Je suis toujours fasciné par le hasard et son effet sur le cours des choses. Ce blogue s'appuie souvent sur des faits vécus qui illustrent des phénomènes liés au hasard, coïncidences et synchronicités, etc.
jeudi 29 mars 2012
La fesse cachée de la Romaine
Coke, jeu, prostitution, corruption, intimiditation... Y rien de trop beau pour la classe ouvrière.
Avec tout projet d'envergure, il y a des coûts sociaux qu'on a souvent du mal à évaluer et contrôler. On ose à peine effleurer le sujet. Loin de moi l'idée qu'ici, c'est pire qu'ailleurs. Partout où roule de l'or, il y a des loups qui rôdent. C'est inévitable. Je m'empresse d'ajouter que les gens d'ici que je connais sont sympathiques et admirables.
J'ai entendu parler avec ironie du projet de barrages électriques sur la Rivière La Romaine: la Rome and coke. Le projet La Romaine, ce n'est qu'une toute petite partie d'un projet gigantesque: Le Plan Nord. Voir le documentaire intéressant sur l'arnachement de la rivière La Romaine. Cherchez le courant.
Havre-Saint-Pierre, une toute petite ville en subit les contrecoups. Il faut se rappeler qu'il faut faire un voyage de 5 heures aller-retour à Sept-Iles pour aller au cinéma ou tout simplement faire nettoyer son linge dans une buanderie. Mais on trouve facilement le moyen des s'offrir des services privés plus sophistiqués dignes des plus grandes villes.
Il n'y avait en apparence pas de prostitution à Havre-Saint-Pierre lorsque nous y sommes arrivés en début de 2009. La situation a changé depuis un an. Et nous n'y sommes pour rien. Je vous le jure!
Il ne s'agit pas de qu'en-dira-t-on. Il ne s'agit pas de commérage des voisins. C'est le député du coin (Jonathan Genest-Jourdin), député autochtone du NPD, qui le dit:
Voir: La prostitution à Havre-Saint-Pierre.
Il est conscient que sa sortie risque de faire des vagues dans son coin de pays. Après tout, la municipalité de Havre-Saint-Pierre, située près du mégachantier, compte seulement 3 279 habitants, selon le ministère des Affaires municipales. Tout le monde se connaît. Néanmoins, il souhaite à tout prix attirer l’attention du public sur les conséquences du boom minier et du chantier hydroélectrique.
La prostitution a ses ardents défenseurs. Il paraitrait qu'un certain DSK en est un. Mais il ne faut pas croire tout ce que l'on entend. Il faut des preuves et laisser aux tribunaux le soin de faire leur travail. Mais, se fier sur le jugement des juges est parfois un peu hasardeux. Un jugement récent a fait partler de lui jusqu'en France, notament sur France 24 en ces termes:
Trois femmes de Toronto, capitale de la province d'Ontario, avaient défié devant les tribunaux en octobre 2009 des lois contre la prostitution. La Cour supérieure de l'Ontario avait invalidé un an plus tard des lois interdisant notamment la tenue de maisons closes et le racolage de clients.
Voir Contexte légal de la prostitution au Canada.
Il paraît, selon certaines mauvaises langues que certains profiteurs de la mafia n'offrent pas toujours les meilleures conditions de travail aux prostituées qu'il vaut mieux appeler les travailleuses du sexe. Le gouvernement serait mieux placé pour le faire.
Déjà, certains médias ont commencé à préparer le terrain. Dans certaines émissions, on a pu voir de jolies dames fort distinguées nous donner leur point de vue, donner l'image d'honnêtes mères de famille consciencieuses comme n'importe quelle travailleuse bien pensante. Elles nous ont aussi parlé de certaines travailleuses exploitées par des organisations mafieuses. On nous parle aussi de certains problèmes de santé publique que le contexte illégal ne permet pas de bien encadrer.
Revenons aux jugements des juges de l'Ontario dont a parlé plus tôt. Je vous recommande chaudement cet article du journal Le Devoir que vous pouvez lire en cliquant sur
La postitution, un jugement qui oublie les victimes.
Voici un extrait assez élgoquent du reportage:
Selon différentes études canadiennes et québécoises, de 33 à 80 % des femmes dans la prostitution ont été victimes de sévices ou de violence sexuelle avant leur entrée dans le système prostitutionnel, et l'âge moyen auquel elles y sont entrées est de 14 ans. Cela signifie qu'une très grande part des personnes prostituées ne seront pas touchées — ni protégées — par une loi qui décriminaliserait la prostitution. C'est aussi la preuve que plusieurs d'entre elles n'ont pas eu l'occasion de faire un «choix éclairé».
92% pour cent des personnes prostituées au Canada affirment qu'elles sortiraient du système prostitutionnel si elles en avaient la possibilité.
Pourquoi alors ne pas criminaliser ceux qui profitent de cet état de faits, clients-prostitueurs et proxénètes, décriminaliser les personnes prostituées et mettre en place des programmes de réinsertion plutôt que des bordels? Le jugement de la Cour d'appel de l'Ontario va à la fois à l'encontre de la logique, de la compassion et des besoins réels des personnes dans la prostitution.
Comme le souligne le professeur de sociologie Richard Poulin: «À Amsterdam, où il y a 250 bordels, 80 % des personnes prostituées sont d'origine étrangère et 70 % d'entre elles sont dépourvues de papiers, ayant été victimes de la traite.» Difficile, dans ces conditions de sortir de l'ombre... Encore une fois, la loi ne semble pas faite pour protéger les victimes du système prostitutionnel.
En 2008, le journal La Presse a produit un très beau dossier sur la prostitution à Montréal. Le lien qui précède comporte plusieurs reportages fort intéressants.
Tout se passe rapidement. Dix minutes, parfois quinze. Après la fellation, Pierre sent un immense vide. Il est toujours déçu, jamais comblé. Sa sexualité est sans fond. Il se sent coupable, honteux d'avoir cédé à ses démons. L'éternité, dit Pierre, c'est entre le moment où tu as joui et celui où tu débarques la fille de ton auto. Quand elle part, je la regarde et je me dis : «Je ne veux plus, c'est trop moche. La Presse
On pourrait aussi penser au reportage de J.E. qui a démasqué plusieurs prédateurs sexuels qui attiraient des filles mineures par internet. Les enquêteurs de JE leur ont joué un mauvais tour dont plusieurs vont se souvenir longemps. Voir le 1er reportage en cliquant sur prédateurs sexuels. Je pense à ce pompier volontaire, bon père de famille, qui a été démasqué et devenu la risée de tout le monde en plus de perdre son travail. Le reportage a mis le feu aux poudres. Je sympathise avec le monsieur en imaginant l'immense détresse qu'il doit ressentir.
Est-ce qu'on va finir par légaliser totalement la prostitution? Si on légalise la prostitution, avez-vous une idée de ce que le gouvernement pourrait recueillir en impôts? Vous avez votre réponse.
Bien sûr, je provoque un peu. Nous sommes dans une société ouverte et évoluée. Mais comme rien n'est jamais acquis, il faut demeurer vigilants. Tout ce qui n'avance pas recule. Il faut voir l'exemple de certains pays, notamment en Amérique du Sud, pour réaliser qu'une société qui ferme les yeux sur le raccolage de la mafia avec ses institutions finit par être de plus en plus envahie par elle. Un jour, même l'armée ne suffit plus à rétablir le contrôle démocratique des institutions publiques.
Tout à fait par hasard, sur le blogue de Joseph Facal dont le lien est à droite, sous le titre Punitions divines on parle de sondage d'opinions. Le suivant montre comment on est à des années-lumière de d'autres sociétés. Voici un élément qui a été sondé:
Pensez-vous que les gens qui commettent l’adultère méritent la lapidation ? La lapidation, c’est tuer à coups de pierre. C’est oui à 82 % en Égypte, à 82 % au Pakistan et à 70 % en Jordanie.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce passage biblique: Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre.
On dirait qu'on a toujours tendance à aller dans les extrêmes. Il faut réaliser que c'est ainsi qu'évolue l'humanité. C'est rarement par la voie du milieu.
mardi 13 mars 2012
Joyeuses Pâques!
Il y a deux façons de vivre sa vie:
l'une, c'est de faire comme si rien n'était un miracle.
L'autre, comme si tout l'était. (Albert Einstein)
Depuis quelques jours, j'avais une curiosité en tête. On ne peut nier que l'un des personnages les plus énigmatiques de l'histoire soit Jésus de Nazareth. La puissance de son message lui donne de la crédibilité. Son image fait le reste.
Tout naturellement c'est l'image transmise par la mini-série Jésus de Nazareth qui nous vient à l'esprit quand on pense. C'est la mini-série la plus écoutée de l'histoire. C'est une production de six heures réalisée par Franco Zeffirelli.
Et pourtant, c'est un simple acteur sans croyances particulières qui a interprété le rôle: Robert Powell. Il a dû prendre 3 mois pour entrer dans la peau du personnage de Jésus de Nazareth avant même que le tournage commence. Au moment où il a été choisi pour jouer le rôle, il vivait en couple avec sa petite amie. Mon dieu! On lui a demandé de se marier avant de commencer le tournage. La mini-série avait été commandée par le pape Paul VI. Benoït XVI l'a documentée.
J'ai fait la connaissance de Robert Powell par des recherches sur internet. C'est la curiosité qui me guidait. Il existe un site encore actif que l'on peut voir en cliquant ICI. J'ai trouvé la biographie et la personnalité de l'acteur fascinantes. À l'origine, Robert Powell devait jouer le rôle de Juda. Dustin Hoffman et Al pacino étaient pressentis pour jouer le rôle de Jésus de Nazareth.
Mais le producteur du film a été fasciné par le regard de Robert Powell. C'est ce qui lui a donné l'idée de l'essayer dans le rôle de Jésus et l'essai fut concluant. Il s'est avéré un messager aussi grand que nature.
Nul doute que sa façon d'interpréter le rôle a fortement influencé ceux qui ont vu la mini-série. Les textes sont puissants. En même temps, on doit admettre que ce que l'on rapporte a été transmis par des humains. La principale source d'information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 110 ans après Jésus-Christ. On ne possède pas de copies originales. Avoir l'assurance que tout ce que l'on rapporte est vrai aiderait à se faire une idée sur l'origine du monde, imaginer si la vie sur terre peut relever du miracle ou d'une successions de hasards.
Plusieurs craignait que le rôle ne mettent fin abruptement à la carrière de l'acteur comme c'est souvent le cas lorsque l'on joue un rôle aussi marquant. Il n'en fut rien. Le reste de sa carrière fut aussi prodigieux comme en témoigne son impressionnante filmographie.
Cliquez pour voir une entrevue récente (mars 2011). Malheureusement sa façon de s'exprimer ne m'a pas permis de comprendre ce qu'il raconte. Aidez-moi si vous le pouvez.
Si on n'y était pas autant habitués, on pourrait facilement croire que le cinéma, c'est une série de miracles: on entend un comédien anglais parler en français sous les traits d'un Juif célèbre qui ressemble tellement à l'image qu'on s'en fait. Le tout se déroule dans un lieu qui n'existe pas comme tel. Les décors et les effets spéciaux tiennent du prodige.
Dans la réalité, Robert Powell n'a ni les traits, ni le discours, ni la langue su personnage divin qu'il incarne. Et pourtant on le voit comme presque identique à l'original, Il a nourri la spiritualité de plusieurs générations à travers le monde sans en être lui-même un fervent disciple. Il a même longtemps aimé ne plus en entendre parler.
Dans les années qui ont suivi, il a même incarné aussi bien un alcoolique à la moralité douteuse pour qui les femmes et le jeu font partie du quotidien. Ce qui prouve que si le hasard change parfois toute une existence, c'est loin d'être toujours le cas. Il a incarné par hasard le fils de Dieu, sans être transformé pour autant. Le messager peut tout de même porter le message de façon spectaculaire et convaincante.
Aujourd'hui cependant, il a un tout autre regard sur le film et son tournage. Il est fier d'avoir eu la chance d'être choisi pour le rôle et il se rappelle tout ce qu'il a eu en investir pour le réaliser. L'épisode de la passion a été beaucoup plus exigeante qu'il n'aurait pu l'imaginer. Il a dû suivre un régime sévère pour perdre du poids, avoir l'air amaigri. Il a dû se passer de ses aliments préférés, notamment de fromage. Pas de poutine, de pizza ni même de pepsi comme dans la chansons de Jean-Pierre Ferland: Souris Jésus-Christ.
Je ne peux m'empêcher de vous suggérer au passage cette merveilleuse chanson de Jean-Pierre Ferland: God is an american Dans cette chanson, Jean-Pierre Ferland a voulu démontrer comment tout le monde à travers la terre a essayé de récupérer le message à son avantage.
Revenons à Robert Powell. Il est né en 1944, un mois avant moi. Aucun rapport. Là s'arrête la comparaison. N'en cherchez pas d'autres. Même si j'étais né avant lui, je n'aurais pas eu de chance de décrocher le rôle. Il ne faut pas trop en demander au hasard. :-)
Il ne faut surtout pas me demander de miracles de mon vivant. En terminant, voici un autre exemple frappant de synchronicité. Mon ami virtuel Barbe Blanche a publié, il y a deux heures un nouveau billet intitulé: Messagers?
Les messagers auxquels il fait allusion ce sont des corbeaux. Dans la mythologie maya, les corbeaux sont des messagers des dieux. Ils ont plusieurs connotations divines dans plusieurs mythologies.
J'ai déjà suivi des cours d'ébénisterie à l'atelier du Corbeau de Sherbrooke. On a choisi ce nom parce que le corbeau est le dieu du bois dans je ne sais plus trop quelle civilisation. Il existe plusieurs légendes sur les corbeaux. Selon l'une d'elles, des corbeaux auraient tenté d'enlever les clous de Jésus sur la croix. Personne n'est obligé de le croire. Mais nous sommes dans le sujet du billet. Un vrai miracle.
l'une, c'est de faire comme si rien n'était un miracle.
L'autre, comme si tout l'était. (Albert Einstein)
Depuis quelques jours, j'avais une curiosité en tête. On ne peut nier que l'un des personnages les plus énigmatiques de l'histoire soit Jésus de Nazareth. La puissance de son message lui donne de la crédibilité. Son image fait le reste.
Tout naturellement c'est l'image transmise par la mini-série Jésus de Nazareth qui nous vient à l'esprit quand on pense. C'est la mini-série la plus écoutée de l'histoire. C'est une production de six heures réalisée par Franco Zeffirelli.
Et pourtant, c'est un simple acteur sans croyances particulières qui a interprété le rôle: Robert Powell. Il a dû prendre 3 mois pour entrer dans la peau du personnage de Jésus de Nazareth avant même que le tournage commence. Au moment où il a été choisi pour jouer le rôle, il vivait en couple avec sa petite amie. Mon dieu! On lui a demandé de se marier avant de commencer le tournage. La mini-série avait été commandée par le pape Paul VI. Benoït XVI l'a documentée.
J'ai fait la connaissance de Robert Powell par des recherches sur internet. C'est la curiosité qui me guidait. Il existe un site encore actif que l'on peut voir en cliquant ICI. J'ai trouvé la biographie et la personnalité de l'acteur fascinantes. À l'origine, Robert Powell devait jouer le rôle de Juda. Dustin Hoffman et Al pacino étaient pressentis pour jouer le rôle de Jésus de Nazareth.
Mais le producteur du film a été fasciné par le regard de Robert Powell. C'est ce qui lui a donné l'idée de l'essayer dans le rôle de Jésus et l'essai fut concluant. Il s'est avéré un messager aussi grand que nature.
Nul doute que sa façon d'interpréter le rôle a fortement influencé ceux qui ont vu la mini-série. Les textes sont puissants. En même temps, on doit admettre que ce que l'on rapporte a été transmis par des humains. La principale source d'information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 110 ans après Jésus-Christ. On ne possède pas de copies originales. Avoir l'assurance que tout ce que l'on rapporte est vrai aiderait à se faire une idée sur l'origine du monde, imaginer si la vie sur terre peut relever du miracle ou d'une successions de hasards.
Plusieurs craignait que le rôle ne mettent fin abruptement à la carrière de l'acteur comme c'est souvent le cas lorsque l'on joue un rôle aussi marquant. Il n'en fut rien. Le reste de sa carrière fut aussi prodigieux comme en témoigne son impressionnante filmographie.
Cliquez pour voir une entrevue récente (mars 2011). Malheureusement sa façon de s'exprimer ne m'a pas permis de comprendre ce qu'il raconte. Aidez-moi si vous le pouvez.
Si on n'y était pas autant habitués, on pourrait facilement croire que le cinéma, c'est une série de miracles: on entend un comédien anglais parler en français sous les traits d'un Juif célèbre qui ressemble tellement à l'image qu'on s'en fait. Le tout se déroule dans un lieu qui n'existe pas comme tel. Les décors et les effets spéciaux tiennent du prodige.
Dans la réalité, Robert Powell n'a ni les traits, ni le discours, ni la langue su personnage divin qu'il incarne. Et pourtant on le voit comme presque identique à l'original, Il a nourri la spiritualité de plusieurs générations à travers le monde sans en être lui-même un fervent disciple. Il a même longtemps aimé ne plus en entendre parler.
Dans les années qui ont suivi, il a même incarné aussi bien un alcoolique à la moralité douteuse pour qui les femmes et le jeu font partie du quotidien. Ce qui prouve que si le hasard change parfois toute une existence, c'est loin d'être toujours le cas. Il a incarné par hasard le fils de Dieu, sans être transformé pour autant. Le messager peut tout de même porter le message de façon spectaculaire et convaincante.
Aujourd'hui cependant, il a un tout autre regard sur le film et son tournage. Il est fier d'avoir eu la chance d'être choisi pour le rôle et il se rappelle tout ce qu'il a eu en investir pour le réaliser. L'épisode de la passion a été beaucoup plus exigeante qu'il n'aurait pu l'imaginer. Il a dû suivre un régime sévère pour perdre du poids, avoir l'air amaigri. Il a dû se passer de ses aliments préférés, notamment de fromage. Pas de poutine, de pizza ni même de pepsi comme dans la chansons de Jean-Pierre Ferland: Souris Jésus-Christ.
Je ne peux m'empêcher de vous suggérer au passage cette merveilleuse chanson de Jean-Pierre Ferland: God is an american Dans cette chanson, Jean-Pierre Ferland a voulu démontrer comment tout le monde à travers la terre a essayé de récupérer le message à son avantage.
Revenons à Robert Powell. Il est né en 1944, un mois avant moi. Aucun rapport. Là s'arrête la comparaison. N'en cherchez pas d'autres. Même si j'étais né avant lui, je n'aurais pas eu de chance de décrocher le rôle. Il ne faut pas trop en demander au hasard. :-)
Il ne faut surtout pas me demander de miracles de mon vivant. En terminant, voici un autre exemple frappant de synchronicité. Mon ami virtuel Barbe Blanche a publié, il y a deux heures un nouveau billet intitulé: Messagers?
Les messagers auxquels il fait allusion ce sont des corbeaux. Dans la mythologie maya, les corbeaux sont des messagers des dieux. Ils ont plusieurs connotations divines dans plusieurs mythologies.
J'ai déjà suivi des cours d'ébénisterie à l'atelier du Corbeau de Sherbrooke. On a choisi ce nom parce que le corbeau est le dieu du bois dans je ne sais plus trop quelle civilisation. Il existe plusieurs légendes sur les corbeaux. Selon l'une d'elles, des corbeaux auraient tenté d'enlever les clous de Jésus sur la croix. Personne n'est obligé de le croire. Mais nous sommes dans le sujet du billet. Un vrai miracle.
samedi 10 mars 2012
La capacité de réfléchir
Il y a deux façons de vivre sa vie:
l'une, c'est de faire comme si rien n'était un miracle.
L'autre, comme si tout l'était. (Albert Einstein)
Peronnellement, je vais souvent d'une conception à l'autre. Il y a des jours où je suis plutôt croyant, d'autres moins. C'est la lecture de la souffrance humaine qui me fait vasciller d'une croyance à l'autre. L'univers est à la fois fascinant et cruellement impitoyable. Il m'arrive de perdre tous mes repères face à la la misère, la souffrance, la douleur. Et en même temps, je reste émerveillé par les ressources et la grandeur des sentiments humains, la force, les capacités dont ils disposent pour s'entr'aider, garder le moral.
Suite au tremblement de terrre en Haîti, par exemple, on a vu de tout:
- ceux qui volent et fraudent
- ceux qui se font justice eux-mêmes.
- Des gens qui ont remercié le ciel d'être vivants
- ceux qui ont pleuré; ceux qui ont trouvé le moyens de sourire en racontant leurs peines;
- ceux qui ont aidé par amour
- Ceux qui ont consolé en ayant besoin de l'être
Par ailleurs, imaginons un instant que l'univers soit parfait, sans mystère et sans misère. Imaginons que nous savons tout de la vie, son origine, son sens, sa raison d'être.
L'homme n'aurait pas à faire de recherches, améliorer ses connaissances, sa qualité de vie en société. Tout serait déjà parfait à un point tel que nous n'aurions qu'à l'admirer, sans vouloir rien y changer. Nous n'aurions même pas le goût de lire pour apprendre, comprendre l'univers. Le mot innovation serait absent du dictionnaire.
Paradoxalement, nous perdrions vite de vue la richesse d'un monde à découvrir pour l'améliorer. C'est pourtant une capacité innée chez l'enfant. Il est curieux, ouvert à tout. Il apprend à marcher en tombant. Une fois devenu adulte, on dirait qu'il oublie vite cette réalité. Tomber, c'est le meilleur moyen d'avancer. C'est la vie.
L'imperfection du monde, ses épreuves sont vite une occasion de ne plus croire en l'existence d'un dieu intelligent et bon. J'aime réfléchir sur le sens de la vie. J'aime réfléchir sur tout, même sur ce qui est tabou.
En même temps, je suis étonné de voir comment il est difficile de communiquer le résultat d'un cheminement intérieur. L'essentiel est invisible pour les yeux (Le Petit Prince, St-Exupéry). Je dirais même que l'essentiel que l'on découvre en soi-même est pratiquement impossible à transmettre. L'idée se greffe à du vécu qui a germé dans des petites misères au quotidien. Et personne n'a vraiment le même. C'est comme une chanson qui donne des émotions. Tout le monde entend les mêmes mots, les mêmes sons. Mais je crois que personne ne ressent la même chose. La qualité d'une chanson, c'est qu'elle demeure quand même significative pour un grand nombre.
Avoir le temps de réfléchir, avoir l'environnement pour le faire, c'est tout un cadeau. Je l'avais presque perdu, travail oblige. J'ai manqué d'occasions de me permettre des détours improvisés intérieurs, dans un environnement calme et inspirant. C'est fou tout ce qu'on peut découvrir quand on prend le temps de réfléchir. Encore faut-il en avoir le temps, le goût, l'occasion.
Puis tout naturellement, j'ai pensé aux politiciens si pris par un quotidien presque inhumain, rempli de problématiques et de défis à donner le vertige. Où ces hommes trouvent-ils le temps de réfléchir. J'ai parfois l'impression qu'on perd le sens des valeurs. J'aurais pu dire qu'on perd facilement le nord. C'est la raison pour laquelle je n'ai jamais voté plus de deux fois de suite pour le même parti politique.
En démocratie, tous doivent avoir la chance de s'exprimer. Mais les dérives et les débordements sont toujours à craindre. Il n'y à pas que nos gouvernements qui cherchent à manipuler nos façon de penser.
Au delà de ces phénomènes de contrôle du pouvoir, d'expression de certaines idées corporatives, il existe un domaine de réflexion qui ne cesse de m'émouvoir et me surprendre: c'est tout le domaine des arts que notre premier ministre Stephane Harpeur voudrait bien voir relayer au second plan, surtout que le Québec y excelle.
Le cinéma me fascine, La sensibilité et le regard génial des cinéaste, le jeu dramatique des acteurs aussi. La puissance des trames sonores m'épate. Tout cela tient du prodige et relève presque du miracle. On sort souvent d'une salle de cinéma presque transformé. Il faut un bon moment avant de retomber sur terre.
Ce titre me fait réaliser une chose cocasse. J'ai eu mon premier emploi par hasard à la fin de mes études. Et mon patron était Monsieur Azhar (hasard). Ce n'est pas une blague. Ce monsieur Michel Azhar qui avait été mon patron à St-Hyacinchte a même enseigné à Laure à l'Université de Sherbrooke. Il y a de bien de drôles de hasards.
dimanche 4 mars 2012
Présence... la suite no.3
Suite des deux derniers billets...
Une présence prend tout son sens s'il faut surmonter plusieurs obstacles pour être là au bon moment, particulièrement si de nombreux embuches nous fournissent des excuses valables. Laure et moi, nous en avons eu l'occasion en février dernier . Nous tenions à être aux côtés d'un ami cher de très longue date. Vous voyez, c'est le genre d'amis qu'un drôle de hasard met souvent sur notre route à plusieurs moments de notre vie, malgré les distances et les choix de vie qui nous séparent continuellement.
Nous allions aux funérailles de Mado que la vie venait de lui ravir. Pour être là, il fallait parcourir 2500 kilomètres aller-retour. Nous y sommes allés. Et c'est fou toutes les coïncidences qui se sont alors produites. Je me limiterai à l'essentiel pour ne pas abuser du temps que vous aurez la gentillesse de passer ici sur mon blogue. Ma couronne ne me donne pas tous les droits.
Le jour se levait à peine lorsque nous sommes partis. Il s'était éteint depuis longtemps lorsque nous sommes arrivés à destination. Pourquoi tenions-nous tant à voir Jean F. ? Comment l'avions-nous connu? Dans quelles circonstances?
L'histoire commence en 1965. Je n'avais jamais entendu parler ni de Laure, ni de Mado. J'étais étudiant à l'université de Montréal. Jean était mon meilleur ami. En mars 1966, pendant la pause, Jean m'informe qu'il va profiter des vacances de Pâques pour se marier. Il s'agissait de Mado.
En 1966, je quitte l'Université. Un ancien prof, ami de la famille venu nous rendre visite, m'a offert un emploi temporaire pour refaire mes forces et mes finances. Mon emploi m'a amené à Granby où j'ai rencontré Laure. Nous nous sommes mariés l'année suivante. Laure s'est inscrite au département de Services Social de l'Université de Shterbrooke. Par une drôle de hasard, Jean qui avait complété avec brio ses 2 ans de médecines à l'Université de Montréal a décidé de changer d'orientation. Lui et sa compine Mado se sont donc retrouvés dans la même classe que Laure, à Sherbrooke.
Puis, plus tard, Jean retourna s'installer à Montréal avec sa famille. Il travailla au CLSC Centre Sud. Toute la synchronicité qui avait imprégné nos parcours n'allaient pas s'arrêter là. Par de drôles de circonstances imprévisibles, on m'affecta au beau chef de mon organisme. Laure demeura à Sherbrooke et moi, je me suis retrouvé à Montréal. Aussitôt arrivé dans mes nouveaux locaux de travail au siège social de la rue Berri à Montréal, je fais une découverte surprenante. Jean qui ne travaillait pas pour le même employeur que moi avait ses locaux dans le même édifice. Nous terminions nos journées de travail presque toujours à la même heure, ce qui nous permettaient de bavarder plusieurs fois par semaine. Nous étions complices, frappés par les mêmes préoccupations.
De retour à Sherbrooke un an et demi plus tard, nous avons gardé le contact avec Jean et Mado. Pour le 60è anniversaire de naissance de Laure, j'ai voulu inviter les meilleurs ami(e)s de Laure. Jean a tenu à me contacter personnellement. Il était un peu embêté. Il aurait bien aimé faire une suprise à Laure comme je l'avais suggéré. C'était une fête surprise. Mais, il tenait à nous prévenir à l'avance: Mado était atteinte de l'Alzheimer. Si jeune!
Lorsque nous avons appris, par un courriel de Jean, le décès de Mado, Laure et moi, nous avons spontanément eu la même idée: aller aux funérailles malgré la distance et les fortes occupations professionnelles. Nous n'avons pas voulu prévenir Jean, préférant lui réserver la surprise.
Lorsque nous nous sommes présentés au salon funéraire, en allant souhaiter nos sympathies à Jean, nous avons pris la mesure de tout ce que voulait dire le mot présence. Pas un mot, pas un geste n'a plus de force que celle d'une vraie présence, un présence authentique, sincère, sentie, celle qui vient du coeur et parle par elle-même. Une présence même silencieuse vaut mille mots
C'est l'absence auprès d'un ami qui m'avait fait découvrir l'importance du mot présence. La vie est ainsi faite: nos erreurs nous aident à avancer peut-être plus que nos bons coups.
Mais il semble qu'il en va tout autrement dans le domaine publique. C'est comme si on répétait les erreurs du passé en oubliant même des solutions qui avaient fait leurs preuves. On dirait même qu'on a toujours le don de corriger une erreur par une plus grosse: moins humaine. On change ce qui va bien.
Il fut un temps où le service à la clientèle était une vertu. On décentralisait les services pour être plus près de la clientèle. Les temps ont bien changé. Et c'est triste.
Il est de plus en plus difficile d'avoir une vraie présence, un présence humaine, attentive. Les répondeurs prennent la place du vraie monde. Et parfois, les répondeurs ne répondent même plus. Les salles d'attente regorgent de patients qui n'ont jamais si bien portés leur nom. Et pourtant plusieurs vivent des drames où une vraie présence serait tellement précieuse pour ne pas dire miraculeuse. Il faut comprendre comment les plus grandes épreuves peuvent devenir supportables quand on est bien entourés. Une société qui semble l'avoir oublié devrait nous inquiéter.
Pourtant, il faut parfois si peu pour permettre une vraie présence de s'exprimer. Et ça existe encore. J'en ai vu de très beaux exemples au CHUS de Sherbrooke, lors du décès de ma mère, par exemple. Vis-à-vis sa chambre, il y avait un écriteau: Les amis et parents de nos patients sont aussi nos clients.
Il y a quelques années, Laure a suivi des traitement pour un cancer du sein dans cet hôpital. Elle y allait trois fois par semaine. Je l'accompagnais. Nous avions alors l'occasion de côtoyer des personnes dans la même situation. C'était une occasion unique d'être présents les uns aux autres. Nous avions hâte de les revoir, prendre de leurs nouvelles, les encourager. J'admirais leur courage et un simple sourire me faisait chaud au coeur. C'est un hasard qui nous avait tous réunis. Une pure coïncidence tragique. Pourtant nous avons l'impression parfois que nous ne sommes pas là pour rien. C'est beau une salle d'attente qui ne sert pas uniquement à attendre.
Une vraie présences, ça faisait sûrement presque aussi de bien que les traitements eux-mêmes. On pourrait aussi parler des soins paliatifs dont l'effet est impressionnnat à voir.
Je vous conseille enfin de faire la connaissance d'une présence québécoise bien sympathique: Notre rêve québécois
Le site prend tout son importance quand on découvre que le regard qu'on y porte vient d'une présence venue d'ailleurs: d'immigrants français. En allant ce sur ce site, j'ai fait de belles découvertes, au hasard des clics. Il y avait plusieurs liens intéressants dont celui-ci qui prend tout son sens ici. On va s'aimer encore
Et vous savez quoi? Nous l'avions oublié. Quelqu'un nous a rappelé la semaine dernière que Vincent Vallières nous avait déjà dédié cette chanson, Laure et moi, il y a environ 2 ans lors d'un spectacle qu'il avait donné au sous-sol de l'église de Havre-Saint-Pierre. C'était une nouvelle toune encore inconnue... Il faut dire que mon fiston Jipé faisait la première partie du spectacle tout en se permettant de participer aussi au spectacle de Vincent V.
Et enfin, sous le signe de la présence, je vous invite à être présents au prochain spectacle de mon fils Jipé Dalpé à Montréal
Une présence prend tout son sens s'il faut surmonter plusieurs obstacles pour être là au bon moment, particulièrement si de nombreux embuches nous fournissent des excuses valables. Laure et moi, nous en avons eu l'occasion en février dernier . Nous tenions à être aux côtés d'un ami cher de très longue date. Vous voyez, c'est le genre d'amis qu'un drôle de hasard met souvent sur notre route à plusieurs moments de notre vie, malgré les distances et les choix de vie qui nous séparent continuellement.
Nous allions aux funérailles de Mado que la vie venait de lui ravir. Pour être là, il fallait parcourir 2500 kilomètres aller-retour. Nous y sommes allés. Et c'est fou toutes les coïncidences qui se sont alors produites. Je me limiterai à l'essentiel pour ne pas abuser du temps que vous aurez la gentillesse de passer ici sur mon blogue. Ma couronne ne me donne pas tous les droits.
Le jour se levait à peine lorsque nous sommes partis. Il s'était éteint depuis longtemps lorsque nous sommes arrivés à destination. Pourquoi tenions-nous tant à voir Jean F. ? Comment l'avions-nous connu? Dans quelles circonstances?
L'histoire commence en 1965. Je n'avais jamais entendu parler ni de Laure, ni de Mado. J'étais étudiant à l'université de Montréal. Jean était mon meilleur ami. En mars 1966, pendant la pause, Jean m'informe qu'il va profiter des vacances de Pâques pour se marier. Il s'agissait de Mado.
En 1966, je quitte l'Université. Un ancien prof, ami de la famille venu nous rendre visite, m'a offert un emploi temporaire pour refaire mes forces et mes finances. Mon emploi m'a amené à Granby où j'ai rencontré Laure. Nous nous sommes mariés l'année suivante. Laure s'est inscrite au département de Services Social de l'Université de Shterbrooke. Par une drôle de hasard, Jean qui avait complété avec brio ses 2 ans de médecines à l'Université de Montréal a décidé de changer d'orientation. Lui et sa compine Mado se sont donc retrouvés dans la même classe que Laure, à Sherbrooke.
Puis, plus tard, Jean retourna s'installer à Montréal avec sa famille. Il travailla au CLSC Centre Sud. Toute la synchronicité qui avait imprégné nos parcours n'allaient pas s'arrêter là. Par de drôles de circonstances imprévisibles, on m'affecta au beau chef de mon organisme. Laure demeura à Sherbrooke et moi, je me suis retrouvé à Montréal. Aussitôt arrivé dans mes nouveaux locaux de travail au siège social de la rue Berri à Montréal, je fais une découverte surprenante. Jean qui ne travaillait pas pour le même employeur que moi avait ses locaux dans le même édifice. Nous terminions nos journées de travail presque toujours à la même heure, ce qui nous permettaient de bavarder plusieurs fois par semaine. Nous étions complices, frappés par les mêmes préoccupations.
De retour à Sherbrooke un an et demi plus tard, nous avons gardé le contact avec Jean et Mado. Pour le 60è anniversaire de naissance de Laure, j'ai voulu inviter les meilleurs ami(e)s de Laure. Jean a tenu à me contacter personnellement. Il était un peu embêté. Il aurait bien aimé faire une suprise à Laure comme je l'avais suggéré. C'était une fête surprise. Mais, il tenait à nous prévenir à l'avance: Mado était atteinte de l'Alzheimer. Si jeune!
Lorsque nous avons appris, par un courriel de Jean, le décès de Mado, Laure et moi, nous avons spontanément eu la même idée: aller aux funérailles malgré la distance et les fortes occupations professionnelles. Nous n'avons pas voulu prévenir Jean, préférant lui réserver la surprise.
Lorsque nous nous sommes présentés au salon funéraire, en allant souhaiter nos sympathies à Jean, nous avons pris la mesure de tout ce que voulait dire le mot présence. Pas un mot, pas un geste n'a plus de force que celle d'une vraie présence, un présence authentique, sincère, sentie, celle qui vient du coeur et parle par elle-même. Une présence même silencieuse vaut mille mots
C'est l'absence auprès d'un ami qui m'avait fait découvrir l'importance du mot présence. La vie est ainsi faite: nos erreurs nous aident à avancer peut-être plus que nos bons coups.
Il est de plus en plus difficile d'avoir une vraie présence, un présence humaine, attentive. Les répondeurs prennent la place du vraie monde. Et parfois, les répondeurs ne répondent même plus. Les salles d'attente regorgent de patients qui n'ont jamais si bien portés leur nom. Et pourtant plusieurs vivent des drames où une vraie présence serait tellement précieuse pour ne pas dire miraculeuse. Il faut comprendre comment les plus grandes épreuves peuvent devenir supportables quand on est bien entourés. Une société qui semble l'avoir oublié devrait nous inquiéter.
Pourtant, il faut parfois si peu pour permettre une vraie présence de s'exprimer. Et ça existe encore. J'en ai vu de très beaux exemples au CHUS de Sherbrooke, lors du décès de ma mère, par exemple. Vis-à-vis sa chambre, il y avait un écriteau: Les amis et parents de nos patients sont aussi nos clients.
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Il y a quelques années, Laure a suivi des traitement pour un cancer du sein dans cet hôpital. Elle y allait trois fois par semaine. Je l'accompagnais. Nous avions alors l'occasion de côtoyer des personnes dans la même situation. C'était une occasion unique d'être présents les uns aux autres. Nous avions hâte de les revoir, prendre de leurs nouvelles, les encourager. J'admirais leur courage et un simple sourire me faisait chaud au coeur. C'est un hasard qui nous avait tous réunis. Une pure coïncidence tragique. Pourtant nous avons l'impression parfois que nous ne sommes pas là pour rien. C'est beau une salle d'attente qui ne sert pas uniquement à attendre.
Une vraie présences, ça faisait sûrement presque aussi de bien que les traitements eux-mêmes. On pourrait aussi parler des soins paliatifs dont l'effet est impressionnnat à voir.
Je vous conseille enfin de faire la connaissance d'une présence québécoise bien sympathique: Notre rêve québécois
Le site prend tout son importance quand on découvre que le regard qu'on y porte vient d'une présence venue d'ailleurs: d'immigrants français. En allant ce sur ce site, j'ai fait de belles découvertes, au hasard des clics. Il y avait plusieurs liens intéressants dont celui-ci qui prend tout son sens ici. On va s'aimer encore
Et vous savez quoi? Nous l'avions oublié. Quelqu'un nous a rappelé la semaine dernière que Vincent Vallières nous avait déjà dédié cette chanson, Laure et moi, il y a environ 2 ans lors d'un spectacle qu'il avait donné au sous-sol de l'église de Havre-Saint-Pierre. C'était une nouvelle toune encore inconnue... Il faut dire que mon fiston Jipé faisait la première partie du spectacle tout en se permettant de participer aussi au spectacle de Vincent V.
Et enfin, sous le signe de la présence, je vous invite à être présents au prochain spectacle de mon fils Jipé Dalpé à Montréal