les misères...
Te souviens-tu du temps où l'on s'envoyait des cartes de Noël? J'ai l'air de faire un grand « détour improvisé » mais suis-moi, tu vas voir, tu vas comprendre le fond de ma pensée. Les cartes de Noël que je préférais disaient : « Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ». Pour moi, ça veut tout dire. La bonne volonté, c'est ce qui a participé à la fondation de Fermont : une qualité de vie pour tous, des services et des infrastructures qui répondent aux besoins, tout le monde est gagnant, à la fois les entreprises qui exploitent les richesses naturelles et les gens qui y vivent, y travaillent, y fondent des familles, etc.
C'est tout ce que ça prenait, de la bonne volonté. L'expérience est concluante. Pourquoi on ne la multiplie pas ailleurs? Le plan Nord dont on parle tant au Québec ne pourrait-il pas s'inspirer d'une telle réussite? De la bonne volonté, Jacks, c'est ce qui manque.
Au fait, le programme « Un enfant, un arbre », ça existe aussi chez nous! Heureusement qu'il se fait partout des petits pas qui deviennent le symbole de notre bonne volonté!
j'ai connu beaucoup de gens qui avaient particulièrement élever des enfants à Fermont. Malheureusement ça se complique avec le Cegep ou autre cours spécialisé.
Pour ton fils, j'ai été me balader sur ses chansons ne ligne, très intéressants ! Lui et Michel Bélanger suivit d'un petit digestif de fin de soirée, c'est pas loin de la soirée idéale pour sa réchauffer quand l'automne devient hiver. S'il vient chez-moi me fera tu signes ?
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