Ses tatouages sur tout le corps, c'est aussi, pour elle, une autre forme d'expression. Dans les deux cas, il y a un élément commun: des traces pour la vie.
Le tatouage, c'est aussi une mode. Par conséquent, ça peut se démoder. Pour plus de détails cliquez surLe phénomène n'est pas nouveau cependant. Il se pratiquait déjà il y a 5000 ans. On le retrouve chez des gens de toutes catégories, toutes cultures. Pour moi, les graffitis, c'est un phénomène semblable. C'est comme tatouer un mur. On peut le faire par vandalisme. Mais la plupart du temps, c'est un mode d'expression également vieux comme le monde.
Les graffiti ont une grande importance en archéologie : ils font partie, avec les textes épigraphiques, des témoignages écrits non littéraires, populaires, souvent très « vivants » et aptes à nous révéler des aspects inédits des sociétés qui les ont produits.(Ils contiennent) des messages à contenu politique, religieux, érotique ou pornographique, etc. Quelques exemples[10] :Pour plusieurs, les graffitis sont considérés comme de la pollution visuelle. C'est parfois le cas, il faut l'avouer. Il y en a de mauvais goûts, de provoquants. D'autres constituent de la propagande haineuse, souvent anti-sémite.
« Cornelia Helena est la maîtresse de Rufus », « J'ai baisé ici le 19 et le 13 des calendes de septembre », « Mur, je suis surpris que tu ne te sois pas effondré sous le poids des bêtises de tous ceux qui ont écrit sur toi ».
Graffiti antisémite sur des commerces appartenant à des Juifs dans une rue de Dantzig en 1935.
Naturellement, certaines municipalités déclarent la guerre aux graffiti, ce qui occasionne des coûts importants de nettoyage. Le maire de Melbourne en Australie avait décidé de prendre les grands moyens. Il avait déclaré la guerre aux graffitis et n'hésitait pas à faire gommer tous les grffitis sans permis. Mal lui en fut.
II a fait recouvrir de peinture un graffiti produit par un artiste britannique de réputation internationale: Banksy. Il a dû s'en excuser. Voir Excuses.
Plus près de chez nous, il faut reconnaître le talent de Serge Malenfant. Ce qui me réjouit le plus, c'est que ses réalisations ont été faites dans ma ville: Sherbrooke où je retournerai un jour. J'y ai vécu à partir de 1967. J'ai vu évoluer les fresques dont il a été le maître d'oeuvre. Ce sont des trompe-l'oeil. Tout est dessiné sur des murs sans fenêtres et sans aucun relief. Même la brique est dessinée.
Je vous invite à jeter un coup d'oeil sur différentes oeuvres en cliquant sur la photo qui suit. Elle-même est une réalisation que j'ai vu évoluer étape par étape.
Ce qu'il y a de particulier, c'est que l'initiative est venue régler un problèm: les graffitis. Tous les artistes qui en produisaient ont été embauchés pour réaliser des fresques. Et comme tous ces gens-là se connaissent, aucun dessinateur de graffiti ne voudrait toucher à l'un d'un de ses amis.
Cette information, je la tiens de Lysanne Galant, comédienne et amie de la famille, qui anime l'événement Le chemin des Fresques. Je vous recommande chaudement ce vidéoclip qui décrit très bien l'activité et l'ambiance. Et si vous passez par Sherbrooke... vous ne regretterai pas l'attraction.
Ce qui est impressionnant dans cette réalisation, c'est qu'on en a fait une activités touristiques. Des comédiens professionnels amènent les touristes d'un site à l'autre en présentant les personnages réels que l'on voit sur les fresques. Il y a en tout environ 200 personnages qui ont marqué l'histoire de la ville. Il y en a d'ailleurs que j'ai eu le plaisir de connaître personnellement.
Le plus impressionnant dans cette histoire, c'est ceci. Au lieu de réprimer les artistes qui s'exprimaient par des graffitis, on a mis leur talent à contribution. Et ils travaillent maintenant à d'autres réalisations dans d'autres provinces canadiennes.
Le Journal La Tribune de Sherbrooke faisait mention dans son édition du 4 mai 2010 d'un projet réalisé à l'autre bout du pays, en Colombie Britannique. Dans une ville de 4000 habitants, il a créé un événement touristique qui attirent plus de 400 000 visiteurs par année.
Sherbrooke est en nomination avec la ville de York en Pensylvanie pour l'événement Global Murals Arts Conférence de 2012. Cette dernière ville a 2000 fresques. Plusieurs autres villes partout dans le monde ont ce genre d'activités culturelles. On peut en avoir une idée sur Trompe-l'oeil.
Si je n'ai pas réussi à vous convaincre de l'importance des attraits touristiques de Sherbrooke, voici ce qu'on peut lire dans La Tribune d'aujourd'hui:
(SHERBROOKE) Les Cantons-de-l'Est, paradis du tourisme? C'est en tout cas l'impression que donne la récolte de neuf prix, dont quatre d'or, raflés hier par les différentes attractions de la région dans le cadre du gala des Grands prix du tourisme québécois qui se déroulait à Montréal.Voir article La Tribune
Bonsoir Jackss,
RépondreSupprimercomme le sujet est intéressant! Les tatouages, graffitis...
Pour la fresque, ce doit être le même qui a fait celle sur un immeuble dans le vieux Québec? Elle est magnifique. Fafouin et moi y sommes demeurés au moins 20 minutes à la contempler.
Quant aux graffitis, dans certains endroits, elle délimitent le territoire des gangs de rue.
Et que dire des milliers de graffitis minuscules, dans certains endroits célèbres, dont celui du Pont d'Avignon. À l'intérieur, je n'ai moi-même pas pu m'empêcher; j'ai gravé mes initiales et l'année de mon passage!
Bonjour Nanou,
RépondreSupprimerJe ne sais pas si c'est le même maître d'oeuvre pour Québec, mais je comprends ton intérêt, toi et Fafouin. C'est vrai que c'est captivant. Et c'est une autre façon de faire revivre l'histoire, l'attachement à notre milieu de vie.
Le tour des Fresques est une des nombreuses activités touristiques du genre développées au fil des ans à Sherbrooke. Il y a aussi Traces et Souvenances qui retracent de moments d'histoires et des lieux fascinants.
Les acteurs nous font découvrir la ville en autobus et font de nombreux arrêts. Ce sont des pros. Parfois même, on se rend compte qu'un des supposés touristes avec nous est un autre acteurs.
Le tout demande tout un synchronisme. Un jour que nous faisions la tournée avec des amis, une comédienne entre dans l'autobus à un arrêt. Son costume et son discours ne semble pas correspondre à l'action. Tout à coup, une autre comédienne entre. La première dit: Il faut que je sorte vite, je me suis trompée d'époque.
Nous ne l'avons su qu'après, mais il s'agissait bien d'une véritable erreur. La comédienne, Lysianne Galant, avait été appelée en renfort à la dernière minute, celle qui devait jouer le rôle ayant été empêchée de se rendre à cause d'un imprévu.
Des amis français qui nous accompagnaient ont été totaqlement séduits. Ils avaient déjà vu des événements sembalbles en France, mais pas avec une telle mise en scène. C'est à voir!
Dis, Nanou, comment on fait pour s'ennuyer?
J'aime beaucoup les peintures en trompe-l'oeil sur les édifices.
RépondreSupprimerJe ne savais pas qu'une telle activité touristique existait à Sherbrooke.
La vidéo est bien réalisée et donne le goût d'aller visiter les lieux.
Un petit voyage à Sherbrooke à prévoir bientôt.
J'ai visité différents arrondissements de Paris, il y a plusieurs années, en me reférant à des fresques murales mentionnées dans un guide de voyage. Une façon différente de visiter une ville.
Pour ce qui est des graffitis, je sais qu'à Montréal, on a alloué des murs pour les graffiteurs, espérant de la sorte limiter les lieux de graffitis.
Je suis un peu moins encline à cautionner les "petites traces de passage" dans les lieux célèbres. Mais bon, le crime est bénin ;-)
Merci pour ton commentaire, Caboche.
RépondreSupprimerTon intérêt m'a grandement réjoui. Je ne peux que t'encourager à visiter l'Estrie. J'avais toujours trouvé que la région n'était pas suffisamment mise en valeur.
Ces dernières années, on y a mis le paquet et ça donne des résultatsé. Voici d'ailleurs un extrait d'un article paru dans La Tribune d'aujourd'hui: (SHERBROOKE) Les Cantons-de-l'Est, paradis du tourisme? C'est en tout cas l'impression que donne la récolte de neuf prix, dont quatre d'or, raflés hier par les différentes attractions de la région dans le cadre du gala des Grands prix du tourisme québécois qui se déroulait à Montréal.Voir article La Tribune
J'ai mis le lien à la fin de mon billet.
Jackss,
RépondreSupprimerj'ai l'impression que c'est le même qui a fait le merveilleux mur à Québec. Ils représentent différents personnages historiques de notre histoire.
Comment on fait pour s'ennuyer Jackss? Franchement je ne sais pas. Je n'ai jamais assez de 24 heures dans une journée. Je veux apprendre la claquette, prendre des cours de théâtre, faire un certificat en santé mentale,faire de l'aquarelle, écrire, et continuer de créer, oufff.. Va falloir que je fasse le trie là-dedans!
Il fallait que tu sois drôlement sensible et brillant pour voir la chose d'un si bon oeil... Ce que certains considèrent comme du vandalisme, toi, tu l'élèves au rang de l'art, du grand art de la rue, et tu as bien raison! Que j'aime ta manière de nous présenter les choses.
RépondreSupprimerJ'ai vu, grâce à ton lien, la petite vidéo très intéressante sur le chemin des Fresques, à Sherbrooke. Ça donne le goût de le vivre au complet.
J'ai ajouté à mes favoris le site du trompe-l'oeil, j'irai me régaler l'oeil et l'esprit dès que j'aurai un moment libre.
Merci pour tout ça!
Les artistes qui font des fresques ont toute mon admiration.
RépondreSupprimerNous avons, près de chez-nous (Cap-Rouge) une fresque relatant l'histoire de Cap-Rouge. C'est un mur du centre d'accueil du parc nautique de Cap-Rouge, au pied du parc Cartier-Roberval. Nous allons souvent y faire une promenade.
Voici un lien où vous pourrez en savoir davantage.
http://www.capitale.gouv.qc.ca/realisations/les-fresques/fresque-de-la-decouverte-du-cap.html
Si vous venez à Québec vous pourrez vous y rendre par La Plage Jacques-Cartier.
Bonjour Nanou, Zoreilles, Diane
RépondreSupprimerJe suis impoli. Parti sans prévenir. J'ai fait un long trajet. J'ai vu le spectacle de Yves Duteuil à Sept-Iles le 10 mai. Un vrai charme! Tellement sympathique. La salle était pleine. Plusieurs rappels.
yves Duteuil a trouvé que Sept-Iles, c'était loin! Mais il a sembleé aimé le détour.
Nous avons poursuivi notre chemin ensuite à Sherbrooke et Montréal avant de revenir au Havre.
Je vais revenir bientôt pour faire suite à vos messages. Merci d'être là.
Bonjour Jackss,
RépondreSupprimerje pense à toi...
C'est bien gentil de me faire un clin d'oeil en guise de bienvenue pour souligner mon retour.
RépondreSupprimerIl y a eu beaucoup d'action. Les enfants étaient de bien bonne humeur. Et j'ai pu apprécier tout un changement de température entre Montréal et Havre-Saint-Pierre.
Ce qui me frappe le plus entre les deux mondes, c'est le calme. J'ai l'occasion de voir aussi que Sherbrooke est en plein développement. Le maire de la ville qui a toute mon admiration envisage d'élever la ville au niveau de Québec et Montréal. Tout un défi! Mais c'est bien parti.
Bonjour Dianne,
RépondreSupprimerJe suis allé voir le lien que tu nous a donné sur le
trompe-l'oeil de Cape-Rouge.
Une bien belle réalisation. J'imagine le plaisir des artistes. Il faut le faire! Le dynamisme actuel de Québec me fascine. Et tout donne l'impression que Régis Labaume réussit à faire bouger les choses sans avoir à s'allier à de mauvaises fréquentations.