Cette fois-ci, j'ai fait un détour. Improvisé?
Pas vraiment.
À la vue de cette photo, j''ai voulu savoir qui était cette religieuse, de quelle communauté elle était. Pas vous? Vous imaginez que j'ai tout de suite cliqué sur le lien pour en savoir plus...
Le lien suivant donne la clé de l'énigme sur la religieuse. Je vous donne le lien pour confondre les sceptiques. Si je l'avais dit sans donner de preuves, vous ne m'auriez pas cru. Ensuite, je n'aurais jamais osé afficher les photos du lien. Mere Teresa
Sur un ton plus sérieux, je profite de l'occasion pour dire qu'à mon avis, la société québecoise a très mal jugé la contribution des communautés religieuses. Je crois qu'elles ont apporté beaucoup à nos institutions. Elles ont mis sur pieds et maintenu à bout de bras nos institutions, celles-là même qui ont donné ce que nous sommes aujourd'hui: services d'éducation, services de santé, services sociaux, etc. Ils l'ont fait avec conviction, dynamisme et générosité. En 1960, au début de la révolution tranquille, le Gouvernement du Québec n'avait pas de dettes. Et ce n'est pas une coincidence.
Pour terminer sur une bonne note, je vous invite à voir
les citations de Mère Teresa
«L’autre jour j’ai rêvé que je me trouvais devant les portes du paradis. Et saint Pierre me disait : “Retourne sur Terre, il n’y a pas de bidonville ici”.»
[ Mère Teresa ]
Me croiras-tu, Jacks, si je te dis que c'est la première fois que je lis quelque chose de positif à ce sujet? Tu n'as pas à me convaincre de l'apport de ces communautés religieuses à notre société, j'en suis déjà fort consciente.
RépondreSupprimerDernièrement, j'ignore ce qu'il y avait dans l'air, j'ai eu plusieurs discussions très animées, sur des blogues, avec des gens qui pensaient complètement différemment de moi. Tellement que j'en ai été troublée, profondément dérangée, remise en question, avec beaucoup d'égard, de politesse et dans un langage respectueux. J'avais juste voulu apporter mon point de vue, rétablir certains faits. Je me sentais comme une « Jesus freak », ce qui n'est vraiment pas mon cas.
Je m'explique mal cette hargne (le mot n'est pas trop fort, je l'ai bien pesé) à propos de tout ce qui a un certain rapport avec la religion. On a jeté le bébé avec l'eau du bain. Voilà ce qui me désole.
Bien sûr, il y a eu abus de pouvoir de ces communautés. Toutes sortes d'abus, on ne reviendra pas là-dessus. Oui, ces communautés sont constituées d'être humains et « ousqu'y a de l'homme, y a de l'hommerie ». Mais pourquoi ne veut-on pas reconnaître ce bout de notre histoire, ce qu'il y a eu de bon, de constructif, même si tout n'était pas parfait? Comment veux-tu qu'on fasse un pays avec une population qui refuse d'admettre d'où elle vient, comment cette société a été construite?
J'ai toujours le même plaisir à t'entendre, Zoreilles
RépondreSupprimerJe t'écoute et ça me réconcilie avec moi-même. Je me reconnais tellement dans tout, mais vraiment tout ce que tu dis.
Lorsqu'il est question de communautés religieuses, je sais de quoi je parle. J'ai été pensionnaire jeune et longtemps. J'ai connu des êtres extraordininaires qui ont tout donné, avec habileté, sincérité et amour.
Je me souviens d'une religieuse, dans la jeune vingtaine qui m'avait longtemps écouté à un certain moment de ma vie. J'avais besoin de l'être. Énormément besoin. J'avais à peine 6 ans.
À un certain moment donné, je lui ai dit: "J'aimerais vous demander quelque chose , mais ça me gêne". Elle m'a mis à l'aise. Mais ma demande l'a surprise et fait sourire. Je lui ai dit: "J'aimerais vous embrasser".
Ma mère a revu cette religieuse plusieurs années plus tard et elle se souvenait encore de ce événement. Cette religieuse humaine et brillante l'était par "vocation". Et d'après mes souvenirs, elle aurait pu facilement trouver un prince charmant, avoir une brillante carrière ailleurs.
Je ne comprends pas moi non plus, comment on peut frapper un mur lorsqu'on s'exprime avec autant d'habileté, de nuances et de respect que tu le fais. Je pense le faire moi aussi.
Je n'ai pas eu l'impression, Jacks, de frapper un mur. Je constatais simplement que ma perception des choses pouvait choquer des gens, que le sujet que tu abordes dans ton billet est tellement tabou, que de croire à quelque chose de plus grand que soi est interprété par beaucoup de monde comme de la faiblesse, on ne fait plus la différence entre Mère Nature, Dieu et Jojo Savard... avec la différence que Jojo Savard semble avoir meilleure presse!
RépondreSupprimerCe n'est pas tout le monde qui sait communiquer, discuter, relativiser, se mettre dans la peau de l'Autre. Dans le monde virtuel, il y a une foule de gens qui n'ont pas de facilité pour les relations humaines, c'est comme dans la vie...
Parfois, il arrive qu'on veuille susciter un débat, changer de cap la discussion en cours ou simplement qu'on essaie maladroitement de faire le pitre. J'ai vu plusieurs de ces phénomènes avoir lieu, chez moi et ailleurs. C'est pourquoi il faut tout prendre avec un grain de sel, je me le répète souvent, parce qu'il m'est arrivé encore dernièrement d'être tellement démolie par un commentaire venu d'une personne que j'estimais pourtant énormément.
Bien sûr, Jacks, que tu t'exprimes avec aplomb, sensibilité, courage, classe, respect, éthique et tout ce qui fait que tu es toi. Tu as de l'humour et de la fantaisie aussi. Quelque chose de très tendre, de coquin à la fois. J'ajouterais... « une noblesse de l'âme », une ouverture aux autres, bref, tu me réconcilies aussi avec plein de choses.
Pour cette religieuse à qui tu as demandé un baiser, cela a représenté pour elle un moment inoubliable aussi. Cette histoire m'a touchée. Parce qu'elle est belle et qu'elle te ressemble.
J'avais trois grandes tantes religieuses de la même congrégation, des femmes exceptionnelles, ouvertes et généreuses. Deux d'entre elles sont décédées maintenant, aux termes d'une vie utile et bien remplie, dans la plus parfaite sérénité d'avoir tant aimé et tant donné. Elles savaient propager le bonheur, la beauté et la joie de vivre, j'en ai été témoin bien souvent, chaque fois qu'elles nous visitaient.
J'avais demandé à l'une d'elles avec laquelle j'étais particulièrement à l'aise si elle était heureuse, si elle avait un regret. Elle m'avait répondu que la seule chose qu'elle avait trouvé difficile parfois, c'était de ne pas avoir eu d'enfant à elle puis elle s'est empressée de dire qu'elle en avait eu beaucoup, des enfants, au fond.
Imagines-tu ce que t'as pu apporter de bonheur à cette religieuse le jour où tu lui as demandé la permission de l'embrasser? C'est peut-être la fois de sa vie où elle a été le plus maman...
Changement de propos complètement, je viens d'entendre une belle entrevue et deux chansons de Gaëlle. Vers la fin, elle a parlé de ses projets de l'automne, avec référence à Jipé, la sortie de son album en septembre, Marcil, etc. Un univers que tu connais bien. C'était à l'antenne de la Première chaîne de Radio-Canada.
Deux petites choses
RépondreSupprimerLa religieuse, voulez-vous connaître le lien sur lequel j'ai trouvé sa photo ? Il y a là des détails que je n'ai pas donnés.
À la suite du billet Le silence est d'or, il y a de nouveaux messages. Certains sont à suivre...
Deux jeunes religieuses sont à l'épicerie. L'une d'elle demande à l'autre:
RépondreSupprimer' Et si on s'achetait de la bière!'
L'autre répond: ' Ben non...c'est pas sérieux. On pourrait se faire prendre par la mère supérieure. Et que diront les gens quand on va passer à la caisse?'
' Je leur dirai que c'est pour nous laver les cheveux.' dit la première.
Elles se présentent alors au caissier. Alors qu'il passe les bières sur le lecteur, il leur jette un petit regard complice.
' C'est pour nous laver les cheveux' dit la première.
Conservant son calme, le caissier se baisse et ramasse quelque chose sous le comptoir. Il leur remet des bretzel.
' La maison vous offre les bigoudis....'
Lise,
RépondreSupprimerJe me suis fait religieusement un devoir de te répondre Dans l'Azur.