samedi 3 juillet 2010

Vacances improvisées

On ne prépare pas tous ses vacances de la même manière. On n'a pas tous la même façon d'y mettre du piquant. Il y en a qui planifient tout longtemps à l'avance, réfléchissent beaucoup à ce qui leur tente, font des réservations, prévoient le trajet après avoir tout chronométré. Les moyens modernes ne manquent pas: Google maps, gps, etc.

J'ai rarement fonctionné comme ça. J'ai toujours préféré les vacances improvisées. Laure aussi. On part sans savoir où l'on va. Il y a 40 ans, par une belle journée d'été, nous avons rendu visite à des amis qui nous ont proposé à brûle-pourpoint un voyage dans la forêt de St-Adolphe de Dudswell où un vieil autobus scolaire leur servait d'abris pour dormir. Nous avons accepté.

D'une chose à l'autre, sans l'avoir prévu, nous nous sommes retrouvés sur une plage des États-Unis, plus précisément à York Beach. Il n'y avait pas de problèmes pour nous: nous étions en vacances. Nos amis n'étaient cependant pas dans la même situation. Ils ont donc dû trouver une raison pour expliquer qu'ils ne pouvaient entrer au travail. Quand on est jeune, un peu de délinquence ajoute toujours un peu de piquant!

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps




Maison du 1120 Conseil, Sherbrooke
Quelques jours plus tard, nous sommes revenus au domicile des amis en question. Le lendemain, à quelques pas de là, j'ai vu une charmante petite maison blanche à vendre.

Le terrain, bien aménagé, était très grand: 150 pieds par 220 pieds. J'ai tout de suite le coup de foudre. J'imaginais déjà un jardin, l'espace pour avoir plusieurs enfants, les lilas en fleurs.

Terrain de la maison de la rue Conseil

Mais, comme j'étais encore pauvre comme Job, je n'avais pas à me faire d'illusions.Je décide tout de même d'aller visiter la maison après avoir dit à Laure que le jour où nous voudrions nous en acheter une, nous serions mieux préparés à le faire. Il fallait se donner tout le temps pour s'y connaître un peu en la matière. Mais, nous sommes souvent plus vite sur la gachette. Nous sommes les maîtres de tout ce qui peut s'apparenter au mot improvisé. Nous avons acheté la maison la journée même.

Nous avions improvisé une visite chez des amis qui nous avaient amené en campagne dormir dans un autobus, de là nous avions fait un détour improvisé sur les plages de l'Est américain avant de nous acheter une maison à l'improviste le lendemain de notre retour de la mer.

Après, je me suis demandé si nous étions capables de payer. J'ai rencontré un gérant de banque qui, scandalisé, m'a sermoné. Il parait qu'on n'achète pas une maison comme on achète un cornet de crème glacée.

Henri-Paul Rousseau
Paniqué, je voulais en avoir le coeur net. J'ai donc consulté madame Yvette Rousseau, conseillère financière chez chez Desjardins. Elle m'a tout de suite rassuré pour ne pas dire félicité. Quand on ne prend jamais de risque, on a peu de chance de faire des bons coups.

Comme par hasard, il fallait que le destin se charge d'ajouter un peu de décorum. Madame Rousseau a eu un fils: Henri Paul, celui-là même qui est devenu président de la Caisse de Dépot et Placement. Et madame Rousseau est devenue sénatrice. Moi, j'attends encore ma chance.

La maison que nous avons achetée était une maison de vétérans. Ces maisons étaient vendues pour presque rien à des vétérans de la dernière guerre mondiale. Le propriétaire, monsieur Émile Dubois était un homme fascinant. Pilote d'avion, il avait participé dans les airs à toute la guerre de libération contre Hitler.

Cliquez pour plus de détails


Il avait même été enquêteur au procès de Nuremberg et avait rencontré plusieurs criminels de guerre dont Hermann Goëring, le plus important nazi après Hitler. Je me souviens qu'il m'avait parlé de sa rencontre avec lui, son suicide.

Par la suite, monsieur Dubois avait été le premier attaché commercial de France, poste qui allait plus tard devenir celui de Délégué du Québec. Monsieur Dubois ne l'a pas occupé cependant. Il voulait rentrer au pays et s'est logé dans la maison qui allait devenir la nôtre.

C'est fou le nombre de petits détails qui changent une vie. Avec le recul du temps, je regrette de ne pas avoir pris plus de temps à connaître davantage la vie de monsieur Dubois. Nous sommes restés amis longtemps, jusqu'à ce que la maladie d'Alzheimer viennent embrouiller ses esprits.

Il faut faire confiance au hasard, à l'imprévu. Il faut savoir foncer aussi longtemps qu'on peut car un jour, la vie se charge de sonner la cloche de la récréation. Il vient vite le temps où tout n'est plus permis. Il faut toujours regarder devant soi, sauf qu'un jour tout est derrière soi. Il ne reste plus que ce que l'on a déjà bâti. Vaut mieux ne pas avoir à vivre uniquement de regrêts, d'occasions et de rendez-vous manqués.

La morale de cette histoire: profitez de vos vacances. Et si vous ne savez pas où aller, La Minganie où je suis est une belle destinée. L'Estrie est aussi de plus en plus une destination de rêves. Il y a plusieurs nouvelles attractions qui en valent le coup. Si vous êtes en France, en Suisse ou tout près, je vous recommande le festival Musique en Stock de Cluses.

Promenade Lac des Nations, Sherbrooke
Photo: Lucie Blais

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Du 7 au 11 juillet 2010: Festival du conte et de la légende de l'Innucadie, à Nastashquan

Pour nos amis français
Cliquez
Je viens à l'instant de recevoir ce email de mon fils Jipé:
Je pars pour la France dans quelques heures.... je vais faire mon spectacle dans un gros festival qui s'appelle Musique en Stock (à Cluses). On rentre le 12 juillet. Bonne fête encore!

27 commentaires:

gaétan a dit…

1-Beau message à lire en ce dimanche matin.
2-Ouais en Minganie au cours des prochains jours le festival du conte pour ceux que ça intéresse...
bonne journée

Jackss a dit…

Bonjour Gaétan,

Tu fais bien d'attirer l'attention sur Festival du conte et de la légende de l'Innucadie. L'événement aura lieu à Natashquan du 7 au 11 juillet 2010.

J'avais justement l'intention d'y aller avec nos invités de la semaine.

Tu m'as donné l'idée d'ajouter une ligne à la fin de mon billet,

Zoreilles a dit…

Ton billet est passionnant à lire, comme toujours, mais ce n'est pas le hasard qui a guidé mes pas jusqu'ici dans ce détour improvisé fait exprès... pour te dire :

Bonne fête Jacks!

Je t'ai fait un petit clin d'oeil chez moi aussi mais je tenais à venir cogner à ta porte avec un petit panier de framboises dodues et goûteuses ce soir même, pour ne pas que tu ailles risquer ta vie à en cueillir toi-même près du champ de tir!

Alors, dis-moi, c'est le 4 ou 5, ton anniversaire?

Tout le bonheur que tu mérites, autant que tu en sèmes, c'est-à-dire très énormément beaucoup.

Ta couronne te va à merveille, c'est toi le roi du jour... et même de la semaine.

Bisous de fête,

Francine xx

Jackss a dit…

Merci pour tes bons voeux, Francine

Chaque année, pour nous deux, c'est le temps de mettre nos pendules à l'heure. Je vérifie la date précise de ton anniversaire et tu fais de même pour moi.

Je te confirme que le jour de ma fête est celui de l'anniversaire le plus fêté en Amérique: celui des Américains, celui de l'Indépendance. Mon anniversaire a inspiré le titre de grands films américains.

Comme tu vois, j'essais de rester humble le reste de l'année. Mais, le jour de ma fête, c'est une bonne occasion de me comporter comme si la couronne faisait partie de mon habillement normal :-)

Barbe blanche a dit…

Tu dis Jackss, "Quand on ne prend jamais de risque, on a peu de chance de faire des bons coups" et je renchéri en disant, quand la chance passe, il faut la saisir à deux mains.
Et bien sur, Bonne fête,tu en as profité, j'espère.

Jackss a dit…

Bonjour Barbe blanche

Si j'en ai profité? D'une certaine façon oui: je n'ai rien fait, sauf certaines tâche au bord de l'eau dont la vaisselle.

Laure travaillait. J'ai déjà eu mon cadeau et pour le reste, on attend la visite pour partager nos meilleurs moments.

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Dans un premier temps, je tenais à te dire comme on est bien chez toi. C'est invitant, reposant et divertissant tout à la fois.

Et deuxièmement, bonne fête, Jackss! Puissent tes rêves les plus chers se réaliser!

Je te fais la biseen ce jour très spécial.

gaétan a dit…

Bonne fête le cayen d'adoption et bons contes.

Jackss a dit…

Merci pour tes bons bons voeux, Rosie

Ce que tu dis, c'est comme un bouquets de roses. Un milieu invitant, reposant et amusant, c'est toujours ce que nous avons voulu créer spontanément pour les amis.

La petite maison blanche de la rue Conseil, c'était un peu ça. Tous nos amis pouvaient se présenter n'importe quand, y rester comme il voulait. Et je crois que le plus beau compliment, c'était d'entendre dire des amis qu'ils se sentaient bien. Nous manquions parfois de temps pour le ménage, mais bon, nous faisions ce que l'on pouvait.

Il faut dire que tout ça s'apparentait à la mode du peace es love et des communes. Nous n'en étions pas là, mais il y avait probablement une influence.

Jackss a dit…

Bonne journée, Gaétan

Nous avons de la visite qui arrive demain pour la semaine. Nous avons hâte de leur présenter nos trouvailles d'ici.

J'ai presque envie de t'impressionner en te disant qu'elle est d'envergure internationale: lui est d'origine française et elle, d'origine belge.
Je trouve que ça se place bien dans une conversation: ils ont aussi une maison en Provence où ils vont plusieurs fois par année. C'est mieux qu'une vieille autobus dans le bois, à St-Adlophe de Dusdwell.

Zoreilles a dit…

Quoi? Tu as eu une nouvelle caméra pour ta fête? Et tu t'en vas avec des amis en visite sur la Côte Nord?

Une fête pour nos yeux se dessine à l'horizon! Je salive déjà en espérant tes prochaines photos.

Et je t'ai laissé un poème de Roland Jomphe chez nous. Un petit cadeau d'amitié pour celui qui est « Born on the 4th of July ».

Jackss a dit…

Merci Zoreilles,

je vais aller voir ça de plus près. Je suis intéressé par le sujet.

Pour l'instant, il faut que j'épluche les patates et mette le rôti de palette au feu. Sinon, Laure va me chicaner.

J'ai ajouté à mon billet une référence pour Yvette Rousseau. Je viens de faire des recherches sur elle sur Google. J'étais loin de me douter qu'elle avait un parcours si prestigieux. J'avais fait sa connaissance alors que je travaillais à la Sécurité du revenu. Elle était une ressource utile pour nos bénéficiaires aux prises avec des difficultés budgétaires.

Jackss a dit…

Je viens de voir, par hasard, une information qui m'a beaucoup amusé en lien avec l'achat impulsif de ma première maison:

Les Québécois sont ceux qui visitent le moins de maisons avant de procéder à l'achat d'une première propriété et sont pourtant, au pays, les plus susceptibles d'y demeurer toute leur vie, selon le premier Rapport TD Canada Trust sur les acheteurs d'une propriété.

Pour voir l'artiche au complet, cliquez sur Les Québécois et l'achat de leur maison

Anonyme a dit…

Bonne fête Jackss!

Un jour en retard je sais, et j'ai bien hâte de voir les photos prises avec ta nouvelle caméra.

C'est un bonheur de lire à quel point tu aimes la Côte-Nord, je ne le dirai jamais assez.

Les étés frais, sans humidité, je les regrette tellement depuis l'éternité que je vis à Montréal. La canicule à toujours épargnée le paradis qu'est la Côte-Nord; la pluie que vous avez n'a rien de plaisant, à la longue, mais ça vaut mille fois mieux que vivre dans une ville puante et surpeuplée.

Ceci dit, ta couronne tu la mérite chaque jour de l'année !!!

:-)

Jackss a dit…

Merci Lise,

tes voeux sont bien appréciés. Il ne reste plus qu'à attendre le soleil pour accueillir nos invités demain.

Nous avons le goût de présenter la Côte-Nord sous ses plus beaux atouts. La pluie et le froid n'enlève rien à tous mes bons sentiments pour elle. Mais quand vient le temps des présentation, je veux qu'elle soit à son meilleur. C'est normal.

Jackss a dit…

Bonjour Lise,

Merci pour tes souhaits. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je t'avais répondu hier ici et chez Zoreilles et les messages se sont effacés.

J'attends la visite et le soleil. La pluie, le froid, ça n'enlève rien à l'attachement que j'ai pour la Côte-Nord. Mais quand j'attends de la visite, je veux que la Côte soit à son meilleur.

Zoreilles a dit…

Bonjour Jacks,

Je prends une chance de te rejoindre sur ton blogue, en réponse à tes commentaires sur le mien.

Je ne sais pas si c'est la faute de Blogger mais des difficultés techniques énormes ont cours chez moi. Je laisse des commentaires qui n'apparaissent pas, je reçois des commentaires dans ma boîte de réception de courriels qui n'apparaissent pas sur mon blogue non plus, c'est le chaos.

Je voulais juste te rassurer, je n'ai pas subi un coup de chaleur qui aurait affecté mon cerveau mais peut-être que Blogger, oui!!!

En espérant que mon commentaire apparaisse chez toi...

Jackss a dit…

Zoreilles,

Depuis que Mgr Ouellet est à Rome, on dirait que le diable r'vire tout à l'envers ici.

Lise a dit…

Jackss

depuis quelques temps Blogger devient souvent capricieux, retenant les commentaires en otage, et ça arrive de plus en plus fréquemment. Inutile de leur écrire, ils ne répondent pas, alors il faut faire avec...

:(

Jackss a dit…

Bonjour Lise

Je vais suivre ton conseil: on se casse pas la tête. Mais il y a plein de phénémènes étranges. Je en suis plus capable de me décrocher de mon compte hotmail. J'ai beau me débrancher, je reste branché. Impossible de savoir où s'adresser pour régler le problème.

Tant pis! Il y a beaucoup d'anarchie dans le mode virtuel. C'est fou!

Réjean a dit…

Bonjour Jacques,

Tu dis:
« J'ai beau me débrancher, je reste branché. Impossible de savoir où s'adresser pour régler le problème. Tant pis! Il y a beaucoup d'anarchie dans le mode virtuel. C'est fou!»

On dirait bien que Big Brother nous aime à un point tel, qu'il ne souhaite pas perdre notre trace :-)))

Réjean a dit…

Comme je suis étourdi... J'avais oublié de te souhaiter un bon anniversaire en retard !!!

Jackss a dit…

Aujourd'hui encore, le hasard est venu frappé à ma porte.

Dans le bateau qui nous emmenait à l'Ile Nipiscau, de l'Archipel Mingan, il y avait un couple.

J'ai engagé la conversation à tout hasard. Ces gens, venus de France il y a une dizaine d'années, habitaient Sherbrooke. La dame a eu l'impression de me reconnaître.

Elle se demandait si je n'étais pas celui qui avait un blogue, un cabinet d'aisance donnant sur la mer. Et bien oui, elle était venue visiter mon blogue. Finalement, nous les avons invités à souper. Il ne fallait pas se déjouer du hasard.

Le monde est petit, les hasards sont grands.

Zoreilles a dit…

Quelle chance tu as de rencontrer « par hasard » quelqu'un qui te lit sur ton blogue. J'en reviens pas moi non plus...

C'est bien pour dire qu'on ne sait jamais qui nous lit, qui nous « lie » au monde virtuel par le réel... ou l'inverse!

Nos lecteurs sont la plupart du temps sans visage, ils ont la mine qu'on leur imagine mais toi, tu as pu voir le sourire et les yeux de tes lecteurs inconnus jusque là. Avaient-ils laissé des commentaires quand ils étaient venus? Je trouve étonnant de constater parfois que peu en laissent par rapport à ceux qui passent silencieusement, sur la pointe des pieds. On me dit souvent qu'on ne sait pas comment accéder aux commentaires. Étrange, n'est-ce pas? On croit à tort qu'on a un petit réseau restreint, nos fidèles qui commentent, auxquels on s'attache, avec lesquels on discute, on s'amuse, on échange, on réfléchit, on apprend, etc.

C'est formidable ce qui t'arrive. Tu nous raconteras un peu quand t'auras le temps?

Je serai à l'écoute, curieuse et intéressée par cette histoire, ce beau hasard.

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles,

Cette coïncidence que tu relèves, je n'en reviens pas encore moi-même. Sur la trentaine de passagers à bord du même bateau que moi, il y ait eu des gens qui aient pu lire mon blogue, c'était déjà tout un hasard. Mais que je me sois retrouvé à côté d'eux, que je leur ais adressé la parole, c'était encore plus étonnant.

Mais là ne s'est pas arrêté le hasard. Le reste est encore plus fort, pour ne pas dire plus fou. Tellement que je réserve la suite pour un prochain billet.

Durant mes déplacements sur les iles, j'ai eu souvent l'occasion de paler aussi de toi, dans quel contexte nous avions été amené par hasard à faire connaissance. Notre hôtesse a dit que Roland Jomphe était pour la Minganie ce que Gilles Vigneault était pour le Québec. Alors, tu comprends, j'étais tout honoré de dire que je connaissais Zoreilles, la nièce du grand poête.

Zoreilles a dit…

Alors j'attendrai ce billet avec impatience, quand tu seras prêt à l'écrire. Est-ce que je peux prendre mes petites vacances quand même? C'est que je ne voudrais rien manquer! Je serai absente du 15 au 20 juillet. Je vais voir le fleuve mais je n'aurai pas le temps de me rendre sur la Côte Nord cette année. Au programme : Québec, Lévis, St-Michel de Bellechasse, l'Île d'Orléans, Trois-Rivières, la région de Lanaudière, les Laurentides et retour chez nous. C'est que j'ai de la famille à voir à tous ces endroits... et seulement 5 jours.

Et toi, fais attention de ne pas me faire une fausse publicité, je ne suis pas la nièce de Roland Jomphe mais une grande fan. Le lien de parenté qu'il y a, c'est qu'il était le cousin de ma mère!!!

T'es vraiment impayable!

Jackss a dit…

Seulement 5 jours de vacances?

C'est pas beaucoup pour un si long trajet. Moi, j'ai pour au moins 25 ans de vacances. Après, on verra.

Si je laisse un nouveau billet, je le laisserai là tant que tu ne seras pas de retour de vacances. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour la petite fille de Roland Jomphe?

Ici, il fait 15 degrés. Pas de canicule en vue.