Dans ma grande naïvité, je croyais que le simple fait de le dévoiler allait soulever instantanément un tollé de protestations. Mais non. C'est le contraire: on veut le pétrole, nos plateformes en pleine mer. Et on est prêt à se battre avec nos voisins pour l'avoir. C'est tragique à en pleurer.
"Nettoyez les plages, mais ne touchez pas à nos forages": c'est en substance ce que réclament les habitants des zones sinistrées par la marée noire dans le sud des États-Unis, alarmés par le moratoire sur la prospection en mer décrété par le président Obama. Ce n'est surtout pas moi qui va se plaindre du sort des Américains dans ce dossier. Ils voulaient du pétroles et de l'agent, ils en ont.
On se chicane entre le Québec et le Labrador pour savoir à qui appartiendra les puits en haute mer. Et le premier ministre de Terre-Neuve montre les crocs. Pas question de moratoire, pas question de négocier avec le Québec. Ça presse. Il veut le pétrole et l'argent du pétrole.
Dans l'Artique, on ne compte plus le nombre de pays qui ont maintenant des prétentions sur le territoire au nord du Québec. Tous les pays veulent prendre possession du territoire pour exploiter le pétrole. Et dans ce pays de glaciers, une catastrophe comme celle du golfe du Mexique serait presque insoluble. Au lieu de se serrer les coudes pour trouver une solution, on se chicane pour savoir qui fera plus d'argent sale.
Non, nous n'avons pas encore assez peur. Le peur est notre seule porte de sortie. Mais la catastrophe est loin d'ête assez grâve pour qu'elle soit prise aux sérieux. Je ne sais plus ce qu'il faut faire. Et je souhaite que la situation dégénère pour qu'on ait l'impression que la planète tire à sa fin, que toute vie pourrait disparaîtr de la surface de la terre en 2010. Et même là, je ne suis pas sûr que nos concitoyens seraient assez inquièts pour réagir. S'il y a de l'argent à faire, on continuera.
Je baisse les bras. J'ai l'impression de faire un fou de moi en cherchant des appuis. J'en ai eu. Je l'ai appréciés. Mais je m'attendais à plus. Je croyais dans la sagesse de l'homme. J'ai peine à croire qu'il pourra réagir avant que nous en soyons rendus à une situation de non retour. Il y a des jours où je ne suis pas fier d'appartenir à l'espèce humaine. Et celui-ci est de ceux-là.
Je tourne la page. Je n'aime pas prêcher dans le désert. Je ferme la télé, la radio, les médias électronique. Je décroche.
Je tiens à attirer tout de même l'attention sur une publicité en France qui a su utiliser la peur pour lutter contre alcool au volant. Pour moi, c'est un bijou dans son genre. Je croix que la publicité risque d'être très efficace. On devrait engager ceux qui ont réalisé ce vidéoclip pour leur demandaer d'en produire un sur les dangers des plateformes de pétrole en pleine mer.
Publicité ionsoutenable, mais très efficace, sur les risques de l'alcool au volant. Ce vidéoclip réprésente bien l'état d'insouciance que je sens face aux risques que nous fait courir la situation actuelle. La seule différence, c'est qu'on ne boit pas le pétrole. C'est l'auto qui le fait pour nous. Mais le résultat est le même pour la planète.
Bientôt, le pétrole, ce sera la mer à boire. On dit qu'on va colmater la fuite de pétrole. Mais qu'est-ce qui nous dit qu'on va réussir? Et s'il coulait encore dans 5 ans, serions-nous toujours là?
Comment sensibiliser les gens à une cause, quels moyens utiliser pour nous faire prendre conscience des effets de nos comportements, et par la suite, nous faire réagir? Caboche
http://www.cyberpresse.ca/actualites/201006/28/01-4293994-prospection-gaziere-des-lecons-pour-le-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
20 commentaires:
Pas assez peur,tu dis,
(Et je souhaite que la situation dégénère pour qu'on ait l'impression que la planète tire à sa fin, que toute vie pourrait disparaîtr de la surface de la terre en 2010.)
Même rendu là, le monde va continuer à se battre pour quelques gouttes de pétrole de plus,jusqu'à plus soif, plus un souffle.
À une certaine époque, en pleine négociation passablement difficile, nous en étions venus à se dire que si le monde était assez exploité, il finirait par comprendre et se défendre,
Hé ben non, ils sont rendu à ne plus avoir le droit de se parler entre collègues, ils subissent surcharge de travail par dessus surcharge de travail,le climat de travail est tellement pourri que ce n'est pls respirable, et pourtant, chacun y fait son boulot en rêvant au jour de la libération...
Si j'extrapole cette situation au pétrole, nous n'avons pas fini d'en boire...
D'abord, je comprends ta révolte et ton dégoût, je ressens la même chose très souvent. J'ai parfois le goût de baisser les bras. Et je le fais à l'occasion, ça me repose pour quelques jours.
Dans certaines régions, ce sont les mines qui détruisent tout, dans d'autres, c'est le pétrole mais toujours, et c'est universel, c'est l'argent qui mène. Pas besoin d'en avoir pour devenir insouciants, déjà juste de spéculer sur des jobs potentielles et nos élus ronronnent en buvant le petit lait que leur présentent les multinationales, et voilà le travail. J'ai vu des gens devenir insensibles à des causes environnementales tout à coup parce qu'ils avaient investi leurs petits sous là où l'argent rapporte. Nature humaine!
J'aime le point de vue de Barbe blanche, très réaliste. On peut endormir les gens comme des petits robots en les abrutissant dans le travail aussi. Ou dans un certain confort. Ou dans une sorte d'individualisme patenté. Autour de nous, des exemples éloquents...
Mais il y aura toujours des résistants. Ils agissent dans l'ombre, dans les coulisses, dans le silence même. Le bien fait peu de bruit... Mais il y en a encore et plus qu'on le pense. Il ne faut donc pas baisser les bras trop longtemps et trop souvent. Juste le temps de se remettre de nos déceptions.
CEPENDANT...
Permets-moi, Jacks, de ne pas être d'accord avec la pub insoutenable que je me suis efforcée de regarder jusqu'au bout parce que tu la cautionnes.
Telle que je viens de la voir, cette pub me révolte autant que celles qu'on présentait ici, versions québécoises payées par la SAAQ.
Pourquoi? Parce qu'elle n'atteint pas la cible, tout simplement. Cette pub, insoutenable en effet, présente l'horreur. Oui, l'horreur dans tout son sensationnalisme. On ne modifie aucun comportement humain de cette manière, ça ne s'adresse pas à la conscience des gens, à leur raisonnement, mais à leur peur. L'horreur n'est pas un bon outil de communication ni un moyen d'éducation.
Tout ce qu'on obtient comme résultat avec ces publicités insoutenables, ce sont les crises d'angoisse des parents dont les adolescents ne sont pas encore rentrés à la maison. Les jeunes, eux, ne regardent pas beaucoup ces publicités. S'ils se trouvent devant la télé aux heures de grande écoute, ils zappent... parce que c'est insoutenable justement.
On pourrait penser que les parents affolés pourraient alors sensibiliser leurs grands enfants et devenir ainsi des agents de changement? Pas du tout. Cette pub rend angoissés et non crédibles tous les parents du monde.
Les êtres humains sont ainsi faits que pour changer un comportement, il faut qu'ils aient quelque chose à y gagner. C'est là-dessus que des résistants travaillent. C'est là qu'il faut canaliser nos énergies. Dénoncer, c'est bien, il faut commencer par là. Mais après? On défriche d'autres chemins.
Tu es de cette race de défricheurs, Jacks, ne baisse pas les bras trop longtemps...
Et pour la publicité, tout comme Zoreille, je ne crois pas que l'horreur soit efficace, il y a actuellement en onde une pub. sur l'alcool au volant qui est à mon avis `génial`, c'est en fait une pub. d'il y a quelque temps déjà et qui est tout simplement jouée à reculon, un message très clair, qui invite à corriger un problème à la source, au lieu de corriger ses concéquences.
Super, je trouve.
Peur, préoccupation sociale ou écologique, sensibilisation, ce sont les mots qui me viennent à l’esprit en lisant ton billet. Et le sujet m’intéresse au plus au point.
Comment sensibiliser les gens à une cause, quels moyens utiliser pour nous faire prendre conscience des effets de nos comportements, et par la suite, nous faire réagir?
Je ne privilégie pas la peur, bien qu’en certaines circonstances la méthode fonctionne. Je pense ici à la campagne de peur orchestrée par le gouvernement pour inciter les gens à se faire vacciner contre à la grippe H1N1. Dans ce cas, l’individu était personnellement concerné, « il pouvait en mourir! » tout de suite, là, sur le champ.
En ce qui concerne la disparition de la planète demain ou l’an prochain, c’est un concept presque abstrait. Monsieur X ou madame Y qui prend sa voiture pour aller acheter un litre de lait au coin de la rue n’a pas conscience de l’impact de son geste. Son bungalow chauffé au mazout, mal isolé, rafraîchi à l’air climatisé et sa chemise qui sèche dans la sécheuse ne sont aucunement menacés de disparaître. Tant que le gazon pousse et qu’il n’y a pas de pissenlits, la vie est belle.
Alors, comment lui faire prendre conscience des effets de ses comportements?
Je privilégie l’humour absurde et le ridicule. Oui, oui, je suis sérieuse.
Si on présentait certains comportements inappropriés comme des agissements absurdes et dérisoires, on toucherait peut-être davantage une corde sensible. L’Homme n’aime pas donner une image bête et caricaturale de lui. Et les Québécois sont sensibles à l’humour bien fait.
Cela vaut aussi pour la conduite automobile, particulièrement chez les jeunes de 18 à 25 ans.
La pub française est effectivement insoutenable, la SAAQ a aussi essayé cette méthode, mais je ne suis pas certaine que la formule a porté fruit. Les jeunes ont plutôt tendance à se croire invincibles et à n’avoir peur de rien.
Je souscris aux commentaires de Zoreilles et Barbe blanche.
Désolée c’est un peu long comme commentaire, mais tes deux derniers billets m’ont particulièrement intéressée.
C'est pathétique toutes ces chicanes, on ne sécurise pas assez le projet avant de le mettre en branle et a l'exemple de l'accident écologique de la B.P dans le golfe du Mexique. on devrait exiger un plan d'urgence avec très élaborer " AVANT " qu'il arrive quelques choses et non chercher des solutions avant. C'est ce qui a fait défaut et qui fait encore défaut dans ce domaine de recherche pétrolière sous marine.
Je m'empresse de décrocher mes patins
Tous ces beaux commentaires
que je viens de lire, suite à mon billets, me redonnent l'énergie dont j'avais besoin.
J'ai tellement aimé ce que j'ai lu... Ça vaut le coup de relire le tout une autre fois, réfléchir et revenir commenter à mon tour. Pour le plus grand bien de l'humanité.
:-)
Avant de revenir, voici une toute petite anecdote mettant en scène le hasasard
Je viens tout juste de prendre une marche d'une heure, sous un beau soleil. Je suis allé salué la mer et je suis allé me présenter quelque part. J'y reviendrai plus en détails.
En passant près d'une maison, un gors chien noir est sorti de la cour, un vrai. Il a sauté sur moi à quelques reprises. Il m'a laissé de la salives sur le bras. J'ai ressenti un frisson. Et je me suis dit: Il ne faut pas que le chien sente que j'ai peur. Il parait que ça n'aide pas.
La vie est faite de coïncidences et en voici une autre. J'ai pensé au thème de mes derniers billets, la première image du billet que je viens d'écrire: un chien qui se terre. Celui que j'ai vu m'a montré qu'il voulait s'exprimer, maîtriser son environnement. J'ai saisi le message.
Drôle de coïncidences tout de même!
Bonjour Jacques,
Cela faisait un bon bout de temps que je gardais le silence sur internet et ce qui me fait réagir aujourd’hui, c’est justement ce ras-le-bol que tu viens d’exprimer devant cette inertie dont les gens font montre, face à tout ce qui nous arrive sur cette planète, et ce, malgré tes avertissements que je trouve fort justifiés. J’ai connu ce même sentiment moi aussi et c’est justement ce qui m’a fait décrocher de mon blog.
On ne peut forcer les gens à changer, sans provoquer chez eux une levée de bouclier, quand bien même nous aurions raison. Ils ne peuvent que se changer eux-même en élevant leur conscience. Les événements qui ont court actuellement, sont tellement nombreux, ils arrivent à des intervalles tellement rapides et leurs implications sont tellement énormes, que l’immense majorité de la population en reste incrédule, complètement pantois... cela semble à leurs yeux, beaucoup trop gros pour être vrai.
Ce qu’il faudrait, c’est un renversement complet de nos façons de penser, dans un tout nouveau paradigme. Le passage entre autre, de la Terre plate à la Terre ronde en a été un, le temporel vers le matériel, en a été un autre; cela se produisit lors du passage du Moyen-Âge à la Renaissance. Nous devons maintenant vivre le passage de la conscience de l’homme séparé, ne vivant que pour sa subsistance et dans la peur de perdre son confort personnel pour lequel il est prêt à se battre, vers la conscience unifiée des hommes. La flamme de l’athanor devra être activée pour parachever le Grand Œuvre; serait-ce justement ce que l’humanité serait en train de vivre actuellement pour échauffer sa conscience ?
Tu dis:
«Et je souhaite que la situation dégénère pour qu'on ait l'impression que la planète tire à sa fin, que toute vie pourrait disparaître de la surface de la terre en 2010. Et même là, je ne suis pas sûr que nos concitoyens seraient assez inquiets pour réagir. S'il y a de l'argent à faire, on continuera...»
Et si c’était justement ce que l’humanité avait besoin de vivre, pour faire ce saut de conscience et lui faire comprendre que nous sommes tous UN dans cette création !
Bonsoir Réjean,
même si la seule retombée de mon billet à l'emporte pièce n'avait servi qu'à te voir apparaître, ça aurait valu le coup.
Ton commentaire apporte une toute autre dimension qui vaut la peine de se retrouver dans le tableau.
Je te reviens.
Caboche,
Comme c'est bien dit tout ce que tu racontes! Tu as tout résumé à merveille. C'est toute ce qui se passe au plan de l'écologie qui est en cause. Nous sommes tous concernés. Mais comment faire pour que ça bouge, pour que ça change? Voilà tout le problème.
Ce fut un réel plaisir de te lire.
Aussi, je me suis permis de citer un extrait suite à mon billet en invitant les visiteurs à venir lire la suite ici.
Zoreilles,
tu es bien placée pour parler de la situation. Située à l'autre extrême du Québec, tu vis la même réalité qu'ici d'où sont partis tes ancêtres.
Où sont les écologistes, les verts, les défenseurs de la nature qui ont déchiré leurs chemises en défendant la cause des phoques. Le pétrole pourra mettre davantage en péril tout ce qui vit sur les Iles et autour.
Tu nous as souvent sensibilisé au problème. Et moi, ça me préoccupe. Les gens qui ont fondé Havre-Saint-Pierre venaient de là. Je ne peux l'oublier. Et je suis bien placé pour saisir les enjeux.
Bonsoir Loup de ville,
tu as choisi le bon mot: c'est pathétique. C'est complètement irresponsable en effet de ne pas prévoir de plan d'urgence en cas de catastrophe.
Le plus triste, c'est qu'on ne peut pas compter sur la communauté internationale lorsqu'il y a de vrais problèmes demandant des situations rapides.
Tu dis beaucoup de choses que j'endosse, Réjean, notamment:
Et si c’était justement ce que l’humanité avait besoin de vivre, pour faire ce saut de conscience et lui faire comprendre que nous sommes tous UN dans cette création !
Normalement, la peur vient de la prise de conscience d'un danger. C'est ce qui nous permet de l'éviter. Mais on dirait qu'on ne réussit plus suffisant à avoir peur pour en prendre conscience.
Mais je crois, comme toi, que c'est un mouvement collectif qui devra se mettre en place, petits pas par petits pas, si nous en avons le temps. Chaque petits pas qu'on fait en amène d'autres chez soi et les autres.
Ce n'est pas un seul homme qui peut changer le monde. On peut seulement y contribuer et c'est peut-être notre devoir de le faire.
Moi je dirais plutôt que la peur vient de notre ignorance de qui nous sommes vraiment.
Je ne souhaite pas démarrer ici, de discussion plus avant sur ce sujet. L'éveil de conscience comme je t'ai dit, ne peut se faire qu'en chacun de nous, dépendamment de notre vécu et de notre degré d'ouverture.
Tu peux me contacter par courriel si tu le désires, pour en discuter. Ce sera libre à toi, ensuite, d'élaborer ce sujet sur ton blog, si c'est ce que tu souhaites.
Bonjour Réjean,
Ce que tu dis me fait beaucoup de sens, sans être contradictoire avec le fait que la peur soit dictée par la crainte d'un danger.
Ceci nous amène à une prise de conscience de ce que l'on est, nos forces, nos aspirations, nos valeurs fondamentales, le sens de notre vie. On peut même apprendre à vivre avec la douleur.
Juste pour dire bonjours Jacks, et que je suis contente de lire que les commentaires amicaux t'ont redonné du souffle. Zoreilles appelle ça du gaz d'avion :-) et c'est vrai.
N'ayant rien à ajouter à ce billet , ni au commentaire, je termine en disant qu'il semble y avoir la fièvre du nouveau décor, dans les maison virtuelles, qui se propage...
Bonne fin de semaine Jacks!
...auX commentaireS...
Bonjour Lise,
Hihi! Tu es la première à passer un commentaire sur mon nouveau décor. J'avoue que j'adore les nouvelles possibilités de mises en pages.
Aujourd'hui, c'est la présentation de la nouvelle saison de Parc Canada dans l'Archipel des Iles Mingan. Les tours de bateau sont gratuits. Je me suis inscrit.
Mais il y a la marée grise dans le ciel pour le moment. J'espère que les nuages vont se disperser.
Cher Jackss, je maintiens ce que je disais en pointillés en réponse à ton message précédent : je pense que cette course folle ne s'arrêtera que quand nous serons certains qu'il n'y a plus de pétrole à exploiter qui fût exploitable...
Et encore, il y en a tellement au fond des océans, sous la terre (mais sous des formes qui coûtent cher à exploiter comme le schiste bitumineux), ou sous les banquises que cette course folle ne s'arrêtera sans doute pas avant longtemps...
C'est pourquoi je préconise de vivre en adéquation avec nos idées et de tout faire pour les transmettre à nos proches, à nos amis, à nos descendants mais en douceur, avec pédagogie, intelligence et même amour. Je suis d'accord avec Zoreilles : les messages fondés sur la peur n'aident pas les gens à changer de comportement. Il n'y a que 3 voies pour les y amener : la contrainte, l'intérêt ou les catastrophes.
J'espère me tromper mais je crois qu'il y en a une quatrième : l'éducation dans le respect des autres.
Voilà, je te souhaite de garder espoir pour notre avenir commun.
Bonjour Shaton,
aujourd'hui, j'ai oublié le pétrole et j'ai profité du décor. Je l'ai fait à proximité des lieux qui font la convoitise des prospecteurs.
J'ai pu profiter d'une tournée gratuite sur mer avec le transporteur de mon choix. C'était une journée de promotion.
J'aurais pu chosir une embarcation confortable avec sièges à l'intérieur et à l'extérieur. J'ai plutôt choisi un pneumatique motorisé à l'allure plus sportive. Je ne pouvais m'empêcer de contempler l'Ile d'Anticosti qui se profile à l'horizon.
J'irai y faire un séjour en avion dans le prochain mois. C'est endroit qui fait le quart de la Belgique est unique. Son histoire, sa flore, ses espèces vivantes, tout est captivant.
C'est tout de même incroyable qu'on ait réussi à conserver à l'état sauvage un si grand territoire. Il y a une centaine d'habitants, 165 000 cerfs de Virginie et des milliers de maringouins.
Ces toutes petites bêtes qui piquent m'ont pris pour cible. Mais je leur pardonne. D'après ce que j'ai lu, ils ont contribué au fait que l'ile soit restée si peu peuplée dans les siècles passés.
Quant au pétrole, je maintiens que c'est prétexte à du vol organisé légalement. Son principal intérêt est de nous obligés à faire le plein régulièrement pour faire fonctionner nos autos. Il y aurait bien d'autres moyens plus économiques et plus écologiques.
Mais ton discours est sage. Nous n'y pouvons rien à court terme. Il faut se ménager pour éviter les ulcères.
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