La vie après la vie est-ce que c'est loin d'ici?
La vie après la vie, est-ce que c'est mieux qu'ici?
Moi j'aime bien l'idée d'un paradis (J.P. Dalpé)
Y a-t-il un Paradis?
Est-ce qu'on est encore en contact avec ceux qu'on aime?
Est-ce qu'on peut les retrouver près de soi un jour?
Il y a là beaucoup de mystères dont on voudrait bien connaître la réponse sur terre.
S'il y a un au-delà, Laure en connait maintenant le secret.
Et je prends une chance: je lui parle avec amour, tendresse et beaucoup d'émotions depuis ce jour.
Laure a appris tout récemment qu'il ne restait plus aucun traitement poor guérir son cancer.
Je l'ai accompagnée continuellement ou presque jusqu'aux derniers jours. Quelques jours avant son départ, je dormais sur un lit de camp au pied de son lit. Laure était tellement heureuse que je sois là.
Elle en parlait à ses infirmières.
Le soir du 1er mars, fut le dernier soir en famille avec elle.
Nous pensions pourtant qu'il y avait encore plusieurs jours avant que le cancer l'emporte.
Nous avons tous parlé longuement avec elle avec beaucoup d'amour et de franchise. Elle nous répondait avec une lucidité peu commune et beaucoup d'aplomb. Vers 21h30, je me suis couché au pied de son lit avec le sentiment que tout avait été dit de part et d'autre. J'avais l'âme en paix.
Jean-Phlippe et Véronique sont partis un peu plus tard.
Vers 6h30, du matin, une préposée m'a réveillé pour me dire que Laure vivait ses derniers instants.
J'ai juste eu le temps de lui prendre la main et son âme s'est envolée pour le Ciel.
La veille, je lui avais dit: Quand tu partiras pour le paradis, je vais te tenir la main jusqu'à ce que tu sois rendue, et avec un peu de chance, je verrai peut-être un petit coin de ciel.
Sous le coup de l'émotion, le soir du départ de Laure, Jean-Philippe a écrit d'un trait, en une demie heure, ce poème plein d'amour:
Beaux yeux rieurs au cœur d’enfant
J’aurais encore tant à te dire
À t’offrir, à t’écrire
Ce n’est pas le cancer qui t’emporte
Mais l’amour qu’on te porte
Qui te soulève pour que tu t’envoles
Au-dessus du temps et des tournesols
Haut et loin des tourments d’ici-bas
Je sais que tu trouveras là-bas
Un coin qui ressemble à l’au-delà
Que tu appelleras comme tu voudras
Qui prendra soin de toi
Veille sur nos jours
Garde-nous une place aux alentours
Car lorsque viendra notre tour
Juré, on te rejoindra sans détour
Ma lumineuse et tendre Laure
Je t’aime si grand, si fort
De tout mon cœur et mon espoir
De te revoir
À jamais, pour toujours
Un merci grand comme l’amour
Pour tout, pour toi
Pour ce que tu as fait naître en moi
Qui me portera
Précieuse maman, cœur de diamant
Bel oiseau libre, retourne au ventVole où tu veux, là où c’est doux
Où c’est beau, vaste et fou
Je laisse ta main, mais tu es partout
Gravé en chacun de nous
Ce n’est pas un adieu
C’est un aveu
C’est de l’amour
Qui dure toujours
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Jack, Jacques, la mort n'apporte jamais bien loin les personnes qui doivent partir,
RépondreSupprimerelles restent juste là, à portée de main.
Si seulement, nous savions regarder...
C'est Félix Leclerc qui disait, :
"la mort, c'est beau, c'est grand,c'est plein de vie dedans"
Partir doucement, en compagnie de son amour,
le rêve de tant et tant de personnes.
Merci Barbe Blanche pour tes bons mots d’encouragements. Je dois reconnaître que je sens un grand vide et de la tristesse même si Laure nous a quitté dans les meilleures conditions.
RépondreSupprimerEt bien voilà Jacques,
RépondreSupprimertu as senti exactement, avec intuition et avec tout ton coeur. Et cela s'est produit exactement comme tu le voulais et, comme elle le voulait. Et, ce petit coin de paradis, tu l'as sûrement perçu et tu le verras, maintes et maintes fois parce que voilà, l'amour véritable, bien ça ne meurt pas, ça ne meurt jamais, et puis ça se transforme en quelque chose de plus grand encore, par la suite. Puisse cet amour, vibrant dans l'au-delà, t'accompagne toujours, te guide, te protège et t'apaise, au delà de la douleur. Je t'aime et t'accompagne cher ami xxxx
Cher Jacks, je veux t'offrir, ainsi qu'à tes enfants, mes plus sincères condoléances en ces instants où la mort vient de vous ravir celle qui vous a tant aimés.
RépondreSupprimerD'ailleurs, les mots de Jean-Philippe se sont imposés d'eux-mêmes dans son esprit pour exprimer ce qu'il ressentait d'amour et d'admiration pour sa chère maman.
Sois certain que nous gardons de Laure de précieux souvenirs de nos rencontres passées, celles de vos vacances chez nous au lac Dufault et celle de notre rencontre avec vous à Rock Forest alors que nous étions nous-mêmes en vacances dans les Cantons de l'Est.
Vous êtes des gens charmants et attachants, et lorsqu'on vous a connus, on ne peut plus jamais vous oublier.
Toute mon amitié,
Francine xx
Je partage ton chagrin,Jacques et je suis contente que tu aies accompagné Laure dans ses derniers moments. Je suis sûre que ça l'a aidé
RépondreSupprimerMon cher ami, c'est avec une grande émotion que je lis ton billet aujourd'hui. Tu dois te sentir si seul et en même temps, tu sais que Laure est là, tout près de ton coeur. Elle brille comme une étoile dans le ciel pour te guider encore et encore, toi et les enfants. Je t'embrasse très fort et t'envoie toute ma force pour avancer sur ce dur chemin qui est le tien depuis son départ. Une épouse, une maman, reste pour toujours, là, tout près. Bises alpines très très affectueuses.
RépondreSupprimerAllô Jacques Je ne trouve point de mot pour décrire l'immense amour qui se diffuse partout ,à chaque mot il y a une vibration qui me transporte et qui vient me connecter directement au sens profond ses mots inondés de tendresse et d'AMOUR PUR . Toute mon affection pour toi et ta famille .
RépondreSupprimerEsther xxx
C'est avec beaucoup d'émotion que je viens de lire ton billet, Jacques. Je ne savais pas que Laure était malade. Grâce à vous trois et à votre amour, elle a pu partir sereine et en paix. Le poème de Jean-Philippe est très beau. Dans chaque mot, on sent l'amour qu'il portait à sa maman. Malgré son absence, Laure sera toujours avec vous, n'en doute pas. Je vous envoie mes pensées les plus amicales et affectueuses à toi et à tes enfants.
RépondreSupprimerBonsoir Jacks
RépondreSupprimerC'est touchant de lire les derniers moments vécus avec ta belle Laure,et ce poème de Jean-Philipe,comme c'est beau.
Tu as donné à la femme de ta vie le plus précieux des cadeaux,ta présence chaleureuse...pour l'accompagner dans ce voyage,vers le plus grand des mystères...
Merci pour ces beaux témoignages si chaleureux et ces beaux messages d’encouragements. J’en ai tellement besoin.
RépondreSupprimerLaure me manque beaucoup. C’est un ange que le ciel m’a donné. Son départ m’attriste tellement. Mais, je remercie Dieu de me l’avoir mise à mes côté pendant 52 ans. J’ai hâte de la retrouver. Mais, elle m’a donné des enfants si merveilleux que je veux accompagner le plus longtemps possible.
Merci d’être là, Nanou
RépondreSupprimerTu as une belle sensibilité. Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis. J’avais l’habitude de prier à ma façon tous les jours comme on parle à quelqu’un en à qui on a confiance. Pour moi, c’était comme parler à quelqu’un sans être complètement sûr qu’il y a quelqu’un au bout de la ligne. Et si c’est le cas, je me demande si Dieu peut entendre tout ce beau monde qui le prie en même temps peuvent avoir son écoute. Je continue tout de même de prendre une chance. Et je parle à Laure simplement en lui disant qu’elle a plus de chance de m’entendre puisqu’il y a moins d’éponge dans l’univers qui s’adresse à elle. Je leur demande de s’occuper de moi et de nos enfants. Ça m’apaise et me réconforte.
Bonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerNous nous sommes connus à la même place, au même moment sur La Place publique de Sympatico. Et depuis tu as toujours été importante pour moi. Tu as été une amie qui savait toujours trouver les mots et les répliques justes. Tu m’aidais souvent à comprendre ce que j’écrivais spontanément sans trop réfléchir. Tu es unique à mes yeux, une amis pour toujours. Merci pour tes mots d’encouragements.
Bonjour amie Dédé,
RépondreSupprimerQuand j’ai écrit ce billet, j’ai pensé tout de suite à toi en espérant que tu puisse le voir. Tu es également de celles dont j’ai toujours apprécié la chaleur et la finesse de tes commentaires. On ne se connaît pas personnellement, mais je me suis toujours reconnus dans ce que tu écrivais. Laure n’avais que des ami(e)s. Elle avait un sourire angélique et une voix toujours aussi belle que le jour où je l’ai connue. Quand nous vivions en France, on lui demandait souvent si elle venait delà vallée de la Loire. Elle était toujours positive, jamais culpabilisante ou négative envers qui que soit. En un mot, elle savait se faire aimer. Quand je vais sur ton blogue, on voit que tu as toi aussi beaucoup d’amis très attachés à toi. C’est beau à voir. Merci pour ton beau message de réconfort.
Gabrielle,
RépondreSupprimerTu as raison. J’en ai eu des échos de la part du personnel soignant. On me disait que Laure m’ennuyait de moi quand je ne la voyais pas certains jours. Quatre jours avant son départ, je restais avec elle 24 heures sur 24. Je couchais au pied de son lit. Plusieurs infirmières et préposés m’ont dit à plusieurs reprisesjusqu’à quel point elle en était heureuse. Le 2è jour, j’ai dit à Laure que j’allais coucher à la maison pour régler certaines affaires et rapporter certaines choses: souliers vêtements etc. Laure m’a dit qu’elle aurait aimé que je reste. Je n’ai pas réagi. Alors, elle a dit avec plus d’assurance: »Reste avec moi ce soir « .
Elle avait peut-être le sentiment que sa fin approchait.
Merci Esther d’avoir trouvé le moyen d’entrer sur mon blogue pour me réconforter. Je me souviendrai toujours des bons moments de vacances que. J’ai passés chez vous et tes parents pendant certaines vacances alors que j’étais pensionnaire.
RépondreSupprimerBonjour François,
RépondreSupprimerTu as utilisé le bon mot: « Émotion «
Le cancer de Laure a été découvert le 12 janvier 2019. Le traitement a beaucoup tardé. Une chirurgie a eu lieu le 15 avril.
Plusieurs longs délais de traitement ont peut-être réduit ses chances de guérison. Nous avons regretté ne pas avoir exercé plus de pression pour accélérer le suivi.
Bonsoir Jacks
RépondreSupprimerCe n'est pas facile perdre une personne que l'on aime,en plus,je vois que tu te questionnes au sujet des délais de traitement,si on avait la certitude que...
Mon conjoint a perdu son frère il y a quelques mois,lui,il avait un cancer de l'estomac.
Dans son cas,les traitements ont été dans un délais assez rapide,mais dès qu'il a commencé sa chimio,il a eu une pneumonie,et,il est décédé quelques semaines plus tard.
Et s'il n'avait pas eu de chimio,aurait-il pu vivre quelques mois sereinement au lieu d'avoir souffert comme ça?
C'est avec un pincement au coeur que parfois on se pose des questions,mais,on aura jamais les réponses...
Il y a quelques semaines,j'ai trouvé un blog,je lis à chaque jour les archives,voici quelques citations sur la possible vie après la mort...
http://bichau.canalblog.com/archives/2013/02/09/26369641.html
Bon courage Jacks
Bonjour Linda,
RépondreSupprimerJ’avais encore en tête le commentaire que tu m’avais laissé et j’avais justement en tête de ta laisser un mot en venant ici.
Chaque commentaire me touche et me réconforte. Je n’ai pas encore eu l’occasion de visiter le lien que tu m’as laissé, mais le sujet m’a toujours intéressé et il est évidemment plus dans mes pensées que jamais. J’espère qu’il y a une vie après la vie et j’ai le goût d’y croire plus que jamais.
Très cher Jackss...
RépondreSupprimerQuelque chose se passait, on ressent ces choses.
Je te serre très fort dans mes bras mon ami. Tu es un homme bon, et tu as vécu avec une femme formidable. Sa photo prise datant de votre mariage est si belle.
Ne te questionne pas sur les traitements médicaux. On ne meurt pas d'une maladie d'un accident ou d'une balle perdue. On meurt parce que nous sommes mortels.
Félicites-toi plutôt de lui avoir procuré une belle vie, de lui avoir donné ton amour et ta tendresse, d'avoir su l'apprécier et d'avoir eu de beaux enfants avec elle. Ils sont beaux vos enfants, c'est la somme de votre amour.
Laure et toi avez transformé vos personnes, vous êtes devenus meilleurs. Inutile de te demander où est Laure, elle est en toi, pour toujours. En ce sens, rien n'a changé. Tu penses avec elle, tu agis avec elle. Tu es la somme de votre couple, tu es 52 ans de vie commune et de partage.
Aujourd'hui c'est difficile, tu as l'impression de ne plus avoir de repères, d'être à la dérive, tu voudrais comprendre ce que tu sais incompréhensible.
Tu te relèveras. C'est ce que souhaite Laure. Pour t'aider tu a tes enfants, tes amis, nous sommes là.
En toute amitié,
Grand-Langue
Cher Grand-Langue, comme c'est bien dit, tout ça!
RépondreSupprimerGrand-Langue,
RépondreSupprimerTu as une belle sensibilité. Je me suis senti compris et réconforté.
Laure est toujours présente dans mon cœur. Je la sens toute proche de moi et ça me fait du bien.
La veille de son grand départ, elle était encore toute vive, calme, même si elle avait de la peine à respirer. Je lui ai dit que la première chose que je ferais en arrivant au Paradis, s'il y en a un, ce serait de demander au premier venu si il ou elle savait ou était Laure. Elle m'a répondu qu'elle avait peur de s'ennuyer avant que j'arrive.
C'est toujours un grand plaisir de te lire, Grand-Langue. J'aime ta sagesse et ta vision des choses.
Jacques
Bonsoir Jacks
RépondreSupprimerJ'ai trouvé le message de Grande-Langue très touchant,des mots qui vont droit au coeur...
L'énergie de Laure sera toujours présente,tu le ressens. Il y aura peut-être des visites dans tes rêves,tu vivras peut-être des synchronicités ces petits cadeaux de la vie...
Ta phrase...«Je la sens toute proche de moi et ça me fait du bien» tout est là...
Linda,
RépondreSupprimerJusqu’au dernier moment, Laure avait un bon visage rayonnant.
Les deux premiéres photos de Laure sur mon blogue, avec 2 de nos enfants, ont été prises à l’Hopital peu de temps avant son décès.
Plusieurs disaient qu’elle avait un bon visage. C’est comme si elle avait voulu garder un visage rassurant jusqu’à la fin. C’était dans sa nature de l’être. Elle a toujours oeuvré comme travailleuse sociale en milieu hospitalier. La moitié de sa vie était en gériatrie. Elle rassurait autant les malades que leurs proches. Et il faisait tout naturellement avec facilité et sincérité. Elle aimait tout le monde et on lui rendait bien.
Bonsoir Jacks
RépondreSupprimerEn regardant mes courriels,il y avait un article sur le deuil,le témoignage d'une dame.
Donc je me dis que peut-être tu aimerais le lire,le voici.
https://www.lebelage.ca/ma-sante/apprendre-a-vivre-avec-le-deuil?utm_source=infolettrecontenu&utm_medium=email&utm_campaign=contenu&utm_content=liste_infolettre_bel_age
Merci Linda pour ce lien.
RépondreSupprimerJe me suis inscrit. J’avoue qu’un deuil comme celui-là c’est très pénible. Ça ne disparaît pas du jour au lendemain.
Heureusement,je suis bien entouré.