Les hommes préfèrent toujours subir des malheurs supportables
plutôt que se redresser et abolir les formes de gouvernement auxquels ils sont habitués. (Denys Arcand, Le confort et l'indifférence, ONF 1981)
Ce film de Denys Arcand (auteur de La chute de l'Empire américain, Les Invasions Barbares, etc ...) Le confort et l'indifférence est un véritable petit bijou que je vous recommande fortement. Il est très d'actualité même s'il date de 1981. Il est peut-être un peu long, mais regardez au moins le début.
Nous sommes en campagne électorale. À mon avis, les idées débattues sont riches et diversifiées.
Certaines émissions d'information sont très bien faites. Ce que j'ai un peu de difficultés à comprendre, c'est que plusieurs chroniqueurs n'y voit rien, ont l'impression que les véritables débats de fond n'ont pas lieu. Et pourtant!
Une chose me frappe: les jeunes sont beaucoup moins mobilisés et renseignés, d'après ce que nous rapportent les médias. Plusieurs ont dit à la caméra ne pas vouloir voter parce qu'ils manquaient d'informations. Pourtant, il me semble que nous n'avons jamais eu autant d'informations. Je crois que ce ne sont pas les idées qui manquent, mais notre confiance en ceux qui les expriment.
Le Journal de Montréal a récemment demandé à ses chroniqueurs : « De quelle idée le Québec a-t-il besoin pour retrouver sa fierté ? ».
Gertrude Bourdon, celle qui porte bien son nom (Côté, Le Soleil)
Au total, tout récemment 14 candidats sont passés d'un parti à un autre aux idées et aux valeurs totalement opposées. Ils sont des transfuges dont on peut douter des convictions.
"Speed dating politique
Oui, ce speed dating (site de rencontres) à la sauce politique renforce le cynisme ambiant. C’est clair.
Mais, il donne surtout raison aux jeunes qui pensent que la politique « c’est du pareil au même », « que c’est toute la même chose » et « que de toute façon, mon vote ne changera rien ». Et pourtant! Jamais, on a eu tant de diversités si bien expliquées.
On a beau prendre n’importe quelle mesure pour faire participer les jeunes, mais il y a rien de plus décourageant que de voir les partis s’échanger des candidats comme on s’échange des joueurs d’hockey. Où sont passés les idéaux et les projets de société ? "Nous avons beaucoup d'informations, mais... voici quelques aspects un peu troublants:
(Le magasinage de convictions) Le Journal de Montréal, 1 septembre 2018)
- Les heures de diffusions: les meilleures émissions télévisuelles passent au milieu de l'après-midi ou après 23 heures. L'émission 24/60 de Radio-Canada est rediffusée à minuit.
L'émission La Joute est un véritable petit bijou; les invités sont remarquables, compétents, crédibles et engagés. L'émission passe de 15h à 17h, puis de 23h à minuit. Nous pouvons l'écouter le soir parce que nous sommes retraités. - Aux heures de grandes écoutes, on dirait qu'on fait tout pour rapporter le moins possible d'informations qui nous touchent. Il n'y a pas plus d'une demi-heure de nouvelles, en excluant les commanditaires. Beaucoup de nouvelles sont des documentaires préparés à l'avance, les invités pour commenter l'actualité n'ont pas toujours la compétence souhaitée, ont la langue de bois, ont pour mission de ne pas trop faire grimper les statistiques de plaintes. On traite beaucoup d'informations en quelques secondes, en évitant les analyses approfondies. De toute façon, on n'aurait pas le temps.
Jean-François Lisée - Selon Joseph Facal pour qui j'ai toujours eu le plus grand respect, c'est Jean-François Lisée qui fait la meilleure campagne. Mais il faut aller aux rencontres partisanes pour entendre ses idées. Les médias en parlent peu. On préfère mousser la polarisation entre le Parti Libéral et La Coalition Avenir Québec. Selon Joseph Facal, le meilleur ne gagne pas toujours. Voir Le Journal de Montréal.
- L'immigration est un sujet tabou dont il ne faut surtout pas parler sans se faire traiter de racistes, d'esprits étroits.
- Les nouveaux arrivants sont acceptés sans même comprendre ni le français, ni l'anglais.
Les règles d'intégration sont défaillantes et on juge très sévèrement toute démarche pour bien informer les nouveaux arrivants des valeurs de la société, comme si c'était un crime de vouloir en parler. - Les informations ne sont pas toujours fiables: "«Plus le mensonge est gros, plus le peuple le croira», disait le sinistre Joseph Goebbels."
Ça vous fait penser à quelqu'un?
L'indifférence
Il n'y a pas si longtemps, beaucoup de sujets étaient sacrés. La langue, la fierté liée à l'identité de la communauté, il fallait les respecter. Sinon, la mobilisation était forte et efficace. L'indignation était une arme de résistance dont nos élites, Michel Chartrand par exemple, savaient s'en servir pour préserver nos valeurs fondamentales.
Certains phénomènes récents vont dans une toute autre direction
- Plusieurs montrent un ouverture à une moins grande importance du français.
Non seulement on ne croit plus que le français peut être menacé, on ne voit plus de raisons de le protéger. Il faut savoir que le Québec est le plus grand territoire géographique où la langue parlée est le français. C' est la langue officielle. C'est la seule langue officielle, afin de la protéger dans un océan d'anglophones. Mais pour combien de temps? L'an dernier, 58% des nouveaux réfugiés et des immigrants ne parlaient pas français. Et on manque de monde pour leur enseigner. - Le sentiment d'identité et la fierté nationale n'attirent plus. Au contraire! C'est mal vu. On identifie ces sentiments à de la fermeture d'esprit.
- On a perdu cette belle combativité qui permettait de débattre avec vigueur de ses convictions, ce droit à l'indignation qu'on reconnaissait comme une vertu. Michel Chartrand en était notre meilleur ambassadeur.
Voir vidéo de l'ONF " Un homme de parole.
Dénoncer l'inacceptable est maintenant vu comme un vice. Une opposition qui n'a plus le droit de s'opposer, c'est le propre d'un système politique qui s'appelle "une dictature". On veut "des campagnes propres", donc perdre le droit de dénoncer l'inacceptable, ne pas avoir toute l'information pour voter selon nos valeurs.
On n'enseigne plus l'histoire de façon à ce que les jeunes générations puissent comprendre, d'où nous venons et qui nous sommes. Des journalistes ont demandé aux jeunes, 10 ans après le référendum sur l'indépendance, quels étaient leur opinion sur le sujet. La plupart ne savaient même pas qu'il y en avait eu un et que le résultat avait été très serré: 51% pour le maintien du Québec dans le Canada et 49% pour la souveraineté. Ce n'est pas rien. Le Canada a failli perdre une bonne partie de son territoire.
Plusieurs même n'avaient jamais entendu parler le l'attaque des tours du Wal-Trade center, n'avaient jamais entendu parler de Ben Laden ou d'Al-Qaïda.
Plusieurs même n'avaient jamais entendu parler le l'attaque des tours du Wal-Trade center, n'avaient jamais entendu parler de Ben Laden ou d'Al-Qaïda.
Un excellent billet!! D'une grande pertinence, il suscite la réflexion et donne l'heure juste...pendant cette campagne électorale qui ne semble intéresser personne de mon entourage. Plusieurs disent qu'ils n'iront pas voter...
RépondreSupprimerOui, il y a moyen de s'informer plus que jamais auparavant mais oui, les gens ont perdu confiance en leurs dirigeants et leurs institutions.
Pourtant les enjeux sociaux sont énormes...santé, éducation et changements climatiques, pour ne citer que ceux-ci.
Il faut croire en la politique des petits pas dans nos cellules respectives avec persévérance...il faut continuer d'exprimer ses rêves...
mais le jeu d'échecs des grandes puissances mondiales nous démoralisent souvent, malheureusement.
Tout est beaucoup plus compliqué que ce petit commentaire, mais je continue d'avoir la foi en l'humain.
Merci beaucoup d'avoir mis en ligne le film "Le confort et l'indifférence" que je ne connaissais pas et que j'ai beaucoup aimé.
Sans doute avez vous vos problèmes... pour ce que j'ai connu du Canada j'ai été émerveillée par votre sens de la démocratie appliquée dans tous les actes de la vie citoyenne.
RépondreSupprimerBonjour Canneberge,
RépondreSupprimerTu as tout compris! Tu résumes tellement bien ce que j'ai voulu exprimer. Je me reconnais tellement bien à travers tes propos. Et tout comme toi, malgré tout ce que je vois, je demeure confiant en l'être humain. Le pire, c'est la stabilité. Quand ça va bien, c'est encourageant, ça donne le goût de continuer. Quand ça va mal, ça fait réfléchir. On cherche ce qu'il faut corriger et améliorer.
Il n'y a rien de pire que les horreurs de la guerre. On n'a qu'à penser aux atrocités de la dernière guerre mondiale. Pourtant, à peine quelques années après la fin de la guerre, l'être humain et nos société se sont en général montrés sous leur meilleur jour. C'est en période de guerre qu'on connait les meilleurs découvertes et que les sentiments de solidarité sont les plus touchants.
Mais, le confort est rarement notre meilleur allié. Le film de Denys Arcand "Le confort et l'indifférence" apporte un éclairage fort intéressant en effet pour aider à se méfier de la manipulation habilement organisée.
Merci pour ton commentaire!
Manouche,
RépondreSupprimerTa perception fait du bien à entendre. Elle me réjouit. Je me console souvent en pensant que, malgré tout, le Canada en général et le Québec en particulier, sont parmi les meilleurs endroits au monde. Les droits de l'homme, les libertés, la démocratie sont des atouts dont on peut être fiers. On ne cesse de vouloir les améliorer. Mais, la vigilance est de mise. Tout peut déraper facilement et rapidement.
Pour garder ce qu'on a de mieux, pour continuer d'avancer, il faut être bien renseignés sur les leçons de l'histoire, la connaître, porter un oeil critique sur ce que nous vivons, cultiver un sentiment de fierté et de confiance en soi, avoir foi en l'avenir. Le confort et l'indifférence sont nos pires ennemis. Ce sont des dangers qui nous guettent et sont parfois habilement entretenus par nos décideurs. Notre ouverture d'esprit ne doit pas nous empêcher de préserver nos racines et notre identité propre. Accueillir ne doit jamais être synonyme de compromis de valeurs.
Quel intéressant billet, surtout le lendemain du débat télévisé de nos chefs de partis en pleine campagne électorale, ça fait du bien de lire que nous ne sommes pas seuls à penser ce qu'on pense!
RépondreSupprimerTu écris : « Je crois que ce ne sont pas les idées qui manquent, mais notre confiance en ceux qui les expriment.» et c'est tellement ce que je pensais hier soir! J'ai senti le besoin de regarder après le débat (que j'avais écouté d'une oreille distraite ayant un technicien en informatique venu à ma rescousse à la maison) les commentaires et analyses de gens sérieux qui soulignaient les bons coups remarqués et les erreurs stratégiques commises pendant ces deux heures qui ne nous ont « pas tellement » informés comme on aurait souhaité.
J'ai été émerveillée par un groupe de jeunes qui allaient bientôt voter pour la première fois de leur vie et qui avaient fait l'effort de l'écouter ensemble, ce fameux débat avant de le commenter à la caméra : « Ils ne s'écoutent pas, ils s'obstinent et ne semblent pas vouloir travailler ensemble, ce sont des chicanes futiles » ont-ils conclu mais ils vont tout de même aller voter. Je les ai trouvés beaux, ces jeunes. On ne leur en passe pas tant qu'on veut, des sapins, et ça m'a donné confiance en eux, si j'ai un peu beaucoup perdu confiance en nos élites politiques qui sont toujours en représentation au détriment des convictions profondes et de la sincérité qu'on cherche encore chez quelques-uns d'entre eux qui se font rares dans tous les partis, à mon humble avis.
Mais je ne perds pas espoir, à cause des jeunes justement. Ceux que je connais, ils ont une conscience planétaire faite d'ouverture aux autres mais ils ont aussi un sentiment d'appartenance très fort à leur ville, leur région, leur coin de pays, leur langue et leur culture. Oui, c'est possible!
Et je lisais ce matin un petit paragraphe qui a retenu mon attention dans le manuel de l'électeur qu'on nous a posté avec la carte de l'électeur pour nous informer des personnes inscrites à notre adresse pour les prochaines élections provinciales. Je vous le cite textuellement :
« Électeurs en herbe. Vivre la démocratie en famille! Vous avez de jeunes enfants? Si vous allez voter le jour des élections ou les dimanche et lundi du vote par anticipation, amenez-le avec vous! Grâce au bureau de vote installé spécialement à leur intention, les jeunes pourront voter à leur tour! Ils feront un geste concret en répondant à une question portant sur la démocratie et le droit de vote »
J'espère qu'un jour pas trop lointain, le taux de participation aux élections pour les jeunes s'élèvera à un niveau acceptable. Parce que sinon, les vieux partis et les vieilles idées vont continuer à avoir la cote.
La démocratie, c'est comme le reste, ça s'apprend en bas âge et ça se peaufine avec le temps.
"La démocratie, c'est comme le reste, ça s'apprend en bas âge et ça se peaufine avec le temps."
RépondreSupprimerTu as tellement raison. Mais ça ne vient pas tout seul, la plupart du temps. Il y a d'abord les cours d'histoire qui doivent nous donner la perspective et les clés pour décoder ce qu'on voit et entend.
Il y a plus. Quand j'étais au collège, il y avait une discussion libre tous les vendredi après-midi, sur le thème: notre vision du Québec de demain au plan politique. On parlait des partis politiques, de nos orientations, nos visions, nos choix. L'indépendance du Québec, le Québec français, les grands intellectuels comme Henri Bourassa, le Chanoine Lionel Groulx, etc. Cette période visait notre développement politique et social. Il n'y avait ni devoir, ni leçons, ni examens. Mais, au total, nous étions très politisés très jeunes.
Quand on a totalement réformé notre système d'éducation avec Gérin Lajoie et le Rapport Parent, on a fait de bonnes choses, mais on a aussi un peu jeté le bébé avec l'eau du bain.
Tes propos sont très pertinents, comme toujours.
J'aurais tellement aimé les discussions libres du vendredi après-midi à ton collège…
RépondreSupprimerMoi, c'est quand je suis retournée à l'université après 10 ans sur le marché du travail que j'ai vécu ce genre de formation. En science du comportement humain (qui me passionne toujours!...) on avait des cours comme « psychologie et pédagogie de la créativité », « dynamique du changement social » ou encore « entrepreneurship, animation et développement régional », « dynamique du développement et de l'action des groupes », bref, c'est une période que j'ai tant aimée que j'aurais été une étudiante toute ma vie si j'avais pu gagner ma vie en étudiant!
J'a ime bien ton commentaire, Zoreilles,
RépondreSupprimerla passion, ça se cultive. L'initiative et le goût du savoir, ça se développe.
Aujourd'hui, on laisse trop peu d'initiatives, je crois, aux enseignants. Les directives et les règles d'évaluation du Ministère de l'Éducation, c'est parfois un peu des obstacles à la créativité des maîtres et des étudiants. Les périodes de discussion libres devraient être davantage favorisés. Mais la présence elle-même aux cours devrait être évaluée. Sinon, il pourrait manquer de monde au profit de d'autres activités payantes.
Ah mon cher Jackss, quel bon billet tu nous livres ici. En Suisse, nous avons une démocratie semi-directe. Et pourtant, nous nous rendons compte, année après année, que les gens vont de moins en moins voter. On entend partout que plus personne ne fait confiance en nos politiciens. Et pourtant! Si on ne participe pas au débat démocratique, alors la démocratie s'enlise et elle permet alors à des partis extrémistes de prendre la parole et de combler le vide laissé par les autres.
RépondreSupprimerC'est exactement ce qui se passe chez nous et cela fait peur. Mais comme les autres commentateurs, j'ai foi en l'humain, qui, d'une manière ou d'une autre, arrivera à changer le cours de l'histoire s'il le faut. Bises alpines et à bientôt.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerquelle joie de pouvoir te lire! Je dirais même que c'est un honneur. Quand je vois tout ce que tu écris sur ton blogue et la qualité de ceux qui le fréquentent, je suis éblouis. C'est plaisant de voir que je suis loin d'être seul à aimer te lire, échanger avec toi, entretenir des liens d'amitié. Ça n'a pas de prix.
Ton style, les images, l'ambiance et la qualité des commentaires sont un vrai plaisir pour l'âme. J'ajouterais même que ça me réconcilie avec l'humanité tellement il y a des aspects de notre civilisation qui me déroutent.
Ton univers est un réconfort pour l'âme et une source d'inspirations qui me font cheminer.
Aujourd'hui, c'est très spécial. C'est journée d'élection. Les résultats commenceront à être diffusés dans une heure.
Tu parles de démocratie semi-directe. Ça s'exprime comment? J'en suis rendu à me poser beaucoup de question sur la démocratie, le sens qu'il faut lui donner, l'équité de toute mesure mise en place au nom de la démocratie. Il y a là de quoi écrire tout un billet; je le ferai peut-être.
Je te répondrai plus tard mon cher. Là je vais travailler. Bises alpines très fraîches.
SupprimerJ'avais écrit: "Selon Joseph Facal pour qui j'ai toujours eu le plus grand respect, c'est Jean-François Lisée qui fait la meilleure campagne. Mais il faut aller aux rencontres partisanes pour entendre ses idées. Les médias en parlent peu. On préfère mousser la polarisation entre le Parti Libéral et La Coalition Avenir Québec. Selon Joseph Facal, le meilleur ne gagne pas toujours".
RépondreSupprimerEt bien, il ne pouvait dire mieux. Jean-François Lisée a été battu dans son propre parti. Le parti québecois a eu sa pire défaite depuis 1976. Et moi, j'ai perdu mes illusions au point de ne plus me considérer souverainiste. Au global, on a probablement le meilleur parti politique au pouvoir dans les circonstances: la Coalition Alliance Québec. Mais quand je vois la montée de la gauche radicale, je trouve rassurant de faire partie du Canada. Je serais un peu plus inquiet si le Québec était un pays indépendant.
Coucou Jackss. Alors par démocratie semi-directe, on entend ceci: les citoyens peuvent élire leurs représentants aux différents conseils (communes, cantons et Confédération). Et ils ont également la possibilité de lancer des référendums pour contrer des décisions prises par ces conseils et des initiatives pour proposer des modifications constitutionnelles. On a de la chance de pouvoir ainsi participer au débat démocratique mais on assiste depuis plusieurs années à une baisse de participation lorsqu'il y a des votations ou des élections. C'est bien dommage car comme je le disais, cela laisse la porte ouverte à des partis extrémistes qui s'engouffrent dans la brèche.
RépondreSupprimerQuant à mon blog, j'ai énormément de plaisir à l'alimenter par mes textes, mes photos et mes réponses aux lecteurs et lectrices. Je le considère comme un espace de partage. Certains qui passent commentent plus les textes, d'autres s'arrêtent sur les photos. J'espère que les gens qui viennent s'y sentent bien et aient du plaisir à commenter, à lire et regarder. Mais cela prend du temps. J'ai dû espacer les publications depuis que j'ai commencé mon nouveau travail en avril.
Je t'embrasse!
Bon, j'écoute aux portes… C'est que tout ce que tu penses et écris, ça m'intéresse. Ainsi j'apprends que tu as un nouveau travail depuis le mois d'avril? Petit cachotier, va!
RépondreSupprimerUn nouveau travail?
RépondreSupprimerHa Ha, le nouveau travail, c'est l'ami Dédé qui l'a...
RépondreSupprimerCe que peut faire la soixantaine hein Zoreilles...
Je suis aussi écornifleux,et comme Zoreilles, j'écoute aux portes
des fois, il m'arrive de me mêler à la conversation, mais pas toujours.
Bonjour Barbe blanche
RépondreSupprimerHeureux de te revoir. Continue d'écornifler. J'apprécie.
Tiens, tu as enlevé ton plus récent billet… Je l'avais commenté longuement, j'espère ne pas avoir écrit quelque chose qui ait pu t'offusquer…
RépondreSupprimerEt Barbe blanche m'a bien comprise, j'avais confondu, en écoutant aux portes, que c'était Dédé qui avait un nouveau travail et pas toi, Jacks.
Bonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerTu es toujours pertinente et diplomate. J’ai retiré mon dernier billet parce que je croyais qu’il n’avait peut-être pas l’intérêt que je croyais au départ et qu’il pouvait porter à confusion. Mon commentaire n’avait rien à voir avec mes croyances religieuses, mais concernait plutôt des messages et des valeurs toujours d’actualité que traduisent si bien les traits de l’acteur. Un commentaire d’un anonyme disait qu’il associait Jésus de Nazareth à Ben Laden. Je voulais éviter toute controverse. C’est toujours embêtant, je crois, d’exprimer des idées et des valeurs trop personnelles.
Jackss,
RépondreSupprimerce que j'ai compris du commentaire de l'anonyme, c'est que Jésus, à l'époque aurait eu plus l'allure d'un palestinien que d'un anglais, à cause de la région où il est né.
Je ne crois pas, qu'il associait Jésus à Ben Laden,il parlait à mon avis, beaucoup plus d'allure physique.
C'est vrai, que la controverse actuelle avec les islamistes et leurs supporteurs actuelles au canada peut porter à confusion.
Je trouve désolant, que tu ais enlevé ce billet qui à mon humbles avis très intéressant.
Barbe Blanche,
RépondreSupprimerTu es perspicace! Ton interprétation a beaucoup de sens. Je reconnais ton tempérament de délégué syndical. Tu sais réconcilier des positions en apparence contradictoires. Je vais donc remettre le billet en question.
Oups je n'avais pas eu l'occasion de lire ce commentaire de l'anonyme. Je trouvais juste dommage que ton si excellent billet soit retiré mais là, je comprends pourquoi. J'oublie souvent que les réseaux sociaux (et nos blogues en font partie) sont des espaces publics de prise de parole… universelle…
RépondreSupprimerMercredi dernier, 20 heures, sur les ondes de Télé-Québec, j'ai vu le documentaire « Troller les trolls » de Pénélope McQuade et Hugo Latulipe. Il est possible de le regarder si vous l'avez manqué, en allant dans la zone vidéo de Télé-Québec. Il y est question, entre autres, de « liberté d'expression », de harcèlement, de dérives et de controverses de toutes sortes qui peuvent survenir et qui surviennent malheureusement trop souvent sur les réseaux sociaux que nous fréquentons. Cachés derrière un écran et un clavier, plusieurs ont des comportements qu'ils n'assumeraient pas en personne.
Malheureusement, ça ne donne pas le goût d'échanger et de donner son opinion, aussi pacifique puisse-t-elle être, comme nous le faisons tout bonnement et sans arrière-pensée.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerTon dernier commentaire est très intéressant. Il illustre bien les limites et les pièges de la démocratie. C'est un sujet qui me passionne. Je garde à l'esprit l'idée d'en faire l'objet d'un de mes prochains billets.
Certains me prennent beaucoup de temps. C'est parfois exigeant. D'autres sont rédigés d'un trait. Ils auraient avantage à être un peu plus peaufinés.
J'ai toujours du plaisir à te lire, me laisser gagner par l'ambiance et la beauté du style. Tes textes sont riches. Je les relis souvent 2 ou 3 fois.
Zoreilles,
RépondreSupprimerj'ai vu le documentaire « Troller les trolls » de Pénélope McQuade et Hugo Latulipe, moi aussi. J'ai toujours été abasourdi par la bêtise humaine. C'est surprenant de voir jusqu'où elle peut aller. Et je ne comprends pas comment on peut y trouver du plaisir. Le pire, c'est que ça puisse aller si loin sans que personne en autorité ne réagisse. La liberté d'expression ce n'est pas un droit absolu. Au contraire! Toute société civilisée devrait l'encadrer dans une charte de valeurs.
Certains prétendent que le Parti québécois a perdu ses élections en 2014 à cause de sa proposition de charte de valeur. Je ne le crois pas. Pour moi, c'est une succession d'erreurs de stratégie qui a causé la défaite du PQ de Pauline Marois. C'est ce qui a influencé mon vote défavorable en 2014.
Jackss, le présidents syndical te remercie d'avoir remis à sa place, ce billet si inspirant.
RépondreSupprimerPour ce qui est de la défaite de dame Pauline et ses amis, c'est dans mon cas, leur tergiversation pour savoir si, il y aurait, un vote sur l'avenir du pays ou pas, à force de danser, ils et elles m'ont étourdit complètement et moi, cette fois là, j'ai voté pour tout ce beau monde, ils veulent tous notre bien alors...
Barbe Blanche,
RépondreSupprimerTu as choisi le bon mot: « Tergiversation ». Et, même si je trouve Québec Solidaire manipulateur, intriguant, et cachotier, ils ont le mérite d’avoir mis l’essentiel à l’avant-plan de leur programme: la menace du réchauffement climatique. Le PQ a manqué cette cible.
Merci de m’avoir aidé à comprendre que je n’avais pas raison d’avoir retiré le présent billet. Tu es mon délégué syndical préféré!
J'ai temporairement retiré le dernier billet. Je n'étais pas tout à fait à l'aise avec la formulation. Je vais le retoucher et le remettre en ligne plus tard.
RépondreSupprimerAu cas où tu passerais encore par ici de temps en temps, mon cher Jacks, je voulais te dire que j'ai écrit un nouveau billet que tu pourras considérer comme une carte de Noël à mon ami que je n'oublie pas.
RépondreSupprimerSalutations à Laure et Joyeuses Fêtes xx xx
Vos écrits incitent toujours à la réflexion.
RépondreSupprimerCe que vous écrivez est vrai, ce sont des faits! Je réfléchis là dessus.
Je me dis aussi que toutes les générations ont certainement tenu des propos semblables au sujet des jeunes. Mes parents reprochaient aux jeunes de ne pas connaître les philosophes d'alors, les grand journalistes, les grands personnages de l'histoire, etc. C'est... que nous avions autre chose à faire, nous avions une vie dont il fallait profiter et un pays à bâtir (sic).
La société change, le nationalisme n'est pas vu de la même façon. Mes enfants, issus d'un système d'éducation bien meilleur et plus exigeant que celui que j'ai fréquenté, restent de glace quand je parle de fierté de la langue, de la nation et du peuple bâtisseur ou encore de René Lévesque ou de Michel Chartrand. Ils sont pourtant instruits et allumés. Je constate en bonne partie la même chose chez leurs amis. À chaque année ils venaient camper derrière la maison et le soir ça jasait. J'étais un observateur plutôt silencieux car l'expérience ça s'acquiert, ça ne s'apprend pas.
Ils vivaient autre chose. Leur vision de l'avenir était fort différente de celle des gens de ma génération, leurs rêves aussi. Aujourd'hui, on dit des jeunes (mes enfants ne sont plus des jeunes) qu'ils sont plus égocentriques, superficiels, plus ceci et moins cela. Je me souviens avoir entendu des paroles semblables de la part de mes aînés.
Il y a des choses qui ne changent pas (rire).
Les jeunes d'aujourd'hui pensent à leur survie, à l'écologie. Le Monde est devenu petit, les inter-réactions se ressentent. C'est aussi ça leur vie. L'ignorance a toujours occupé une grande place dans la société, il y a donc beaucoup d'ignorants et d'ignares (dans toutes les générations). On leur a aussi inculqué des « valeurs » matérielles, égocentriques, des plaisirs simples qui nuisent à l'environnement... etc. Dans une bonne mesure, ils sont nous.
Quant au film Le Confort et l’Indifférence, c'est avec plaisir que je le revisionnerai.
Merci Jacks!
Merci pour ton commentaire, Grand Langue.
RépondreSupprimerC’est fou, le hasard. Il y a plusieurs mois que je n’étais plus sur mon blogue.
J’y pensais souvent. J’avais le goût d’écrire sur plusieurs sujets qui me tiennent à cœur. Mais le temps me manquait. Il nous glisse tellement facilement entre les doigts. Je me passionne pour beaucoup trop de choses. Et il y a de ces imprévus qui nous bousculent avec l’âge. Il y a des épreuves, des messages que la vie nous envoie.
Ton opinion me touche toujours tout autant. C’est beau de t’entendre parler de tout ces jeunes qui ne sont plus jeunes, ceux-là même qui nous ressemblent tout en étant tellement différents.
Il y a quelques minutes à peine, je me demandais s’il y avait encore des visiteurs sur mon blogue. À ma grande surprise, j’ai vu que tu venais de passer et j’en ai été ravi. Je vais revenir, c’est promis.
Zoreilles,
RépondreSupprimerMerci pour tes vœux de bonne année. Il y a longtemps que je ne suis pas venu. Mais tu es toujours dans mes pensées.
Que de bons souvenirs. À bientôt!
C'est un plaisir Jacks. En revisitant la blogosphère, j'ai l'impression de retrouver un cercle d'amis. Je tâcherai d'être plus assidu.
RépondreSupprimerTon dernier billet est reconnaissable. C'est un style propre à ce blogue, c'est ta signature. Il y a beaucoup de travail et de recherche. Il faut le lire deux ou trois fois et suivre les liens indiqués pour bien te suivre. J'aime ça, il y a de la viande (rire).
Il reste maintenant à Zoreilles de s'y remettre aussi. Une équipe c'est une équipe. Je sais que tu es là Zoreilles, juste derrière la porte. Et oui, j'emploie parfois le « tu ». Pas toujours, seulement à l'occasion.
GL
hello,Zoreilles. Coucou!
RépondreSupprimerNos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans.
RépondreSupprimerCitation de Socrate,
Ce n'est pas d'aujourd'hui, que les jeunes sont critiqués par la génération précédente.
Tiens, il y avait eu de l'activité ici en septembre 2019 alors que ton billet avait été publié l'année précédente.
RépondreSupprimerJe n'avais pas eu l'occasion de lire qu'on mentionnait mon nom…
Tes billets écrits dernièrement, Jacks, j'espère qu'ils ne sont pas trop loin pour que tu puisses les remettre à l'affiche, tes réflexions et questionnements sont toujours dignes d'intérêt.