L'histoire de Havre-Saint-Pierre est assez incroyable. Comment peut-on imaginer une place aussi vivante et influente, au nord du 50è parallèle, sans route et presque sans moyen de communication? Le service télégraphique fut discontinué en 1964 après 75 ans de service pour faire place au téléphone. En 1968, il y avait un poste de télévision à l'école mgr Labrie qui diffusait des émissions de télévision, mais pas en direct. On l'appelait la TV "en can" (en conserve). Il faut attendre 1972 pour avoir la télévision de Radio-Canada en direct. Le 2 février 1976, soit une semaine avant la naissance de ma fille Véronique, un premier camion arrivait à Havre-Saint-Pierre par la route non encore pavée.
Et pourtant, Havre-Saint-Pierre fut pendant longtemps la municipalité la plus importante de la Côte-Nord. Il s'agissait d'une communauté vivante, débrouillarde, innovatrice et influente. Son développement était dû au dynamisme de sa population, mais aussi au rôle important des institutions religieuses.
La photo suivante, du début du siècle dernier montre l'église de la paroisse de 1857, l'archevêcher, en face de l'église et à droite, on peut apercevoir l'hôpital et le couvent.
Le premier hôpital, l'hôpital St-Jean-Eudes, ouvrit ses portes en 1930. Il avait été construit par le gouvernement du Québec qui avait assumé les frais d'opération pendant un an. Les Soeurs de la Charité de Québec prirent la relève pour en assurer ensuite toutes les responsabilités administratives et financières. Elles firent progresser l'institution. Les services offerts devinrent de plus en plus importants.
Le couvent des Soeurs de la Charité de Québec avait ouvert ses portes en 1939. C'était comme une bénédiction du ciel de pouvoir dispenser une formation d'une telle qualité dans un milieu aussi éloigné.
Les inscriptions ne manquaient pas et on venait de loin pour y chercher un diplôme. En avril 1967, suite aux modifications apportées par le Ministère de l'Éducation, l'École normale fut obligée de fermer ses portes. Le couvent St-Joseph fut démoli après 82 ans d'activité. Et les religieuses disparurent du paysage. Les nouvelles vocations religieuse sont totalement tombées en panne. Je ne sais pas s'il y a un lien, mais il est évident que les raisons pouvant en amener de nouvelles n'étaient plus évidentes.
Évidemment, on peut se poser beaucoup de questions si on voit comment le Québec s'est privé de précieuses ressources en voulant rompre radicalement avec le pouvoir religieux exercé sur la société québecoise. Dans certains cas, il faut l'admettre, on a jeté le bébé avec l'eau du bain.
Mais, à tout prendre, je crois qu'il y avait un pas à franchir pour faire du Québec une société totalement civile et moderne. Et je crois que ça doit demeurer ainsi. À la lumière de ce que j'ai pu observer ces dernières années, je crois que le fondamentalisme religieux ne crée pas nécessairement des rapports civilisés entre ses citoyens.
Mais le plus étonnant, c'est que la religion demeure très enracinée. Selon une étude récente de La Presse , la religion est aussi forte au Québec. Elle a simplement changé de visage. Elle est plus diversifiée. On a la religion à la carte. Et la multiplicité amène d'autres sortes d'abus.
L'Église évangélique Restauracion occupe depuis un an l'ancienne église catholique Saint-Louis-de-France, au coeur du Plateau Mont-Royal. Elle a occupé tour à tour un garage, un triplex, un auditorium de polyvalente et une ancienne morgue!
Dans la ville de Saint-Hyacinthe où j'ai passé mon enfance, on a dû défendre l'arrivée de nouveaux bars de danseuses nues et de nouveaux lieux de cultes religieux. Paradoxalement, St-Hyacinthe était une ville reconnue pour le dynamisme et l'influence de ses communautés religieuses. C'est à cet endroit que se trouvait la maison-mère des Soeurs de la Charité.
Voir Les Québecois et la religion à la carte Au Québec, trois religions ont fait beaucoup de convertis, révèle le dernier recensement national sur la question, tenu en 2001: l'évangélisme (50 000 personnes), l'islam (3000) et le bouddhisme (1500).
«Et les conversions s'accélèrent, précise M. Castel. Il y a eu un gros boom dans les années 70. Ç'a a chuté, puis remonté avec les années 2000.»
Le phénomène est très visible en région, où les fidèles des Églises évangéliques sont essentiellement francophones québécois de souche. «Des centaines d'églises ont émergé aussi loin qu'en Abitibi et en Gaspésie. Et ça, ce n'est pas du tout connu», dit le chercheur.
On change de religion comme on change de partenaire!
Beaucoup, beaucoup apprécié ton article!
RépondreSupprimerJe ne savais pas que l'église évangéliste était aussi active en région.
St-Hyacinthe comptait aussi la maison-mère des Soeurs Saint-Joseph, et des Soeurs de la Présentation de Marie. Une ville vraiment importante pour les communautés religieuses.
J'espère que notre société demeurera civile. Il me semble que la religion est affaire personnelle qui ne doit en aucun cas, s'ingérer dans les affaires d'autrui.
Et ce n'est pas une raison pour oublier les très grands services rendus par les communautés religieuses!
Merci pour les photos aussi. J'ai hâte de revoir Havre Saint-Pierre!
Bonjour Marico,
RépondreSupprimerTa culture m'impressionne. Tu as tout à fait raison pour les communautés relgieuses de St-Hyacinthe. Tu m'as permis de me rafraîchir la mémoire.
Ta vision me rejoint. Le décor est présentement charmant ici. Et quel calme! Ça n'a pas de prix en cette période agitée. Je me trouve tellement chanceux d'être ici.
Je m'empresse d'ajouter que tu habites toi aussi dans un véritable paradis. J'y ai travaillé lontemps dans mes jeunes années. Il faisait partie du territoire que je couvrais à partir de Cowansville. Le hasard a voulu que les limites administratives ont été modifiées lorsque je suis arrivé à Sherbrooke de telle sorte que j'ai continué à le desservir.
Quelque part je suis aussi loin de l'Egypte que du Québec! Je ne connais l'un comme l'autre que par ce que j'ai pu lire et voir par ci par là. Mais j'ai tout de même mon opinion. N'en avons nous pas tous une? Et en ce qui concerne l'Egypte et ce qui s'y passe, je suis d'accord avec Joseph Facals. A être trop idéaliste, angélique comme il dit, on peut souhaiter arriver à une situation pire que celle que l'on vit. C'est bien compliqué, tout cela.
RépondreSupprimerAlors pourquoi pas balayer d'abord devant sa propre porte? On la connait malgré tout mieux que la porte de son voisin. Non?
Concernant l'Égypte et M. Facal. Il est bien évident que rien n'est jamais gagné, que le citoyen devra toujours être vigilant, s'interroger, remettre en question...tout en mettant l'épaule à la roue d'une reconstruction constante (dans sa vie politique comme dans sa vie personnelle). Ça s'applique au Québec, à Haïti, à l'Égypte, à tous les pays du monde.
RépondreSupprimerInutile de rêver qu'on y arrivera une bonne fois pour toute, c'est une utopie. Nous sommes en marche!
Bonjour hpy,
RépondreSupprimerTon attitude est bien sage. On ne peut contrôler le sort de l'humanité. Et on a assez de problèmes autour de nous sans aller prendre sur ses épaules des situations pour lesquelles on ne peut faire grand chose. Les comprendre est déjà tout un défi.
C'est ce que je me dis souvent. Et ça ne fait pas de tort de se le faire dire. Mais, j'ai un problème. J'ai toujours été passionné par l'histoire d'ici et d'ailleurs. Et l'histoire, elle s'écrit maintenant.
Ce qui se fait ailleurs nous rejoint vite. Le débat des accomodements raisonnables est très sensible ici où nous avons pourtant une réputation d'ouverture et de tolérance.
@Marico,
J'aime bien ta conclusion. Inutile de rêver qu'on y arrivera une bonne fois pour toute, c'est une utopie. Nous sommes en marche!
Ça ne pouvait être mieux résumé. Peu importe ce qui arrive, il fallait qu'il se passe quelque chose. Je suis très sensible aux aspirations de ceux qui rêvent de libertés et de démocratie. Tout ce qui peut me permettre de croire que nous sommes en marche pour y arriver quelque part m'enchante.
Et oui, on change de religion! La couleur du drapeau importe peu, ce qui compte c'est de faire partie d'un clan, alors une religion ou une autre...
RépondreSupprimerL'homme est beaucoup trop insécure pour se passer de religion (d'église on s'entend). Depuis que le Monde est Monde, plusieurs ont compris cela et dès qu'un vide se crée, un opportuniste ne manquera pas de s'y amener avec son Dieu et son prêchi prêcha!
Accent Grave
Merci pour le cours de sociologie historique, une nouvelle fois ;))
RépondreSupprimerPour ma part, je suis hostile à toute forme d'intégrisme parce que je trouve dommageable de définir les individus par une de leurs caractéristiques seulement.
Je dis en cela la même chose que Marico, qui le dit bien mieux que moi. Le fait de croire que la spiritualité ne vaut que s'il est partagée par autrui est une chimère qui, hélas, séduit beaucoup.
Mais vouloir évangéliser les autres, n'est-ce pas une manière de se convaincre soi-même ?
Amitiés,
sébastien
Je ne sais pas s'il faut encore parler de "religion" à l'heure actuelle... peut-être de spiritualité. L'homme moderne se façonne ses propres croyances, fait une sorte de religion à la carte, prend ce qui est bon dans une religion et puis dans une autre. Cela crée quelques flottements et les Eglises tradionnelles ne savent plus comment faire. Elles perdent de leur monopole et cela ouvre la porte à des Eglises plus jeunes, plus intégristes, qui profitent de ce flou artistique pour attirer les gens et leur offrir des choses très carrées. Vaste débat...
RépondreSupprimerBonour Accent Grâve
RépondreSupprimerC'est très juste: ce qui compte c'est de faire partie d'un clan. Il y a là quelque chose de naturel et très sain d'une certaine manière.
Longtemps, les gens des campagnes, éloignés les unes des autres, aimaient bien avoir l'occasion de se retrouver le dimanche sur le perron de l'église. C'était l'occasion d'aller aux nouvelles, faire son petit placotage. C'était bon et sain.
C'était aussi l'occasion pour le curé de passer ses messages et, jusqu'à un certain point, raffermir son pouvoir. Dans d'autres lieux, la prière du vendredi répond aux mêmes besoins, et peut-être plus. Quand on sort d'une prière le poing en l'air, il y a lieu de se poser des questions.
Nos bons curés savaient jouer autant sur la peur que les bons sentiments de leurs ouailles. Dans ces conditions, le risque est grand de subir une forme de dictature.
Ce qui est bête, c'est que fondamentalement on exploite souvent l'homme en jouant sur ce qu'il a de meilleur et de pire en lui.
Seb,
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris, tu as l'endoctrinement en horreur tout en reconnaissant que chacun a le droit d'avoir ses croyances et une certaine forme de spritualité propre à ses besoins personnels.
Je suis de cet avis. Je crois que l'homme a le vide en horreur. Et quel vide que la mort! En fait de vide, on ne peut trouver plus. Il est donc naturel de vouloir imaginer quelque chose, n'importe quoi.Mais vouloir évangéliser les autres, n'est-ce pas une manière de se convaincre soi-même ?
Et ta conclusion est suave: Mais vouloir évangéliser les autres, n'est-ce pas une manière de se convaincre soi-même ?
C'est une façon sympathique de voir le phénomène. Mais il y en a une autre qui l'est beaucoup moins. C'est tout le machiavélisme qui peut en découler pour dominer et exploiter des foules, des nations.
Dans un reportage de La Presse, la semaine dernière, on dressait le portrait des dictatures sur la planètes. 50% de l'humanité vit dans des dictatures implantées suite à un coup d'état. On détient le pouvoir contre la volonté populaire en contrôlant l'armée, l'information, la concentration des richesses. Quand on fait tout au nom d'un dieu dont la parole ne peut être remise en question, ça va mal.
Bonjour Delphinium
RépondreSupprimerComme tu vois, je n'ai pas pris beaucoup de temps à revenir. Lorsque j'ai parlé de faire une pause, j'en imaginais une plus longue.
Ta distinction est juste. Il est clair qu'il est plus juste de parler de spiritualité que de religion. Et comme tu le mentionnes, le sujet est vaste.
J'ajouterais qu'il ne laisse pas beaucoup de monde indifférents. Chacun réagit à sa façon, plus ou moins émotivement.
Il y a là un besoin qu'on est portés à combler selon ce que l'on est et ce que l'on vit. Il y a là une fonction reconnue et vérifiée par plusieurs recherches et même par les instruments de résonnances magnétiques fonctionnelles.
Je le vis personnellement. Il y a plusieurs situations où je prie tout naturellement. Je ne sais pas si quelqu'un quelque part m'entend. Mais je sais que ça me fait du bien, ça m'apaise. Alors, je ne m'en prive pas.
Par ailleurs, je dirais que je ne me reconnais pas parfaitement dans aucune religion. Mon fils Jipé qui se trouve présentement à Paris, pour une séance d'écriture, a écrit dans sa chanson La vie après la vie qu'il n'a pas encore trouvé de dieu qui lui ressemble. Il adaptait ainsi, avec humour, une affirmation qui dit que l'homme est à l'image de dieu.
À propos de la religion, la spiritualité, la place que ça occupe, le vide que ça vient combler pour des personnes, des peuples...
RépondreSupprimerJe jette un caillou dans la mare, je réfléchis à mesure que je te parle là...
Historiquement, Jacks, dans nos villages, ce que tu nous fais remarquer si justement, les gens avaient besoin de se voir, se croiser, se parler, bref, se rencontrer, après la grand messe du dimanche, sur le perron de l'église. On appelait ça une paroisse. Il y a encore des vieux qui appellent ça de même, comme dans les expressions « T'as pas choisi le plus beau de la paroisse! » ou encore « Ma femme vient de la paroisse voisine ». C'était une loi non écrite : Notre paroisse était notre COMMUNAUTÉ, nos racines, notre port d'attache, le lieu de notre appartenance, presque notre identité.
Cet esprit-là (communautaire) s'est transformé avec le développement des sciences sociales. On a vu foisonner les groupes communautaires, ils se sont structurés en organismes communautaires. Ce sont eux qui donnent tant d'heures de bénévolat, qui sont toujours sous-financés et qui tiennent debout notre réseau de la santé et des services sociaux.
Depuis quelques années, on entend beaucoup la notion de communauté associée à « virtuelle ». Que ce soit les forums de discussion, les blogues, Facebook, ou d'autres, on forme maintenant des communautés virtuelles qui n'ont plus de racines ni de frontières.
En ce sens, on pourrait dire qu'on évolue, on a fini par retirer la notion « religion » ou « église » de la notion de communauté?
C'est fascinant ce point de vue, Zoreilles!
RépondreSupprimerC'était une bonne idée de réfléchir tout en écrivant. Tu m'as permis un nouveau déclic. Et j'aime ce qui me vient à l'esprit.
Le besoin de se regroupper et évoluer en société s'exprime maintenant très différemment. Un lieu physique n'a plus la même nécessité.
Il s'agit en effet d'une évolution qu'on ne peut ignorer. La communauté peut vivre autrement et s'élargir sans limite de frontières et d'espaces.
Quelle magnifique tangente vous venez de prendre là, dans vos commentaires!
RépondreSupprimerCes communautés multiples qui se fondent en une seule, voilà l'image que j'essaie de fixer dans mon esprit, c'est cela mon rêve!
Une communauté à l'intérieur de laquelle chacun est libre de s'exprimer, une communauté qui s'enrichit de ce fait. Utopique? Je ne crois pas. La communauté virtuelle y ressemble drôlement.
RépondreSupprimerEt si la participation aux médias sociaux forçait la réflexion de chacun, favorisait le passage à l'action comme on a vu en Égypte, en Tunisie.
Passionnants les propos d'aujourd'hui d'Hillary Clinton sur les droits à la liberté d'expression via l'internet.
Tu as de la suite dans les idées, Réjean
RépondreSupprimerJe reconnais bien ta pensée et j'ai trouvé intéressant que tu fasses ce lien.
@Marico,
Je pense que personne n'avait mesuré l'ampleur des médias sociaux dans l'évolution de nos sociétés. Et il est majeur. On ne peut plus l'ignorer. Je suis curieux de voir où tout ça va nous mener. Mais je pense que ce n'est qu'une étape dans quelque chose que nous ne pouvons pas encore imaginer.
Une chose est sûre, c'est que des pays comme la plupart de ceux de l'Afrique on été dominés parce qu'ils étaient maintenus dans l'ignorance. Ils l'ont été autant par les sociétés étrangères que par leurs propres dirigeants.
Oui, ,je constate que tu m'as bien compris :))
RépondreSupprimerJe déteste l'endoctrinement, le prosélytisme, le fanatisme, l'intégrisme... tout ce qui relève des dérives de la foi dans le but de dominer les foules, car, comme tu l'ajoutes plus loin, il n'y a parfois pas loin de la foi au désir d'asservir les peuples.
Toutefois, en tant qu'être sans religion officielle, je ne trouve pas que la mort soit ce vide terrible que tu évoques. La perspective d'être de l'humus, d'appartenir moi-même à cette terre si belle et si riche (quand on ne la détruit pas) est suffisamment réjouissante à mon sens. Je n'espère pas la vie éternelle ou quoi que ce soit d'autre, j'appartiens à un tout et c'est une idée qui me plaît.
En revanche, la vision des "communautés uniques" ou des "réseaux sociaux intelligents" me fait peur. La masse n'a pas toujours raison et n'est pas toujours intelligente. Faire tomber les dictatures est une excellente chose... mais gouverner, communiquer, vivre en paix et en harmonie sont des objectifs bien plus difficiles à atteindre. Je crois qu'on oublie un peu vite que les communautés sont d'abord palpables et tangibles, et ce sont bien des êtres de chair qui ont fait tomber deux dictateurs en Afrique du Nord (quand bien même ils se fussent réunis EN PARTIE grâce aux réseaux sociaux numériques). Moi je n'oublie pas que ce sont ces mêmes réseaux qui permettent à des foules violentes ou stupides de se retrouver pour faire tout autre chose que de renverser des tyrans...
Et je n'oublie pas non plus que j'appartiens dans ma petite région française à une communauté de personnes soucieuses de leur environnement naturel et humain... alors qu'aucun de nous n'est inscrit sur aucun réseau social Internet !
Je m'aperçois de plus en plus qu'on assimile communauté, réseau, cohésion ou même entraide à un seul mot (anglais) qui renvoie à un énorme site web. Cela m'agace un peu, je l'avoue.
Dans un de mes messages récents sur mon blogue, je parlais de cela à ma façon, en comparant ce site à un appareil ménager et... bin tiens, je donne l'adresse, ça m'évitera d'être trop long ici :))
http://lenversduverbe.blogspot.com/2011/01/lhegemonie-et-la-paresse.html
Pardon d'avoir occupé autant d'espace :)
Amitiés à tous,
sébastien
Bonjour. Mars arrive bientôt et c'est le temps de planifier mes vacances. Eh bien, pas plus tard qu'hier je me suis décidé à suivre la rive nord du fleuve jusqu'au bout. J'ai fait le chemin il y a une dizaine d'années et j'avais adoré, particulièrement les quelques jours passé à Havre Saint-Pierre et quelques bouffes majestueuses, fruits de mer frais, bien entendu, dont je garde un souvenir charmant. Voilà que ce matin, en buvant mon double espresso, je "tombe" sur votre blog. Comme le dit l'exergue du blog, il y a des contacts qui se produisent dans la vie où on se sent étrangement dirigés. Les photos disent tout; le calme, l'éloignement, la mer... et ne font qu'ajouter un peu d'excitation à ma décision. Qui sait, on se croisera peut-être sur le quai au mois d'août. Merci.
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