l'une, c'est de faire comme si rien n'était un miracle.
L'autre, comme si tout l'était. (Albert Einstein)
Il est tout aussi vrai d'écrire:
Il y a deux façons de vivre sa vie:
l'une, c'est de tout planifier d'avance.
L'autre, c'est de réagir instinctivement à ce que la vie met sur notre route .
C'est ce que m'inspire la mort de René Angélil.
On a parfois l'impression que notre vie est comme une histoire écrite d'avance. C'est vrai, on a souvent l'impression que tout s'enchaîne selon une logique savamment calculée.
A titre d'exemple, prenez mes deux derniers billets qui prennent tout leur sens aujourd'hui. Je m'explique.
Fin d'août 2014:
Alors que Laure occupe une fonction de chef de service à l'Hôpital de Havre-Saint-Pierre, à 14 heures de route de notre domicile habituel, Michel Marceau apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable. Son médecin rend un diagnostic implacable: il a environ 3 mois tout au plus à vivre. Il ne devrait pas voir l'année 2015.
Comme pour défier le destin, il a vu tous les jours de 2015 jusqu'à la dernière journée. Il est décédé le 31 décembre 2015.
Tout au long de l'année 2015, Michel a continué à avoir des rêves et à les réaliser. Il a fait le tour de la Gaspésie, s'est rendu à Cuba et a décidé d'aller voir Céline Dion à Las Vegas.
Il y va avec sa famille et sa compagne. Il fait parvenir un mot à Céline Dion, lui parle de son projet en faisant un parallèle entre sa situation et la sienne. Il est en fin de vie et sa compagne a 30 ans de moins que lui. Il lui indique le numéro du siège qu'il va occuper pour la représentation au Caesars Palace où se produit Céline.
Contre toute attente, Céline prend connaissance du mot de Michel. Elle est touchée et, à l'insu de Michel, elle lui prépare une surprise.
Elle descend de la scène au milieu du spectacle. Michel est loin de se douter qu'elle va le retrouver. Il se trouve chanceux de voir Céline passer près de son siège. À sa grande surprise, elle se rend jusqu'à lui et chante 3 mélodies à ses côtés.
Inutile de dire que cet événement a marqué Michel jusqu'à la fin de sa vie. Michel est décédé 2 semaines avant René Angélil.
Cette anecdote est bien réelle. On peut la décoder de plusieurs façons. Mais il faut remarquer que la séquence des événements avait son importance. Si Michel avait réservé sa place ces jours-ci, rien de cela n'aurait pu se produire. René Angélil est décédé hier et tous les spectacles de Céline sont annulés jusqu'on 23 février prochain. C'est comme si René Angélil avait attendu la visite de Michel avant de partir.
Michel Marceau et Céline au Caesars Palace |
Ce conte de fée est à l'image de la vie de Céline Dion et René Angélil. Ce dernier a découvert Céline Dion alors qu'elle n'avait que 15 ans. Il fallait un visionnaire pour penser qu'il ferait d'elle la plus grande star de son époque, autant en français qu'en Anglais. Rien ne pouvait laisser présager que tout ça allait se produire. Au contraire, au moment ou il a pris connaissance du démo de Céline qui traînait sur une cassette bien ordinaire placée sur son bureau, il pensait mettre fin à sa vie artistique. Il pensait s'inscrire en Droit à l'Université.
Angélil est né au Québec, mais il provient d'une famille libano-syrienne. Son nom est une adaptation de son prénom: Abd al-Jalil, qui aurait été transformé en Anjalil pour devenir ensuite Angélil.
René Angélil est né le à Montréal au Québec. Ses parents, catholiques melkites, se sont mariés le en l'église Saint-Sauveur à Montréal, église où sera également baptisé René[4]. Son père, Joseph Angélil (1900-1967), est né à Damas en Syrie et sa mère, Alice Sara (1915-1997), est canadienne d'origine syro-libanaise[5]. (Source: Wikipedia)
Il a permis à plusieurs québécois de penser qu'ils pouvaient avoir un rayonnement international exceptionnel. Parallèlement, il faut remarquer la puissance du message à ce moment où le Canada s'apprête à accueillir 25 000 réfugiés syriens.
René Angélil a toujours défendu son appartenance québécoise et ce, contre vents et marées. Au début de sa carrière d'impressario avec Céline aux États-Unis, on avait exercé beaucoup de pressions pour que ce soit une équipe américaine qui contribue à la carrière de Céline.
L'histoire du couple René Angélil-Céline Dion est tellement extraordinaire qu'un producteur d'Hollywood n'aurait pu imaginer meilleur scénario. On dirait que tout a été arrangé par le gars des vues. La synchronicité est renversante.
Il faut réalisé que, sans être aussi spectaculaire, nous vivons aussi chacun à notre façon toute une série d'évènements. Il nous arrive tous de vivre des situations dramatiques dont on se serait bien passé. Mais quand on regarde ces mêmes situations en rétrospective, on s'aperçoit souvent qu'on devait passer par là pour profiter de belles occasions.
René Angélil croyait que le ciel lui était tombé sur la tête quand Ginette Reno a mis fin à son contrat avec lui. Pourtant, il faut réaliser que c'est cette mauvaise nouvelle qui lui a permis son association avec Céline Dion. On dit souvent qu'il n'y a pas de hasard. Il y a un peu de vrai en ce sens qu'il y a une foule d'opportunités qui se présentent à nous régulièrement. Mais il faut être attentif. Il y a plein de petits miracles qui nous entourent chaque jour. Ce qui fait toute la différence d'une personne à l'autre, c'est notre capacité de les voir, garder notre capacité d'émerveillement. Comme disait Le Petit Prince: L'essentiel est invisible pour les yeux.
Tout comme René Angélil, notre ami Michel Marceau avait tout préparé avant de partir. Il avait prévu les moindres détails de ses funérailles dans un verger. Il avait fait imprimer le texte suivant sur du beau carton glacé:
C'est ça la mort
Je suis debout au bord de la plage
Un voilier passe dans la brise du matin, et part vers l'océan.
Il est la beauté de la vie.
Je regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit: "Il est parti? Parti vers où?"
Parti de mon regard, c'est tout!
(...)
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit "Il est parti"
Il y en a d'autres qui le voyant à l'horizon et venir vers eux...
s'exclament: "Le voilà!"
C'est ça la mort
William Blake
Bonjour Jacques,
RépondreSupprimerJe ne suis pas surpris que tu ais écrit cet article, en hommage à René Angelil. Tu ne pouvais pas apporter une plus belle conclusion pour faire suite à tes deux articles précédents sur ton ami Michel. Et ce dernier, a été très bien inspiré, en choisissant ce texte de William Blake, pour ces funérailles. Il les percevait peut-être déjà, ceux qui voyaient venir le voilier vers eux. En tout cas, c’est ce que je perçois déjà en moi-même.
Quant à ton titre: «Comme si tout était écrit d'avance», il me donne à penser que ce serait peut-être le cas, si nous étions constamment à l’écoute de nos perceptions profondes et attentifs aux synchronicités rencontrées sur notre chemin. C’est comme s’il y avait plusieurs scénarios possibles, mais devant aboutir à une même conclusion, et qu’un souffleur nous instruisait en permanence de ce que nous devions faire, dépendamment des circonstances rencontrées. Mais, comme nous sommes rarement à son écoute, occupés que nous sommes à réagir instinctivement aux événements et à nos émotions, nous compliquons indûment ce scénario, le rendant parfois un peu chaotique.
À ce propos, tu écris: «Il y a deux façons de vivre sa vie: l'une, c'est de tout planifier d'avance, l'autre, c'est de réagir instinctivement à ce que la vie met sur notre route». Il y en aurait peut-être une troisième, soit celle d’écouter un peu plus souvent, le souffleur qui nous dicte nos répliques.
J'ai bien aimé lire ce billet et comme Réjean, je ne m'étonne pas (mais je m'émerveille) des conclusions que tu en tires, des réflexions que tout cela suscite chez toi.
RépondreSupprimerLa réaction de Michel devant la mort qui se profilait à son horizon est riche d'enseignement. La mer... toujours elle, immense et belle, avec ses plages, ses bateaux, son ciel qui se reflète jusqu'à se perdre dedans, ce sont des images qui me parlent tellement à moi aussi. La vie et la mort se rejoignent en un horizon infini comme la mer et le ciel qui se marient par un beau matin d'été.
J'aime mieux, pour ma part, réagir instinctivement à ce que la vie met sur ma route que de tout planifier d'avance. La vie, c'est une aventure que je ne voudrais pas chercher à maîtriser, étant certaine que je n'y arriverai pas de toute manière. De chercher à planifier d'avance génèrerait chez moi une grande insécurité parce que je ne mène tellement rien, à part mes réflexions et ma perception des choses. Je n'ai d'emprise que sur moi-même et encore, pas tout le temps, pas souvent. Pour reprendre l'allégorie avec la mer, je me sens comme une bouteille à la mer, ballotant sur les flots, tributaire des vents, des vagues, des courants marins, ne sachant pas si mon message sera lu ou entendu, au cours de ma vie, à la fin de ma vie, ou pas du tout.
Michel aimait la vie et les gens. C'est ce qu'il laisse comme héritage. Plein d'amour et d'enseignements riches de sens. J'ai le goût de chanter les premières paroles de Gens du pays, écrites par Gilles Vigneault : « Le temps qu'on a pris pour dire je t'aime est le seul qui reste au bout de nos jours ».
C'est vrai pour René Angélil, pour ton ami Michel, comme pour tous ceux qu'on aime et qui continuent de vivre dans nos pensées et notre cœur.
Réjean,
RépondreSupprimerTu es incroyable! Tu as presque lu dans mes pensées. Je dirais: "Tu as tout compris". Tu touches tellement bien à un élément que j'avais à l'esprit sans l'aborder. En effet, il nous arrive tous j'imagine de nous parler à nous-mêmes comme si nous avions la capacité d'exprimer à notre intention des mots qui nous sont soufflés de l'intérieur.
Voici un exemple concret. Il m'arrive souvent de prier sans avoir l'assurance d'être entendu par quelqu'un quelque part. Un jour, j'ai prié ainsi: "Mon Dieu que ce serait fin si on pouvait savoir si tu existes vraiment ou si tu es une invention de l'homme pour répondre à ses besoins".
Puis je me suis dit, comme si je me répondais à moi-même: "Qu'est-ce que tu as besoin de plus? Regarde la nature, sa beauté, ses merveilles. Regarde la splendeur de l'homme autant physiquement que mentalement. Porte le même regard sur le monde animal, végétal, minéral. Regarde la complexité et la beauté de l'univers, de l'infiniment grand comme de l'infiniment petit. Pense à cette faculté de l'homme à prendre conscience de son existence, de réfléchir sur le sens de sa vie."
Ce genre de réflexe qu'on a de se parler à soi-même, est-ce un hasard ou inscrit dans la nature humaine de façon surnaturelle? Je n'ai évidemment pas de réponse. Mais la question m'intéresse.
Et il y a des jours où on sens un besoin particulier de croire au surnaturel, particulièrement quand on perd un être cher.
Zoreilles,
RépondreSupprimerJe viens tout juste de lire ton message. Je l'ai fait après avoir répondu à Réjean.
Même si on se connait depuis longtemps que ne nous n'en sommes pas à nos premiers échanges, je trouve incroyable de voir jusqu'à quel point on se rejoint. Même si je n'écrivais encore sur mon blogue que pour partager mes réflexions avec toi et Réjean, ça en vaudrait la peine. Je suis renversé par tes commentaires. Ça tient du génie! ;-) Hihi!
Parmi les grandes merveilles de l'évolution, il y a comme un vrai miracle. Nous sommes de plus en plus reliés les uns aux autres. Notre évolution est devenue planétaire. Voici une donnée éloquente qui n'arrête pas de me surprendre. Le mois dernier, par exemple, il y a eu 1699 visites sur mon blogue qui émanaient de la Russie. Et, évidemment, je ne suis pas un cas unique.
RépondreSupprimerJe suis du genre planificateur. Un peu par déformation professionnelle, mais aussi parce que l'imprévu m'inquiète et que j'aime avoir réfléchi à l'avance à toutes les avenues possibles pour en éliminer les risques potentiels. Pourtant, je sais, par expérience, que les plus beaux moments sont très souvent ceux où on laisse place à l'imprévu. J'avais beaucoup planifié notre parcours sur le chemin de Compostelle, j'avais prévu les distances que l'on parcourerait chaque jour, le dénivelé, les villages ou hameaux où on passerait la nuit, j'avais des cartes du parcours, j'avais même identifié les endroits, où on trouverait des guichets automatiques pour retirer de l'argent au besoin, je savais où il y avait des épiceries locales, les heures et jour d'ouverture, j'avais un dictionnaire français-espagnol, appris quelques notions de base de la langue, bref, j'avais pensé à tous. Sans doute trop, parce les plus beaux souvenirs sont ceux de ces jours où rien ne s'est déroulé comme prévu et où on a fait de très belles rencontres. Quand on a un plan trop précis, je pense que le problème, c'est qu'on ne lève pas le nez de sa feuille de route et qu'on se prive ainsi des opportunités qui pourraient se présenter.
RépondreSupprimerCe qui me frappe chez ton ami Michel, c'est que sachant sa mort prochaine, il a cessé de repousser ses rêves à plus tard et a décidé de les réaliser sans attendre, sans tout planifier. René Angelil a pour sa part agit beaucoup plus tôt dans sa vie, misant tout ses biens sur la carrière d'une jeune chanteuse à la voix prometteuse, mais sans aucune garantie que ça fonctionnerait. La différence, c'est qu'il ne s'est pas inquiété de l'avenir, il a simplement foncé, se disant qu'il abattrait les obstacles au fur et à mesure qu'ils se présenteraient.
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerTa première phrase m'a frappé. La vie m'a presque toujours forcé la main. Puis, j'ai réalisé que j'étais un peu comme toi. Dans le cadre de mon travail, j'adorais planifier de grands projets avec des tableaux complexes sur plusieurs pages et ça m'a énormément servi.
Mais... il en fut tout autrement pour les grandes lignes de a vie. Au collège, j'étais dans l'option "sciences-maths". C'était mes matières préférées. Je n'ai suivi aucun cours de psychologie, sociologie, littérature avancée, etc. La chimie, la physique, la biologie, les "grosses" mathématiques, c'était ma bosse.
Alors que j'étais étudiant à l'université de Montréal, un de mes anciens profs de collège m'a proposé un travail dans le domaine publique. J'ai accepté, par curiosité, croyant que jamais je ne ferais carrière dans cet univers. J'y voyais une occasion de savoir un peu comment fonctionnait ce milieu. D'opportunités en opportunités, j'ai fini par y passer ma vie comme cadre dans la fonction publique en ayant toujours à l'idée de retourner à l'université. J'y pense encore, mais c'est un peu tard.
Je crois qu'il y a des gens qui se donnent des objectifs élevés et se donnent les moyens pour les atteindre. C'est le cas de mon frère le plus vieux. Sa vie est organisée au quart de tour. Je suis tout le contraire. Je suis très sensible à tout ce qui se passe autour de moi et je réagis en conséquence. Je crois que les deux approches ont leur avantages et leurs inconvénients et que c'est avant tout une question de tempérament.
Je suis d'accord avec toi que cette façon de procéder permet de bien belles opportunités. Un jour, j'ai vu que je pouvais faire application pour un stage d'un an en France, avec mon plein salaire, des dépenses remboursées et une bourse d'étude. Pensant que je n'avais aucune chance, j'ai fait application et j'ai été choisi. Dans l'avion qui m'amenait à Paris, en compagnie de Laure, je ne réalisais pas encore ce qui m'arrivait. Nous avons vécu quelques semaines à Paris avec un jeune journaliste de Radio-Canada: Jean-François Lépine.
J'ai assisté gratuitement à Montréal, à une prestation d'une jeune chanteuse: Céline Dion. Quelle voix! C'était à l'occasion d'un enregistrement de l'émission Samedi de rire. Je me suis retrouvé là tout à fait par hasard. J'étais à Montréal pour une réunion et en marchant sur la rue, j'ai vu une enseigne: Samedi de rire, entrée gratuite". Céline a chanté, mais elle a aussi joué la comédie dont un sketch avec Normand Brathwait. J'ai revu des images de cet enregistrement à la télé la semaine dernière. J'ai ri un peu en me rappelant que ce sketch avait donné lieu à une petite chicane entre les deux vedettes. L'un s'était moqué de l'autre, derrière les rideaux, alors que son micro était restait accidentellement ouvert. L richesse de la voix de Céline m'avait renversé. Et j'étais à une table, 2è rangée, face à elle. Les cadeaux de la vie, c'est ça. Je n'avais rien planifié et je n'aurais pas pu le faire.
Jacques,
RépondreSupprimerTu dis: «En effet, il nous arrive tous j'imagine de nous parler à nous-mêmes comme si nous avions la capacité d'exprimer à notre intention des mots qui nous sont soufflés de l'intérieur».
Ce peut être aussi des intuitions subites très profondes, qui lorsque nous commençons à les analyser à partir de nos connaissances et avec la logique de notre mental, nous paraissent parfois, après coup, tellement folles, que nous nous empressons trop souvent, de les rejeter, pour ne plus y penser. Ceux qui réussissent le mieux, à l’instar de René Angélil, sont ceux qui savent les écouter et qui se font confiance. René a cru fermement à son intuition concernant Céline, et, malgré vents et marées, il y est resté fidèle jusqu’au bout, pour son plus grand bonheur.
Tu dis aussi : «Ce genre de réflexe qu'on a de se parler à soi-même, est-ce un hasard ou inscrit dans la nature humaine de façon surnaturelle? Je n'ai évidemment pas de réponse. Mais la question m'intéresse».
La réponse, tu la connais sans doute déjà, se serait juste, que tu n’oses pas trop y croire... pour le moment.
Avec le temps, si tu continues à accueillir avec confiance, ces intuitions ou ces paroles qui te semblent venir de «tu ne sais où», tu prendras de plus en plus conscience de SA PRÉSENCE. Tu te poseras de moins en moins de question sur sa RÉALITÉ. Mais cette conscience n’appartiendra qu’à toi. Les autres ne peuvent pas percevoir ce qu’il y a en toi, mais seulement ce qui se passe en eux. C’est cela, l’esprit, ce que nous avons tous en chacun de nous. Mais pour élaborer davantage sur ce sujet, il faudrait des billets entiers.
Ce que tu dis est très clair et trës sensé, Réjean
RépondreSupprimerJe dirais même que ça m'a beaucoup intéressé. Tu fais référence à ce que j'appellerais de la pudeur intellectuelle. Et je crois en effet qu'on ne peut communiquer des idées liées à un cheminement intérieur. Il arrive cependant que le tien ressemble au mien et me permet d'avancer.
Ton commentaire contient des affirmations qui m'ont fait sourire parce qu'elles sont probablement très près de la réalité.
Ex. La réponse, tu la connais sans doute déjà. C'est juste que tu n'oses pas y croire, pour le moment .
C'est exact. C'est la réponse que je prévilégie. Mais je me garde une petite réserve.
C'est un très bel hommage que tu rends à ton ami Michel, Jackss, à travers tes trois derniers billets. Michel aimait la vie, c'est évident, et il l'a vécue pleinement jusqu'à la fin. Quelle belle histoire cette rencontre avec Céline Dion, ce moment partagé dont il rêvait tant, et quelle générosité de la part de Céline, sûrement sensibilisée par ce que vivait René, lui aussi.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce poème que tu mets en fin de billet, je le connaissais pour l'avoir lu il y a six ans lors de la mort de mon frère.
Je profite de ce petit passage chez toi pour te souhaiter une très belle année 2016, Jackss ! Amicalement.
Bonne année, Françoise!
RépondreSupprimerQuelle belle surprise que de te revoir en début d'année! Vraiment, ça me touche.
L'histoire de Michel est vraiment très inspirante en effet. Il aura été présent et attentif jusqu'à la fin. Il nous a d'ailleurs donné de ses nouvelles par téléphone deux semaines avant le grand départ.
C'est une belle source d'inspiration qui fait du bien à l'âme puisque nous aurons tous à passer par là un jour.
Merci de ta visite.
Cher Jackss,
RépondreSupprimerton ami Michel vaut bien plus que tous ces millions et la gloire représentés par le couple Angélil-Dion... Je n'ai jamais aimé ce qu'ils représentent. Pour moi,ça sonne tellement faut, la réussite c'est autrement plus que ça.Ton ami Michel en est un exemple. Voilà, j'ai tout dit xxx
Mais si cette rencontre lui a procuré du bonheur, c'est tout ce qui compte au fond et j'en suis bien consciente et heureuse pour lui xxx. Bon week-end Jackss xxx
RépondreSupprimerAngelil est un homme rusé, je me demande quelle carrière il aurait fait s'il avait complété ses Études en droit!
RépondreSupprimerGrand-Langue
Coucou l'ami Jacques... Je passe souvent pour voir s'il y a de la lumière chez toi... Nous reviendras-tu lorsque le printemps sera vraiment arrivé?
RépondreSupprimerBonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerC'est comme l'histire de la sauciicw Hygrade. Plus de gens en mangent parce qu'elle est plus fraîche, elle est plus fraiche parce que plus de gens en mangent.
J'ai pensé plusieurs fois à laisser un nouveau billet. J'y pense régulièrement. Mais, je me disais que plus personne n'y venait. Ta visite vient tout changer... Alors, c'est sûr: je vais bientôt me manifester.
J'ai préparé des semis pour mon potager. Je me prépare à traiter la terre. Un grand bonheur!
Bonne journée et mervi de ta visite. C'est très apprécié.
Jacksss,
RépondreSupprimerZoreille n'est pas la seule à s'inquiéter, je zieute souvent ici et c'est le désert. Maias là, je suis heureuse d'y voir de la vie! Merci, ouf, tu es vivant! xxx
Désolée pour les fautes!
RépondreSupprimerNanou,
RépondreSupprimerÇa fait plaisir de savoir que l'absence n'efface pas les bons souvenirs.
Merci pour ta fidélité sur ma page.