Savez-vous combien il y en a maintenant? Un site nous permet de connaître ce nombre ajusté à la seconde près. Cliquez sur le site suivant: Population globale du globe.
Vous y apprendrez des détails intéressants sur le nombre de naissances, de décès et plein de détails cocasses. Mais il n'explique pas comment faire des enfants. Il faut croire que plusieurs l'ont trouvé tout seul.
Il y a présentement 7 163 506 690 habitants sur la terre en ce jeudi 3 octobre à 10h42 minutes. 400 000 personnes naissent chaque jour. Il en meurt 170 000 durant ce temps .
Cinq milliards de personnes possèdent un cellulaire. On pourrait ajouter le nombre de tablettes électroniques. Pour en savoir plus, il faut voir le lien qui précède.
7 163 506 690 personnes jeudi 3 octobre 2013 à 9 h 38 min - See more at: http://www.populationmondiale.com/#sthash.zKNf1H7k.c6jzM3Bo.dpuf
C'est fou le nombre de personnes que l'on peut rejoindre. En 1929, un auteur dont je ne me souviens plus du nom avait dit qu'il suffisait de 6 contacts successifs pour rejoindre à peu près n'importe qui dans le monde. A l'émission de télé de TVA Testé sur des humains, on a fait le test en direct à la télé. Il n'a fallu que 4 contacts à l'animateur pour rejoindre une personne par des connaissances. Si nous prenons le temps de nous arrêter un peu, nous verrons que nous avons eu des connaissances qui ont connu beaucoup de monde. Dans mon cas, j'ai parlé d'une rencontre choc avec Louise Marleau en 1966. Elle a même a connu Pierre Elliot Trudeau, ancien premier ministre du Canada. Mais je ne la compte pas. Ce fut trop isolé, sans lendemain.
Commandant Robert Piché |
J'ai vécu avec Jean-François Lépine dans un maison de chambre avec cuisine commune à Paris, en 1974. Nous l'invitions souvent à notre table. Il ne s'en souviens pas. Mais je le compte dans mes connaissances. Je lui ai servi assez de ragout de boulettes pour avoir le privilège de le faire.
J'aurais pu aussi vous parler de Jacques Parizeau ou de Madona qui ont des ancêtres communs avec moi, mais ça ne compte pas puisque je ne les ai jamais rencontrés.
Jean-François Lépine |
J'ai connu aussi l'abbé Jules Beaulac, un ancien prof avec qui j'avais gardé contact. Il a été aumônier de prison pendant une dizaines d'années. Vous pouvez tout de suite imaginer que ce curé avait des connaissances qui avaient beaucoup de relations. J'ai déjà été interrogé comme témoin par le criminaliste Jean-Pierre Rancourt.
Plusieurs prisonniers avaient gardé contact avec Jules Beaulac même après être sorti de prison. Il avait un blogue, recevait environ 300 courriels par jour, les lisait tous et répondait à plusieurs.
Jules Beaulac |
Avec l'émergence des média sociaux, le nombre de contacts nécessaires serait passé de 6 à 4. On établit ces liens à partir de personnes qui sont en communications régulières. Certaines personnes sont plus habiles que d'autres pour créer des réseaux de relations. Je suis toujours étonné, par exemple, de voir combien de personnes visitent régulièrement le blogue Chez Zoreilles que vous pouvez visiter en cliquant sur le lien qui précède.
Pour moi le blogue de Zoreilles, c'est un incubateur. Elle a sa façon à elle de nous rapprocher de son univers, son milieu, sa région, sa famille, la nature. Et elle le fait de façon à créer des liens solides entre tout ce beau monde. C'est charmant, mais aussi très utile pour quiconque veut se faire connaître et exprimer ses idées dans son propre blogue. Sans Zoreilles, je n'aurais jamais pu avoir une si belle audience sur le mien.
Zoreilles tient son blogue pour le plaisir. Elle dit ne jamais s'intéresser aux statistiques sur le nombre de visiteurs. Elle est très humble de nature. Mais, moi j'aime bien savoir s'il y a de l'affluence sur mon blogue, d'où viennent mes visiteurs. Je suis toujours fasciné par les chiffres, les statistiques. C'est même presque une manie (voir mon récent billet sur la numérologie).
J'aime voir d'où viennent les gens qui visitent mes billets. Et ça me surprend de voir comment tous et chacun d'entre nous pouvons être reliés à tellement de monde d'horizons si diverses. Pour illustrer le tout, je me permets de vous donner l'exemple suivant sur la provenance des visiteurs sur mon blogue le mois dernier:
Canada: 2143
France: 391
États-Unis: 267
Russie: 131
Belgique: 42
Allemagne 39
Chine: 18
Algérie: 17
Pologne 9
Fermont, 2010 |
Je crois qu'un blogue est une occasion en or pour faire avancer la démocratie. Nous avons tous le moyen de nous exprimer, avoir un impact sur l'évolution sur l'ensemble des idées qui s'expriment aux quatre coins du monde. Ce n'est plus vrai que nous ne pouvons plus rien changer à ce qui se passe sur d'autres continent. Les différentes conceptions qui s'expriment se nourrissent les unes des autres. Notre force commune peut bouleverser l'ordre établie là où les régimes les plus durs s'étaient bâtis des armures d'aciers contre toute influence.
Femen au Québec |
L'augmentation du nombre de personnes, des moyens de communications n'a pas que des avantages. Le meilleur côtoie toujours le pire. Je dirais même que la visibilité des médias ouvre la voie à toutes sortes d'initiatives pour se faire voir.
Pour plus de détails voir Le Devoir
La corruption s'organise et se raffine. Les commissions d'enquêtes ne finissent pas de nous étonner. Les sociétés organisées ne cessent d'espionner tout le monde en ne laissant rien au hasard. Google a construit un véritable bijou pour tous les agences de renseignements. Ceux qui croient encore en la vie privée auraient besoin de se renseigner un peu. Et quant on pense à tout ce que l'on fait pour que les gouvernements gardent nos données confidentielles. Quand on communique avec un Ministère ou un organisme gouvernemental, on doit tout répéter à chaque fois. Les Ministères ne peuvent communiquer entre eux l'information qu'ils ont déjà. Comme on est bon pour se compliquer la vie!
Nous sommes devenus un village global avec des moyens de communication sans précédent, d'un bout à l'autre du monde.
Mais est-ce à dire que nous avons vaincu la solitude?
Vous avez certainement déjà vu ça: des amis assis l'un à côté de l'autre, en silence, iPad à la main.
Ça nous est arrivé dernièrement et nous avons bien ri. Des familles au restaurant avec les parents cellulaire à la main.
Natashquan 2009 |
Nous venons au monde seuls, nous vivons seuls et nous mourrons seuls. On peut être seul, même dans une foule. Jean-Guy Houde, un sous-ministre très populaire au Ministère de la Santé et des services sociaux, m'avait lancé un jour ce cri du cœur: Si vous saviez la solitude d'un sous-ministre! Sur le coup, j'avais eu de la difficulté à comprendre.
C'est ce que nous raconte la touchante chanson de Clémence Desrochers: La vie d'Factrie.
Nous pouvons passer toute une vie avec un personne, communiquer tous les jours, partager son temps et ses émotions. Finalement, après 50 ans de vie commune, on peut se demander si on se connait vraiment. J'ai souvent eu l'impression que j'étais le seul à me bien connaître. Je me trompais: je ne me connaissais pas. J'ai réalisé tout d'un coup qui j'étais vraiment avec des forces et des faiblesses insoupçonnées, des caractéristiques personnelles que je n'avais pas réalisées. C'est ce qu'on appelle faire une prise de conscience. Puis tout s'est enchaîné en cascade d'en ma tête. J'aurais aimé être conscient de tout plus tôt.
Mais est-ce que ça m'aurait permis d'être différent?
Natashquan face à l'Écoutille, été 2010 |
Si vous prévoyez être seuls le 1er novembre, je vous invite au prochain spectacle de mon fils Jipé Dalpé au Pavillon des Arts de Coaticook. Et pourquoi pas regarder son dernier vidéoclip en attendant.
Voici le courriel que Jipé vient de me transmettre:
DU BONHEUR AILLEURS
Bonjour,
Petite invitation à jeter un oeil à mon tout nouveau vidéoclip "Du bonheur ailleurs", réalisé par Pierre-Luc Racine. Pour une meilleure qualité d'images, mettre le lecteur Youtube en HD. N'hésitez pas à partager!
Cliquer ici: http://youtu.be/TfgcKyA82tk
Comme cela arrive très souvent, je réagis, soit à ton dernier paragraphe, ou soit à l'un de tes commentaires.
RépondreSupprimerAlors, tu as écrit :
«J'ai souvent eu l'impression que j'étais le seul à me bien connaître. Je me trompais: je ne me connaissais pas. J'ai réalisé tout d'un coup qui j'étais vraiment avec des forces et des faiblesses insoupçonnées, des caractéristiques personnelles que je n'avais pas réalisées. C'est ce qu'on appelle faire une prise de conscience. Puis tout s'est enchaîné en cascade d'en ma tête. J'aurais aimé être conscient de tout plus tôt. Mais est-ce que ça m'aurait permis d'être différent»?
Tu as pris conscience de nouvelles facettes de ta personnalité, mais ce n'est pas cela qui te permettra d'être différent. Tu as plus de connaissances, tu es plus épanoui, plus sage mais, tu n'es pas différent.
Tu ne commenceras à être différent, que lorsque tu auras pris conscience de qui tu es vraiment, c'est-à-dire, celui qui est incarné dans Jacques Dalpé, et qui, dans d'autres incarnations, a expérimenté d'autres personnages !
Mais encore, faut-il pouvoir y croire, à ces réincarnations.
Réjean,
RépondreSupprimerTu as compris l'essentiel de ce que je voulais exprimer. Quand je dis qu'on nait, vit et meurt seul, je veux dire que c'est par l'intérieur de soi que tout commence et finit. Peu importe la qualité de ce que l'on vit avec ses proches, c'est à l'intérieur de soi qu'on peut vraiment se brancher. C'est un bout de chemin que personne ne peut faire à notre place et c'est là que tout se joue.
Quant à ce qui se passe après la vie, je suis porté à croire assez fermement qu'il se passe quelque chose. Je suis porté à croire que nous venons de quelque part vers un ailleurs.
Mais là s'arrête ma réflexion. La seule chose que je peux dire, c'est que, tout jeune, avant d'aller à l'école, j'avais l'impression d'avoir vécu avant. J'étais parfois curieux de mes réactions. Je me disais: "Quand j'étais grand, je ne pensais pas ainsi". Ma sœur Micheline a dit à plusieurs reprises avoir eu les mêmes impressions, les avoir formulées de la même façon et qu'on riait d'elle lorsqu'elle s'exprimait ainsi.
Ceci étant dit, je ne peux aller plus loin dans ma réflexion. Je ne sais pas si, à cet âge, je pouvais mêler mes rêves à la réalité. Je n'ai aucune certitude, mais seulement des éléments de réflexions difficiles à partager. L'expérience m'a appris qu'on ne peut communiquer un cheminement extérieur. Et c'est un autre aspect qui me fait parler de "solitude".
Je m'empresse d'ajouter qu'il n'y a pas de connotation négative dans ce mot. J'aime autant la bonne compagnie que a solitude qui me nourrit de l'intérieur.
Je crois aussi que, si l'homme est capable de réfléchir sur son destin, le sens de la vie, c'est à cause d'une faculté en lui qui n'est pas là par hasard. Mais, je ne suis sûr de rien.
En résumé, Réjean, je trouve que tu captes beaucoup de choses. Tu as des bonnes antennes.
J'ai parlé de cheminement extérieur. Je ne sais pas si c'est un lapsus. Je voulais parler évidemment de cheminement intérieur.
RépondreSupprimerJacques, tu dis :
RépondreSupprimer« Je crois aussi que, si l'homme est capable de réfléchir sur son destin, le sens de la vie, c'est à cause d'une faculté en lui qui n'est pas là par hasard. Mais, je ne suis sûr de rien ».
Tu dis aussi que «c'est par l'intérieur de soi que tout commence et finit». Et cette réflexion n'a pas eu sa source dans ton mental, mais dans cette «faculté» que tu sais être en toi, et qui n'est autre que ton esprit. Tu n'es pour le moment, sûr de rien, mais tu le sens néanmoins au plus profond de toi-même, malgré le mental et sa raison qui n'arrive pas à suivre. Le mental appartient au véhicule d'incarnation et ne peut comprendre que ce qui touche au domaine de la physique, ce qu'il peut voir, toucher et mesurer.
«J'aime autant la bonne compagnie que la solitude qui me nourrit de l'intérieur».
Et c'est justement dans une introspection soutenue, dans ce silence intérieur qui te nourrit, que t’apparaîtra un jour, via cette «faculté intérieure», la claire conscience que tu es «ce qui est incarné» dans Jacques Dalpé. Tu verras deux dimensions bien distinctes en toi, Jacques Dalpé, et «Qui tu es». Et à partir de ce moment, tu commenceras à changer.
Je m'arrête ici... je commence à trop m'éloigner du cadre de ton billet.
Hors sujet?
RépondreSupprimerMais pas du tout. Au contraire! Et même si c'était le cas, ça serait correct. Ici, c'est justement l'endroit par excellence pour les détours improvisés. ;-)
Là, tu froisses ma modestie! Je pensais jamais que ma photo se retrouverait un jour à côté de celles du Commandant Piché, de Jean-François Lépine et de Jules Beaulac!
RépondreSupprimerC'est toujours vrai que je ne veux rien savoir des statistiques de fréquentation de mon blogue et là, ce n'est pas de la modestie, c'est autre chose. J'aurais peur d'être influencée, de vouloir plaire à un certain lectorat. Ce serait plus fort que moi, une sorte de déformation professionnelle qui viendrait entraver ma liberté. En tout cas, la liberté que j'ai encore de penser et d'écrire, malgré quelques contraintes évidentes qui pourraient venir entraver la liberté des autres!
Depuis qu'on s'est connus en animant des forums de la Place Publique de Sympatico, je vois évoluer de manière exponentielle les réseaux sociaux. C'était plus facile de se réseauter au début, il y avait cette ambiance de gang, d'effervescence, de solidarité, d'amitié.
Aujourd'hui, j'y vois souvent de l'individualisme, de l'affirmation de soi et de ses opinions tranchées, un manque d'écoute, de politesse et j'ose espérer que ce n'est pas le reflet de ce qu'on est devenus collectivement.
La solitude... Je n'en souffre pas, bien au contraire, je la cherche et je la chéris comme une denrée rare et précieuse, mais ce ne sont pas les amis Facebook qui me font me sentir bien entourée dans la vie, ça c'est sûr!
Bonjour chère amie Zoreilles
RépondreSupprimerJe t'avoue que j'ai eu le sourire aux lèvres en accrochant ta photo au tableau d'honneur où figuraient de grands personnages publics. En même temps, j'étais fier de mon coup. Tu m'a permis de bien illustrer ce que je voulais: peu importe notre niveau de reconnaissance médiatique, nous pouvons tous maintenant influencer l'évolution du milieu dans lequel nous vivons et de là la planète entière. C'est tout de même impressionnant!
Mais je sais que ce n'est pas ton objectif de vie. Tu ne veux pas changer le monde. Tu veux seulement contribuer à créer une belle ambiance autour de toi. Et tu le fais avec générosité. Le rôle d'écrivain public te convient tellement. Tu aimes donner une voix toute simple et vraie à ceux qui ne trouvent pas facilement les mots des sentiments qui leur colle à la peau. Tu es une artiste de l'ambiance.
À ta façon, pour moi, tu es comme une artiste peintre qui travaille avec la plume au lieu du pinceau. Et je comprends mieux qui je suis à travers tes mots. La semaine dernière, j'ai suivi une conférence sur le traitement d'image. L'artiste, pour les fins de démonstration, à pris la photo d'une de ses grandes amies. Le résultat final était sublime. Il a insisté pour nous dire qu'il n'avait rien changé de l'essence de son amie. Il ne lui avait rien enlevé pour la faire paraître plus mince, moins ridée. Il avait atténué l'effet d'une robe trop ample, non adaptée à sa posture. Il avait neutralisé certains jeux d'ombre causé par l'éclairage.
Je crois que tu fais la même chose avec ta plume. Tu donnes du relief aux commentaires que nous formulons, et tu améliores les teintes pour mieux faire ressortir la couleur de notre intérieur. Combien de fois, ton passage sur mon blogue est venu à la fois colorer et illuminer ce que j'avais voulu exprimer! C'est vrai, c'est ce que j'ai souvent senti. Et c'est également ce que m'a réfléter ma tante Jacqueline, presque de mon âge, ayant habité avec nous pendant son cours d'infirmière et même après.
À mes yeux, la surpopulation a longtemps représenté la plus grande menace pour l'humanité. À côté de ce péril, les bouleversements écologiques ne sont rien.
RépondreSupprimerPour sauver l'humanité j'ai imaginé des bombes castratrices, des camps de concentration pour femmes enceintes, des incitatifs monétaires pour ceux et celles qui se feraient "opérer" ou instaurer une charte de la chasteté.
Depuis quelque temps, les ethnologues, sociologues et autres "logues" affirment qu'un tendance ferme indique que d'ici 50 ans, la population mondiale déclinera. Il semble que même les familles pauvres de pays pauvres ne feront pas assez d'enfants pour se reproduire, comme c'est déjà le cas des pays industrialisés.
Ainsi, dans cent ans, devrons-nous adopter des extra-terrestres? Comment diable peuplerons-nous les autres planètes?
Grand-Langue
Hihi
RépondreSupprimerTu as le sens de l'humour Grand-Langue. Serais-tu devenu raëlien pour vouloir adopter des extra-terrestre?
Personnellement, je n'oserais même pas imaginer ce que sera notre monde dans 10 ans. La seule chose que je peux prédire, c'est l'âge que j'aurai si je suis encore en vie.
Depuis que je sais que dans 50 ans, après que la population mondiale ait ateint 25 ou 50,000,000,000 d'individus, elle déclinera je me sens... soulagé.
RépondreSupprimerPenson à nos petits enfants!
25 ou 50 milliards de gens, c'est du monde à messe ça!
Grand-Langue
Et dire qu'on détruit des églises. Il faudra aller à la messe dehors les genoux sur des tapis.
RépondreSupprimerJe suis le fil conducteur, et je m’attarde à cette idée de connaissance de soi et des autres. Il est vrai qu’avec tous les moyens de communication qui existent aujourd’hui, on peut être en contact avec une foule de gens. Pour ce qui est de les connaître, c’est une autre histoire. Vous écrivez « après 50 ans de vie commune, on peut se demander si on se connait vraiment. »
RépondreSupprimerJe crois que, malgré tous les échanges que l’on peut avoir avec une personne qu’on connaît seulement virtuellement, ça ne peut se comparer avec la connaissance qu’on a d’une personne avec qui on partage sa vie. Il y a quelque chose d’artificielle ou de trompeur dans le monde virtuel. Tiens, je prends l’exemple des 24 678 personnes qui ont cliqué sur le billet Fermont le mur. Elles n’ont pas nécessairement lu le texte, Elles ont fait une recherche avec un mot clé, elles se sont rendues compte que ce n’était pas ce qu’elles cherchaient et après 3 secondes, elles sont parties.
On peut avoir l’impression qu’à échanger sur un blogue ou même à correspondre avec quelqu’un pendant plusieurs années on s’en est fait presqu’une amie. Mais qu’en est-il vraiment si, par hasard, dans une circonstance particulière on en a besoin?
Mon conjoint, ma famille et mes amis en chair et en os seront là bien avant l’ami de Tombouctou!
J’aime ce monde virtuel, il me fascine et j’y participe activement depuis plusieurs années bien que je sois de la génération de la plume et l’encrier. J’ai créé des forums, des pages Web de papier à lettres animé, des blogues, une page Facebook et j’attends impatiemment le nouveau truc à la mode. Je suis curieuse et j’aime apprendre.
Je reviendrai vous lire, votre billet m’a fait réfléchir.
Je me suis peut-être éloignée un peu du sujet, oui, nous sommes tous reliés et bien seuls à la fois.
Merci de venir me relancer jusqu'ici, Caboche.
RépondreSupprimerJe m'empresse de te dire que tu ne t'es pas éloignée du sujet. Au contraire! Et si l'avais fait, tu n'aurais pu trouver mieux. C'est l'endroit par excellence pour faire des détours improvisés. La plupart du temps, ce sont les détours que l'on emprunte par hasard qui ont le plus de sens. Toute ma vie a été une suite de détours qui m'ont mené loin.
Ce que tu as laissé comme commentaire m'a fait réfléchir à mon tour et m'a donné le goût d'un billet complet. C'est vrai qu'on fait beaucoup de rencontres superficielles dans le monde virtuel. Mais parfois, on crée un impact beaucoup plus fort que ce qu'il n'y parait. Je pourrais relater plusieurs exemples assez révélateurs.
Zoreilles dont je visite le blogue régulièrement est l'exemple d'une amitié solide, de partages éloquents. Je prends toujours le temps de réfléchir longuement sur tous les messages que je reçois sur mon blogue. Souvent j'y repense une fois l'ordinateur éteint et ça me permet de cheminer.
Quand j'ai lu ton commentaire sur la valeur des amitiés virtuelles, j'ai pris le temps de réfléchir sur ce que j'avais pu vivre et observer sur la qualité et l'impact des liens créés. Puis, j'ai ressenti des émotions. J'ai pensé, par exemple, à une dame qui avait emprunté le pseudonyme de Brise de Mer . Elle était présente régulièrement sur les forums de discussion. Un jour, elle a appris une bien triste nouvelle: ses jours étaient comptés. Il n'y avait plus rien à faire.
Brise de Mer a continué à fréquenté régulièrement les forums, du moins ceux où j'allais. Parfois, les esprits s'échauffaient. C'était fréquent sur les forums de discussions. Elle intervenait en douceur et contribuait à ramener le climat. Elle a continué de le faire presque jusqu'à la fin. Elle puisait du courage dans les forums et nous apportait beaucoup.
Je pourrais donner d'autres exemples assez émouvants.
Ce que j'exprime n'enlève rien à la valeur de ton commentaire. Tu as tout à fait raison de dire que nos relations réelles de tous les jours n'ont pas de prix et qu'il faut les privilégier. On oublie trop souvent ceux qui sont le plus près de nous. C'est vrai.
Je comprends bien que tu es sensible au fait que tout l'univers virtuel nous amène ailleurs au détriment de nos proches. Cette réalité est non négligeable et mérite qu'on s'y arrête. Le temps, il passe vite. Nos amis aussi. Ton commentaire est très éloquent à cet égard, Caboche.
Nous sommes plus de 7 milliards sur la terre. Nos moyens de communication sont de plus en plus sophistiqués. Le progrès est phénoménal. On peut même communiquer avec des gens qui ne connaissent pas notre langue tout en ignorant la leur.
RépondreSupprimerPour le simple plaisir d'en faire la démonstration, j'ai soumis un extrait de mon dernier billet à un traducteur gratuit. Voici le résultat:
We can spend a lifetime with a person, communicate every day, to share his time and emotions. Finally, after 50 years of marriage, we may wonder if we really know. I often felt that I was the only one I know well. I was wrong: I did not know me. I realized suddenly that I was really with unexpected strengths and weaknesses, personal characteristics that I had not realized. This is called making an awareness. Then just went cascading in my head. I would have liked to be aware of any earlier.
But is it me would have to be different?
J'imagine que c'est ce qui explique qu'on consulte mon blogue de tant de pays différents.
Bonjour,
RépondreSupprimerVous permettez? Mon fils Jipé m'a fait parvenir deux courriels. Comme je l'aime bien, j'ai ajouté le contenu à la fin de mon billet.
Je serai à Coaticook pour la circonstance. Une belle occasion pour aller acheter de la crème glacée. Vous savez que c'est la crème glacée la plus populaire à Havre-Saint-Pierre. Et pourtant, il y a 14 heures de route entre les deux destinations.
En conclusion, laissez-vous tenter par la crème glacée.
Avez-vous remarqué comment la population du globe à augmenté depuis que j'ai mis ce billet en ligne?
RépondreSupprimerIl y 12 jours, il y avait 3 millions de personnes de moins qu'aujourd'hui. C'est renversant!
L'augmentation de la population de la planète correspond à peu près au tiers de la population de tout le Québec. Il y a de quoi réfléchir. Au rythme où vont les choses, il y a beaucoup à parier que bientôt certains pays auront dû mal à contrôler leurs frontière.
Il faut dire aussi que les coins du globe où les gens sont heureux sont un peu mal répartis. Si vous allez sur le lien que j'ai donné au début de mon billet pour connaître la population du globe à chaque instant, vous verrez un lien fort intéressant qui montre une carte du monde qui permet de visualiser où vivent les gens les plus heureux. Si on est du nombre, il faut l'apprécier. La ville où je vis, Sherbrooke, à déjà été reconnue comme celle où les gens semblaient les plus heureux au Canada.
Youyou,
RépondreSupprimerY a quelqu'un? J'écris un autre billet.
Je viens de faire une découverte qui m'aide à comprendre comment il se fait qu'on peut lire mon blogue dans tant de pays. Un gadget permet de faire la traduction dans la langue de son choix. Je l'ai ajouté à droite sur ma page d'accueil. Comme vous pouvez voir, c'est facile de lire le billet dans la langue de son choix. La technologie n'arrêtera pas de m'impressionner.
RépondreSupprimerLe hasard et les coïncidences deviennent une véritable obsession chez moi. Chaque jour, j'y suis confronté de façon surprenante. Aujourd'hui, par exemple, j'ai suivi une autre émission de la fameuses série En thérapie avec François Papineau.
RépondreSupprimerIl était beaucoup question du fait qu'on peut côtoyer une personne tous les l'ours pédant des années, partager son vécu, ses émotions, recevoir ses confidences et finir par réaliser qu'on ne connaît pas cette personne. Les échanges sur le sujet, dans cette émission débouchait sur un constat: on vit beaucoup de solitudes même lorsqu'on voit beaucoup de mondes et qu'on a beaucoup d'amis. J'avais l'impression que cette émission avait été écrite pour moi.
J'ai aussi été un peu surpris d'avoir attrapé, tout à fait par hasard, la première émission de la série, à minuit le soir, alors que je regarde si peu la télé.
Si vous avez remarqué, je me débrouille pas mal pour rompre la solitude, même sur mon blogue. Je fais plein de commentaires où je me réponds à moi-même.
RépondreSupprimerSi personne ne réagit à ce que je dis, je le fais moi-même. :-)
Bonsoir, Jacques,
RépondreSupprimerConcernant l'affluence de ton blog au niveau international, je n'y vois rien de bien extraordinaire, car des francophones et des francophiles se retrouvent dans pratiquement tous les pays. :-)
Dans un autre ordre d'idée, tu dis : «Si personne ne réagit à ce que je dis, je le fais moi-même. :-)»
Moins de réactions, Jacques, implique peut-être plus de réflexions, de la part de tes lecteurs... les événements actuels sont d'ailleurs très propices à leur intensification.
Et certaines de ces réflexions peuvent amener des conclusions qui en sidèrent plus d'un, tellement elles leur paraissent exorbitantes et les poussent même à se taire, par peur de passer pour des cinglés... cela vaut du moins, pour moi :-)))
Finalement, tu dis :
RépondreSupprimer«… on peut côtoyer une personne tous les jours pendant des années, partager son vécu, ses émotions, recevoir ses confidences et finir par réaliser qu'on ne connaît pas cette personne. »
J'en sais quelques choses. J'ai 60 ans et après avoir été côtoyé agréablement par mes frères et mes sœurs pendant près d'un demi siècle, je me suis aperçu, en février dernier, que ces derniers ne me reconnaissaient plus, tellement j'avais changé, intérieurement. Changé au point que certains ne me fréquentent plus, tellement mon nouveau «MOI» les indispose.
Je connais la solitude et pourtant j'ai quelques amis, des tas de copains, une famille et tout le reste. Mais il m'arrive de ressentir un vide, quelque chose que j'aimerais bien remplir et cela fait des années que c'est ainsi.
RépondreSupprimerCe n'est pas simple, c'est parfois angoissant et c'est le lot de plein de gens sur cette planète.
Bonjour Réjean,
RépondreSupprimerIl est vrai qu'on ne connaît pas beaucoup les gens que l'on fréquente régulièrement. Mais ça n'empêche pas une bonne chimie de se développer. C'est le cas pour moi en ce qui te concerne et je sais que tu n'es jamais bien loin.
Sans prétendre connaître à fond ton cheminement, je crois en percevoir la toile de fond. Et elle me rejoint sur plusieurs pans. Je cois évoluer vers une perception semblable à la tienne. Plusieurs faits divers y ont contribué dont certains témoignages de personnes qui me semblent crèdibles. Je pourrais parler du Dr Jean-Jacques Charbonnier, par exemple. Il parle de phènomènes que j'ai connus personnellement. Alors je n'ai pas le choix d'avoir une bonne écoute.
Je crois que ces réflexions devraient influencer davantage mes prochains billets.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerJe reconnais beaucoup d'authenticité dans ton dernier commentaire. Il me parle. Je t'ai toujours perçu avec de grandes aspirations. Ce que tu exprimes m'inspire toujours.
Ce qui me frappe le plus, c'est le lien de parenté entre ce que tu exprimes et ce que je ressens. Et pourtant, nos univers, notre milieu de vie, notre histoire personnelle, nos âges, tout ça me semblent tellement différents.
J'aime beaucoup parler de n'importe quoi, tenir des discours qui n'ont ni queue ni tête pour le simple plaisir de m'amuser. Mais, j'ai besoin aussi entreprendre des conversations avec une grande profondeurs sur différent aspect de la vie, son sens, nos relations interpersonnelles . Je change parfois de registre tellement rapidement que mes interlocuteurs prennent des blagues au sérieux et prennent des sujets plus sérieux pour des blagues.
C'est dans ce contexte que je perçois ton commentaires quand tu dis il m'arrive de ressentir un vide (...)
Ce commentaire me parle tellement. Le reste aussi. Je crois en effet que c'est le lot de tellement de personnes de notre époque parmi les plus admirables, les plus riches en potentiel.
Ce potentiel, il faut parfois un déclencheur, un hasard, un malheur, une fatalité pour l'activer. Ici, par exemple, la mairesse de Lac-Mégantic , une parfaite inconnue âgée de 70 ans risque de devenir la femme de l'année après la terrible catastrophe ferroviaire qui soufflé en éclat tout le centre-ville rèduit en cendres.
Laure, ma compagne, travaille présentement auprès des sinistrés encore terriblement sous le choc après presque 4 mois.
Tu écrivais ça plus haut :
RépondreSupprimer« Si vous avez remarqué, je me débrouille pas mal pour rompre la solitude, même sur mon blogue. Je fais plein de commentaires où je me réponds à moi-même.
Si personne ne réagit à ce que je dis, je le fais moi-même. :-) »
Quand j'ai lu ça, j'ai pouffé de rire, c'est tellement toi, ce commentaire! Et ça m'est souvent passé par la tête d'en écrire un semblable dans mon propre blogue quand ça tombe trop tranquille...
Tu sais, ceux qui te lisent, ne ressentent pas nécessairement toujours l'élan d'intervenir par un autre commentaire. Mais on te lit tout le temps, tu sais fidéliser ta clientèle!
C'est mon genre de lire tout ce qui s'est dit avant que j'intervienne. Ce qu'écrivent les autres m'intéresse autant que ce que répond l'hôte ou l'hôtesse du blogue. J'ai parfois l'impression d'écouter aux portes mais je le fais ouvertement, avec respect, j'écoute...
Tu as beau être fantaisiste et drôle à certains moments, il se discute de grandes questions ici. Et j'aime ça de même!
Zoreilles
RépondreSupprimerToi, tu as toujours le don d'assurer une belle présence. Tu trouves les mots qu'il faut, les bons mots, les mieux adaptés à la situation du moment. Je dirais même que je sens ta présence même â travers tes silences. Il en est de même pour Jacqueline, Réjean, Michel et beaucoup d'autres comme Lise à l'occasion.
Il y a aussi tous ceux qui parlent des langues que je connais pas.
Il m'arrive souvent d'aller voir, par curiosité, s'il y a à l'instant présent s'il y a des gens sur mon blogue et quel est le billet qu'ils son en train de lire. C'est souvent étonnant. Par exemple, aujourd'hui, 12 personnes sont venus lire un billet que j'ai écrit en 2009: "Ai-je une âme?"
Le plus amusant, c'est que je pensais revenir sur le sujet suite à une entrevue télévisée avec le Dr Jean-Jacques Charbonnier, anestésiste. Je me suis procuré son dernier livre. Ce livre à ceci de particulier à mon avis: il est difficile de le prendre au sérieux à moins d'avoir vécu personnellement des phénomènes auxquels il fait allusion.
Hier, nous sommes allés au Salon du Livre. j'ai acheté et fait dédicacé le livre de Marie-Joée Arel Dieu s'en moque . Je reviendrai sûrement avec des commentaires après l'avoir lu.
RépondreSupprimerJ'ai aussi pris de la documentation de bouquin plus.com : tenez votre histoire entre vos mains, faites imprimer votre propre livre. Une bonne référence pour Zoreilles et peut-être pour moi. Il est possible que ce soit le déclencheur pour préparer une publication.
Laure à acheté L'Anglais de Denise Bombardier et un livre sur L'histoire des communautés religieuses au Québec.
Si ça vous tente de vous documenter plus sur l'édition d'un livre voici un lien à cliquer: Éditez votre propre livre .
RépondreSupprimerCette maison d'édition à même des projets pour quelqu'un qui veut une publication limitée destinée à sa propre famille. Ça peut faire une bonne idée de cadeau pour une occasion spéciale. Le lien qui précède donné beaucoup de détails.
@ Jacks : J'ai hâte de voir si tu vas aimer le livre « Dieu s'en moque », j'avais entendu une entrevue avec l'auteure à la télé et j'ai été happée par sa vision des choses qui, ma foi, rejoignait en certains points, la mienne. Les choix de lecture de Laure me plaisent aussi. Comme ça doit être passionnant de se plonger dans tous ces univers.
RépondreSupprimerQuant aux sites et bouquins qui aident les gens à écrire leurs mémoires, je ne peux que saluer ces initiatives qui donneront chez certains de beaux souvenirs à partager avec leurs proches.
Quand j'étais écrivain public, j'ai fait plusieurs de ces biographies en édition limitée. Chaque fois, c'était une rencontre inoubliable avec la personne ou le couple en question. Je prenais tout le projet en charge avec la complicité de la personne, évidemment. On planifiait les entrevues (enregistrées) de manière assez rapprochée pour ne pas perdre le momentum, et entre deux entretiens, je leur donnais des devoirs (retrouver cette lettre d'amour conservée précieusement, une photo d'époque, etc.) je m'effaçais complètement pour laisser toute la place aux confidences, aux silences qui disent beaucoup, aux réflexions, aux bilans, aux héritages qu'ils voulaient laisser et tout.
Je recevais tellement plus que ce que je donnais. Commençait ensuite le long et patient travail de retranscription, avec sensibilité et respect, et je découpais les chapitres selon ma perception, en omettant les confidences « un peu regrettées » dans l'abandon du momen. Avant de publier en plusieurs exemplaires (selon la volonté de la personne) tout devait être approuvé à 100 % sans le moindre doute.
Ma paye, c'était quand la personne, les larmes aux yeux, me donnait l'autorisation d'aller en impression. J'ai vécu là des moments d'une incomparable richesse...
Mon plus beau « sujet », c'était ce couple à qui les enfants avaient offert cette biographie pour leur 50e anniversaire de mariage. J'ai fait affaire avec les deux aînés de la famille (une fille et un garçon) mais le couple, des gens très discrets et très fermés, s'étaient révélés avec tant de douceur et d'amour l'un pour l'autre, et pour leurs enfants, ça se ressentait dans tout ce qu'ils disaient. C'était un effort pour eux, ils me le disaient chaque fois que je les rencontrais, mais ils s'y soumettaient avec beaucoup de bonne volonté. Le résultat fut extraordinaire pour toute la famille. Ils ont créé des ponts qui avaient été fragilisés au fil des années entre certains membres de leur famille.
Écrivain public, c'était le plus beau métier du monde, puisqu'il faisait de moi un instrument au service des gens pour révéler les mots et les pensées qui dorment au fond des cœurs des personnes qui n'ont pas de facilité avec l'écriture mais qui ont tant à semer.
Quand je reparle de ça, je suis intarissable, mes doigts courent sur le clavier, je revis ces beaux moments!
Quel mot intéressant, Zoreilles
RépondreSupprimerHeureusement que j'ai eu le réflexe d'aller revoir mon dernier billet. Je ne me lasse jamais de t'entendre en parler. Tu nous communiqués si bien ton emballement. On ressent alors de belles émotions. Et cette profession d'ècrivain publique te convient tellement bien. Cet art que tu maîtrise, pour moi c'est un don qui sort de l'ordinaire.