mercredi 25 février 2009

À perte de vue

CLIQUER POUR MIEUX VOIR

Quand on parle de la Côte Nord du Québec, on ne peut imaginer l'immensité du territoire. C'est gigantesque. Il faut voir. Havre Saint-Pierre, c'est le chef-lieu de la Minganie. Pour le coin, c'est une très grande ville avec ses 3600 habitants.

Avant 1996, la route s'arrêtait là. Pour aller plus loin, il fallait le bateau, l'avion, la motoneigne ou des moyens très rudimentaires comme les traîneaux à chien. À ce qu'on m'a dit ce dernier moyen de locomotion était très exaltant.

Maintenant, la route se rend jusqu'à Natashquan, la patrie de Gille Vigneault. Sise sur les rives du golfe du Saint-Laurent, la réserve se trouve à 336 kilomètres à l’est de Sept-Îles et couvre une superficie de 20,63 hectares. Le territoire de la réserve est enclavé dans celui de la municipalité de Natashquan et est accessible par la route 138 depuis 1996.Population en 2001 : 896 personnes (dont 63 hors réserve).

Pour bien saisir l'ampleur de la situation, voici les villages que l'on trouve près de Havre Saint-Pierre:
À l'est de Havre-Saint-Pierre
  • Baie-Johan-Beetz: à 65 km de HSP, 89 habitants, pourvoirie
  • Aguanish: à 121 kim, 380 habitants, pourvoirie
  • Natashquan: à 157 km, 63 habitants

  • Pointe-Parent: 164 km de Havre Saint-Pierre, réserve indienne

À l'ouest de Havre-Saint-Pierre
  • Mingan: à 40 km de HSP, 480 habitants, réseve indienne
  • Longue-Pointe-de-Mingan: à52 kim, 557 habitants, usine traitement poisson
  • Rivière-Saint-Jean: à 68 km, 319 habitants incluant Magpie, Pourvoirie
  • Magpie: 82 km de Havre Saint-Pierre, réserve indienne
  • Rivière-au Tonnerre: à 106 km, 476 habitants incluant Sheldrake,
  • Sheldrake: 82 km de Havre Saint-Pierre, Usine poisson

Au Sud de Havre St-Pierre:
  • Port Menier (Ile Anticosti) à 40 km de HSP, 480 habitants, pourvoirie, exploitation forestière

Pouvez-vous imaginer de si vastes étendues de terre avec si peu de population? C'est hallucinant! De quoi faire rêver tous les Chinois du Japon. Quant à moi, c'est très agrégable d'y vivre. Il y a beaucoup de journées où la température est clémente. Pas de guerre, pas de terroriste, pas de commando suicide.

Pour vous mettre dans l'ambiance, voir la bande annonce du film Le bonheur de Pierre Haute-Vitesse

Beaucoup plus au nord, un autre scandale! C'est le Labrador. Le gouvernement fédéral à donné ce territoire au Gouvernement de l'Ile de Terre-Neuve pour que ses habitants acceptent de faire partie du Canada en 1949. Pourant, ce territoire appartenait au Québec depuis le débue de la colonie. Ce territoire a été donné sans gêne et sans compensation. C'est tout de même incroyable! Ailleurs dans le monde, on a fait des guerres pour moins que ça.

Le mois dernier, j'étais tout heureux de vous montrer le paysage que je pouvasis observer de ma fenêtre de cuisine, là même où je faisais la vaisselle. Avant-hier, j'ai pris une photo du même endroit. Vous remarquez une différence?

Cliquez pour mieux voir le dégât.

Au moins, il y a une surprise pour mon prochain billet: je déménage; avec Laure
Où, quand, comment, pourquoi?

À suivre...

Je vous recommande de voir le carnet de Caro sur la Côte Nord. Vous aurez une excellente idée de mon univers. Son carnet contient une foule de détails savoureux. Bravo Caro!

mardi 24 février 2009

Comment marche le monde?

Je suis à Havre Saint-Pierre depuis cinq semaines déjà. Je suis heureux. Calme. La neige est mon décor. Le froid mon ami. Je marche. Je n'ai besoin de rien de plus pour être heureux. Le bonheur, c'est gratuit. Ma fourgonnette était en panne, sans frein. Aucun garage n'avait le temps de la réparer? Quelle merveille! Tant qu'on ne la répare pas, ça ne coûte rien. Et j'ai retrouvé le plaisir de marcher.

Hier, j'ai vu une formidable tempête qui mettait beaucoup d'ambiance. Et j'ai été heureux d'apprendre que c'était la meilleure période de l'année pour en avoir d'autres. Le plus merveilleux, c'est que les tempêtes sont gratuites. On n'a même pas à réserver notre place à l'avance, s'entasser pour la voir. Elle nous trouve n'importe où.



Il y a très peu de commerces ici. Il faut 5 heures de route aller-retour pour aller magasiner à Sept-Iles. Ailleurs, on ne magasine pas longtemps. Je profite de la nature. Pas des magasins. Je n'ai même pas le goût de consommer. C'est le bonheur total. Je suis comblé avec le peu que j'ai.

Je ne consomme plus. Whops! Permettez que je choisisse une autre expression: je ne dépense plus. Mais à la télé, hier soir, au bulletin de nouvelles, on a presque réussi à me rendre coupable. Il parait que c'est la catastrophe de l'heure sur la planète: plus personne ne veut dépenser. Misère! Je me sens égoïste. Je n'ai besoin de rien. Mais si je ne dépense pas, l'économie va foutre le camp. Pourtant, économiser ça veut dire ne pas dépenser. Et Jean Charest s'est fait élire en disant L'Économie d'abord. Je suis mêlé. Ne vous inquiétez pas. Je fais semblant de l'être.

Je réfléchis: Comment ça marche?

Il faudrait payer du monde pour qu'ils fabriquent des objets dont je n'ai pas besoin pour être heureux? Les faire transporter dans des gros camions qui vont polluer? Il y a là tout un paradoxe.

Mais, je ne peux m'empêcher d'être triste à la pensée de tous ceux qui ont perdu leur emploi, leur maison, leur dignité. Et je rêve. Je rêve qu'on ne fasse pas travailler le monde pour rien, simplement pour faire rouler l'économie. Je rêve que l'on crée des emplois valorisants, gratifiants, stimulants, utiles. Je rêve qu'on crée des emplois pour améliorer la qualité de vie de tous nos concitoyens, en particulier les plus mal pris.

Ce soir à Radio-Canada, le bulletin de nouvelle a fait place au discour en direct de Barack Obaman. Quel vent de fraîcheur! Quelle inspiration! Il fallait peut-être que les États-Unis descendent aussi bas pour qu'ils retrouvent un début de sens des vraies valeurs. Je suis ému quand je vois ce Président communiquer ses valeurs en allant toucher son auditoire et donner le goût à chacun d'aller puiser ce qu'il a de meilleur en lui. Les visages de ceux qui l'écoutent sont éloquents et porteurs d'espoir.

Je vous laisse avec le décor emprunté pour mes marches quotidiennes.
Cliquez pour mieux apprécier



Avant de vous quittez, permettez-moi un petite confidence. Laure vient d'aller au lit. Elle était un peu fatigué après 7 jours de travail en ligne. Elle est en congé demain. Et savez-vous ce qu'elle m'a dit lorsque je suis allé lui donner sa bise? Vous ne pouvez pas deviner. Elle m'a dit: Demain, j'aimerais qu'on aille voir au garage si le monsieur peut réparer notre fourgonnette. Misère! Je vais être obligé d'arrêter d'économiser...

lundi 16 février 2009

Face à face

Photo prise ce matin devant la maison au lever du jour
Sombre jour pour ma fourgonnette! Elle a voulu faire à sa tête en se disant que j'avais trop besoin d'elle pour m'en passer.

Mon Astro, elle est comme ça. Elle partait quand ça lui tentait. Elle s'arrêtait si ça lui convenait et à son rythme. Elle me fait penser à mon garagiste. Mais voilà, j'ai décidé que dans la famille, ce n'est pas elle qui allait tout régenter. C'est moi. Ou Laure, selon le cas. J'ai des anecdotes à ce sujet. Je les passe sous silence... pour l'instant.

Nous avons fait 2250 kilomètres pour aller récupérer notre Acura à notre résidence de Sherbrooke. Elle est maintenant dans la cours de notre appartement de Havre Saint-Pierre. Les deux véhicules se font face. L'auto est toute petite. Mais je ne crois pas qu'elle s'en laisse imposer par l'Astro.

L'auto aurait besoin d'une bonne douche, j'en conviens. On ne parcourt pas une telle distance sans se salir un peu. Nous sommes partis hier matin à 8h. Nous avons roulé sans arrêt pendant 13 heures. Nous avons mangé dans l'auto.

Le paysage de Sherbrooke à Havre Saint-Pierre est spectaculaire par moment. Tout au long du parcours, je pensais souvent à nos amis de France, de Belgique ou d'ailleurs. Souvent, on nous fait des commentaires au sujet de l'immensité du territoire. J'avais été surpris la première fois que j'avais entendu ce commentaire qui m'avait été adressé par Gaële, la copine de mon fiston Jipé, originaire de la belle région de la Haute Savoie, en France (Cluses). Faire un parcours comme nous venons de faire nous aide à en prendre la mesure.

Nous avons pris le traversier à Tadoussac, un site incontournable, particulièrement prisé par les Européens. C'est la première ville du Canada à avoir fêté son 400è anniversaire de fondation en l'an 2000. On aprécie l'endroit pour ses paysages et ses baleines.




Je trouve assez impressionnant de voir tant de beaux paysages de forêts, de montagnes enneigées qui côtoies des cours d'eau magnifiques ou la mer. Voir de si beaux décors où la nature reigne en maître, sans aucune habitation, il y a de quoi faire rêver. C'est comme un trésor caché. Pour combien de temps? J'ai un pincement au coeur quand je vois des pelles mécaniques travailler sans relâche pour faire progresser la civilisation dans ce paradis perdu.

Je crois que le paradis terrestre devait se situer au Québec. J'en ai pour preuve que dans les livres bibliques de ma jeunesse, on voyait Adam et Ève vêtus uniquement avec respectivement une et trois feuilles d'érable. La feuille d'érable, c'est l'emblême du Canada. Et c'est fou tout ce qu'on peut cacher au Canada en se servant de son emblème.

Et je vous jure que bien des politiciens nous ont caché bien des choses en se servant du prétexte des valeurs canadiennes que représente notre feuille d'érable.

lundi 9 février 2009

L'auto, la neige, la nature et la mer.


Quatre grandes personnalités ont retenu mon attention depuis mon arrivée ici, à Havre Saint-Pierre, il y a déjà plus de trois semaines:

L'auto, la neige, la nature et la mer


Si j'avais à choisir une seule d'entre elles comme personnalité du mois, laquelle pensez-vous que je choisirais ? Sans contredit, c'est l'auto. Le choix n'est peut-être pas romantique. Il est pratique, clair et sans équivoque. Il n'a rien à voir avec le fait que je suis, également sans contredit, de sexe masculin. Les hommes aiment autant les dames que les autos.


Pourquoi l'auto? C'est elle qui a fait couler le plus d'encre, suscité les plus grandes émotions, les plus grandes craintes, les plus grandes attentes, les plus grandes espérances. Chaque matin je pense à elle en premier en me levant: va-t-elle partir? Va-t-elle s'arrêter? Ensuite, je pense à Laure. Va-t-elle bien? A-t-elle passé une bonne nuit? À quelle heure va-t-elle partir? Va-t-elle s'arrêter au magasin ce soir quand je vais aller la chercher? Va-t-elle me laisser longtemps seul dans la fourgonnette ?

Revenons à la fourgonnette elle-même, à mon attachement pour elle. Il ne faut pas se le cacher, la vie c'est comme ça. Ce qui est acquis trop facilement n'a jamais la même importance que ce qui nous fait suer.

C'est comme l'histoire de l'enfant prodigue. Vous avez un petit monstre à la maison, vous vous inquiétez pour lui, vous vous faites du souci comme c'est pas possible. Le moindrement que vous sentez un geste de bonne volonté, vous oubliez tout. Vous ressentez de l'attachement très fort. Pour ma fourgonnette, c'est comme ça.

Comme chantait Willie Lamothe, le chanteur Wester: J'aimerais mieux voir mourir ma femme que voir mourir un de mes beaux boeufs. J'imagine qu'il avait du trouble avec ses boeufs.

Je n'oublierai jamais cette fourgonnette connue maintenant presque internationalement via mon blogue. Cette fourgonnette m'aura permis d'apprécier ma vraie auto comme jamais. C'est le coeur plein d'émotions que je me prépare à faire 2200 kilomètres pour aller récupérer cette auto restée à Sherbrooke. Reste à voir si de nouvelles aventures seront au rendez-vous.


Cette maison fait face à l'océan. Elle se trouve à l'endroit où j'ai photographié la mer. J'aimerais savoir si elle est à vendre.

samedi 7 février 2009

L'Hopital et la mer

Cliquez sur la photo pour mieux voir.

Vous avez remarqué la neige sur le pare-choc arrière? Elle se ramasse là quand je recule pour arrêter et que les freins ne fonctionnent pas. Subtile!

Bon! OK! Vous avez reconnu ma fourgonnette, mon numéro de plaque, le fait que je suis stationné dans un espace réservé aux personnes handicapées? D'accord! L'auto est volée, j'ai tué le propriétaire de l'auto, Les parties du corps sont dans des sachets en plastique dans le valise arrière. (Voir billet un peu plus bas sur la dame âgée et l'officier). Revenons aux choses sérieuses.


Laure me disait hier: J'ai l'impression que c'est très rare un hôpial situé directement sur le bord de la mer. Pourtant, imagine le bienfait que peut ressentir un malade, assis sur le bord de la fenêtre avec vue sur l'océan.

Sa réflexion a capté mon attention. Je me suis rappelé l'histoire de ce voisin de chambre d'hôpital démoli par la nouvelle brutale de son cancer incurable. Ses larmes. Les plus belles discussions avec lui, je les ai eu sur le bord de la fenêtre donnant sur le majestueux Mont Orford. J'étais très conscient des effets bénéfiques du paysage. Et volontairement, je m'en approchais lorsque je sentais l'athmosphère un peu lourd.

Face à l'adeversité, ce sont les amis qui peuvent faire la différence entre s'écrouler ou trouver le courage de supporter le pire. Et je compte la nature parmi mes amis. Je ne suis jamais seul dans la nature. La nature me parle, me trace une voie, m'aide à aimer la vie mais quand ce ne va pas.

Photo Parc du Mont-Orford.

Face à tout ce qui m'arrive, j'ai des sentiments, des réactions. La nature aussi en a. Elle en voit de toutes les couleurs, des plus sombres aux plus vives. Elle a des réactions des plus calmes aux plus déchainées. Elle s'exprime, s'affirme, réclame d'être respectée. Si on ne la comprend pas, elle trouve des moyens de se faire entendre. On appelle ça du réchauffement, des tsunamis, des inondations, des ouragans... Elle veut bien nous aider, en autant qu'on lui permette de le faire.

La nature est notre amie. Il faut s'en faire une alliée surtout dans les épreuves les plus difficiles. Un hôpital sur le bord de la mer, en pleine nature, c'est comme une mère qui nous tend les bras, surtout si elle nous sent plus fragiles. Je salue le génie de ceux qui ont choisi le site de l'Hôpital de Havre Saint-Pierre. Il faut parfois si peu pour faire la différence: un peu de poésie dans le coeur. Tout simplement!

Le terme Havre est bien choisi. Et le mot Saint-Pierre, savez-vous pourquoi on l'a choisi? Saint Pierre était pêcheur. C'est le patron des pêcheurs. Autrement dit Havre Saint-Pierre signifie le repos du pêcheur.

Remarquez que moi, je ne porte pas encore d'auréole comme lui, par humilité, bien sûr. Vous me voyez portant une auréole au bord de la plage de Havre Saint-Pierre en hiver? Le poste de télévision communautaire en ferait tout un reportage. Ça me gênerait un peu.

Si vous n'avez pas eu l'occasion de voir le billet précédent Havre Saint-Pierre, le matin, je vous invite amicalement à le faire. C'est une brève visite guidée qui donne un aperçu rapide des lieux. Vous ne pourrez probablement résister ensuite à la tentation de venir voir sur place. À moins que comme Caro et cie vous ne l'ayez déjà fait.

vendredi 6 février 2009

Havre Saint-Pierre, le matin

Ce matin, je veux partager avec vous les instants de bonheur d'un matin comme les autres. Remarquez que je veux niaiser personne. C'est comme ça. C'est gratuit.

Tout d'abord voici le décor que je vois de la fenêtre de cuisine quand je fais la vaisselle. Il y a un lave-vaisselle. Mais pourquoi se priver du plaisir de se dégourdir les mains dans l'eau chaude devant un si beau coin de paradis.


Ici, c'est le salon. Je le longe un peu.

J'ouvre la porte à la droite du salon. Le soleil se lève. je vais mettre l'auto en marche. Je ne veux pas niaiser personne, mais l'auto elle ne se gêne pas: elle me niaise. Tous les matins. J'aimerais mieux une meute de chiens qui lèvent la patte devant tous les poteaux.

J'ai cru un bon moment qu'elle refuserait de partir. Je fais le test tous les jours pour être sur que Laure n'aura pas besoin d'appeler un taxi. Je laisse tourner le moteur un peu pour le dégourdir.



J'ai laissé Laure à la porte de l'Hôpital. Vous voyez la charmante terrasse? On peut imaginer de quoi tout ça a l'air l'été. Il ne faut pas oublier que c'est sur le bord de la mer. On entend surement le bruit des petits oiseaux, des vagues et des moteurs de bateaux.

On peut agrandir toutes les photos en cliquant dessus



Juste à côté de l'Hôpital, la poissonnerie directement sur le bord de l'océan. Les poissons et les crabes sont tellement proches qu'on pourrait ouvrir la porte et les laisser entrer sans être obligés d'aller les chercher. On n'a pas ça à Sherbrooke!


Au large, ce qu'on voit, ce sont les Iles Mingan. Un archipel qu'il ne faut pas manquer de visiter.



Voici un lien laissé par Linda dans les commentaires: Les Iles Mingan

Entre l'hôpital et la poissonnerie, au bord de la mer, il y a ce magnifique édifice fédéral: un Centre d'interprétation permettant de bien se documenter sur l'archipel des Iles Mingan. Un joyau en soi!


Tout près, sur le bord de la mer, perdue dans la neige, une chaloupe attend la venue du beau temps. Les petits poisseaux nagent en paix... Et moi je prends des photos. Vous, vous cliquez dessus.

Toutes ces photos ont vraiment été prises ce matin en allant conduire Laure au travail.



Si vous n'avez pas lu le billet précédent sur la dame agée et l'officier, je vous le recommande. De quoi mettre de bonne humeur.
Juste en dessous de ce billet, il y en a un autre que je vous recommande: La leçon de Sarkosy. De quoi mettre de mauvaise humeur. Encore plus bas, il y a le récit de ma rencontre avec un témoin du drame de polytechnque. De quoi faire vivre des émotions, mais aussi de l'espoir.

jeudi 5 février 2009

Une vieille dame, deux officiers


Doit-on se méfier des personnes âgées au volant? Tout un débat!

Suis-je dangeureux au volant? Certainement! Et plus qu'on pense! . Certains disent qu'il est préférable que ma fourgonnette ne parte pas. Elle a plus de difficulté à arrêter qu'à partir.

Si un homme âgé est un danger au volant, imaginez une dame âgée. Surprenant!

Une dame âgée se fait arrêter par la police.

LA FEMME ÀGÉE : Y a-t-il un problème, officier ?

OFFICIER: Oui madame. J’ai bien peur que vous alliez a une vitesse excessive.
LA FEMME ÂGÉE : Ah oui??

OFFICIER: Est-ce que je peux voir votre permis de conduire, svp ?
LA FEMME ÂGÉE : Bien, je te le donnerais mais j’en ai pas.

OFFICIER: Vous en avez pas ?
LA FEMME ÂGÉE : Non. Je l'ai perdu il y a 4 ans pour conduite en état d'ivresse.

OFFICIER: Je vois… Est-ce que je peux voir vos papiers d'immatriculation.
LA FEMME ÂGÉE : Je ne peux pas cela non plus.

OFFICIER: Pourquoi donc ?
LA FEMME ÂGÉE : J’ai volé cette voiture.

OFFICIER: Vous l’avez volée ?
LA FEMME ÂGÉE : Oui, et j’ai tué et enterré le propriétaire.

OFFICIER: Vous avez fait quoi! ?
LA FEMME ÂGÉE : Les parties du corps sont dans des sachets en plastique dans le valise arrière si vous voulez les voir?

L’officier regarde le femme et se retire lentement dans sa voiture tout en réclamant du support. Après quelques minutes 5 voitures de police entourent la voiture. Un cadre supérieur approche lentement la voiture, tenant son pistolet.

OFFICIER 2 : Madame, veuillez faire un pas hors de votre véhicule !

La vieille dame sort de son véhicule.

LA FEMME ÂGÉE : Y a-t-il un problème, officier ?

OFFICIER 2 : Mon collègue ici me dit que vous avez volé cette voiture et avez assassiné le propriétaire.
LA FEMME ÂGÉE : Assassiné le propriétaire ? Etes vous sérieux ? !

OFFICIER 2: Oui, pourriez vous svp ouvrir la valise de votre voiture?
La femme ouvre le valise n'indiquant rien de plus qu’une valise vide.

OFFICIER 2 : Est-ce votre voiture, madame ?
LA FEMME ÂGÉE : Oui, voici les papiers d'enregistrement. Le 1er officier est tout fait surpris.

OFFICIER 2 : Mon collègue me dit que vous n'avez pas de permis de conduire.
La femme fouille dans son sac main retire son permis et le donne à l’officier. L’officier examine le permis attentivement.

OFFICIER 2 : Merci madame ; mais moi je suis un peu confus, car j'ai été averti par l’autre officier que vous n’aviez pas de permis, que vous aviez volé cette voiture, et que vous aviez assassiné et enterré le propriétaire !
LA FEMME ÂGÉE : Je gage que le maudit menteur vous a aussi dit que j’allais trop vite.




Mefis toi des dames matures !

dimanche 1 février 2009

Pourquoi sont-ils restés ?

Le Portage est présentement jumelé à Pons en France. L'évènement a été commomémoré le 16 juillet 2008. Pour plus de détails, cliquez sur la photo.

Dans mon dernier billet, je faisais référence aux raisons qui ont motivé les Français dans ce qui allait devenir une des premières seigneuries de Nouvelle-France. Comment peut-on resister à la tentation de fuir un lieu de misères et de souffrances?

L'Adieu aux Armes d'Ernest Hémingway y répondait un peu à sa façon, par l'absurde de la fuite. La vie des premiers colons français nous donnent une leçon de courage et de vie. Comme disait un Grand Général:Vive Montréal ! Vive le Québec !
Vive le Québec libre!
Vive le Canada français ! Et vive la France !

Whoops! Excusez, je m'emporte un peu sous le coup de l'émotion.

On ne peut saisir la vie pénible qu'ont dû connaître les premiers colons français, anciens soldats devenus défricheurs et agriculteurs. Pour bien comprendre l'histoire, il faut avoir la capacité de vivre des émotions qui finissent par disparaître du récit qu'on en fait par la suite.

Je me colle sur le texte original du livre sur la naissance de L'Assomption (ancien nom Le Portage. Le texte donne un aperçu de l'immense misère des premiers colons français. Ils auraient pu partir. Rien ne les forçait à rester là, dans la pauvreté, la misère, le froid, la souffrance, en danger de mort. N'oublions que ces gens étaient tous français. Qui a dit que les français rouspétaient pour rien?

Pourquoi sont-ils restés?

Parce que, les uns, les autres, ils se sont aimés vraiment! Voici une photocopie du texte original.

Cliquez pour agrandir le texte


Elle est très belle l'histoire de la Nouvlle-France. Elle est pour moi une source d'inspiration. Tout ce que mes ancêtes ont bâti ici, à force de courage en pensant aux généarions futures, c'est un devoir pour moi de le perpétuer.

Mais 30 ans après les événements dont je viens de parler, la Nouvelle-France a perdu une bataille stratégique à Québec. Ils ont dû capituler sur les Plaines D'Abraham. Le Présent gouvenrment du Canada prépare un grand spectable pour célébrer la victoire des anglais sur les Français en 1760. À renfort de publicité on invite les Américains, les Anglais du reste du Canada à venir voir ça et fêter. Monsieur Regis Labaume, maire de Québec ne comprend pas pourquoi les Québecois s'offusquent de l'événement.

Pour plus de détails, cliquez ICI.

Vous voyez ça, fêter notre défaite par un grand spectacle reproduisant la batalle où nous avons été vaincus sur les Plaines d'Abraham à Québec? Faut-il fêter ou pleurer ?



Montcalm le Général françait dit cette phrase célèbre avant de mourrir:Je meurs content car je ne verrai pas les anglais entrer dans Québec!



Pour plus de détails sur les célébrations de la défaite des Plaine d'Abraham qui ont fait de la Nouvelle-France une colonie anglaise, cliquez ICI