dimanche 31 janvier 2010

Aux portes de l'Enfer


C'est bête à dire, mais je crois que rien n'est au-dessus de nos forces, même lorsque nous avons l'impression de nous retrouver aux portes de l'enfer. Un chat peut affronter un ours. Voir VIDÉO.

Peu importe ce qui arrive, nous avons quelque part des ressources pour y faire face. Et rien n'arrive pour rien. Du moins, j'ai le goût d'y croire. Mais je sais que l'important, ce n'est pas ce qui nous arrive, mais ce qu'on fait avec.

Cette réflexion qui me rejoint tellement, je l'ai entendu cette semaine de Dominique Bertrand. Elle était reçue en entrevue à l'occasion de la sortie de son livre Démaquillée. Ex mannequin, Dominique Bertrand y raconte sa descente aux enfers suite à la mort subite de son conjoint. Elle avait tout pour elle: la beauté, la gloire, l'admiration, la fortune, elle a sombré dans une profonde dépression. Elle a dû suivre une thérapie de 9 ans.

Elle s'est impliquée dans plusieurs organismes d'entr'aide. Pour elle, malgré tout, son parcours est providentiel. Elle croit que ce qui nous permet de passer à travers n'importe quelle épreuves, ce sont nos valeurs.

Elle a été rédactrice en chef de la revue Clin d'oeil. Je me permets de vous en faire un puisque mon fils Jipé y a eu une publicité l'année dernière. Je ne pouvais rater une si belle occasion de vous en parler. Voir billet Ai-je une âme?

Un autre drame: le meurtre de Julie Boisvenue. Son père Pierre-Hugues Boisvenue, loin de se laisser abattre par le décès tragique de sa fille Julie, a fondé l'association des proches de victimes d'actes criminels. Et comme si ce n'était pas assez, le destin a voulu qu'il perde tragiquement une autre fille suite à un accident d'auto peu de temps après. Son rayonnement a été tel qu'il vient d'être nommé sénateur au parlement du Canada.



Chantal Petitclec. Belle comme un princesse, elle a eu un terrible accident à l'âge de 13 ans. Elle a reçu une porte de grange dans le dos et a eu la moelle épinière sectionnée en deux. Elle a dit, en parlant de son accident: On ne peut pas contrôler ce qui nous arrive, mais on peut contrôler comment on réagit avec ça.
Elle est devenue l’athlète sur piste la plus médaillée au monde, avec un total de 21 médailles paralympiques, dont 14 médailles d’or.

On peut voir une entrevue sur son accident et son parcours en cliquant sur entrevue Chantal Petitclerc. Une vraie leçon de courage et de vie. Elle ne regrette rien. Pour elle, la meilleure façon de réagir face à une épreuve, c'est de se mettre vite en action.

Dean Bergeron
Haïtien adopté par une famille du Saguenay. Un géant de 6 pi. 2 po. Âgé de 17 ans et promis à un brillant avenir, il joint les Cataractes de Shawinigan de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Son entraîneur veut qu'il prouve qu'il peut jouer plus physiquement (se batre)pour être sélectionné au camp d'entrainement. Il le fait à contrecoeur, perd son casque protecteur et reçoit deux coups à la tête. Conséquence: moelle épinière sectionnée, il devient paraplégique.

Depuis, il est devenu actuaire et médaillé d'or aux jeux para-olympiques.

Le commandant Robert Piché a fait planer son Airbus-330 en panne d'essence le 24 août 2001 jusqu'à l’archipel des Açores, au Portugal. L'appareil s'était retrouvé en panne à 39 000 pieds d'altitude en pleine nuit. Il semble que le vol plané fut le plus long de l'hisoire: 20 minutes. Auparavant, il avait fait de la prison pour transport de narcotique. Il a maintenant une maison de désintoxication dont il s'occupe personnellement et donne des conférences souvent bénévolement.
Voir billet Le stress face au danger extrême.

Les exemples sont multiples: Kim Phuc, cette vietnamienne brûlée suite à une bombe au Napalm, Ingrid Betancourt, etc.


Oui, nous avons beaucoup de ressources insoupçonnées. Elles sont beaucoup plus puissantes que nous le pensons. La pensée peut avoir une influence incroyable sur le cerveau, la douleur, la souffrance, etc. On peut en faire l'illustration de plusieurs façons. Je pourrais vous parler de certaines expériences personnelles. Je le ferai dans un prochain billet. Je vous laisse un simple avant gout en vous invitant à revoir un ancien billet que j'ai déjà laissé: Quand c'est vrai.

Cliquez pour avoir accès au site MesSmer
Mais pour l'instant, je me contenterai de vous faire part d'une des expériences les plus puissantes pour en faire la démonstration: l'hypnose. Comme le hasard fait toujours bien les choses, j'ai eu la chance d'en voir une démonstration hallucinante hier à l'émission Tout le monde en parle. La démonstration est renversante. Vous pouvez la voir en cliquant sur Messmer. Il faut être patient pour le chargement, mais c'est à voir.

Plus près de l'actualité, il y a de nombreux exemples de surpassement en Haïti.Il y a le meilleur et le pire. On ne peut fermer les yeux sur les gangs de rue qui cherchent à reprendre le contrôle de leurs territoires. Mais il y a le regard de la communauté internationale prête à supporter les victimes et leur donner des moyens. Voilà un plus!

Cliquez sur l'image pour le point sur l'aide internationale
Au delà de la simple résignation, de l'instinct de survie, il y a des ressources insoupçonnées qui nous habitent. Elles nous permettent un petit quelque chose de plus qui nous permettent de les trouver et les mettre en valeur pour nous dépasser. C'est toujours ainsi que l'humanité avance, surprend en nous laissant plein de questions commençant par qui ou pourquoi.
Georges Laracque, c'est le Haïtien qui ne veut pas, mais vraiment pas se faire hypnotiser par Messmer dans le vidéo plus haut.
Cliquez

Voir Georges Laraque porte le chandail de Haïti dans les écoles.

lundi 25 janvier 2010

Misère noire!

Cliquer pour article Le Point
Si ce n'était pas de toute cette misère, je n'aurais pas trop de problème à croire en Dieu. (réflexion personnelle)
Cette réflexion, je l'avais faite il y a quelque temps. Je parle de la vraie misère, celle qui est insoutenable, insensée. Je n'en suis pas là. Mais il y a des jours où ma propre misère prend toute la place. Il arrive que tout semble vouloir virer au vinaigre, me glisser sous les pieds.

Tenez, par exemple, la semaine dernière. Mardi, tout ce que je touchais me causait des ennuis. J'osais à peine toucher à Laure. Tout allait tellement mal que j'ai décidé d'aller au lit après dîner. Je me suis relevé pour le souper. Erreur! J'aurais dû passer la semaine au lit même si c'est Laure qui était grippée.

Imaginez ce que j'ai pu ressentir. Mon meilleur ordinateur, celui avec qui je partageais tout, celui qui me servait à me rendre jusqu'à vous, et bien cet ordinateur-là à rendu l'âme. J'ai tout fait pour le réanimer. Je soupçonne qu'il ait subi l'attaque d'esprits malveillants.

J'ai fait contre mauvaise fortune bon coeur: j'ai pris l'ordinateur de Laure. Il a rendu l'âme à son tour. J'ai pris l'ordinateur de mon frère Michel, celui qu'il m'a offert alors qu'il n'était plus bon pour lui. Il n'avait plus de son. Mais mon fils Jipé que vous pouvez bientôt voir en spectacle nous a donné un cadeau de Noël qui réglait le problème. Il s'agissait d'un système de son pour ordi qui produisait un son d'une qualité comme je n'en avais jamais connue. En voulant déplacer le système, il a rendu l'âme à son tour. Il ne fait plus ni son ni lumière fluo.

Le lendemain, j'ai proposé à Laure d'aller marcher sur le bord de la mer. Il y avait un ciel pur et bleu, sans aucun nuage. Pas un brin neige sur l'herbe et la plage. J'ai donc décidé de faire un peu de photos pour vous montrer le décor incroyable qu'on observe ici alors que nous somme presque en févier. Erreur! J'ai échappé ma caméra par terre. Je n'avais jamais payé une caméra si chère. Un vrai bijou technologique. Perte totale.

Je suis ensuite retourné au lit. Et comme disent les Haïtiens, je me suis dit: Dieu soit loué! Dieu est bon. Mais je l'ai prié d'être un peu moins bon pour moi.
Avant que se produise ce qu'on appelle un act of god
Pour être un peu plus sérieux, sans vouloir offenser Dieu, je n'oserais jamais lui chercher d'excuses pour tout le dégât qu'il a fait à Haïti. Il n'y a rien à dire, rien à comprendre, rien à justifier.

Mais quand on regarde la force de ce peuple, sa capacité de surmonter les souffrances, épreuves avec rien, la fraternité qui en découle, les problèmes insolubles depuis des sicècles qui deviennent tout à coup possibles à imaginer sous un jour meilleur, alors je me permets tout de même de m'émerveiller et de me dire qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas. Quelque chose qui me dépasse. Et j'ai presque envie de me dire: est-ce que pour la première fois on voit briller une lumière? Simple hasard ou la conséquence de la nature du monde? Simple question sans réponse. Mais si je l'avais, ce qui n'arrivera jamais, je ne verrais plus rien de la même façon.

J'ai entendu deux belles phrases hier de la part du Père Lacroix, Dominicain, à Second regard.
  • La plus petite lueur vient à bout des ténébres les plus profonds
    (Proverbe africain)
  • C'est seulement dans le noir qu'on peut voir briller les étoiles

jeudi 21 janvier 2010

Et si c'était vrai...

Les anges d'aujourd'hui, ce sont tous ceux qui s'intéressent aux autres avant de s'intéresser à eux-mêmes (Win Wenders)
Les anges ont toujours exercé une fascination dans l'esprit populaire. Ils sont présents dans toutes les religions, tous les siècles, tous les coins de la terre.

Qu'on y croit ou pas, ils font partie de notre vocabulaire. Le cinéma leur donne vie au point qu'on prend plaisir à se laisser prendre au jeu. Le temps d'un film, on se surprend à y croire.

Et si c'était vrai. Si les anges existaient vraiment. Si, sans les voir, ils nous épiaient et nous tendaient des perches pour nous sortir de nos mauvaises postures. Si nous avions tous un ange gardien pour nous éviter de vivre l'enfer sur terre...

Et bien moi, j'ai eu le sentiment qu'ils existaient. L'idée m'est venue en voyant des images bouleversantes lorsque la terre s'est écroulée sous les pieds de millions d'haïtiens.



L'instinct maternel a quelque chose de fascinant. C'est comme si quelqu'un quelque part avait inscrit dans la nature de la femme un don qui faisait d'elle un ange gardien. Quand je regarde la photo qui précède, j'ai l'impression que la mère n'a plus conscience de sa misère, toute concentrée qu'elle est à assurer la survie d'un être sans défense: le sien. Pourtant, le monde vient de s'écrouler autour d'elle.

Est-ce le fruit du hasard ou le résultat de l'oeuvre d'un être qui a voulu matérialiser la bonté et la protection des anges? Quand on voit des petits miracles, des enfants qu'on sort des ruines après plusieurs jours, quand on voit ces enfants sortir indemnes en levant les bras au ciel, on se demande aussi s'il avait un ange gardien invisible.

Mais... rien n'est parfait. Il y a aussi des enfants qui se retrouvent orphelins. Il y a des profiteurs qui ont le diable au corps. Pendant que des citoyens se plaignent des complications sur les procédures d'adoption d'enfants d'Haïti, l'UNICEF dénonce les trafics d'enfants dont elle a été témoin.

VOIR vidéo.

Vouloir aider, c'est louable. Encore faut-il le faire avec prudence et de la bonne façon. Il faut penser à aider sur place avant de recevoir massivement des immigrants qu'on pourra ensuite intégrer convenablement. On ne s'improvise pas ange gardien. On risque de perdre des plumes.

Mais le vrai miracle, c'est peut-être le sentiment de fraternité qui s'est créé avec les habitants de toute origine et le peuple haïtien.

mardi 19 janvier 2010

Quelque chose comme un grand peuple

AUDIO-VIDEO: Écoutez l'entrevue radiophonique avec René Homier-Roy à c'est bien meilleur le matin en cliquant surQuelque chose comme un grand peuple Aujourd'hui comme jamais, le Canada en général et le Québec en particulier sont vus comme une terre d'accueil pour ne pas dire une terre promise. Les gens d'ici sont partagés entre leur ouverture et un sentiment de protection de leur culture. Pour les Haïtiens, le Québec, c'est le seul autre état francophone en Amérique. Voir billet précédent)

Les québécois sont très ouverts même s'ils se posent des questions sur les capacités d'accueil, la capacité des réseaux sociaux, sur la contribution que d'autres nationalités peuvent apporter à la culture si chère que nous défendons jalousement depuis des siècles.

C'est dans ce contexte que s'inscrit presque providentiellement la sortie du livre d'un néo-québécois: Joseph Facal.

Ce livre, il veut brasser un peu la cage. Et je crois que cest ce qu'il faut. Au Québec, il y a ceux qui veulent un virage à gauche. D'autres veulent un virage à droite. Entre les deux, il y a beaucoup d'émotions. La voie que je préfère est celle de la lucidité, du bon sens. Et je me reconnais tellement danx la vision de Joseph Facal. Elle est à la fois à gauche et à droite. Vous pensez que je suis dans les patates? Vous avez le droit. Mais je vous invite à lire le livre ou assister aux entrevues dont les médias feront beaucoup de cas.

La majorité francophone au Québec est déjà extraordinairement accueillante. Et c'est un immigrant qui le dit.» L'homme du parler vrai se montre cinglant sur la réforme de l'éducation, qu'il assimile carrément à un «détournement en plein vol d'un avion rempli de passagers». Le Devoir
Je ne donne pas ma confiance facilement à un politicien. Mon niveau de méfiance croit même dangeureusement avec l'âge. Par miracle, j'ai de l'espoir. J'ai confiance dans le Québec de demain. Paradoxalement, je dois cette lueur d'espoire à un citoyen d'origine espagnole venu de l'Uruguay: Joseph Facal.
Québec — Avant de partir en année sabbatique, l'ex-ministre péquiste Joseph Facal semblait tellement découragé par le Québec d'aujourd'hui que certains de ses amis se demandaient s'il n'avait pas totalement désespéré pour l'avenir de son peuple. Le futur, il le voyait en noir: il ne cessait de dénoncer les «pannes de leadership», les «déficits de fierté nationale» et autres «spirales du déclin».Voir la suite dans Le Devoir
Je vous propose une entrevue passionnante avec Joseph Facal en cliquant sur Le Québec doit se retrousser les manches

Voici les questions qui ont été posées lors de cet entrevue:
  • Vous dites d’entrée de jeu que le Québec est parvenu à un moment charnière de son histoire. Qu’entendez-vous par là?
  • Qu’est-ce qu’il faudrait pour amorcer ces grands changements que vous proposez dans le livre?
  • Quels seraient le meilleur et le pire des scénarios envisageables pour le Québec de demain?
  • Est-ce que vous croyez que la souveraineté est aussi nécessaire aujourd’hui qu’elle l’était, aux yeux des souverainistes, il y a 30 ou 40 ans?
  • Êtes-vous plutôt pessimiste ou optimiste face à l’avenir du Québec?
  • Finalement, à la lumière de votre livre, sommes-nous aujourd’hui quelque chose comme un grand peuple ou carrément un grand peuple?
Permettez-moi une confidence. Avant la parution du livre de Joseph Facal, je me propiosais de faire quelque chose que je n'ai jamais fait de ma vie: ne pas aller voter aux prochaines élections. Par dépit. Mais la sortie du livre de Joseph Facal m'a redonné le regain d'espoir qui me manquait.

Je vous invite à synthoniser les médias où il sera possible de l'entendre dans les prochains jours.
  • Mercredi 20, à RDI, à18:30, entrevue avec Gérard Fillion, dans la capsule économique du bulletin de 18:00
  • Jeudi, le 21, invité spéciale à Bazzo TV, à Téléquébec à 21:00
  • Vendredi le 22, à 09:00 AM, à la radio de Radio Canada, entrevue avec Christiane Charrette, Nathalie Petrovski et Josée Legault
  • e) En plus, autre possibilité dont l'heure et la date n'a pas encore été fixée, serait une entrevue avec Anne Marie Dussault, à son émission de TV du midi
  • Aussi il y aura dans la Presse d'aujourd'hui le 19 janvier un article et une entrevue
VOIR le billet précédent sur Haïti si vous n'avez pas eu l'occasion de le faire.

dimanche 17 janvier 2010

Un air de fin du monde

Je vous invite fortement à lire Faire du bien, le billet de Tourments solitaires. Ça vaut le détour
.Carricature Chapleau (La Presse)
Je suis toujours impressionné de voir comment, face à un même événement, les réactions peuvent être aussi variées.

On voit de tout:
  • Des gens qui remercient le ciel d'être vivants
  • Il y a ceux qui blâment tout le monde y compris les Américains;
  • ceux qui prient
  • ceux qui pleurent; ceux qui trouvent le moyens de sourire en racontant leurs peines;
  • ceux qui aident

  • Soldat russe qui aide une enfant
  • Ceux qui consolent en ayant besoin de l'être>

  • ceux qui volent et fraudent

  • ceux qui se font justice eux-mêmes.


  • des profiteurs;
  • ceux qui circulent dans l'ordre et le respect des autres sinistrés

  • Il y a les désespérés qui se ruent dans le chaos


  • ceux qui cherchent à se faire du capital politique
  • Il y a les politiciens meilleurs pour expliquer leur inaction que pour agir
  • Ceux qui se résignent en silence
  • Ceux qui attaquent les convois d'aides humanitaires pour survivre


Source: Home Mail Online et New York Times
Il y a des malchances, je pense à ceux qui venaient d'arriver, cette infirmière par exemple, venue pour aider, qui est morte 90 minutes après avoir posé le pied en Haiti. Il y a aussi une foule de chances ou de petits miracles.

Prenez par exemple de cas de Martin Turgeon. Il échappé à une mort certaine parce qu'il a travaillé une heure de plus, il a voulu faire quelques courses, faire monter dans son auto sa secrétaire qu'il a vu sur la route, il a voulu prendre une bière avant de monter à sa chambre. Il a fait par hasard cinq pas en arrière d'où il était. Tous ces hasards lui ont sauvé la vie. Bernard Dupras aussi a vu le hasard jouré en sa faveur, S'il avait travaillé 10 minutes de plus, il serait mort.

Pour en savoir plus cliquer sur sa photo à gauche.

Dans de telles circonstances, on peut se demander si ceux qui prient peuvent avoir des faveurs divines. On peut penser que le fait de prier les aide un peu malgré tout. Et, c'est sûr, ça ne fait pas de tort. Alors, je prends une chance et je prie pour eux. J'ai fait un don.

J'ose croire que toute cette souffrance n'est pas inutile. Ce sera peut-être l'occasion pour le peuple haïtien et la communauté internationale de régler un problème qui ne l'a jamais été. Tous les efforts pour sortir ce peuple de la misère n'on rien donné jusqu'à maintenant. Souhaitons que la catastrophe agisse comme un électro-choc.

Je ne comprends pas pourquoi les Nations Unies qui en ont vu d'autres n'ont pas déjà eu un plan d'intervention adapté. On aura beau dire que la situation est exceptionnelle. On part de zéro comme si toutes les catastrophes passées n'avaient pas donné de leçons et de matières à réflexions.

Cliquez


Voir aussi: Les États-Unis ont suspendu leurs vols d'évacuation en attendant de savoir qui va payer.



Je vous intive à lire un billet de Nanou que j'ai bien aimé en cliquant ICI.

samedi 2 janvier 2010

2010: Le début de la fin ?


Vous avez réalisé? Nous entreprenons une nouvelle décennie.
La prochaine débutera en 2020. Quand on voit le temps s'accélérer,
on peut à peine imaginer notre univers en 2020.

Les narco-trafiquants ont fait plus de morts en Colombie en 2009 que la guerre en Irak. La violence, l'intimidation, le taxage, les gangs de rue, tout ça nous donne l'impression de retourner à la loi de la jungle. Les escrocs en cravate s'en tirent avec de faibles peines. Les changements climatiques menacent la survie même de la terre. Elle va survivre la terre, mais on se demande s'il y aura encore des être vivants à la fin du siècle.

Quand on regarde ce qui s'est passé depuis le début de l'an 2000, on peut s'inquiéter un peu. On a vu à la fois la montée de l'intégrisme et son contraire: la tolérance aveugle. On a baissé les bras sur beaucoup de terrains. Le passé, on s'en fout! Le futur, encore plus. La méfiance est à son comble. Elle est telle que nous n'osons même plus rouspéter.

C'est comme si nous avions perdu notre sang français. Comment pouvons-nous revendiquer nos origines françaises si nous ne savons même plus chiâler à notre goût?

Pendant que la planète éternue de toute part, nos gouvernements montrent des signes inquiétants de corruption, comme si tous nos élus avaient vendu leur âme au diable. Pire encore, on dirait que plus nos représentants abusent de notre confiance, plus on a tendance à les réélire avec une plus forte majorité.

Cliquez sur la photo pour plus de détails. Très intéressant à lire. Surtout très instructif.

Voilà un portrait peu reluisant. Vous me croyez désespéré? Pas du tout. Au contraire! L'humanité avance par excès. L'excès frappe l'imagination et le bon peuple demande qu'on change ce qui ne va pas.

Cliquez sur la photo de Claude Piché qui nous révèle les progrès enregistrés en Europe sur le programme anti-corruption. C'est à lire.

Il y a quelques semaines, sans tambour ni trompette, les Européens ont pris une décision qui aura un impact majeur sur une des plaies les plus répugnantes qui affligent la planète: la corruption.
Claude Piché
Au delà de toutes ces considérations, j'ai confiance en l'avenir parce que la planète en a vu d'autres. Ce qui m'impressionne, c'est qu'au fur et à mesure que les menacent augmentent sur la planète, les moyens pour les combattre augmentent aussi.

On n'a qu'à penser à nos puissants moyens technologiques, l'avancement de la science et des communications. La force d'internet rend instantanées toutes les informations que des dictateurs voudraient censurer.

C'est à se demander si les moyens à la disposition de l'homme pour faire face aux menaces croissantes sont le résultat du hasard ou celui du dessin intelligent d'un être supérieur.

Ouvrir les bonnes portes.

Rétrospective financière 2009