lundi 9 mai 2016

La vie après la vie, c'est mieux qu'ici?


La vie après la vie 
Est-ce que c’est loin d’ici? 
J’aime bien l’idée d’un paradis 
La vie après la vie 
Est-ce que c’est mieux qu’ici? 
Moi, j’en attends gros du paradis 
Mais ça a besoin d’être beau, as-tu vu l’prix? 
(Parole et musique Jipé Dalpé)


J'aime bien les paroles de cette composition de mon fils Jipé.
C'est assez incroyable de voir comment je peux me reconnaître dans ses propos si bien exprimés. Il faut croire que l'hérédité transmet plus qu'on peut l'imaginer.

Dernièrement, je me retrouvais avec des collègues de collège que je n'avais pas vus depuis des longtemps. La rencontre a eu lieu au Manoir Rouville Campbell de Saint-Hilaire.
Manoir Rouville Campbell

Un peu pour les taquiner, j'ai vaguement abordé nos croyances religieuses. Je savais que le sujet était sensible et ça m'amusait.
Mes confrères présents se sont vite empressés de me dire avec un peu d'ironie:
Il y a deux sujets qu'on ne doit pas aborder: la politique et la religion.

C'est un peu fou parce que ce sont les deux sujets qui m'intéressent le plus.
Il me semble que c'est normal. 
Je dirais même que ce sont les deux sphères qui nous concernent le plus:
le sens de la vie et l'influence de ceux qui ont le mandat de nous représenter dans la vie de tous les jours (nos politiciens).

Et pourtant, ce sont deux secteurs où nous n'avons pas tellement de prises.
Elles ont une chose en commun: un pouvoir énorme sur nos vies et une sorte d'impuissance pour y changer quoique ce soit.
Elles mettent fortement à l'épreuve notre capacité de comprendre, distinguer le vrai du faux. J'ajouterais même que je trouve qu'on a souvent beaucoup de difficultés à bien évaluer nos politiciens. On a souvent tendance à appuyer ceux qui nous méprisent et mépriser ceux qui travaillent le plus dans l'intérêt supérieur de la nation.
Du moins, c'est ma perception.

Plus on réfléchit, plus on se pose des questions.
Toutes les civilisations se sont posées des questions sur l'origine du monde et l'existence d'une autre vie.

Les esprits les plus brillants ont essayé de trouver une réponse.
 La science sans religion est boiteuse,
la religion sans la science est aveugle.
(Albert Einstein)
Il y a des jours, où l' on a toutes les raisons du  monde de ne croire en rien.
Il y a des jours, où on dirait qu'on a besoin de croire que tout ne s'arrête pas avec la vie telle qu'on la connaît.
Ma mère (1999)
 On se demande si on reverra un jour des êtres chers partis trop vite.
On se demande s'ils peuvent nous entendre lorsqu'on leur parle dans notre tête.
C'est tellement  mystérieux tout ça.
Et on n'a pas de réponse, pas d'indice.
Les croyances se confondent souvent avec les espérances.
 Pour certains, c'est sûr qu'il n'y a rien après la mort. Tout s'arrête avec le corps. Il n'y a pas de dieu, seulement de la matière.
Pour d'autres, c'est sûr qu'il y a un dieu, une vie après la mort.


À droite: ma sœur Nicole, son dernier Noel (1956)

Certains pensent qu'il y a peut-être un dieu mais sont plutôt portés à croire qu'il n'y en a pas. Certains ne savent pas quoi penser, mais ils sont portés à croire qu'il y a un dieu ou tout au moins quelque chose de mystérieux derrière l'univers.
Si vous vous posez toutes ces questions, je vous recommande fortement un roman qui porte à réfléchir: Soumission de Michel Houellebecq. Ce livre m'avait été recommandé par un ami. Je ne lis pas un roman par année. Et quand je commence la lecture d'un roman, il est très rare que je le lis du commencement jusqu'à la fin. Celui-là, je l'ai tout lu, avec une grande curiosité.

"Soumission est un roman d'anticipation , écrit par Michel Houellebecq, paru le 7 janvier 2015. Le livre décrit un futur proche en France dans lequel est élu un président de la République issu d'un parti politique musulman en 2022.

Il rencontre dès sa sortie un succès important, se vendant à plus de 120 000 exemplaires en seulement cinq jours[2]. Un mois après sa sortie, le livre s'est vendu sur le seul territoire français à plus de 345 000 exemplaires.".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soumission_(roman)
Selon l'auteur, le mot Soumission est la traduction française du mot Islam. Il s'agit d'un roman de science-fiction. On y voit des personnages politiques connus comme Marine LePen.
Curieusement, le personnage qui représente ce parti islamiste ressemble à s'y méprendre au nouveau maire de Londres. On le décrit comme charismatique, honnête et intelligent.
Je vous laisse deviner la suite.
 
 J'aimerais laisser une citation qui illustre le type de réflexions qu'il nous suggère:
Il n'y a peut-être pas eu d'esprit plus brillant dans l'histoire que celui d'Isaac Newton. (...) Et bien Newton croyait en Dieu, il y croyait fermement, à tel point qu'il a consacré les dernières années de sa vie à des études d'exégèse biblique- le seul texte sacré qui lui était réellement accessible.
Einstein n'était pas davantage athée, même si la nature exacte de sa croyance est plus difficile à définir; mais lorsqu'il objecte à Bohr que "Dieu ne joue pas aux dés", il ne plaisante nullement, il lui parait inconcevable que les lois de l'Univers soient gouvernées par le hasard.
(...) Il y a au fond de l'humanité athée un orgueil, une arrogance invraisemblables.
(...) Il serait surprenant que la vie se soit manifestée uniquement sur la terre. Mais peu importe, ce que je veux dire, c'est que l'Univers porte à l'évidence la marque d'un dessin intelligent, qu'il est à l'évidence la réalisation d'un projet conçu par une intelligence gigantesque.
À titre de conclusion, je ne connais pas la vérité, mais je m'intéresse profondément au sens de la vie, la raison d'être de notre univers. Et je souhaite que s'il y a une vie après la vie, ce soit mieux qu'ici. Je ne veux pas insinuer que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, mais il y a des drames qui dépassent tout ce qu'on peut imaginer.

La souffrance humaine est souvent difficile à concilier avec l'existence d'un dieu bon et parfait. Il est difficile de trouver un coin de la planète où il fait vraiment bon vivre.

J'ai également beaucoup de misère à comprendre que l'Islam est aussi une religion d'amour.
J'aimerais bien le croire, mais...

Un autre exemple de la souffrance humaine:
 

Jennifer Mawn

la mort tragique de Jennifer Mawn et de son fils de 12 ans décédé en même temps qu'elle dans un tremblement de terre il y a une dizaine de jours. C'était des amis de la famille depuis longtemps. C'est une québécoise qui a travaillé longtemps à l'Ile de la Réunion. Dernièrement, elle vivait en Équateur. Elle a péri tragiquement dans un tremblement de terre il y a un dizaine de jours. Elle avait envoyé un courriel à ma fille la veille de la tragédie. Elle connaissait bien ma fille pour avoir travaillé deux ans avec elle au Québec.
 
Jenniefer Mawn suivait aussi discrètement mon blogue Détour Imporvisé régulièrement depuis de nombreuses années.

La vie après la vie 
Est-ce que c’est loin d’ici? 
J’aime ben l’idée d’un paradis 
La vie après la vie 
Est-ce que c’est mieux qu’ici? 
Moi, j’en attends gros du paradis 
Mais ça a besoin d’être beau, as-tu vu l’prix? 
(Parole et musique Jipé Dalpé)

Jésus de Nazareth a voulu nous suggérer des réponses. Il nous a laissé un message simple et tellement puissant: Aimez-vous les uns les autres. Ce message n'a rien à voir avec l'existence ou la non- existence d'un être supérieur. Mais il est puissant comme élément de marketing.
Il demeure un mystère pour moi. Mais j'avoue que son message continue de  m'impressionner et de lui donner de la crédibilité.
Comme disait Jacques Brel: ce serait tellement de beau si c'était vrai.

Si c'était vrai tout ce qu'ils ont écrit Luc, Matthieu
Et les deux autres,
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai le coup des Noces de Cana
Et le coup de Lazare
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai ce qu'ils racontent les petits enfants
Le soir avant d'aller dormir
Vous savez bien, quand ils disent Notre Père, quand ils disent Notre Mère
Si c'était vrai tout cela
Je dirais oui
Oh, sûrement je dirais oui
Parce que c'est tellement beau tout cela
Quand on croit que c'est vrai
(Jacques Brel)

18 commentaires:

  1. Et si c'était vrai? Comme le chantait Jacques Brel... Ton fils Jipé reprend à sa façon un grand questionnement sur le sens de la vie et ce qui vient après. Ce sont deux grands artistes.

    Tu vas trouver ça bizarre mais je comprends pas pourquoi on associe toujours ces grandes questions sur les croyances et ce qui vient après la vie. Je sais, ça peut sembler proche parent pour la plupart du monde mais pour moi, ce sont deux concepts qui n'ont pas vraiment de lien.

    Prends par exemple le « Aimez-vous les uns les autres ». C'est central dans ma vie. Bien sûr, cela m'a été enseigné par mes proches dans la religion catholique qui était très présente et bien concrète dans ma famille depuis toujours. Je suis loin de renier ça, c'est mon histoire, mon héritage que je retransmets, ma croyance la plus profonde, ma philosophie de vie. Mais si ça me vient de la religion que mes ancêtres pratiquaient, je n'ai retenu que cette phrase-là parce que pour moi, elle englobe tout, elle est amour, ouverture, inclusion, actions quotidiennes et compréhension du monde. Aimez vous les uns les autres, c'est une recette du bonheur, ça définit les balises du mieux vivre, ça aide à prendre des décisions, ça simplifie nos actions, ça crée du beau et du bon, etc.

    Mais ça ne dit pas ce qui vient après la vie telle qu'on la connaît!

    En tout cas, moi, je dissocie les deux questions. Je ne dis pas que je crois en rien, je dis seulement que je ne crois pas en tout. Je ne suis pas athée, je suis agnostique, je cherche et je chercherai toute ma vie. Parfois je trouve et puis je remets tout en question. Ce qui m'importe, c'est la vie qu'on a présentement, comment faire pour être heureux, pour rendre les autres heureux? Ce qui vient après m'importe peu, je n'ai pas ces angoisses de la mort, je ne les ai jamais eues.

    Et pourtant, la vie de personnes disparues qui me sont chères continue de m'inspirer, de m'habiter même. Pour moi, c'est ça l'éternité promise, le souvenir qu'on laisse à ceux qui nous aiment au point de nous garder présents dans les cœurs des vivants. C'est loin d'être un leurre, c'est vraiment ça l'éternité. À cette phrase si fondatrice « Aimez-vous les uns les autres » j'ajoute en mon for intérieur « au-delà du temps et de l'espace » et ça me suffit.

    Je trouve dommage qu'on ne puisse jamais discuter ou échanger à propos de ces choses-là parce qu'elles sont remplies de tabou, qu'elles font peur, qu'elles questionnent. On occulte ce qui nous met mal à l'aise. On fuit. On s'étourdit dans tellement de futilités... pour remplir un vide, un gouffre sans fonds. L'être humain a besoin de lever les yeux au ciel pour croire à plus grand que lui, pour donner un sens à sa vie. On appelle ça religion alors que souvent, c'en est pas. Et je trouve encore plus dommage qu'on ait jeté le bébé avec l'eau du bain à propos de la religion catholique parce qu'on aurait pu tout simplement s'inspirer du message fondateur et balancer tout le reste qui avait été mis en place par le pouvoir et l'abus des hommes. Tout aurait été parfait. Mais nous sommes juste humains...

    Je te trouve courageux d'avoir écrit et publié ce billet. J'aurai beaucoup d'intérêt à lire les commentaires qu'il suscitera.

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  2. J'aime beaucoup le poème de Jipe qui dit beaucoup en peu de mots. Pour le reste c'est à chacun de créer sa propre mystique, c'est peut être à cela que ça sert de vivre ?

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  3. Bonjour Zoreilles,

    J'ai brassé plusieurs idées dans ce billet. Mais je n'ai pas la prétention d'avoir réussi à bien transmettre le fond de ma pensée. Je pense d'ailleurs que ce n'est pas possible de transmettre ses convictions profondes.

    De plus, je crois que tes perceptions sont très près des miennes à quelques nuances près. Je suis porté à croire que notre seul vrai guide doit être la recherche du bonheur tant pour soi que pour les autres. Tout le reste, ce sont de vagues réflexions dont on a trop peu d'éléments pour se faire une idée précise. On peut juste espérer, sans trop se tourmenter, améliorer notre sort s'il existe une autre vie.

    Est-ce que nos conceptions ou notre façon de vivre existent à cause de la religion?
    C'est peut-être le contraire. Je pense que la religion est souvent davantage un véhicule de la sagesse humaine développée au fil des ans dans une société. Les philosophes grecs comme Aristote et Platon ont peut-être influencé plus nos valeurs religieuses que les prophètes bibliques.

    Au moment d'écrire ce billet, j'avais d'autres préoccupations. J'avais en tête au moins deux autres billets pour pousser plus loin ma réflexion. Il s'agit en partie d'expériences personnelles ou de phénomènes rapportés par mes connaissances qui ont quelque chose d'intriguant et de fascinant. Comment expliquer, par exemple, cette lucidité soudaine de certaines personnes juste avant de mourir alors qu'elles avaient perdu tout contact avec la réalité depuis un bon moment?

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  4. Manouche,

    Tu as tellement vu juste! La merveille de cette mélodie, c'est de dire tant en si peu de mots. C'est ce que j'aime car je crois que tu as tellement raison:
    "Pour le reste c'est à chacun de créer sa propre mystique, c'est peut être à cela que ça sert de vivre ?"

    La première version de cette création s'apparentait à ceci:
    "Si nous sommes à l'image de dieu, moi je n'ai jamais trouvé de dieu qui me ressemble. Il se fait trop prier".
    C'était un peu, je pense, une façon d'exprimer notre incapacité à bien comprendre.

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  5. Religions ne sont pas des sujets que l'on peut aborder avec n'importe qui, surtout pas en groupe.

    Constater que les bases fondamentales des uns ne sont pas celles des autres stabilise.

    Grand-Langue

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  6. Grand-Langue,

    J'ai relu ta dernière phrase 3 fois. :-)
    Ton dernier mot était bien "stabilise"? Je me serais attendu à lire "déstabilise".

    Mais je trouve que ta phrase telle qu'elle est écrite a beaucoup de sens. À partir du moment où on comprend que chacun peut percevoir la réalité de façon différente selon ce qu'il a vécu, il est beaucoup plus facile de l'aborder.

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  7. En sachant que tu viens de retoucher ton billet, je l'ai relu à nouveau. Je te remercie de l'avoir remis en place, je voulais lire tes commentaires à toi ainsi que ceux qui s'ajouteraient à la suite.

    Deux sujets délicats à aborder, politique et religion? D'accord, je vais parler de politique... mais sans parti pris!

    C'est très rare que ça m'arrive de parler de politique sur les médias sociaux mais en fin de semaine, quelqu'un que j'aime beaucoup m'avait donné la « mission » de lire « Le bon sens à la scandinave - Politiques et inégalités sociales de santé » par Marie-France Raynaud et Dominique Côté, avec la collaboration de Sébastien Chartrand, aux éditions Les Presses de l'Université de Montréal.

    Wow!

    Ah si nos politiciens avaient vraiment à cœur le bien commun... en santé et services sociaux, en éducation, en environnement, en économie et dans toutes les sphères de nos vies, on pourrait s'inspirer de ce qu'ils ont mis en place avec succès pour améliorer notre propre sort chez nous. Quand d'autres pays nordiques comme le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède réussissent si bien dans des domaines si importants, je me demande pourquoi on laisse nos politiciens tout bousiller sans dire un mot?

    Tu vois, en politique comme ailleurs, quand je vois quelque chose qui fonctionne bien, qui réussit ou qui rend heureux, je me dis qu'il faut s'en inspirer pour soi-même et faire des pas dans cette direction le plus possible.

    C'est vrai dans nos vies personnelles comme dans nos sociétés.

    Quant à votre amie et de son fils qui sont décédés lors de ce séisme, je trouve cela très triste pour le père et la grande fille qui restent. Vous êtes touchés de près, vous qui les avez si bien connus et aimés.


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  8. Bonjour Zoreilles,

    J'ai normalement une certaine facilité à exprimer mes idées. Mais pas toujours. J'ai effacé mon derner commentaire car je crois qu'il portait à confusion.Alors je me reprends.

    Quand on écrit un billet, il est normal d'avoir le goût d'être lu. Mais ce n'est pas le nombres de réactions qui compte. À titre d'exemple, Jennifer Mawn fréquentait mon blogue régulièrement. Je m'en rendais compte parce que je voyais régulièrement L'Ile de la Réunion dans la liste des visiteurs. J'en étais honoré. Mais j'aime bien avoir un peu de feedback sur les propos que je tiens. J'aime bien les réactions qui me permettent de pousser plus loin mes réflexions. C'est donc très précieux que tu puisses le faire en toute complicité.

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  9. Y a-t-il un problème?
    Depuis plusieurs jours, j'ai laissé des messages sur plusieurs blogues et ils n'ont pas été publiés. C'est le cas pour les blogues de Grand-Langue, Nanou et Barbe-Blanche. Si ce que j'ai écrit ne convenait pas pour une raison ou pour une autre, c'est correct. Mais je voulais m'assurer que ce n'était pas moi qui avais un problème.

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  10. C'est peut-être ta connexion qui a un problème? Je ne sais pas... Chez Grand-Langue, c'est normal, tous les commentaires doivent être approuvés par l'hôte avant d'être publiés et s'il s'adonne à être loin de son ordi plusieurs jours, tu ne verras pas apparaître ton commentaire tant qu'il n'est pas autorisé par lui.

    Mais chez Nanou et Barbe blanche, les commentaires s'affichent habituellement immédiatement sans avoir besoin d'approbation, c'est comme chez moi.

    Alors, je pense que le problème doit être avec ta connexion?

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  11. Jackss,
    je t'assure que je n'efface pas tes commentaires ici,
    j'aime beaucoup trop te répondre,
    parfois, en accord avec toi,
    parfois non.
    Mais, sois certain, que je n'efface pas.
    Tu m'as dis déjà, que tu tentais parfois d'écrire sur ta tablette,
    et que cela ne fonctionnait pas,
    le problème est peut être de ce côté?

    Je t'assure, j'aime trop te lire pour oser t'effacer.

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  12. Ça me rassure, Barbe Blanche!

    Et bien sûr, il est normal de ne pas toujours être d'accord. Il m'arrive même de changer d'idée.

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  13. Désolé pour ce retard, j'étais ailleurs! Il manquait des mots à mon commentaire. Depuis que j'utilise un ordinateur portable j'éprouve des difficultés.

    Il fallait lire ceci:

    « Politique et religions ne sont pas des sujets que l'on peut aborder avec n'importe qui, surtout pas en groupe.

    Constater que les bases fondamentales des uns ne sont pas celles des autres stabilise. »

    Grand-Langue

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  14. Ton point de vue est intéressant Grand-Langue

    Je le comprends et je le partage. Mais, selon mon expérience, même les opinions les plus divergentes ont des zones de convergences. Quand on réussit à bien saisir le fond de la pensée d'un proche, on finit par y trouver des points d'ancrage. En bout de piste, on se rend compte que nos idées ne sont pas si différentes que ça peut sembler à première vue. Finalement, on finit par avoir du plaisir à en parler à groupe. C'est ce que j'ai vécu bien souvent. Tout est dans la façon d'aborder les sujets, sous le bon angle, avec une grande ouverture d'esprit.

    Il est important de ne vouloir convaincre personne puisque personne ne peut être sûr de quoique ce soit. On peut simplement être conscient qu'il y a quelque chose de mystérieux, quelque chose de plus grand que nous. Mon blogue est fait sur le thème du hasard. Je crois que ça ne peut surtout pas lui qui explique tout.

    J'adore toujours tes réflexions.

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  15. Parce que nous partageons depuis si longtemps une amitié qui est née de l'amour du Québec de toutes les régions, je viens te souhaiter, mon cher ami, une Bonne Fête nationale des Québécois.

    J'espère que tu te portes bien et Laure aussi.

    Bisous xx Câlins OO

    Francine

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  16. Bonne fête nationale à toi aussi Francine,

    La fête nationale a une couleur toute particulière cette année. La décision de la Grande Bretagne de quitter la communauté européenne nous donne fort à réfléchir, compte tenu des nombreux parallèles que l'on peut faire avec le Québec. Le risque que les britanniques ont pris est gros. Il demandait du courage. Mais je crois qu'il fallait poser un geste de ce genre pour faire avancer autant la cause de la Grande Bretagne que de l'Europe.

    Faire une alliance avant une entité politique plus grande, c'est bien, mais pas au point d'obliger chaque pays à abandonner sa souveraineté. La vraie démocratie ne peut s'exercer quand tous les pouvoirs importants sont centralisés loin des territoires concernés.

    Et l'exercice a permis de démontrer que la souveraineté d'un peuple est une décision qui lui appartient. C'est un droit universel qui s'applique même avec un pourcentage de 50% + 1.

    Merci d'avoir pensé à nous. Et bonne Saint-Jean,

    Jacques

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  17. Ah ben tiens, c'est drôle, on a fait les mêmes liens, toi et moi!

    Finalement, hier soir, pour contrer mon humeur morose en cette soirée de Fête nationale, sais-tu ce que j'ai fait? J'ai fermé la télé, j'ai sorti ma guitare et je me suis chanté à moi-même toutes les chansons que je voulais!

    Je m'en suis faite une, St-Jean!!!

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  18. Je crois que nous vivons au même rythme

    Ce qui me fascine, entre nous, c'est de constater comment nous avons pu développer une si grande communauté de penser et de réagir. Et pourtant, notre parcours est tellement différent. Avant d'aller sur la Côte-Nord, je ne connaissais rien des régions plus au nord. Mes parents ne vivaient plus ensembles depuis que j'avais 5 ans. Toute mon enfance et le début de l'adolescence, j'étais pensionnaires chez les religieuses, puis chez les religieux. Je n'ai presque pas connu mon père, etc.

    Mon nationalisme n'est peut-être pas fatigué, mais j'ai du mal à ressentir cette fibre qui nous faisait vibrer si fort.

    Je viens sur mon blogue moins souvent. Mais je suis loin de vouloir tourner la page. J'ai même quelques idées qui me trottent dans la tête pour un prochain billet.

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