Un blogue, c'est une suite de billets qui stimulent les échanges. Ces derniers ont une durée de vie limitée. Ils sont toujours là, mais on peut les comparer à un journal de la semaine précédente. Je trouve parfois dommage d'interrompre une conversation bien partie ou de revenir sur un blogue où je n'avais pas eu l'occasion de réagir à temps.
Mon dernier billet a eu une très longue vie tout simplement parce que je manquais de temps. Et je suis bien étonné de constater qu'on s'y présente encore. Plusieurs artistes sortent des nouveaux albums qui durent moins longtemps. :-)
J'ai manqué de temps, mais un événement très particulier s'est produit dans la lignée de ce qui a donné naissance à ce blogue: la synchronicité. C'est comme si elle était venue me chercher. Les plànètes étaient on ne peut mieux alignées, vous allez bientôt comprendre pourquoi.
Je venais de vivre des moments intenses mêlées de coïncidences. Et le sort a voulu qu'en réagissant au dernier commentaire de mon dernier billet je ressente un besoin puissant, une inspiration pour un autre billet. Voici donc ce commentaire:
Coucou Jackss,
un petit mot simplement pour te dire que je pense très souvent à toi. Sois sans crainte, on va t'attendre...
Et voici le commentaire que j'ai ajouté avec l'idée d'introduire mon prochain billet qui n'était pas écrit.
Merci de ta présence, Nanou,J'ai pris connaissance de ton message dans un contexte particulier où le mot présence prend tout son sens.
Tout a commencé par une vulgaire contravention. Je roulais lentement sur la 138. À une dizaine de reprises, je me rangeais sur le bord de la route pour laisser passer tous ceux qui roulaient trop vite à mon goût. Je me disais que la surveillance routière était défaillante. Je me disais que nos élus devaient faire un peu moins de publicité et un peu plus d'action: la surveillance routière. Puis, en entrant dans le village de Magpie, surprise!
Et voici la suite:
Magpie, c'est un des plus anciens villages de la Côte-Nord. C'est un coin qu'on pourrait qualifier de perdu. Il y a 200 habitants, une église et de la police.
En entrant dans le village de Magpie, j'ai ralenti. Mais pas assez vite. J'ai eu droit au genre de présence qu'on n'appércie pas toujours: la présence policière. J'aime bien les policières, mais il y a des présences dont on se passerait. C'est fou comme le même mot peut donner lieu à des réalités différentes.
Je n'ai pas eu de chance. On voit plus de véhicule de police sur l'eau que sur les routes.
La police à Havre-Saint-Pierre, été 2011.
Bon, on reprend la route, direction Longueuil en banlieue de Montréal, à basse vitesse.
Le but de notre voyage, Laure et moi, c'était une présence auprès d'un ami de très longue date qui incarnait les mystères de la synchronicité. Nous allions aux funérailles de son épouse que la vie venait de lui ravir. Pour être présent, il fallait parcourir 2500 kilomètres aller-retour. Nous tenions à être à ses côtés pour les funérailles et nous en avions gardé le secrêt.
La suite est une série étonnante de synchronicités. Je dirais meme que ça tient presque du prodige tellement il y en a.
Pourquoi tenions-nous tellement à voir Jean F. ? Comment l'avions-nous connu? Dans quelles circonstances?
L'histoire commence en 1965. Je n'avais jamais entendu parler ni de Laure, ni de Mado. J'étais en première année de médecine à l'université de Montréal. (Ça se place bien dans une conversation!) Je considère que Jean était mon meilleur ami. En mars 1966, pendant la pause, Jean m'informe qu'il va profiter des vacances de Pâques pour se marier. L'amour se lit dans ses yeux. Mais j'étais loin de me douter que cet événement allait avoir une telle importance pour nous.
En 1966, j'ai connu une très dure épreuve. Je travaillais dans une clinique médicale tout en suivant mes cours de médecine, ce qui était plutôt prétentieux. En plus de me faire perdre un temps précieux à consacrer aux études, j'avais perdu beaucoup d'éngergie. J'étais crevé. Et j'avais échoué mon année (Ça se place mal dans une conversation!)
Un ancien prof venu nous rendre visite m'a offert un emploi temporaire pour refaire mes forces et mes finances. Cette visite a changé ma vie. Mon emploi m'a amené à Granby où j'ai rencontré Laure. Nous nous sommes j'ai mariés l'année suivante. J'étais impressionné par les qualités de Laure, un être que je considérais essentiellement sociale et d'un sens pratique hors du commun. Mes commentaires l'ont amené à s'inscrire au département de Services Social de l'Université de Shterbrooke.
Par une drôle de hasard, Jean qui avait complété avec brio ses 2 ans de médecines a décidé de changer d'orientation. Lui et sa compine Mado se sont ainsi retrouvés dans la même classe que Laure.
Un événement parfois bien banal vient changer le cours de notre vie. Nous nous sentons bien petits et dépourvus de moyens. Pourtant, avec le recul du temps, nous réalisons tout ce que l'on aurait manqué si les choses s'étaient passées autrement.
Imaginez! Je n'aurais jamais connu Laure ni les enfants si importants pour nous peut importe ce qu'ils sont et ce qu'ils font.
On ne peut le nier. Pourtant, si on savait d'avance tout ce qui nous attend, on aurait peut-être peur d'emprunter certaines routes. Heureusement que nous n'en savons rien. Et c'est dans les moments les plus difficiles qu'une présence prend tout son sens. J'avais déjà eu l'occasion de le réaliser dans une expérience qui m'a marqué. J'ai eu des remords, mais je n'ai jamais répété la même erreur.
À suivre....
Content de te retrouver avec nous!
RépondreSupprimerBelle histoire que la tienne!
Parlant synchronicité, moi un natif de l'Abitibi,j'ai rencontré ma douce, une Gaspésienne, par pure hasard en Nouvelle-Écosse lors l'un de ses voyages. Je l'ai ramenée avec moi au Nord. Ensuite, nous avons travaillé ensemble au même ministère au Nord du Nord.
Comme quoi la vie est belle!
Bonjour Jacques,
RépondreSupprimerTu as vraiment bien fait d'intituler ton billet: "Présence". Car il faut être totalement présent aux situations qu'on rencontre, pour pouvoir reconnaître les synchronicités qui s'y trouvent.
Petite anecdote: Tout de suite après avoir lu ton billet, je me suis attelé à mes mots croisés matinaux, et, à la onzième ligne, la réponse à la définition "prénom féminin" était: Laure... cette belle synchronicité que tu as su repérer et retenir.
Bonjour Le Factotum,
RépondreSupprimerÉgalement très heureux de te revoir ici. C'est intéressant ce que tu racontes. J'ai l'impression que tu en avais beaucoup plus à raconter au sujet de cette belle rencontre. Ça me fascine toujours.
Réjean,
Tu es très perspicace. Tu as de bonnes antennes. J'ai failli faire ce lien entre présence et synchronicité.
Comme c'est bon de te retrouver! Ta présence nous est précieuse. On s'ennuyait de toi et de tes réflexions.
RépondreSupprimerTu maîtrises toujours le sens du suspense, bien plus subtilement que dans les épisodes télévisés de Batman, hahaha! J'ai hâte de lire la suite.
Synchronicité peut-être? La semaine dernière, j'ignore comment c'est arrivé mais je jasais avec ma mère (80 ans) et elle me disait qu'elle n'avait jamais de toute sa vie eu l'envie de consulter de ces vendeurs de rêves qui vous prédisent apparemment votre avenir... Moi non plus d'ailleurs, même si on m'a déjà offert l'une de ces consultations en cadeau. Jusque là, rien qui sorte de l'ordinaire...
Mais c'est la raison qu'elle m'a donnée qui m'a fascinée. Elle a dit : « Tout ce que j'ai vécu, je n'aurais jamais voulu le savoir d'avance, parce que la beauté de la vie, c'est justement que je ne sais jamais où ça va m'amener... Et ça m'a tellement amenée loin des fois ».
Ce à quoi j'ai répondu que bien souvent, avec beaucoup de recul, y a des bouts où l'on se demande comment on a fait pour passer à travers, alors si on l'avait su d'avance, on aurait peut-être baissé les bras en cours de route.
Ce qu'on appelle le hasard ou la synchronicité, ce sont des occasions qui se présentent et on a le choix d'en tenir compte ou pas, de les voir ou pas, de les comprendre ou pas.
Tout cela m'enchante parce que ça me donne l'impression d'avoir une certaine emprise sur le cours de ma vie, mes choix, etc.
Bonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerJe partage la même émotion: ça fait plaisir de te retrouver. Tu représenteras toujours pour moi un symbole du hasard qui fait bien les choses. Je me souviens même du premier courriel que je t'ai envoyé vers l'an 1998. Je ne savais rien de toi. Nos deux noms venaient de se retrouver en même temps, le même jour, au même endroit: dans l'en-tête de la page d'accueil du Salon des animateurs de Sympatico. Nous étions du même signe astrologique, à 3 jours d'intervalle.
Depuis les similitudes, les hasards, les centres d'intérêts n'ont jamais cessé de nous surprendre. Tu parles de ta mère, de cette discussion sur les diseuses de bonne aventure. La semaine dernière, nous avons traité du même sujet avec une dame de 95 ans dont la forme et la vivacité sont étonnantes. Elle a bien hâte de voir arriver les beaux jours pour aller prendre ses marches au bord de la mer. Elle habite près de chez nous avec sa fille, son fils et son épouse. Nous traitions tous du même sujet, mais elle se mêlait à la discussion avec un grand intérêt et beaucoup d'aplomb.
Nous parlions des phénomènes étanges qui ne cessent de nous surprendre. Nos opinions se ressemblaient. Je me considère comme un grand sceptique, tout en étant intrigué par plusieurs phénomènes que j'ai vécus.
Lorsque Laure et moi nous venions à peine de nous connaître, nous avions décidé d'aller voir une tireuse de carte pour le simple plaisir de nous amuser. Mais nous avons été renversés par la justesse et la précision de ses propos. Ce qu'elle nous disait du passé récent était tellement vrai que nous cherchions une explication logique. Nous nous sommes demandés si la personne qui nous avait parlé d'elle ne lui avait pas vendu certains de nos secrets intimes. Mais aux récits que nous entendons parfois, nous demeurons perplexes. Un certain mystère plane et planera toujours.
La seule chose dont je suis sûr, c'est que la science n'a pas fini de nous étonner et de percer des secrets qui dépassent totalement tout ce que nous aurions pu concevoir. Ma mère raconte que son père lui avait déjà dit lorsqu'elle était jeune: Le jour où nous pourrons nous voir et nous parler d'un bout à l'autre de la terre, la fin du monde sera proche. Pour lui ce sera la limait que la science ne pourra jamais atteindre. Et pourtant... ça ne surprend plus personne.
Bonjour Zed,
RépondreSupprimerJe suis allé visité ton blogue à quelques reprises dernièrement avec l'intention de retourner y laisser un message. Et voilà que j'apprends que tu déménages. Je suis arrivé trop tard.
Quelle coïncidence! Voir le début de ce billet.
Tu nous diras où tu déménages. Je ne voudrais pas manquer la nouvelle adresse...
Mes amitiés
Bonjour cher ami.
RépondreSupprimerMême si tu n'écris pas sur ton blog, je t'imagine dans ton coin de pays. Et il est doux de savoir qu'il existe quelque part des êtres avec qui on partage un petit bout de chemin, même si ces chemins ne sont que virtuels.
Ton post résonne étrangement pour moi. Je vais devoir compter dorénavant avec l'absence d'un ami cher. L'histoire est triste, cet ami dont j'étais proche a toujours eu des sentiments débordants à mon égard et n'a pas su les gérer.
J'ai décidé de mettre fin à cette relation d'amitié car je ne pouvais plus être cette personne qu'il idéalisait. Parfois l'amitié entre sexe opposé est proche de l'amour et crée des tensions ingérables. Cela a été le cas.
Je ne sais pas aujourd'hui si j'ai pris la bonne décision. Mais je sais que sa présence va me manquer. Peut-être qu'un jour je le retrouverai, amoureux d'une femme avec qui il pourra construire quelque chose et je serai enfin celle que j'ai toujours voulu être, une amie chère.
Triste non?
Je t'embrasse
Delphinium
RépondreSupprimerQuand il est question de synchronicité, de coïncidence ou d'un phénomène étrange dont je ne trouve pas le nom, souvent je pense à toi.
J'ai commencé à écrire mon prochain billet. Et comme par hasard, j'ai déjà trouvé le titre: l'absence.
J'ai donc été frappé par ton commentaire, en particulier ceci: Ton post résonne étrangement pour moi. Je vais devoir compter dorénavant avec l'absence d'un ami cher. C'est un peu triste en effet. Une séparation nous semble toujours un peu injuste, mais si c'est nous qui l'avons amorcée. C'est ce que vient de vivre ma fille.
Nous avons parmi nos amis un médecin avec qui Laure a déjà travaillé longtemps. Elle vient même parfois lire mes billets, question de suivre notre traces puisque mille kilomètres nous séparent.
Elle nous a raconté, la dernière fois que nous les avons vus elle et son compagnon, une histoire assez invraisemblable. Il s'agit d'un couple qu'ils ont bien connu. La mariée s'était rendue à l'église, mais son futur mari ne s'est jamais présenté. Une embarcation renversée laissait croire qu'il s'était noyé.
Mais, elle l'a retrouvé quelques années plus tard, en Allemagne. Il avait eu peur de s'engager et avait même changé de pays. La flamme est revenue. Ils se sont mariés pour le vrai cette fois et vivent ensembles depuis 25 ans, je crois.
Bien sûr, ce genre d'histoire n'arrive pas tous les jours. On croirait un roman arrangé d'avance. Mais ce qui me frappe, c'est qu'on se sait presque jamais ce qui serait arrivé si nous avions décidé de suivre une route différente. C'est très mystérieux.
En même temps, je crois qu'il faut faire confiance à ses impressions, ses instincts. Il faut plus que de l'amour pour être bien avec quelqu'un. Je l'ai bien vécu. J'ai vraiment le sentiment que mes parents s'aimaient. Ils n'ont jamais réussi à être biens ensembles, malgré de nombreuses tentatives pour reprendre vie commune.
Si nous revenons à l'histoire de la mariée dont le mari ne s'est pas présenté, il y a un autre élément amusant. La fille du couple d'amis dont je viens de parler a écrit une chanson dont le titre est l'autel de l'absence. Un vidéoclip a été réalisé sur le sujet. J'en ai déjà parlé. Dans le vidéoclip en question, Laure et moi représentions les parents du marié qui ne s'était pas présenté.
Et c'est tout à fait par hasard que ceci s'est produit. Ironiquement, le couple qui devait jouer le rôle que nous avons joué n'avait pu se présenter à la dernière minute. Et c'est à la toute dernière minute que nous avions été appelés, Laure et moi, pour jouer le rôle des parents du marié qui ne s'était pas présenté.
J'avais alors laissé une photo du vidéoclip où nous nous retrouvions.
Ce hazard des rencontre me remémore ce texte de L'Ami Théodore:
RépondreSupprimerMÈHARÈES
Théodore Monod Editions Actes Sud
(samedi 29 août 2010 à Villecroze Var)
Chapitre VII AU PAYS DES AZENÈGUES
P113
A la fin de 1934, j’étais à Saint-Louis, au Sénégal, avec mon matériel, à pied d’œuvre. Le programme de mes recherches n’est fixé que dans ses grandes lignes ; le Sahara, d’ailleurs, n’est pas le pays des projets trop scrupuleusement détaillés ; la servitude du Livret Chaix y est inconnue et l’imprévu y règne en maître. On sait bien, évidemment, tout de même, où l’on veut aller, mais l’on ignore quand, comment, par quel chemin l’on y parviendra ; inutile de s’en trop soucier d’avance ; on verra bien.
Tamalété à tous.
Majafo
J'ignore ce qu'est la "synchronicité". N'est-ce pas la Vie, tout simplement?
RépondreSupprimerQue ce serait-il passé si vous aviez emprunté une autre route? Si vous n'auriez pas connu Laure? Vous auriez peut-être rencontré Monique, peut-être pas! Vous auriez peut-être eu d'autres enfants, peut-être pas. Votre destin aurait peut-être été tout autre, peut-être pas.
En ce sens, je me pose souvent cette question: Combien d'enfants n'ont jamais vu le jour d'unions jamais matérialisées? Question folle, absurde même, mais je me la pose.
Dans tout cela, la beauté c'est peut-être de ne pas savoir et d'assumer ce que l'on est. Ça permet d'espérer et ça permet d'emprunter de nouveaux chemins, de croire à un meilleur destin pour nos enfants.
Vos billets incitent à la réflexion. Bien vrai qu'à chaque nouveau billet, on oublie le précédent. Peut-être pas à 100%. Il en reste peut-être un peu dans notre mémoire commune. Espérons-le.
Accent Grave
Bonjour, cher Jackss.
RépondreSupprimerUn nouveau billet! Youpi! Je vais certainement revenir le lire avec toute l'attention qu'il mérite. Avant d'aller dormir, je tenais à te laisser la clef de ma nouvelle demeure.
Elle se cache dans le lien de mon nom!
Je viens de lire ton message ici, Jackss.
RépondreSupprimerAmitiés aussi. ♥ (qu'on ne verra plus sur mon nouveau blogue alors j'en profite). Merci de penser à moi. Hâte de revenir te lire.
¦)
Tu as une façon bien simple de voir les choses, Accent grâve
RépondreSupprimerEn effet, chaque pas que l'on pose influence le suivant. Il n'y a pas de mystère en soi à cet égard. Il ne faut pas chercher plus loin. Comme tu dis: Dans tout cela, la beauté c'est peut-être de ne pas savoir et d'assumer ce que l'on est.
Mais ce qui me fascine et m'intrigue, c'est la série de hasards qui nous amènent parfois sur un horizon qui semble significatif par rapport à un point de départ.
Il y a parfois une série d'événements qui semblent arrangés d'avance.
Un exemple me vient à l'esprit. Il y a deux ans environs, je me suis retrouvé en visite dans un endroit charmant près d'ici, près de la mer. Il y avait , à mes côtés, près une jeune dame tout à fait charmante. Tout naturellement, je me suis mis à parler de synchronicités puisque le sujet m'amuse autant qu'il me passionne.
La jeune dame me parle d'un voyage qu'elle à fait sur le chemin de Compostel. Sur cette route, elle remarque un jeune homme de son âge qui lui semble sympathique. Elle ne lui adresse pas la parole. Mais, elle le revoit plus tard en Espagne. Cette fois, amusée, elle décide de faire connaissance. Elle a appris qu'il venait du Canada comme elle, de l'autre extrémité du pays: de Vancouver, en Colombie Britannique, donc de l'autre océan: le Pacifique.
Leurs routent se séparent. Elle ne prend pas ses coordonnées.
Elle poursuit sa route jusqu'en Turquie. Dans hôtel de l'endroit elle parle à une employée qui y travaille de cette rencontre qu'elle a fait, du beau monsieur qu'elle a rencontré et lui dit en confidence qu'elle regrette de ne pas avoir pris ses coordonnées. En lui décrivant le monsieur en question, l'employée de l'hôtel sort une photo et lui dit: ça ne serait pas lui par hasard ?
Aussi incroyable que ça pouvait paraître, il s'agissait bien du même monsieur et elle avait ses coordonnées. La dame a contacté le monsieur. Ils se sont revenus et se retrouvaient tous les deux autours de la même table où je me trouvais ce soir là. Nous en avons parlé longuement avec beaucoup de plaisir.
Bien sûr, ce ne sont que des hasards. Mais il y a là des éléments de synchronicité assez étonnants qui ont le mérite de nous intriguer ou nous amuser.
Bonjour Zed
RépondreSupprimerJ'ai un peu l'air fou. Cette fois-ci la synchronicité n'a pas marché. J'ai voulu aller visiter ton blogue et j'ai eu la surprise de lire que je n'avais été invité. Tabarnouche, tu comprendras ma surprise, moi qui aurais cru être le premier sur ta liste.
Jackss,
RépondreSupprimerquel billet captivant et j'ai bien hâte d'en connaître la suite!
Ça me donne aussi l'idée d'autres billet, des phénomènes absolument fantastiques de synchronicité qui se sont passés dans ma vie.
Bizous Jackss xxx
Très intéressant, Nanou
RépondreSupprimerJe te crois et j'ai hâte de te lire moi aussi à mon tour. Je vais bientôt avoir plus de temps disponible. La vie est pleine de surprises.
Hier, nous avons été reçus pour un repas avec des amis. L'une d'elle, toute radieuse, venait d'adopte un caniche. On sentait que l'événement avait illuminé sa vie. Un autre sommeillait tout près.
Voilà un autre mystère de la vie jusqu'à un certain point. On ne sait pas ce qui se passe dans la tête d'un animal. Mais il se passe quelque chose. Et nous en savons tellement peu, principalement dans la capacité de certains de capter des émotions. Leur fidélité à leur maître a de quoi nous surprendre et nous attendrir.
Bonjour Jacqueline
RépondreSupprimerTu es là, bien sûr, silencieuse et attentive. Je sais que tu suis avec un grand intérêt tout ce que racontent mes amis virtuels et deviennent les tiens.
Tu m'a déjà parlé de Zoreilles à plusieurs reprises. Et Nanou demeure une des personnes qui tu aimes particulièrement lire. Tu étais présente à notre mariage et en garde un souvenir impérissable. Alors, le dernier billet de Nanou va te toucher.
Je vous rassure, vous pourrez bientôt lire la suite du billet... Mais je ne veux rien bousculer, le temps d'échanger encore quelques réactions qui me rejoignent.
RépondreSupprimerBonsoir Jackss
RépondreSupprimerComme c'est agréable de te lire à nouveau.
J'aime ça les synchronicités,et j'ai savouré cette anecdote au sujet de cette dame qui regrettait de ne pas avoir pris les coordonnées de cet homme qui lui plaisait.
J'étais super pressée, cher Jackss. Tu me vois touchée et peinée et ;a nouveau touchée de ton commentaire sur ma porte fermée. Tout est détruit et il n'y aura même pas de mine d'or!
RépondreSupprimerÀ cause des nouveaux avertissement de non confidentialité de Monsieur le roi Google. Mais là, t'es drôlement en retard, dis-donc!!! J'espère que tu viendras mettre ton grain de sel ou de poivre dans le tout nouveau forum. Cela te rappellera des souvenirs. Tu devrait me voir niaiser pour trouver les messages, approuver t tout. Pfff...
J'aime bien la remarque d'Accent Grave : la synchronicité, la vie.
En fait, le crois que selon ce que l'on ressent sur le moment, les choses, l'environnement paraissent différemment. Il m'arrive régulièrement d'utiliser un mot, une expression que j'utilise rarement et vlan la voilà qui se promène partout, me faisant d'extraordinaires pieds-de-nez, où comme l'autre jour, la télé à une ou deux secondes de distance temporelle.
Impressions de déjà vu, fort dérangeantes...
C'est une fort intéressante série de billets que celle-là. Te voilà revenu pour de bon, j'espère.