Il y a deux façons de vivre sa vie:
l'une, c'est de faire comme si rien n'était un miracle.
L'autre, comme si tout l'était. (Albert Einstein)
Depuis quelques jours, j'avais une curiosité en tête. On ne peut nier que l'un des personnages les plus énigmatiques de l'histoire soit Jésus de Nazareth. La puissance de son message lui donne de la crédibilité. Son image fait le reste.
Tout naturellement c'est l'image transmise par la mini-série Jésus de Nazareth qui nous vient à l'esprit quand on pense. C'est la mini-série la plus écoutée de l'histoire. C'est une production de six heures réalisée par Franco Zeffirelli.
Et pourtant, c'est un simple acteur sans croyances particulières qui a interprété le rôle: Robert Powell. Il a dû prendre 3 mois pour entrer dans la peau du personnage de Jésus de Nazareth avant même que le tournage commence. Au moment où il a été choisi pour jouer le rôle, il vivait en couple avec sa petite amie. Mon dieu! On lui a demandé de se marier avant de commencer le tournage. La mini-série avait été commandée par le pape Paul VI. Benoït XVI l'a documentée.
J'ai fait la connaissance de Robert Powell par des recherches sur internet. C'est la curiosité qui me guidait. Il existe un site encore actif que l'on peut voir en cliquant ICI. J'ai trouvé la biographie et la personnalité de l'acteur fascinantes.
À l'origine, Robert Powell devait jouer le rôle de Juda. Dustin Hoffman et Al pacino étaient pressentis pour jouer le rôle de Jésus de Nazareth.
Mais le producteur du film a été fasciné par le regard de Robert Powell. C'est ce qui lui a donné l'idée de l'essayer dans le rôle de Jésus et l'essai fut concluant. Il s'est avéré un messager aussi grand que nature.
Nul doute que sa façon d'interpréter le rôle a fortement influencé ceux qui ont vu la mini-série. Les textes sont puissants. En même temps, on doit admettre que ce que l'on rapporte a été transmis par des humains. La principale source d'information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 110 ans après Jésus-Christ. On ne possède pas de copies originales. Avoir l'assurance que tout ce que l'on rapporte est vrai aiderait à se faire une idée sur l'origine du monde, imaginer si la vie sur terre peut relever du miracle ou d'une successions de hasards.
Plusieurs craignait que le rôle ne mettent fin abruptement à la carrière de l'acteur comme c'est souvent le cas lorsque l'on joue un rôle aussi marquant. Il n'en fut rien. Le reste de sa carrière fut aussi prodigieux comme en témoigne son impressionnante filmographie.
Cliquez pour voir une entrevue récente (mars 2011). Malheureusement sa façon de s'exprimer ne m'a pas permis de comprendre ce qu'il raconte. Aidez-moi si vous le pouvez.
Si on n'y était pas autant habitués, on pourrait facilement croire que le cinéma, c'est une série de miracles: on entend un comédien anglais parler en français sous les traits d'un Juif célèbre qui ressemble tellement à l'image qu'on s'en fait. Le tout se déroule dans un lieu qui n'existe pas comme tel. Les décors et les effets spéciaux tiennent du prodige.
Dans la réalité, Robert Powell n'a ni les traits, ni le discours, ni la langue su personnage divin qu'il incarne. Et pourtant on le voit comme presque identique à l'original, Il a nourri la spiritualité de plusieurs générations à travers le monde sans en être lui-même un fervent disciple. Il a même longtemps aimé ne plus en entendre parler.
Dans les années qui ont suivi, il a même incarné aussi bien un alcoolique à la moralité douteuse pour qui les femmes et le jeu font partie du quotidien. Ce qui prouve que si le hasard change parfois toute une existence, c'est loin d'être toujours le cas. Il a incarné par hasard le fils de Dieu, sans être transformé pour autant. Le messager peut tout de même porter le message de façon spectaculaire et convaincante.
Aujourd'hui cependant, il a un tout autre regard sur le film et son tournage. Il est fier d'avoir eu la chance d'être choisi pour le rôle et il se rappelle tout ce qu'il a eu en investir pour le réaliser. L'épisode de la passion a été beaucoup plus exigeante qu'il n'aurait pu l'imaginer. Il a dû suivre un régime sévère pour perdre du poids, avoir l'air amaigri. Il a dû se passer de ses aliments préférés, notamment de fromage. Pas de poutine, de pizza ni même de pepsi comme dans la chansons de Jean-Pierre Ferland: Souris Jésus-Christ.
Je ne peux m'empêcher de vous suggérer au passage cette merveilleuse chanson de Jean-Pierre Ferland: God is an american Dans cette chanson, Jean-Pierre Ferland a voulu démontrer comment tout le monde à travers la terre a essayé de récupérer le message à son avantage.
Revenons à Robert Powell. Il est né en 1944, un mois avant moi. Aucun rapport. Là s'arrête la comparaison. N'en cherchez pas d'autres. Même si j'étais né avant lui, je n'aurais pas eu de chance de décrocher le rôle. Il ne faut pas trop en demander au hasard. :-)
Il ne faut surtout pas me demander de miracles de mon vivant.
En terminant, voici un autre exemple frappant de synchronicité. Mon ami virtuel Barbe Blanche a publié, il y a deux heures un nouveau billet intitulé: Messagers?
Les messagers auxquels il fait allusion ce sont des corbeaux. Dans la mythologie maya, les corbeaux sont des messagers des dieux. Ils ont plusieurs connotations divines dans plusieurs mythologies.
J'ai déjà suivi des cours d'ébénisterie à l'atelier du Corbeau de Sherbrooke. On a choisi ce nom parce que le corbeau est le dieu du bois dans je ne sais plus trop quelle civilisation.
Il existe plusieurs légendes sur les corbeaux. Selon l'une d'elles, des corbeaux auraient tenté d'enlever les clous de Jésus sur la croix. Personne n'est obligé de le croire. Mais nous sommes dans le sujet du billet. Un vrai miracle.
Bonsoir Jacques,
RépondreSupprimerJ'ai suivi cette série avec beaucoup d'intérêt à plusieurs reprises. J'abonde aussi dans le même sens que toi à l'effet que Robert Powel a magnifiquement tenu ce rôle, toutefois, je me dis que le titre de « messager » s'accolerait beaucoup mieux au personnage de Jésus qu'au comédien lui-même car c'est lui qui était venu nous apporter un message.
Tu dis : « On ne peut nier que l'un des personnages les plus énigmatiques de l'histoire soit Jésus de Nazareth. La puissance de son message lui donne de la crédibilité. Son image fait le reste ».
Ce qui nous est parvenu de son message recèle j'en conviens beaucoup de puissance, mais tu mentionnes aussi que l'information d'où est issu le message aurait été rédigée possiblement près d'un siècle après sa mort. Loin de moi l'idée de nier ce message puisque j'en ai retenu une grande partie pour moi-même. Je peux concevoir tout comme toi, qu'il ait pu y avoir des altérations puisque le message est passé de bouche à oreille. La mémoire n'est pas toujours fidèle, surtout, après quelques générations. De plus, je me fais ma propre interprétation qui elle, ne cadre absolument pas avec celle du dogme établi par les hommes.
Tu dis : « Avoir l'assurance que tout ce que l'on rapporte est vrai aiderait à se faire une idée sur l'origine du monde, imaginer si la vie sur terre peut relever du miracle ou d'une successions de hasards ».
À ce propos laisse-moi te citer l'astrophysicien américain d'origine vietnamienne Trinh Xuan Thuan, qui résume les choses ainsi:
« L'univers a été réglé très précisément pour l'émergence de la vie et de la conscience. Le réglage initial est d'une virtuosité époustouflante: on pourrait le comparer à l'habileté d'un archer qui réussirait à planter sa flèche au milieu d'une cible carrée de 1 centimètre de coté, éloignée de 15 milliards d'années-lumière »
Cela veut dire que de plus en plus de scientifiques reviennent à l'idée d'un principe créateur où le hasard n'a aucunement sa place.
Réjean
RépondreSupprimerTu résumes parfaitement ma pensée en lui donnant une poussée. Chaque fois que je lis un de tes commentaires ou une de tes répliques, ce que tu dis me suis pendant un moment et me permets d'approfondir une réflexion plus ou moins consciente.
C'est vrai que Robert Powell n'a fait que répéter des paroles déjà écrites. C'est un porte-parole. Mais, par le fait-même, dans un certain sens, il devient lui-même messager. Nous sommes tous un peu les messagers de quelqu'un d'autre.
Ce qui donne de la force à l'événement, à la portée du message qu'il transmet, c'est qu'il se soit trouvé à la bonne place, au bon moment pour transmettre un message que peut-être personne d'autres n'aurait pu transmettre de façon si convaincante. Il y a une frontière où le hasard rejoint presque une réalité voulue et réfléchie par je ne sais trop quel phénomène impossible à saisir. On dit parfois qu'il n'y a pas de hasard.
La vie est un mystère en soi. Oui, il y a de vrais hasards. Mais quand à répétitions on retrouve des événements qui ont une chance sur mille de se produire, il y a lieu de se poser des questions. Ceci est d'autant plus vrai si le hasard en question nous amène sur une voie qui nous interpelle, en faisant appel à des ressources personnelles particulièrement adaptées à une situation.
Revenons au message du messager. Que dieu existe, c'est une chose. C'est un débat en soi. Que Jésus de Nazareth ait existé comme tel, c'est une autre chose. Qu'il ait été de nature divine, c'en est une autre.
Ces questions peuvent susciter plusieurs réponses. Le plus étonnant, c'est que depuis des millénaires, chacun a sa propre idée. Le débat devient vite passionné et peut même provoquer des guerres, du terrorisme.
Personnellement, je n'ai pas de réponses évidentes qui s'imposent à moi. Mais j'ai des réflexions qui me guident.
Beaucoup d'éléments orientent ma vision. La puissance du message de Jésus Nazareth en est un. Ses porte-paroles aussi. Quand on pense à l'intelligence de tout ceux qui y ont cru depuis 2 000 ans, il serait prétentieux de penser pouvoir tout balayer soi-même du revers de la main. Je crois qu'une ouverture d'esprit s'impose, sans toutefois tomber dans la naïveté.
J'aime bien ta réflexion de l'astrophysicien américain d'origine vietnamienne Trinh Xuan Thuan.
J’aime beaucoup ton commentaire et je le partage entièrement. Et quand tu dis:
RépondreSupprimer«Nous sommes tous un peu les messagers de quelqu'un d'autre.»,
cela je n’en doute pas une seule seconde. Pour en revenir à Jeshua Ben Joseph, je dirais même que nous sommes tous, à la fois, le message et le messager, tout autant que lui. C’est du moins la leçon que j’ai retenue de lui.
Il paraît que les yeux sont le miroir de l'âme
RépondreSupprimerIls parlent souvent plus que la parole. Robert Powell a été choisi pour son regard. Génial!
J'ai fait l'exercice de cacher les yeux sur les photos de mon billet. On voit vite jusqu'à quel point en effet ses yeux disent tout. Le corps humain n'arrêtera jamais de m'impressionner. Un vrai miracle en soi. On dirait qu'il est programmé pour réaliser et se surpasser.
Par hasar, en fin de semaine, lors d'un charmant souper chez des amis, la discussion a tourné sur le regard, de l'importance de regarder dans les yeux quand on parle à quelqu'un. C'est une façon d'être de meilleurs messagers.
Avant de passer aux choses sérieuses (!) j'ai essayé de t'aider en écoutant l'entrevue de Robert Powell en 2011, ce que j'en ai compris, c'est sa démarche d'acteur qui revient à l'essentiel, au théâtre, pour se mettre en déséquilibre, se « challenger » lui-même et avec l'auditoire, donner un sens renouvelé et plus authentique à son métier.
RépondreSupprimerAprès avoir incarné aussi magnifiquement à l'écran Jésus de Nazareth (1977) j'imagine qu'il avait besoin de se remettre en question et se prouver bien des choses. J'imagine aussi qu'il ne devait plus vouloir en reparler après ça.
Un rôle marquant s'il en est un, à n'en pas douter... Étonnant qu'il ait tant tourné après ça. Curieusement, je n'ai vu aucune des productions mentionnées dans sa filmographie.
Pour moi, Robert Powell n'est ni le message ni le messager, mais c'est un grand acteur, un très grand acteur. Et son regard, sa sensibilité, son talent, mis au service de ce rôle ont donné beaucoup de crédibilité au « personnage » alors que lui, n'en pensait pas autant. C'est la magie du cinéma!
Question superficielle de ma part : Les autorités de l'industrie du cinéma ont-elles classé la production Jésus de Nazareth, celle avec Robert Powell dans le rôle principal, dans la catégorie fiction, documentaire ou cinéma-vérité? ;o)
De manière plus personnelle, ce que j'ai retenu de Jésus de Nazareth, son message qui a su traverser les cultures et les époques, c'est celui-ci auquel j'adhère de toutes mes forces : « Aimez-vous les uns les autres ».
Le reste, c'est de l'hommerie. Comme tu as si bien dit dans ton billet, tout le monde a voulu s'approprier le message et le messager, à son avantage ou à son profit.
Juste une dernière petite remarque, car je trouve que je prend un peu trop de place.
RépondreSupprimerCe n'est pas le message qui soit important, quand bien même il aurait reçu quelques altérations au fil du temps. Non, ce qui compte, c'est le chemin qu'il nous indique à l'intérieur de nous-même.
En effet, il est très humain de traduire les mêmes événements de façon différente.
RépondreSupprimerOn le vit dans notre famille. Quand nous nous rappelons, entre nous, ce que l'on a vécu, personne n'a tout à fait la même version. Je suis souvent très étonné de voir comme des événements très marquants de notre vie peuvent même avoir été oubliés en tout ou en partie.
J'ai souvent expliqué ce phénomène en faisant allusions aux 4 évangiles. S'il y a des différences, il ne faut pas se surprendre qu'il y en ait quand on raconte des souvenirs communs.
Ce que le cerveau finit par altérer ou même faire totalemnt disparaître de sa mémoire n'a rien à voir avec l'importance des événements. Au contraire!
Ce qu'il y a encore de plus marquants, ce sont nos rêves, même les plus forts. Si on ne les écrit pas au réveil, il y a de fortes de chance qu'il n'en reste rien ou presque rien.
Je suis donc d'accord avec toi, Réjean. Les événements ne sont que des accessoires du message. Toute la symbolique nous rejoint différemment selon ce que nous sommes et avons vécu nous-mêmes.
Bonjour. Je ne me rappelle plus très bien si j'ai vu cette série ou pas. Il me semble avoir vu le film intitulé "Jésus de Nazareth". Je pense que ce doit être le même acteur qui y joue. Et si mes souvenirs sont bons, il est vrai que son regard est absolument époustouflant. Ce qui m'avait marqué à l'époque.
RépondreSupprimerEn tous les cas, même si je suis plutôt agnostique, le passage de la passion de Jésus est toujours un moment fort, soit à regarder ou alors à entendre lors de la lecture des évangiles. Intense émotion de cette histoire d'un homme qui se fait crucifier pour le salut des autres. Une histoire pourtant sans cesse renouvelée, car les sacrifices sont toujours présents dans notre histoire, d'une manière ou d'une autre, malheureusement l'homme n'apprend pas toujours de ses erreurs passées.
Bonjour Delphinium
RépondreSupprimerPeu importe nos croyances, le personnage ne laisse pas beaucoup de monde indifférent. L'influence sur notre culture occidental est marquant. Il a tellement influencé toutes nos valeurs et nos arts que je ne peux être indifférent, même au plan purement culturel.
Et personnellement, je suis presque tombé dans l'eau bénite quand j'étais petit. J'ai été pensionnaire chez les religieuses de 5 à 12 ans. De 12 à 15 ans, ce fut chez les religieux.
J'ai fait 8 ans de cours classique. Ce cours était la seule porte d'entrée pour l'université à l'époque. On apprenait le latin et le grec. Nos profs étaient presque tous des prêtres. Certains m'ont profondément marqué. Et ce n'est pas de ma faute. :-)
Je n'en demeure pas moins qu'un croyant à temps partiel, émerveillé par la grandeur de l'être humain et de l'univers. À tout cela s'ajoutent quelques expériences personnelles qui m'intriguent et me portent à me poser des questions.
C'est drôle, je me préparais justement à aller faire une visite sur ton blogue...
Voir un nouveau message sous le nom d'artiste de Delphinium me fait toujours grand plaisir. C'est toujours comme un cadeau.
Bonne fin de semaine, Delphinium
Zoreilles,
RépondreSupprimerTu te demandes dans quelle catégorie est classée Jésus de Nazareth... Bonne question.
Ça me rappelle un souvenir. J'étais allé voir La Passion du Christ de Mel Gibson. Avant la production, il s'est passé un incident plutôt inusité, du jamais vu.
On a ouvert les lumière de la salle. On a dit que le film était réservé aux moins de 18 ans et qu'on allait contrôler les cartes d'identité des jeunes. Si quelqu'un avouait, il pouvait se faire rembourser son billet. Sinon, il serait expulsé sans remboursement.
C'est ce qu'on appelle faire tout un cinéma. Pourtant, il me semble que d'autres films auraient mérités au moins autant de contrôle. C'est fou!
S'cusez...
RépondreSupprimerJe ne voudrais pas faire dévier la conversation, mais j'avais le goût d'attirer votre attention chez Zoreilles.
Il y a là un clubs de snobs en formation. Si vous croyez l'être, venez vite à l'endroit suivant: Le club des snobs (CSQ) Il s'y passe des choses...
J'ai lu une citation sur un blogue cette semaine.
RépondreSupprimerEn dépit des apparences, il n'y avait aucun lien avec ce billet. La voici
On reconnait vite un être intelligent et sensé à ce signe: tout le monde veut le crucifier. Ça se vérifie tout particulièrement en politique.
Jackss, tu sites:On reconnait vite un être intelligent et sensé à ce signe: tout le monde veut le crucifier.
RépondreSupprimeret tu ajoutes: Ça se vérifie tout particulièrement en politique.
Je ne suis pas certain, que ceci s'applique à ton concitoyens John James Charêt...
celui là, son message n'est pas crédible...
On ne se gêne pas! C'est probablement la jalouserie qui te fait parler contre mon digne compatriote. Pourtant il a souvent dit qu'il comprenait et aimait bien les régions. :-) D'accord, il aime mieux le Nord.
RépondreSupprimerOn doit cependant admettre que c'est un bon acteur, lui aussi. On croirait vraiment qu'il pense ce qu'il dit quand il répète les textes qu'on lui a préparés,
J'ai écouté sur TV5 l'entrevue qu'il a donné àa Paris devant 2 journalistes chevronnés. Il s'en est bien tiré. Et les questions étaient directes sur tout, y compris le scandale de la construction.
Ces français savaient poser de bonnes questions. Et je trouve dommage qu'on n'ait pas ici la même qualité de journalisme. C'est rare qu'on voit un politicien confronté à des journaliste bien renseignés et bien renseignés, en direct, autour d'une même table.
Tiens, c'est drôle, ça, j'en parlais justement avec un vieil ami tout à l'heure en prenant un décaféiné sur une terrasse au centre-ville (il fait 24 degrés chez nous en ce 20 mars, je suis pas sûre qu'on doive se réjouir!...)
RépondreSupprimerEt cet ami me disait : « Charest, c'est de valeur qu'on soit pas d'accord avec ses idées et ses politiques, parce que ce gars-là, c'est une bête politique, un fin stratège ».
Le contenu fait pas notre affaire mais pour le contenant, faut avouer qu'on aurait bien aimé avoir quelqu'un de même à la tête d'un autre parti plus en accord avec nos idées et nos valeurs!
20 degrés au Centre-ville?
RépondreSupprimerCoudonc, serais-tu rendu à Jérusalem? Ici, il fait 5 degrés. Et l'auto était couverte de glace ce matin. Assis sur la terrasse à siroter un café...
J'ai bien aimé ton commentaire sur Jean-Charest. C'est un très bon messager. Et je suis souvent d'accord avec les messages. Le problème c'est l'écart entre ce qu'il dit et ce qu'il fait, entre ce qu'il dit et ce qu'il pense vraiment.
Quant à madame Marois, ce sont ses silences sur des questions fondamentales qui me dérangent. Elle attrape rarement la bonne balle au bon moment.
Nenon Jacks, j'étais pas à Jérusalem mais à Rouyn-Noranda! Entre l'extrême est du Québec et l'extrême ouest, il y avait beaucoup de différence aujourd'hui, c'est grand, le Québec!
RépondreSupprimerToi, tes vitres d'auto étaient glacées ce matin et moi, j'ai été obligée de mettre l'air clim dans mon char cet après-midi! Mais si j'hésite à me réjouir, c'est que c'est pas normal de vivre ça un 20 mars dans ma région...
À propos de nos politiciens(nes), tous partis confondus, ce qui nous manque, c'est un peu de sincérité, de la substance, de la constance, de la vision à long terme et pour le bien commun. Tu sais, quand tout est étudié par des équipes de stratèges et des fabricants d'images, à un moment donné, on envoie au front celui ou celle qui incarne une image plus qu'une idée. On en vient à s'ennuyer de Réal Caouette!!!
J'adore cette belle synthèse, Zoreilles!
RépondreSupprimerJ'avais commencé à écrire un message. Torbinouche, le message s'est envoler comme un pigeon. Et compte tenu de l'heure, je ne veux pas tout reprendre.
RépondreSupprimerJe me rendrai donc directement à la conclusion. J'ai du mal à comprendre le message qu'essaient de nous laisser les étudiants. 1$ par jour d'augmentation va réduire l'accessibilité aux études supérieures? voyons donc!
Le message du gouvernement c'est que la hausse des frais de scolarité devrait permettre des services de meilleure qualité. L'actualité lui donne raison. Le jugement et la stratégie des étudiants nous permettent de douter de l'efficacité du système d'éducation.
Pire encore. Deux profs d'université invités à l'émission de Denis Lévesque nous ont fait la preuve de la faiblesse des profs d'université. Le niveau de language et d'argumentation avait de quoi faire pleurer. Et c'est des gens comme ça qu'on paie pour former nos élites de demain?
Il faut changer de messagers, hausser les frais de scolarité pour trouver des enseignants capables de s'exprimer avec logique et être dignes de ce nom.
Le message du « messager » semble prendre une expansion tous azimuts. Et c'est une excellente chose.
RépondreSupprimerComme tu le dis, Jacques, la qualité de l'enseignement n'est plus ce qu'elle était, et ce n'est pas qu'ici, au Québec. C'est généralisé à l'ensemble du monde dit civilisé.
Il y a eu une certaine ouverture, fin dix-neuvième, début du vingtième siècle, qui a amené un enseignement de qualité à être de plus en plus accessible aux gens et ces derniers, de mieux en mieux informés et critiques. Maintenant, j'ai comme le sentiment que quelqu'un, en haut lieu, trouverait dérangeant que la masse soit ainsi à même de comprendre les magouilles des magouilleurs.
Désormais, on n'apprend plus aux gens à penser par eux-mêmes; ils ne font qu'emprunter les pensées des autres. On nous apprend des formules toutes faites d'avance, que nous devons gober comme des vérités incontournables. Ce ne sont pas seulement les écoles, c'est une grande partie de la société qui est lobotomisée. Tout est tellement spécialisé, aujourd'hui, qu'il est devenu presque impossible de se faire soi-même sa propre idée globale des problèmes de la société. Il nous faut nous en remettre « aux élites » qui ont réponses à tout et qui ne se gênent pas de tourner en ridicule ceux qui ose les contredire; et ils le font d'autant plus aisément, qu'ils savent que la majorité des gens seront incapables de démêler le vrai du faux.
Il y a de plus en plus de scientifiques et de médecins qui voient leur carrière anéantie par le système, parce qu'ils ont osé dire publiquement des vérités, qui dérangent ce même système. Alors ceux qui restent, aussi honnêtes soient-ils, préféreront se taire plutôt que de risquer de tout perdre, leur carrière, leur réputation y compris les subventions que plusieurs reçoivent et qui sont généralement leur unique gagne-pain.
Au risque de passer pour un « complotiste », je dirais que cette baisse généralisée de la qualité de l'enseignement en occident, fait l'affaire de nos « zélites » qui peuvent ainsi assoir leur main-mise sur l'argent et le pouvoir. N'est-ce pas ce que constate de plus en plus de gens qui se réveillent, d'ailleurs ?
Ne dit-on pas : diviser pour mieux régner.
Le savoir a de tout temps été réservé à l'élite dominante et l'ignorance relative l'aura été quant à elle, pour la masse laborieuse, car plus un être est ignorant et plus il peut être facilement manipulé; encore un fait que de plus en plus de gens qui s'éveillent sont à même de constater. Alors pour moi, la baisse de qualité dans les écoles, n'a rien de surprenant; je la trouve même logique.
S'il y a un message que nous devrions prendre pour soi, c'est que nous devons tous devenir un messager, en cherchant les informations que nous aurons nous-mêmes analysées afin de nous forger notre propre idée. C'est comme cela qu'on devient véritablement libre et souverain et non pas esclave d'un système quel qu'il soit.
Réjean,
RépondreSupprimerTes réflexions sont comme du bonheur en capsule. C'est vrai. Celle-ci ne fait pas exception.
Toutes ces pistes que tu illustres, elles sont tellement pertinentes et d'actualité. Tu brosses un tableau qui me rejoint. Et je dirais même que tu as souvent une longueur d'avance sur ce que j'exprime.
J'ai commencé a écrire mon prochain billet et je lui ai donné un titre qui rejoint étrangement un des éléments que tu viens de signaler. Ce titre est: La peur de paraître ridicule .
Tu parles aussi de nos faiblesses qui devienent vite universelles: Comme tu le dis, Jacques, la qualité de l'enseignement n'est plus ce qu'elle était, et ce n'est pas qu'ici, au Québec. C'est généralisé à l'ensemble du monde dit civilisé. On dirait qu'on a plus de facilité à copier ce qui va moins bien ailleurs.
Tu as également raison de souligner que plus un être est ignorant et plus il peut être facilement manipulé . C'est tout à fait ça.
Je crois également que peu de personnes font références aux vrais problèmes quand on parle de la qualité de l'éducation. Elle est devenue mécanique, déshumanisée, contrôlée par en haut.
Les vrais profs passionnés par leur matière, avec de vrais moyens, un contrôle sur le contenu et l'évaluation de leurs élèves, ça n'existent plus. Je n'ai pas vu Monsieur Lazhar, mais ce que j'en ai vu me semble montrer justement ce que devrait être un vrai prof qui enseigne et éduque.
Merci réjean pour tes visites plus fréquentes. C'est un vrai cadeau. Pour moi, tu es un vrai messager au contenu riche et stimulant.
Merci de ta visite Hala
RépondreSupprimerComme vous voyez, j'ai suspendu temporairement mon blet sur la Fesse cachée de la Romaine, Pâques oblige. J'ai préféré mette à l'avant plan Jésus de Nazareth,
RépondreSupprimerJe reviendrai sur le Plan Nord et ses coûts socio-économiques.
Joyeuses Pâques!
Ah c'était donc pour ça que ton dernier billet avait disparu?
RépondreSupprimerJe commençais à me demander... J'ai eu peur qu'on t'ait mis de la pression parce que tu disais trop de vérités! Ne ris pas, ça se peut, ça!
Joyeuses Pâques à toi aussi, ainsi qu'à Laure
Bonjour Zoreilles
RépondreSupprimerJe peux te rassurer, je n'ai reçu aucun commentaire sur mon billet de La Romaine.
J'ai cependant, de ma propre initiative, apporté une nuance dans mon introduction. Je ne voudrais pour rien au monde être mal interprété ou blesser qui que ce soit. C'est le genre de situation où il faut peser ses mots.
C'est drôle, je suis arrivé à cette préoccupation après avoir écrit un autre billet que j'ai décidé finalement de ne pas publier.
J'avais écrit un mot où je donnais mes impressions suite au passage de Mgr Christian Lépine à l'émission Tout le monde en parle.
Je n'ai pas aimé le ton et le sort que l'on a réservé à un dignitaire sûremet de bonne foi. Le choix d'inviter Martineau à la même tribune au même moment m'est aussi apparu discutable.
Finalement, au lieu de produire un nouveau billet, j'ai préféré faire un retour en arrière pour mieux souhaiter:
Joyeuses Pâques!
Ah ben là, Jacks, tu me sonnes les cloches (de Pâques) tu n'imagines pas comment!
RépondreSupprimerCe passage de Mgr Lépine à TLMEP, sais-tu qui m'en a parlé aussi et à peu près dans les mêmes termes que toi? Isabelle, 25 ans, jeune femme moderne, étudiante, amoureuse, jeune maman et artiste! Et pourtant, elle n'écoute pas la télé, elle n'a pas le temps mais ce soir-là, elle était à l'écoute de l'émission parce qu'elle avait entendu dire que Lisa LeBlanc y était.
J'ai trouvé que ça venait illustrer un phénomène dont on entend parler de plus en plus, l'intimidation. On avait là un exemple concluant : Mgr Lépine était tout seul avec ses arguments, il faisait preuve d'ouverture et de respect, alors qu'on ne se gênait pas pour l'interrompre et pas toujours avec classe pour le citer hors contexte, l'associer à des groupes de pression, le prendre en défaut ou essayer de le mettre en boîte, etc. Isabelle et moi, on avait vu exactement la même chose, chacune chez nous, quand on s'en est parlé, ça nous a fait du bien d'avoir eu de la peine aux mêmes places et pour les mêmes raisons.
J'aurais bien aimé lire ton billet là-dessus mais je te comprends aussi de ne pas l'avoir publié. Il y a un moment donné où l'on doit se protéger...
Zoreilles,
RépondreSupprimerla complicité que nous avons depuis si longtemps, c'est quelque chose d'unique à mes yeux. Et dire que, à quelques rares exceptions, tout relève d'un univers virtuel alimenté par une série de hasards.
J'adore le témoignage venant d'Isabelle dont j'ai une très haute opinion. Et je ne veux pas manquer la perche que tu me tends.
J'aurais bien aimé lire ton billet là-dessus mais je te comprends aussi de ne pas l'avoir publié. Il y a un moment donné où l'on doit se protéger...
Je vais t'envoyer le texte par courriel...
Joyeuses Pâques, chère amie!
Comme souvent, tes billets suscitent en moi plein d'interrogations et me font faire des recherches, grandement facilitées par internet.
RépondreSupprimerJ'ai ainsi appris que la série avait été réalisée à la demande du pape Paul VI.
A l'époque de sa diffusion, je n'avais pas de télé, mais j'ai du la voir plus tard. A ce propos, ici en France, aucune chaîne de télé ne programme plus de films en rapport avec la fête de Pâques. On a 3 jours de congés (4 en Alsace)et je trouve dommage que l'origine historique ne soit pas rappelée. Car historiquement, Jésus est reconnu par les 3 religions monothéistes (islam, judaïsme et christianisme).
Bien que je sois devenue agnostique, j'accorde une grande importance à l'Histoire (en général).
Concernant ton billet sur la Romaine,ça n'a aucun rapport, mais mes recherches m'ont amenée sur un article du Devoir concernant la basse Côte Nord( je l’appelle "après la route 138", dans mon imaginaire de touriste, dire que j'ai rêvé de passer quelques mois à Blanc Sablon !!!)http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/314383/la-basse-cote-nord-le-quebec-du-bout-du-monde
Je te souhaite de Joyeuses fêtes de Pâques
Joyeuses Pâques, mariejo
RépondreSupprimerTon commentaire est très agréable à lire. J'écris par plaisir, pour communiquer, partager des expériences, des réflexions. C'est stimulant.
En même temps, c'est comme une façon de me parler à moi-même. Sans cette réalité, je crois que je ne prendrais pas le temps de pousser aussi loin mes réflexions.
Je prends plaisir à lire et relire chaque commentaire que je reçois, le décoder, me l'approprier pour faire un pas de plus. Celui que tu viens de laisser a eu le même effet. Il m'a interpellé à plusieurs niveaux. En prenant une marche, plusieurs idées ont alimenté ma réflexion sur la vie, le sens à lui donner, le besoin instinctif d'en trouver. Est-ce un hasard ou dans notre nature?
J'ai souvent eu l'impression que rien n'avait pas de sens, de raison d'être. Quand on n'en trouve pas, c'est qu'on ne l'a pas encore découvert. Je pense à tous ces insectes qui piquent et qu'on voudrait exténuer. Le jour où nous y parviendrons, nos jardins auront bien triste mine.
Le jour où nous perdons la foi en des réalités surnaturelles, je crois que nous y demeurons sentimentalement sensibles et que nous en ressentons le besoin à certains moments plus martquants de notre vie. Jésus de Nazareth est un personnage fort dont le discours a résisté à l'usure du temps. Il nous fait réfléchir, rejoint nos valeurs, nos aspirations.
Que l'on soit croyant ou pas, il me semble aussi que les films bibliques font partie de nos coutumes de Pâques et nous font du bien en alimentant notre imaginaire. Les poètes, les peintres, les sculpteurs, les compositeurs ont toujours été profondément été inspirés par l'art religieux.
Je suis heureux d'avoir l'occasion de piquer ta curiosité. Tu as écrit: j'ai rêvé de passer quelques mois à Blanc Sablon !!! Je ne sais pas si j'ai eu l'occasion d'en parler, mais je me prépare à faire le trajet dans une croisière. Il faut réserver un an d'avance. Je l'ai fait l'an dernier et on m'a téléphoné jeudi dernier pour la confirmation de mes choix. J'aurai donc ainsi l'occasion de quelques billets.
Tu demeures en France? Dans quelle région? Nous avons l'intention d'y aller l'an prochain.
Merci d'être là, Mariejo et Joyeuse Pâques!
Mariejo,
RépondreSupprimerJe me demandais si les films bibliques passaient encore ici aussi. Je n'an avais pas vus. Il faut dire que je regarde très peu de films.
Or voilà que j'ai eu la surprise de voir Les 10 commandements. Il joue présentement. Je sais bien que ces récits bibliques ne peuvent être pris à la lettre. Et pourtant je me laisse charmer par le merveilleux. C'est comme si je prenais plaisir à me laisser prendre au jeu.
Ça me fait penser à la chanson de Brel: Dis, si c'était vrai, ce serait merveilleux, si... Peu importe, on peut y croire au moins pendant 3 heures, comme si ça l'était! Ce qui n'empêche pas aux messages d'avoir des fondements, être des leçons de vie, des leçon de bonheur.
C’est maintenant pour moi plus qu’une simple croyance, nous sommes tous reliés les uns les autres. Et quand les pensées se rejoignent, on ne parle alors plus de hasard.
RépondreSupprimerDans ton avant dernier commentaire à Mariejo tu disais: «Le jour où nous perdons la foi en des réalités surnaturelles, je crois que nous y demeurons sentimentalement sensibles et que nous en ressentons le besoin à certains moments plus marquants de notre vie.»
Pas plus tard que vendredi, j’écrivais: «Ne vous est-il jamais arrivé de douter avec votre raison, mais de conserver néanmoins une profonde conviction de vérité face à un inconnu quelconque ?»
Cela résulte du fait que nos convictions profondes, nos sentiments, ne résident pas dans notre mental, mais littéralement, dans notre cœur. Il y réside comme une étincelle divine que l’on appelle la VIE et qui est la même pour tous.
Je te souhaite de passer une très Joyeuse Pâques !
Réjean,
RépondreSupprimerOn ne peut nier ce phénomène: la télépathie existe. Elle fait presque partie de notre quotidien. Que l'on pense à la même chose, aux mêmes idées en même temps, ça peut tenir du hasard. Mais que ça arrive si souvent, ça ne prouve en effet qu'il ne s'agit pas d'un hasard.
Ce n'est pas la première fois que nous allons exactement dans la même direction sans nous être consultés au préalable.
Nous mettons beaucoup trop de choses sur le dos du hasard, sans parler des rêves prémonitoires et de bien d'autres phénomènes.
Tu as entendu Jean-Pierre Ferland parler hier de ce rêve qu'il faisait avant son dernier spectacle du vendredi 13 au Centre Bell? Il en parlait dans une entrevue réalisée avant le soir où le spectacle fut annulé. C'est peut-être un hasard, une intuition. Mais c'est la fréquence du phénomène qui intrigue.
Cecii étant dit, je demeure critique sur l'explication à donner. Et je crois que dans le domaine du surnaturel, on ne doit rien prendre pour acquis, rien croire sans rans raison.
Rendre la foi consciente, c'est donc la confronter, non pas d'abord aux conditions de la connaissance, mais à l'existence et à l'intelligibilité qu'y s'y diffuse.
En d'autres termes, ce n'est pas comparer d'abord la raison à la doctrine, mais l'expérience comme exploration du monde à la révélation comme parole. (Fernand Dumont)
On n'a pas à croire aveuglement. On ne peut arriver à des certitudes, posséder la vérité, encore moins pouvoir la transmettre. C'est par l'expérience de toute une vie que s'acquiert une conception du monde. Personne n'a le même vécu. Les mots n'ont donc pas la même portée. Et pourtant nous arrivons à développer une vision commune qui se rejoint.
Joyeuses Pâques à tous les étudiants
RépondreSupprimerIl parait que leur sort va se régler au retour des vacances de Pâques. J'avoue avoir dit à quelques repriss que je ne comprenais pas leur combat.
Mainteant, je comprends mieux le débat. C'est en lisant Le Devoir et La Presse que j'ai fini par comprendre. Il ne faut surtout pas se fier aux bulletins de nouvelles pour se faire une idée. Il faut trouver d'autres moyens d'information.
Et j'appuie maintenant à 100% la cause des étudiants. Je leur lève mon chapeau et je loue à la fois leur courage et leur détermination. Ils ont appris à se mobiliser, résister,faire front commun.
Bravo! Et je souhaite que leur action trouve un certain écho. Sinon, ce sera le cynisme qui reviendra en force. Et ce serait la pire des finales.
J'attends avec impatience tes billets relatant tes impressions (et les photos) de ta croisière sur le Nordisk.
RépondreSupprimerEn Europe, il y a une ligne de bateaux, Hurtigruten, qui dessert toute la côte norvégienne en 34 escales. Ces navires servent de frêt, courrier postal, et desservent des lieux un peu reculés. Pour rentabiliser cette ligne, les navires ( un départ par jour, toute l'année, mais les côtes norvégiennes ne sont pas soumises aux glaces, (effet Gulf Stream)se sont ouverts aux passagers, mais restent humains.
Le spectacle est dans la nature. Le voyage aller-retour (jusqu'à la frontière russe) dure 13 jours. L'année dernière, une TV a diffusé en temps réel l'intégralité du voyage, j'en suis restée fascinée, par moments j'en avais même le mal de mer !
J'avais eu connaissance d'un tel voyage en Côte Nord, il y avait le site internet de la Coste, qui malheureusement ne semble pas à jour (dommage, la démarche était intéressante).
Autrement, je vis en Alsace, au nord de Strasbourg (je crois que tu connais plus le Sud de l'Alsace, Colmar, Aubure).
Quelles régions avez-vous l'intention de visiter ?
Joyeuse Pâques!
RépondreSupprimerje pardonne.....
RépondreSupprimerla jalousie.... qui fait soupirer....
sain d esprit....
Joyeuses Pâques
RépondreSupprimerPour la première fois depuis des années, je devrai fêter Pâques tout seul. Laure nous a quittés le 2 mars 2020.
Son départ fut pour moi une forme de Passion.