Dans mon dernier billet, je disais que la vie, c’était du temps en réserve. Je faisais allusion au fait que nous ne savions pas combien nous en avions. Ce temps ne s’arrête pas avec nous. Il a un peu comme une couleur d’éternité. Il dure depuis des millénaires et va se poursuivre à travers nos descendants.
Mais à notre époque, une nouvelle question se pose: le temps de survie de notre planète.
Est-ce que tout comme chacun de nous, la planète vit sur du temps limité.
On n’a pas encore trouvé de lieu habité dans toutes les galaxies de l’univers.
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voie lactée (https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/galaxie-y-t-il-etoiles-voie-lactee-6915/) |
La question de la survie de notre planète prend donc de plus en plus d’importance pour nous et surtout pour nos enfants. Plusieurs sont inquiets.
Hubert Reeves est un astrophysicien fort intelligent qui s’est toujours passionné sur le sujet. C’est un vulgarisateur hors pair. Il a déjà écrit qu’il ne s’inquiétait pas de la survie de la terre, mais bien plus sûr la survie de l’homme. Il croit que l’univers possède une intelligence plus forte que la nôtre. Il croit donc présentement que l'avenir de l'univers n'est pas menacée.
C'est l'opinion fort intéressante qu'il a émise lors d'un entrevue à TV5. Nous aurons toujours beaucoup plus de questions que de réponses. C'est ce qui nous permet d'avancer. C'est le cas d'Hubert Reeves.
Il croit que la nature va survivre, mais il émet une réserve: l'intelligence de l'homme qui est comme un cadeau empoisonné.
C'est comme si la nature nous avait dit:
"Je te fais un beau cadeau (l'intelligence), mais arrange-toi avec sinon tu vas périr".
Je suis confiant que l'homme va s'en sortir parce que les défis se présentent toujours quand l'homme a les moyens d'y faire face. Si les changements climatiques nous avaient menacés il y a deux siècles, nous n'aurions rien pu faire, faute de connaissances scientifiques suffisantes.
J'ai de la difficulté à imaginer que l'univers que nous connaissons est le pur résultat du hasard. Et je crois que la Nature surveille la situation. Elle nous envoie régulièrement des cris d'alarme.
Elle frappe fort, très fort au besoin.
L'ouragan Dorian est un très bel exemple.
Les dégâts sont considérables et devraient amener nos politiciens à réfléchir. Ce qui est le plus triste, c'est qu'il en faudrait beaucoup plus pour que les principaux intéressés commencent à réfléchir.. Et nous sommes les premiers à leur demander d'abord d'enrichir nos économies. On veut faire de l'argent. On brûle la forêt amazonienne.
Pire encore, on s'acharne sur les politiciens qui s'intéressent à la survie de la planète.
Catherine McKenna, ministre de l'environnement du Canada a besoin de gardes du corps pour sa sécurité parce qu'elle parle de mesures importantes et urgentes à prendre.Elle frappe fort, très fort au besoin.
L'ouragan Dorian est un très bel exemple.
Les dégâts sont considérables et devraient amener nos politiciens à réfléchir. Ce qui est le plus triste, c'est qu'il en faudrait beaucoup plus pour que les principaux intéressés commencent à réfléchir.. Et nous sommes les premiers à leur demander d'abord d'enrichir nos économies. On veut faire de l'argent. On brûle la forêt amazonienne.
Pire encore, on s'acharne sur les politiciens qui s'intéressent à la survie de la planète.
Voir Une protection rapprochée pour la ministre McKenna dans la foulée de menaces
Les menaces proférées en ligne à l'encontre d'hommes et surtout de femmes politiques ont déjà fait couler beaucoup d'encre. Mais tandis que les changements climatiques suscitent des tensions grandissantes, la ministre McKenna affirme que le fiel qui se déversait habituellement de manière anonyme sur internet se traduit de plus en plus par des attaques en chair et en os.
Elle raconte qu'un véhicule s'est récemment arrêté, en présence de ses enfants. On lui a crié des injures disgracieuses.
Cet incident n'est qu'une des nombreuses occasions ou la ministre s'est fait apostropher en public en compagnie de ses enfants. On l'a déjà traité de traitre, d'ennemie et d'ordure communiste. Certaines personnes sont allées jusqu'à leur souhaiter de contracter des maladies mortelles.
Je reviens sur cette réflexion à laquelle je faisais allusion plus haut;
C'est comme si la nature nous avait dit:
"Je te fais un beau cadeau (l'intelligence), mais arrange-toi avec sinon tu vas périr".
Je vous crois assez intelligents pour faire la différence.
Mais au fait, c'est quoi l'intelligence?
Peut-on créer de l'intelligence artificielle?
Admettez que c'est un sujet bien à la mode.
Ce sera l'objet de mon prochain billet
À suivre...
Hubert Reeves savant et philosophe admirable.
RépondreSupprimerBonjour Jackss
RépondreSupprimerToujours intéressant de vous lire, de suivre vos questionnements. Se poser des questions est certainement une preuve d'intelligence! Vos billets comprennent plusieurs facettes, il faut bien les lire.
Vous parlez de la survie de notre planète. Faudrait-il plutôt parler de la survie humaine. Si l’humain (Homo Sapiens) risque de disparaitre, comme d’autres humains l’ont fait (Néandertaliens, Homme de Florès, etc), la Terre elle n’est pas en danger, sinon qu’il lui reste 4 à 5 milliards d’années d’existences devant elle. C’est l’Homme qu’on veut sauver.
J’aime Hubert Reeves. Il joint ses connaissances scientifiques à ses questionnements philosophiques et nous en faire part. Il n’est pas optimiste quant au destin de l’homme qui possède une intelligence limitée. C’est qu’il connaît l’histoire et ne réfère pas à un Dieu pour se rassurer.
N’empêche que l’Homme, semble être le premier être vivant sur Terre à réaliser que le cosmos existe, que la vie est éphémère et que nous faisons partie de l’Univers. Dans le grand livre de l’histoire terrestre, c’est unique. Nous sommes conscients qu’il y a d’autres Mondes.
J’ai hâte de vous lire sur l’intelligence.
Qu’est-ce que l’intelligence et qu’est-ce que l’intelligence artificielle? Chacun a son idée là-dessus, des notions populaires se propagent, des entreprises diront que leurs produits sont dotés « d’intelligences artificielles ». Pourtant, des définitions existent.
GL
Manouche,
RépondreSupprimerJe suis d’accord. Hubert Reeves est fascinant. Sa renommée est reconnue internationalement aux plus haut niveau. Sa passion de l’univers stimules ses réflexions et la nôtre. Il a beaucoup de questions, mais très peu de réponses. Il n’a que de l’intuition et des pistes de réflexions. J’aime bien sa perception de l’univers dont l’intelligence nous dépasse. J’aime bien cette observation: « C’est comme si la Vie nous avait dit: ´Je vous ai fait un beau cadeau (l'intelligence), mais arrange-toi avec’.
Ja demeure tout de même optimiste. C’est dans les plus grands cataclysmes, les pires moments de folie que l’homme fait les plus grandes découvertes et donne le meilleur de lui-même. Ce n’est plus tellement à la mode de parler du bien et du mal, mais je crois que les deux ont leur raisons d’être et s’alimentent l’un de l’autre.
Bonjour GL,
RépondreSupprimerJe viens de relire ton commentaire et je me rends compte que j’ai apporté un point de vue en lien avec ce que tu viens de dire.
Tu fais référence à mon prochain billet. J’ai bien hâte de l’aborder car le sujet me passionne.
Le thème du hasard s’est imposé à moi spontanément depuis que j’ai conçu mon blogue.
C’est un peu amusant de constater que ta visite surprise m’a remis en piste. C’est en voyant par hasard que tu venais de me laissé un message, après plusieurs mois d’absence, que je t’ai promis de revenir. Promesse tenue.
C’est un peu le rôle que jouait Zoreilles autrefois. C’est à la suite d’une recherche Google sur un quelconque sujet que j’ai vu qu’elle avait un blogue. J’ai ouvert le mien simplement pour avoir une identité. Je suis souvent revenu sur mon blogue pour voir si Zoreilles était passée. Et je revenais.
Je m'étais éloigné des blogues, j'ai eu le goût d'y revenir. Il faut écrire un peu et bien lire ce que les autres écrivent.
RépondreSupprimerTout le monde a raison et tout le monde a tort, c'est secondaire. Le but n'étant pas de « gagner » mais de faire de la lumière sur un sujet qui nous titille ou de partager activement une expérience, une impression, une pensée.
On se croit seul à réfléchir sur un thème, alors qu'il est probable que plusieurs millions de personnes se questionnent sur le même sujet mais nous ne sommes pas en contact. Dans une modeste mesure, le blogue favorise les contacts. Ils permettent ainsi de découvrir la pensée des autres.
Et pourtant, je suis toujours là mais de plus en plus discrète. J'aime vous lire, tous et chacun d'entre vous. Souvent, la confrérie des blogues d'autrefois me manque et puis quand je commence à croire que vous n'y êtes plus du tout, l'un d'entre vous publie un texte ou une réflexion et j'ai le goût d'entrer dans la danse, retrouver cette franche camaraderie qui nous amenait à échanger comme devant un bon café ou un verre de vin.
RépondreSupprimerQuand j'ai commencé à écrire mon blogue, chez Zoreilles, en janvier 2007, on parlait si peu d'environnement. Vivant dans une région ressource, l'Abitibi-Témiscamingue, j'abordais ces sujets peu populaires qui étaient les conséquences de l'exploitation forestière et minière, j'avais l'impression de rétablir certains faits, de faire un peu d'information sans parti pris pour ceux et celles qui n'étaient pas au fait de nos réalités régionales.
Voyez comme il y a eu une grande évolution de nos mentalités et ce, chez les citoyens de toutes les classes sociales? Aujourd'hui, plus personne n'ignore ces faits, on s'insurge contre la surexploitation de nos ressources, la pollution, la surconsommation, la gestion des matières résiduelles, on se responsabilise face à des enjeux environnementaux, on s'exprime, on passe à l'action, etc.
Bonjour tout le monde. Voici ma toute petite contribution sur ce billet. Tout d'abord, merci Jackss de citer M. Reeves. J'ai une grande admiration pour ce monsieur qui sait, avec des termes simples, nous parler de la complexité de l'univers.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne les changements climatiques et l'urgence climatique, je suis effarée de voir que des gens qui disent des choses très justes et qui veulent défendre la planète soient ainsi menacés par leurs congénères. Comme quoi, quand on dérange, on devient... dangereux. Je reste cependant optimiste car la jeunesse descend dans la rue, dénonce, revendique. Même si Greta reste une douce idéaliste, il en faut dans ce monde qui disjoncte bien souvent.Elle fait avancer une cause et amène une prise de conscience. Elle n'est pas la seule. Bises alpines.
Quelle joie! Après être revenue sur mon blogue, j’avais l’impression qu’il manquait de lustre sans toi.
RépondreSupprimerNotre complicité dure depuis tant d’années. Mais je te comprends d’avoir pris un peu de recul. Tu as été victime de ton succès. Les messages déboulaient sur ton blogue et tu avais le souci de manifester une belle présence à chacun. Tu as le droit de penser à toi.
Le simple fait de savoir que tu es là est déjà tout un cadeau pour moi. Un simple coucou m’encourage à continuer. Merci d’être toujours là.
Dédé,
RépondreSupprimerTon optimisme fait du bien. Tu sais t’élever au dessus de la mêlée, faire confiance à cette belle jeunesse qui porte le flambeau.
Ce que tu exprimes est en harmonie avec les belles émotions que tu exprimes dans ton blogue. Dans ton dernier billet, tu parlais en termes tellement poétique de ces monastères qui ont survécus à travers les siècles. On voudrait laissé le même sentiment aux siècles futurs. On souhaite qu’il y ait encore des hommes et des femmes qui penseront à nous avec un éclairage neuf que seul le recul du temps peut permettre. C’est toujours intéressant de te lire. Nous avons des amis en Suisse présentement. Je n’y ait jamais été, mais je vois l’endroit comme un vrai petit paradis riche en beauté.
Bonsoir Jackss
RépondreSupprimerJe lis actuellement...Malheureusement,c'est tout le temps que nous avons...d'Alain Stanké
J'aime beaucoup ce livre,il y a des témoignages touchant,des belles rencontres.
Au dos du livre,il y a ceci.
Combien de fois n'est-il pas arrivé à Alain Stanké de vouloir prolonger ses entretiens avec ses invités au-delà des micros et des caméras? Ce fut le cas,entre autres,le jour où il a eu le bonheur de réaliser une interview avec Jacques Brel qui fut sa dernière manifestation publique avant sa mort. Hélas le temps nous donne seulement ce qui lui plaît et non pas ce qu'on lui demande!
Dans le livre,Alain Stanké parle de son ami Arthur Prévost,voici un extrait.
«Arthur était proche de moi au point de m'avoir servi de témoin à mon mariage. Les idées de cet homme,à l'esprit en constante ébullition,me fascinaient. Homme généreux,il passait le plus clair de son temps à s'occuper des autres. Jamais il n'a tiré la couverture à lui. Dans ses grands yeux de hibou brillait parfois une lueur d'humanité surnaturelle».Fin de l'extrait
Ma mère,qui est décédée en 1978,aimait écouter Nana Mouskouri,surtout quand elle chantait...Le temps qu'il nous reste...
Et je prends le temps,en terminant,de te dire Jackss que j'apprécie ton blog.