mardi 16 juin 2009

Le ciel et l'enfer

Aujourd'hui, c'était le bonheur total

Je me suis permis une petite marche pour regarder danser les goélans. Je ne ferai pas de longs discours. Je ménage mes énergies avant de partir quelques jours pour ma résidence de Sherbrooke.

Mais tout au long de la journée, j'ai ressenti un bonheur que je veux partager. Toutes les photos ont été prises cet après-midi, sur la rue où je loge. Je devrais parler de ruelle. Vous y reconnaîter la maison où j'habite.
Le reste du décors a été pris à quelques pas, au bout de la ruelle.



Pourquoi la vie ce n'est pas uniquement cette foule de petits bonheurs?.
Et dire que c'est au nom de Dieu qu'on crée l'enfer sur terre.
Il faut apprécier ce qu'on a,
être solidaires avec tous nos frères d'ici et d'ailleurs.
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17 commentaires:

  1. Bonjour Jackss

    Ton billet me fait penser à la chanson de Maxime le Forestier :

    Né quelque part
    Paroles : Maxime Le Forestier
    Musique : Maxime Le Forestier et Jean-Pierre Sabar
    (c) 1987 by Éditions Coïncidences

    1 On choisit pas ses parents
    On choisit pas sa famille
    On choisit pas non plus
    Les trottoirs de Manille
    De Paris ou d'Alger
    Pour apprendre à marcher
    Être né quelque part
    Être né quelque part
    Pour celui qui est né
    C'est toujours un hasard
    Nom'inqwando yes qwag iqwahasa
    Nom'inqwando yes qwag iqwahasa

    2 Y'a des oiseaux de basse-cour
    Et des oiseaux de passage
    Ils savent où sont leurs nids
    Qu'ils rentrent de voyage
    Ou qu'ils restent chez eux
    Ils savent où sont leurs oeufs
    Être né quelque part
    Être né quelque part
    C'est partir quand on veut
    Revenir quand on part
    Nom'inqwando yes qwag iqwahasa (bis)

    Est-ce que les gens naissent égaux en droits
    À l'endroit où ils naissent ?
    Nom'inqwando yes qwag iqwahasa
    Est-ce que les gens naissent égaux en droits
    À l'endroit où ils naissent
    Que les gens naissent pareils ou pas ?
    Abantwana bayagxuma, becahselana bexoxa

    3 On choisit pas ses parents
    On choisit pas sa famille
    On choisit pas non plus
    Les trottoirs de Manille
    De Paris ou d'Alger
    Pour apprendre à marcher
    Je suis né quelque part
    Je suis né quelque part
    Laissez-moi ce repère
    Ou je perds la mémoire
    Nom'inqwando yes qwag iqwahasa (ter)

    Est-ce que les gens naissent égaux en droits
    À l'endroit où ils naissent
    Que les gens naissent pareils ou pas ?
    Buka naba baxoshana
    Nom'inqwando yes qwag iqwahasa (bis)

    Est-ce que les gens naissent égaux en droits
    À l'endroit où ils naissent
    Que les gens naissent pareils ou pas ?
    Buka naba baxoshana
    Nom'inqwando yes qwag iqwahasa (bis)

    C'est vrai qu'on serait bien mal venus de ne pas apprécier les privilège qui nous sont offerts, ne serait-ce que par respect pour tous ceux qui souffrent tellement.

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  2. Bonsoir Jackss,

    Oui, pourquoi la vie n'est-elle pas cette foule de petits bonheurs, ce serait tellement plus simple et plus beau.
    Pourquoi tant de haine sur terre, alors qu'il serait tellement simple de s'aimer, et de se respecter les uns, les autres. La tolérance, voici un mot que les gens ne connaissent pas ou plus. Quel dommage...

    Belle soirée à toi, Jackss. Amitiés.

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  3. Que j'ai aimé ton billet, tes photos et tes réflexions.

    Et si on pouvait résoudre cette question, pourquoi le bonheur n'est jamais aussi simple que ça?

    Le dernier paragraphe du commentaire de Michel, comme les mots de la chanson qu'il nous offre, me vont droit au coeur.

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  4. moi je dis ceci: heureusement que la vie est une foule de petits bonheurs... heureusement. Et heureusement que nous pouvons saisir ces petits bonheurs et les faire fructifier. C'est vrai qu'il y a tellement de choses négatives... mais heureusement que je peux encore marcher, lever la tête, voir le ciel et vivre dans un pays riche. Même si je ne suis pas riche à millions, je suis riche de toutes ces personnes qui m'entourent et qui me soutiennent.
    Je vous embrasse et vous envoie un petit bonheur par-dessus les mers.

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  5. Salut jackss

    Question à un milliard de dollar cela. Non encore plus cher ou une valeur inestimable et tout le monde le cherche et comme le dit une des correpondante avant moi, on se fait des petites bonheurs au quotidien c'est déjà un bon début je crois

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  6. Bonjour Jackss,

    Comme le temps passe rapidement ! Je viens de passer une courte sabbatique strictement réservée à l'observation, à l'écoute et à la lecture de tout ce qu'on peut dire et écrire sur le sujet de la « civilisation dite humaine ». Et mon constat, est malheureusement des plus sombres.

    On a bien raison de dire que le temps s'accélère de plus en plus. Et il n'y a pas que le temps qui s'accélère, les événements aussi et pas toujours dans le sens souhaité.

    On aurait peut-être avantage à méditer une déclaration faite pas Franklin Delano Roosevelt :

    « En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

    Les conflits qui sévissent actuellement en Iran, sont-ils le fait d'une fraude électorale ou d'une manigance des services secrets occidentaux? Certains l'ignorent sans doute, mais en 1953 la CIA ( avec son opération Ajax ) a joué un grand rôle dans le renversement du président d'alors, qui avait eu la malencontreuse idée de décider que l'argent du pétrole iranien devait profiter à son peuple en priorité et non aux multinationales étrangères. L'histoire se répèterait-t-elle ?

    Pour créer des divisions au sein d'une communauté et de là, l'anarchie qui amène le clivage, il suffit simplement de partir des rumeurs, de payer quelques figurants pour ameuter la population, les média faisant le reste.

    Ce ne sont pas les petits bonheurs qui manquent, Jacques. On en crée même des nouveaux (artificiels) de jour en jour pour remplacer ceux qu'on détruit au nom du progrès. Et dans quel but ? Si ce n'est pour tenter de détourner notre attention bien loin des agissements de ceux qui exécutent les ordres. Sommes-nous devenus les dupes des média officiels ?

    Et où cela nous mènera-t-il ?

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  7. Bonjour Michel,

    Je rentre à peine de voyage. Et c'est toi qui m'attendais en premier sur la berge.

    J'ai fait un long voyage. J'ai vu la soeur de Laure atteint d'un cancer pour lesquels les médecins disent tout et rien à la fois. Certains recommandent d'attendre, une autre une 2è série de chimio et une autre une ablation.

    J'ai fait un long voyage. J'ai vu ma belle-mère de 92 ans presqu'éteinte.

    J'ai fait un long voyage en écoutant la radio, les malheurs de nos frères abandonnés à eux-mêmes.

    J'ai aimé cette chanson qui dit tant qui dit tout. Tu as beaucoup de culture. Elle est tellement appropriée cette chanson qui nous fait penser que le pire malheur est celui que l'on vit seul. Le pire malheur est toujours plus facile en présence des êtres que l'on aime et à qui on peut tout dire.

    J'ai aimé mon voyage, le retour. Et je me sens responsable de ceux ne peuvent dire le mot retour puisqu'ils ne peuvent aller nulle part.

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  8. Bonjour Françoise,

    C'est un jour merveilleux pour recevoir ton message tout empeint de sensibilité.

    Ici, le soleil brille. Aucun nugage dans la ciel. Une mer calme et bleu. Je l'apprécie.

    Le bleu, il y en a partout qui flotte dans l'air à l'approche de la fête nationale des Québécois. Le drapeau bleu fleurdelysé est porté avec fierté sous le signe de l'amitié et de la tolérance.

    Pour la première fois cette année, des anglophones serons invités à faire partie du spectacle. Certains trouvent dangeureux qu'on l'on donne trop de place.

    Quelqu'un comme toi, à l'autre bout du monde, pourra trouver curieux casse-têtes. Sommes-nous trop tolérants ou trop craintifs?

    À force de donner à tous trop de place, finirons-nous par perdre la nôtre?

    Tous ces petits bonheurs du quotidiens, doit-on penser qu'ils peuvent fleurir d'eux-mêmes à l'infini ou doit-on les mettre à l'abri du vent?

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  9. Bonjour Delphinium,

    Je sens une grande vérité à travers ce que tu dis. Même si on se console en regardant ailleurs, on a tous aussi nos petites misères.

    Comme chante Aznavour, la misère est moins pénible au soleil. Elle n'en demeure pas moins réelle. Cette même sensibilité qui nous donne tant d'humanité, c'est aussi elle qui nous rend si vulnérable. Les deux vont de pair.

    Toute la sagesse du monde a déjà été mise en chanson. Cette parole suivante est aussi fort éloquente:
    Ceux qui n'ont jamais connu le bonheur sont moins malheureux qu moi qui t'ai aimée.

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  10. Bonjour Zoreilles,

    Je crois que c'est toi qui a déjà répondu avec grande sagesse à la question que tu viens de poser?
    Pourquoi le bonheur n'est-il jamais si simple?

    À la limite, avec le temps, je peux apprendre à cultiver le bonheur. Mais je ne serai jamais insensible aux malheurs de ceux que j'aime.

    Je ne serai jamais insensible non plus aux malheurs de mes frères et soeurs de l'autre bout du monde.

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  11. Loup de Ville,

    Tout à fait. Au quotidien, simplement. Je me souviens tellement des petits travaux dans le jadins, accrompis.

    On peut passer parfois des heures à jouer avec la terre, l'eau, le bois comme si plus rien n'existait.

    Le bonheur c'est parfois quelquee chose de très simple qui fait qu'on ne pense plus à rien. On ne fait que ressentir quelque chose qui ressemble à du bonheur.

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  12. Réjean,

    ton propos est fort intéressant. Je vais y revenir. Ça c'est sûr.

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  13. Bonjour Réjean,

    C'est avec plaisir que je te retrouve. C'est en visitant ton blogue que je t'ai reconnu.

    Nous sommes du même avis sur un point: le temps s'accélère. C'est fascinant.

    D'où je suis, sur la Côte Nord, je suis bien placé pour le voir s'accélerer le temps. C'est un développement monstre pour ne pas dire monstrueux qui s'en vient ici.

    Mais malgré tout, je conserve foi en l'avenir, en la nature humaine, ses forces qu'elle va toujours réussir a trouver dans ses moments les plus désespérer. C'est dans les pires situations que l'humanité réussit ses meilleurs bonds.

    Et la réaction des Iraniens m'inspire autant qu'elle me traumatise. Peu importe l'issue demain, je sais que le feu qui couve fera avancer le monde.

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  14. Jacques,

    Je ne pense pas que nous soyons sur le même avis, que sur un seul point seulement, soit l'accélération du temps. Je dirais même plus, je ne me rappelle pas avoir déjà été en grand désaccord avec toi. Il y a toujours un grand bon sens qui se dégage de tes propos.

    Ce qui nous différencie le plus, se résumerait selon moi au grand optimisme qui te caractérise alors que de mon côté, je suis un éternel anxieux. Notre vision du futur de l'humanité est la même. Toi tu te bornes à visualiser le futur idéal avec confiance, alors que moi je visualise ce même futur, mais en craignant la douleur de la transition.

    Il est vrai que je me focalise énormément sur les crises et les mensonges dont nous sommes abreuvés ad nauseam, mais je n'en ai pas moins déclaré sur mon blog, dans ma chronique de retour intitulée « HOME »: « Quelle époque nous vivons! Elle ne peut qu’être propice à l’élévation de nos consciences. Ne reste plus qu’à souhaiter ardemment que le transit se fasse sans trop de douleur. »

    Tu vois comme on se rejoint, quand toi tu dis: « Peu importe l'issue demain, je sais que le feu qui couve fera avancer le monde. »

    La peur de la douleur c'est pour moi, la confiance sans borne, c'est pour toi.

    Bonne soirée cher ami !

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  15. Jacques,

    J'ai fait une petite erreur de frappe. Anonyme est évidemment, Réjean.

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  16. Bonsoir Réjean,

    Au moins, tu as eu le don de me faire sourire. En lisant les propos de cet Anonyme, je me disais: Cet Anonyme qui ne veut pas que je le reconnaisse cache très mal son jeu!".

    Puis, j'ai vu que c'était une réaction involontaire due au hasard.

    Je crois bien, Réjean, que tout humain que nous sommes nous avons tous un peu des deux: un mélange d'optimisme et de positivisme. Tout est question de nuances qui varient selon nos humeurs et les circonstances.

    C'est peut-être une des raisons pour lesquelles nous aimons confrontées nos visions. Et c'est ce que tu illustrait sur ton blogue où tu aimais jouer plusieurs rôles.

    Tout ça, c'est ce qu'on appelle la vie.

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  17. J'ai rapporté hier ce fameux travail que j'avais fait au Collège en 1965 sur le Cerveau et l'esprit libre.

    J'avais oublié que ce mot apparaissait dans le titre. J'avais même donné au travail le titre ronflant de thèse.

    Avant d'aborder ce billet, j'aimerais compléter la dernière partie du dernier. Ils se passent actuellement des choses, mes amis, sur lesquels j'ai le goût de m'exprimer.

    J'aimerais parler un peu de l'état de la démocratie d'ici et d'ailleurs. Son état de santé, son prix.

    C'est aujourd'hui que commencent les festivités de la St-Jean. C'est la fête des Québécois. Avons-nous quelque chose à fêter?

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