mardi 22 juin 2010

Trop tard

On n'a pas toute la vie. J'ai manqué mon coup. L'année dernière, un de mes anciens profs de collège avait manifesté l'intention de venir me visiter sur la Côte-Nord. Et s'il y avait quelqu'un que j'avais le goût de rencontrer, c'est bien lui.

C'est à la fois l'homme le plus sympathique et le plus extraordinaire que j'ai connu. Il aimait la vie, tout le monde sans conditions. Et, tout le monde l'aimait. Il avait une foi et des convictions qui faisaient de lui un personnage rassurant, authentique, passionné. Avec lui, jamais de problème! Il voyait un sens à tout.

Quand j'étais étudiant, il était ce qu'on appelait à l'époque: un directeur de conscience. Il m'avait suggéré de tenir mon journal tous les jours. Pour lui, c'était une bonne façon d'apprendre à s'exprimer par écrit, communiquer ses sentiments, jeter un regard critique sur ce qu'on vivait. Il lisait toutes les pages de mon journal, les commentait, corrigeait mes fautes de français ou mes tournures de phrase. C'est un peu comme ça que je me suis habitué à faire un blogue avant le temps. Rien n'arrive pour rien.

Ce fut un véritable guide. Il a joué un rôle fondamental sur le développement des valeurs profondes qui ont teinté toutes mes relations sociales, mes idéaux. Le sens à donner à ma vie, finalement. Si j'avais fréquenté le même collège en 2010, l'abbé Jules n'aurait pas eu le droit de jouer un tel rôle, laïcité oblige! On aurait demandé à un juge de la Cour supérieur d'intervenir. Il aurait été forcé à répéter ce que le Ministère de l'Éducation voulait qu'il dise.



Il tenait lui aussi son journal. Et Le Journal d'un curé de prison a été réalisé justement à partir de ses notes au quotidien. Il a travaillé 15 ans dans un pénitencier comme aumônier. Si vous lisez le livre, vous ne verrez plus jamais les prisonniers, les marginaux, les délinquents même les plus violents de la même façon. Autrement dit, vous aurez moins peur de cet univers. L'abbé Jules disait même que c'est en prison qu'on pouvait trouver le plus de monde qui avaient envie d'entendre parler de Dieu.

Le Journal d'un curé de prison, il me l'a offet en 2007 lorsqu'il est venu me visiter à Sherbrooke. Ce livre émouvant et tellement riche en enseignements, son journal de bord du temps, on ne peut le lire sans être profondément transformé. Il m'a raconté comment ceux qui étaient les plus rébarbatifs finissaient par se laisser attendir. Dans certains cas, il fallait des mois de patience. Il fallait passer le test. Et les durs ne faisaient pas de cadeau! Le plus surprenant, c'est que plusieurs prisonniers ont gardé contact avec lui longtemps après leur sortie. Il faut le faire!

Il avait un bloguehttp://www.public.sogetel.net/jbeaulac/
Il reçevait en moyenne 300 courriels par jour et consacrait quotidiennement un bon trois heures à s'occuper de sa correspondance. C'était un grand amateur de photographie et de cinéma comme en témoigne son blogue. Il y a écrit pour la dernière fois le 3 juin 2010, soit 13 jours avant sa mort.

L'année dernière, il était déçu de ne pas avoir pu venir me voir à Havre-Saint-Pierre. Il n'était jamais venu et rêver de visiter ce coin de pays. Je l'avais contacté trop tard en saison. Mais je lui avais promis qu'il serait mon premier invité cet année.

J'ai tenu parole. À la fin de mai 2010, je lui ai envoyé une invitation en lui disant qu'il était le premier sur ma liste. Je n'ai pas eu de réponse.

J'ai appris hier qu'il était décédé le 16 juin à l'âge de 76 ans d'un cancer du foie. Ce cancer fulgurant l'a emporté en deux mois. Un de mes anciens collègue de collège, devenu juge depuis, a raconté que lorsqu'il lui avait parlé la dernière fois, il suivait des traitement de chimiothérapie. Il avait un bon moral et qu'il était confiant de s'en sortir.

Mais voilà, la vie en a décidé autrement. Et je suis triste. J'avais tellement hâte de le voir, lui faire visiter les paysages d'ici, l'histoire de ce beau pays qui a inspiré Gilles Vigneault.



Jules Beaulac, c'était vraiment un homme de Dieu. Un vrai, comme on n'en trouve si peu. C'était un homme au sourire perpétuel, un visage rassurant que l'on ne peut rencontrer sans se réconcilier avec la vie.

C'était un homme entier qui fréquentait régulièrement les cinémas, commentait les films de tout genre. Il s'exprimait sur tout, même la politique. Le 20 mai, donc moins d'un mois avant sa mort, il critiquait vertement les dépenses du G20 et mettait en cause ce genre de rencontre. On peut voir sa crititque ICI.

Mais voilà, il est parti. Il est parti trop tard pour que je le reçoive cet été. Il a pris un autre bateau, aller seulement.

Havre-Saint-Pierre, juin 2010


S'il existe vraiment une demeure céleste, je sais qu'il y est. S'il y a une vie après la vie et que c'est mieux qu'ici, je suis sûr qu'il a fait un beau voyage. Il sait maintenant ce que tout le monde aimerait savoir, pense savoir ou ne veut pas savoir.

Il est parti trop vite. J'ai manqué le bateau que j'aurais aimé prendre avec lui.
Pneumatique semble à celui que j'ai emprunté dimanche dernier


Ceci me rappelle encore une fois combien il est important de profiter du moment où certaines personnes qui nous sont chers sont encore là, donner tout ce qu'on peut avant de partir nous-mêmes, sans bagage.

Trop tard
Plus globalement, si on regarde notre planete terre, est-ce trop tard?
Bientôt, le pétrole, ce sera la mer à boire. On dit qu'on va colmater la fuite de pétrole. Mais qu'est-ce qui nous dit qu'on va réussir? Et s'il coulait encore dans 5 ans, serions-nous toujours là? Je crois que la situation est préoccupante, peut-être pire qu'on veut nous le laisser croire.



Le pire, c'est qu'au moment même où la menace est de plus en plus préoccupante, on accélère les forages en vue d'installer d'autres plateformes de pompage en pleine mer. Jamais le Québec n'a été autant dans la course pour le pétrole.

Savez-vous que dans le golfe du Mexique, il y a déjà 4000 plateformes de pompage? Voir la situation globale, sans tenir compte du Québec en cliquant ICI.

Cliquez sur la photo

16 commentaires:

  1. Voici un beau témoignage que tu lui rends là !

    Dans le deuil ça fait du bien d'écrire et d'exprimer nos émotions.

    Souvent le lecteur ne peut dire que: je suis là, je t'ai lu, je te comprends. Alors je te le dis: je suis là pour partager ta peine (il ya beaucoup de deuil dans ma vie depuis quelques temps, alors je peux bien partager le tien ♥).

    Et j'ajoute que tu me donnes le gout de connaitre ce grand monsieur qui t'a beaucoup apporté.

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  2. Bonjour Éléonore,

    sans trop pouvoir mesurer l'ampleur des deuils que tu as eu à affronter, je sympathise néanmoins avec toi.

    Ce genre d'événement est toujours une occasion de rapporchements ou de ruptures. Paradoxalement, on trouve presque toujours des deux à la fois. Ce sont des instants de vérité qui amplifient tout ce qu'on a vécu et tout ce que l'on est.

    Ce Jules Beaulac est vraiment quelqu'un à connaître. Je suis privilégié d'avoir pu le compter si tôt dans mes connaissances.

    Je lui avais déjà réservé un billet. Il l'a lu et m'a dit, sourire en coin, que j'exagérais un peu. Il avait même ajouté à la blague qu'il ne fallait pas le canoniser trop vite.

    Ce qui m'étonne le plus, c'est que genre de personnage plus grand que nature reste presque toujours dans l'ombre. Ce n'est pas avec des types aussi bien que lui qu'on fait des évêques...

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  3. « Ce n'est pas avec des types aussi bien que lui qu'on fait des évêques... » Heureusement que j’ai lu ton commentaire avant de faire le mien, car je m’apprêtais à faire la même remarque. :-)

    Quel beau texte, tu as écrit là! Tu m’as beaucoup ému avec cet hommage à ton ami, tout comme tu l’avais fait lorsque tu nous en avais parlé la première fois.

    « Il m'a raconté comment ceux qui étaient les plus rébarbatifs finissaient par se laisser attendrir. Dans certains cas, il fallait des mois de patience. Il fallait passer le test. »

    Cette phrase à elle seule, a beaucoup d’échos chez moi, comme tu pourrais t’en douter si tu te rappelles les Chroniques de la Porte Bleue. J’ai quitté la maison de chambres en mars 2007, pour entreprendre presque aussitôt la rédaction de mes chroniques. C’était hier et pourtant cela me semble tellement loin maintenant. J’ai cessé d’écrire mon blog sur mon vécu avec cette misère, il y a exactement un an. Et j’ai arrêté pourquoi? Parce que j’avais commencé à détourner mon attention de ce que je considère essentiel, le CŒUR, pour ne plus parler que des dérives de la société dite « normale » dans laquelle nous vivons. C’est peut-être pour ça, que j’ai tout effacé, car j’étais en train de souiller cette Porte Bleue.

    Tu relates que:

    « L'abbé Jules disait même que c'est en prison qu'on pouvait trouver le plus de monde qui avaient envie d'entendre parler de Dieu. »

    Cela n’a rien pour m’étonner. Qui auraient le plus de raisons de s’interroger sur le sens de la vie, si ce n’est les personnes qui vivent dans les bas fonds de la société? Je ne dis pas que les autres ne s’interrogent pas, mais reconnaissons que ceux qui n’ont jamais été gâtés par la vie, sont aussi ceux qui auraient le plus de raisons de se poser des questions.

    D’un autre côté, leur misère pourrait leur faire douter de Dieu, surtout si on écoute les messages qui sont véhiculés par certains évêques... Les églises et les dogmes ne font vraiment pas le poids devant un homme tel que l’abbé Jules, qui savait parler aux humains, avec son cœur.

    C’est quand on parle avec son cœur qu’on arrive à rejoindre les âmes et quand le lien est établi, il n’est plus besoin d’intermédiaires entre l’homme et la Source, surtout si ces mêmes intermédiaires ignorent tout du cœur et se contentent dans leur orgueil, de ne réciter machinalement, que des préceptes que leurs prédécesseurs ont rédigés pour asseoir leur autorité sur les peuples.

    Les églises ne devraient avoir en leur sein, que des Grands Cœurs, comme l’était ton ami disparu.

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  4. Tu fais preuve d'une ouverture qui t'honore, Réjean

    L'enchaînement de tes idées témoigne d'une grande maturité au niveau des idées. Il faut du courage pour le faire de cette façon. Plusieurs n'osent plus le faire dans notre monde actuel. Mais je crois, comme tu le mentionnes si bien, que le coeur ouvre bien des portes qui se referment facilement autrement.

    Mon expérience personnelle me permet d'accorder beaucoup de crédibilité à tes propos. Durant toute ma vie active, j'ai eu à côtoyer des gens en proie à de fortes tensions émotives. Et je crois qu'il n'y avait pas de gens plus disponibles à entendre ce qu'on leur exprimait avec le coeur.

    Tu as raison de le souligner comme tu le fais si bien.

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  5. Tout un témoignage d'affection et de gratitude que tu nous livre ici, nous sentons bien l'affection que tu portais et que tu portes toujours à cet homme de bien.
    Quand des personnes que nous aimons traversent de l'autre coté du miroir, nous nous reprochons souvent de ne les avoir pas assez chéri.
    Il est important, je crois, de dire aux personnes que nous aimons, le plus souvent possible "comment puis-je t'aimer aujourd'hui?"

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  6. Bonjour Jacques,

    Tu dis, concernant mon dernier commentaire,

    « Il faut du courage pour le faire de cette façon. Plusieurs n'osent plus le faire dans notre monde actuel. »

    Courage, je ne crois pas. Il vient toujours un moment où le ras-le-bol prend le dessus sur la peur. C’est peut-être à ce niveau que je suis rendu. La prochaine étape qui ne saurait plus tarder en ce qui me concerne, sera de garder le silence et de laisser les gens s’ouvrir les yeux par eux-mêmes sur ce monde illusoire qu’ils sont en train de se créer. Et plus j’y pense et plus je réalise que c’est la seule chose à faire. Les croyances sont plus que jamais dépassées, il n’y a qu’en se brûlant qu’on apprend, et encore, c'est à supposer qu'on soit intéressé à apprendre !

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  7. Bonjour Barbe blanche

    On a beau connaître l'importance de profiter de la présence des êtres qui nous sont chers pendant qu'ils sont là, on se fait presque toujours prendre au jeu.

    Quand le coup fatal arrive, c'est trop souvent à ce moment-là qu'on réalise vraiment ce qu'on aurait aimé faire et dire.

    Quand on voit s'exprimer un esprit vif, des éclairs dans les yeux, on ne peut imaginer qu'un jour où l'autre le corps ne répondra plus.

    Malgré tout, je commence à apprendre... J'aurais aimé avoir l'état d'esprit que j'ai présentement. Et j'aimerais pouvoir transférer à d'autres tout ce que j'ai pris une vie à apprendre.

    Mais, le copier-coller, on ne peut l'appliquer à nos neurones.

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  8. Coïncidence

    Après avoir écrit mon dernier message, je me suis relu. Je le fais toujours après.

    J'ai remarqué un faute d'orthographe honeuse. J'ai fait un copier. J'ai effacé mon message. Et j'ai finalisé le copier-coller.

    Dommage qu'on ne puisse appliquer le même principe pour les pages de sa vie. J'aurais plusieurs copier-coller à réaliser

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  9. Oh là là, Réjean!

    Tes derniers commentaires m'ont amené à la conclusion contraire. Chaque geste que l'on pose, chaque réflexion que l'on fait trouve son écho quelque part.

    Sincèrement, les mots que tu as laissés ont eu un effet positif sur ma perception de l'univers qui m'entoure. Loin de perdre confiance en mes moyens, j'ai retrouvé foi en l'avenir et nos capacités d'y contribuer positivement.

    Je crois que tu n'évalues pas suffisamment à fond l'impact de ce que tu exprimes. Tout est tellement clair et signifiant pour moi.

    Je n'ai jamais oublié ce texte si puissant de ton père, texte lu par toi il y a plus de deux ans dans le temps des Fêtes. Je ne sais pas combien de fois j'ai pu le réentendre sur ton blogue. J'ai cherché à l'écouter de nouveau à la fin 2009, mais j'ai constaté avec regrêt qu'il n'y était plus.

    Ceci étant dit, tu as le droit de prendre toutes les pauses que tu juges bénéfiques pour toi. Mais pour moi, tu seras toujours une source d'inspiration.

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  10. Je verrai :-)

    Pour ce qui du vidéo dont tu parles, tu n'as qu'à aller sur ma page de Windows Live, en cliquant sur mon nom. La page ne présente qu'une partie des quelques textes et vidéos que j'y ai placés. Tu n'as qu'à cliquer au haut de la page, sur "blog", pour avoir accès à l'ensemble de ce court blog.

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  11. J'ai été très émue de lire ton billet sur le décès foudroyant de Jules Beaulac, celui auquel je m'étais attachée lorsque tu en avais parlé. Je ressentais quelque chose comme un amour infini qui émanait de cet homme, de la manière que tu nous en parlais. Ça traversait l'écran.

    Il aura été pour toi et pour l'ensemble de ta vie, une figure marquante, comme un professeur, un père, un grand frère, un ami, un maître à penser, un exemple à suivre et mille autres bienfaits que tu sais mesurer mieux que personne.

    Malgré sa très grande humilité, il avait bien reçu ce billet dans lequel tu lui exprimais beaucoup.

    Il a quitté cette vie en sachant tout de même tout le bien que tu pensais de lui et ce qu'il avait semé dans ta vie, comme dans celles de beaucoup de monde également. C'est ça, je crois, qui te consolera de cette grande perte.

    Sais-tu pourquoi ces gens-là agissent dans l'ombre et n'ont pas besoin de la lumière des projecteurs? Ils sont eux-mêmes tellement lumineux.

    Je devrais t'offrir mes condoléances mais même si je compatis à ton chagrin, j'ai le goût de te dire plutôt : « T'as eu de la chance, Jacks, d'avoir pu connaître, aimer, côtoyer, échanger, avec cet homme exceptionnel.

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  12. Zoreilles,

    j'ai bien aimé cette réflexion: Sais-tu pourquoi ces gens-là agissent dans l'ombre et n'ont pas besoin de la lumière des projecteurs? Ils sont eux-mêmes tellement lumineux.

    L'humilité et la simplicité sont de bien belles qualités en effet. Elles sont comme le vernis qui donne tout son éclat à une belle pièce décorative en bois.

    Un enfant est adorable tant qu'il n'est pas encore conscient du charme qu'il exerce autour de lui.

    Quelqu'un me parlait un jour d'un petit boss détestable. Il a ajouté: Il n'y a rien de plus détestable qu'un petit boss. Un grand boss est souvent beaucoup plus simple parce qu'il n'a rien à prouver. Il est ce qu'il est tout simplement.

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  13. Content de te revoir Grand Jackss.
    Pour l'humilité, seul les très grandes personnes peuvent se permettre de la vivre,l'abbé Beaulac était de ceux là,
    pour notre part, nous essayons d'imiter les modèles qu'ils sont pour nous.

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  14. Le plaisir est partagé, Barbe blanche

    J'ai enlevé mon dernier billet pour revenir à celui-ci qui correspondait plus à mon état d'âme.

    C'est fou, mais il y a des deuils qui sont plus difficile à faire que d'autres. De plus, quand je regarde aller nos élites, du moins ce que j'en entends, je regrette les modèles du passé.

    Nos valeurs, nos artistes, notre patrimoine, je regrette de les voir changer autant. C'est peut-être ça vieillir. Et il paraît que les changements vont être de plus en plus rapide dans les prochaines années.

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  15. Barbe blanche,

    J'ai oublié le principal. En lisant ton commentaire, j'ai été séduit par cette phrase: Pour l'humilité, seules les très grandes personnes peuvent se permettre de la vivre.

    Juste après avoir réagi à ton message, je suis allé écouter le bulletin de nouvelles de TVA. Il était déprimant. Mais le commercial m'a fait réalisé que j'avais oublié de renchérir sur ce que tu avais dit sur l'humilité.

    C'est une des qualités qui rehaussent le plus les grandes personalités. Ça m'a inspiré au point d'y consacré mon prochain billet avec un fait vécu qui rejoint l'actualité.

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  16. Bon retour Jackss !

    Ça me fait chaud au coeur de te relire. J'avais l'impression de t'avoir perdu avant de t'avoir connu et c'était bien dommage.

    Hélène ♥

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