jeudi 8 mai 2014

Amour et gloire: morts ou vifs

Quand les hommes nous aimerons d'amour
Ce sera le bonheur sur la terre
Mais nous nous serons morts, mon frère
(Parodie du texte de Raymond Lévesques)

Être reconnu et aimé de son vivant, c'est tout un défi.
On peut l'être un peu, beaucoup, passionnément, mais ces sentiments sont très éphémères.
Souvent, les grands hommes, les artistes, les politiciens, les philosophes ou autres doivent attendre d'être morts avant d'être reconnus. Plusieurs, parmi les meilleurs, connaissent même une fin tragique. La liste est longue.

Pensons simplement à ceux-ci: Cicéron, Thomas More, Jésus de Nazareth, Jeanne D'Arc, Martin Luther King, John F. Kennedy, Gandhy



Chacun dans son domaines, ces personnalités ont su transformer le monde. On peut les contester, mais on peut dire qu'ils ont tout donné pour une cause en laquelle ils croyaient sincèrement. Je ne comprendrai jamais vraiment pourquoi tant de monde ont tellement de difficulté à distinguer les profiteurs des vrais natures sincères et engagées.

On pourrait aussi parler de tous ces hommes et ces femmes morts dans la misère, presque inconnus. Pourtant ils avaient laissé de grandes œuvres, des trésors dont on profite encore de nos jours dans tous les domaines: peintures, sculptures, œuvres littéraires, théâtrales, pièces musicales, etc.

Plus près de nous, on ne peut penser à tous les politiciens dont on a reconnu la valeur seulement après leur défaite. A ce titre, le Parti québécois a battu presque tous les records en sacrifiant des chefs dont plusieurs partis politiques auraient rêvé. On peut citer les Parizeau, Landry, Boisclerc, Bouchard etc.

Une fois écartés, ces hommes brillants n'ont pu le droit de s'exprimer, sinon on les traite de belles-mères! Plusieurs candidats d'envergure ont aussi été écartés très vite, du revers de la main, avant d'avoir pu se présenter. Et ça risque de se reproduire encore.

Même René Levesque n'a pas échappé à cette triste réalité. Le Parti qu'il avait fondé, l'équipe du tonnerre qu'il avait rassemblée, lui ont réservé une bien triste fin. On a dit qu'à la fin, sans appui, il n'était devenu que l'ombre de lui-même. La vie politique ne pardonne pas dans certains milieux. La vie elle-même est impitoyable à bien des égards. Il faut souvent attendre d'être mort avant de recevoir toutes les louanges qui font si chaud au cœur.

Dernièrement, j'ai été renversé de constater jusqu'à quelle point peut aller la bêtise humaine quand vient le temps de reconnaître la valeur d'un grand personnage encore vivant. Je veux parler de Gilles Vigneault.

La dernière fois que je suis allé à Natashquan, la patrie de Gilles Vigneault, j'étais un peu triste de voir dans quel état se trouvaient la maison natale de Gilles Vigneault et les autres sites historiques où il avait vécu. J'avais d'ailleurs indiqué sur mon blogue que je ne comprenais pas pourquoi on laissait tout aller à l'abandon. Je trouvais bizarre qu'aucune inscription ne vienne indiquer aux admirateurs de Gilles Vigneault l'identification des lieux en question.

J'ai été très heureux d'apprendre l'année dernière que le Gouvernement du Québec avait décidé de remédier à la situation. On avait annoncé un montant de 175 000$ pour revitaliser les lieux. Natashquan en a bien besoin, isolée sans trop de ressources. La route permet un accès plus facile et le tourisme a besoin d'être soutenu. Mais la réaction de mes concitoyens m'a  renversé. On disait qu'il fallait plutôt donner l'argent à ceux qui en manquaient, aux jeunes, aux vieux, au pauvres. Avec un tel raisonnement, on n'aurait peut-être pas encore découvert l'Amérique.

On comprend mal l'importance des arts pour la richesse et l'envergure d'une nation. Et en plus, c'est rentable économiquement. Les Américains et les Français l'on compris avant nous. En plus, notre créativité à cet égard a souvent été reconnu au plan international. Gilles Vigneault a récolté plus de critiques que d'appui pour la mise en valeur de sa terre natale.

Gilles Vigneault a été insulté et a refusé toute aide pour rénover les lieux. Ces travaux étaient nécessaires pour éviter que tout ce qui reste ne s'effondre, vu l'état des lieux. C'est ce qu'il a exprimé à la fin de l'entrevue à Tout le monde en parle.

Je vous invite à voir la réaction de Gilles Vigneault à l'émission tout le monde en parle.
Cliquez sur Gilles Vigneault à Tout le monde en parle.

Voici ce que j'avais déjà laissé sur mon blogue en 2012:

Jamais je n’aurais pensé visiter si souvent Natashquan. C’est le commentaire que j’avais fait à Laure en ce 23 mai 2012. Il y a quelques années à peine, jeunes retraités, nous disions que ce serait une bonne idée d’aller un jour voir cette ville légendaire qui a vu naître Gilles Vigneault.

Maison paternelle de Gilles Vigneault à Natashquan. Elle est toujours là, telle quelle.

Gilles Vigneault, maison paternelle avril 2010


Au début, j'avais confondu la maison paternelle de Gilles Vigneault et sa maison natale. Je cherchais et je m'informais non sans peine. Je me suis même retrouvé dans la cour d'un inconnu qui me demanda ce que je faisais là. Je lui ai demandé si sa maison était celle de Gilles Vigneault. Il a vite dit que c'était sa maison à lui.

Où était la maison natale de Gilles Vigneault?
Pourquoi n'y avait-il aucune indication sur sa localisation?
On m'a dit que la maison était en rénovation et deviendrait possiblement un site culturel.

Une fois arrivé sur place, j'ai voulu m'assurer que je venais de repérer la vraie maison natale de Gilles Vigneault.

Et comme j'ai toujours su que la vérité sort de la bouche des enfants, j'ai posé la question à une petite fille dont la maison se trouvait juste en face. La réponse fut claire et sans équivoque, accompagnée d'un geste de la main

Voici la vraie maison natale de Gilles Vigneault


Tout à côté, on s'affairait à refaire une beauté à un bâtiment voisin. En regardant la maison natale de Vigneault et celle-ci, on peut voir une ressemblance d'architecture.
Et visible de là, on peut voir ce paysage emblématique de Natasquan: les galets.
Ce paysage a de quoi inspirer n'importe quel poète.

Sur cette presqu'île trônent 12 des 23 bâtiments originaux construits il y a près de 150 ans. Ces baraquements de pêche servaient autrefois à la préparation du poisson, à l'entretien des agrès ou même à traiter les prises de phoques avant même que Brigitte Bardot ne n'y intéresse.

Aujourd'hui, les galets ne servent qu'à éblouir les touristes. On ne fait plus les pêches miraculeuses qu'on faisait à Natashquan. On a épuisé vite la ressource en draguant les fonds marins, ce qui a rendu presque impossible la regénération de la ressource.

Les premiers blancs venus s'installer à Natashquan venaient de Havre-Saint-Pierre. Ils étaient tous originaires des Iles-de-la-Madelaine où leurs ancêtres acadiens avaient été déportés. Ceux qui s'étaient installés à Natashaquan étaient d'une extrême pauvreté. Ils avaient eu la délicatesse de demander aux montagnais de s'y installer. Ces autochtones avaient sympatisé avec ceux dont la pauvreté s'apparentait à la leur.



Au milieu de la ville de Natasquan, sur la route 138 se trouve une maison d'été que Gilles Vigneault habite encore pendant les beaux jours d'été. J'ai déjà vu des vêtements sur la corde à linge.

La première fois que j'ai vu cette maison, c'était en avril 2010. Actuellement il y a une petite différence. Il y a une pancarte: défense de passer, propritété privée.

Quand je me suis présenté, la  pancarte n'existait pas encore. Je suis  donc allé photographier la maison à l'arrière.

Quand les hommes nous aimerons d'amour
Ce sera le bonheur sur la terre
Mais nous nous serons morts, mon frère
(Parodie du texte de Raymond Lévesques)


Extrait du billet du 26 avril 2009
Nous sommes allés au bout du monde, là où la route s'arrête.

Notre destination: Natashquan, au fin fond de la route carossable de la Côte Nord. C'est facile de s'y rendre. Il n'y a qu'une seule route: la 138. Après Natashquan, il y a la réserve montagnaise de Pointe-Parent, à 7 kilomètres un peu plus à l'est. De là, il y a 18 kilomêtres de route de gravier. C'est tout.

Il est assez impressionnant de voir comment un tout petit village de rien du tout, dans un coin perdu, peut connaître une telle renommée. Il a fallu attendre 1958 pour que l'électricité se rende jusqu'à Natashquan. Il n'y a pas si longtemps, en hiver, la poste était livrée une fois par mois. Le téléphone a déclassé le télégraphe en 1969 et la télévision est arrivée en 1976. On n'arrête pas le progrès! Il n'y a rien de trop beau pour la classe ouvrière.

Il y a une quinzaine d'années, la route ne s'y rendait même pas. Un homme a fait la différence: le poète Gilles Vigneault. Sans lui, le nom de la municipalité ne dirait peut-être rien à personne. Et il n'y aurait peut-être pas encore de route pour s'y rendre. Gilles Vignault a donné la notoriété à la place. Il fallait peut-être un poète pour y parvenir. Mais déjà, vivaient là des personnages plus grands que nature dont je vous reparlerai.

Havre Saint-Pierre est situé à 225 kilomètres à l'Est de Sept-Iles. À partir de Sept-Ils, Havre Saint-Pierre est la seule place de plus de mille habitants. Natashquant, situé à 150 kilomètres à l'Est de Havre Saint-Pierre, compte environ 300 habitants à ce qu'on nous a dit.

A noter que la route s'arrête maintenant 70 km plus loin.
Il est prévu qu'elle se poursuivre jusqu'à Blanc-Sablon, à la frontière du Labrador.

19 commentaires:

  1. Arrivé à Natashquan,
    je fut ébloui et le mot est faible,
    par l'accueil ,la gentillesse et l'attention des préposées à l'accueil.
    Quelle chaleur humaine émanait de ces personnes.
    C'est sur, il va falloir que j'y retourne à Natashquan.

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  2. Bonjour Barbe Blanche

    Je ne sais pas ce que j'ai fait. Ce billet était retourné dans mes brouillons. J'ai bien aimé ton appréciation de l'accueil à Natashquan. L'endroit est mythique. C'est pourquoi mes attentes sont très grandes.

    On ne peut cacher que l'endroit ne manque pas de charmes. Plusieurs points de vue sont comme des trésors cachés. À chaque visite, je fais des nouvelles découvertes à faire rêver. Il faut un peu de chance pour les découvrir.

    Il y a aussi des incontournables comme la petite école qui est un véritable musé. Malheureusement, elle n'est pas toujours ouverte, faute de guides touristiques. Et tous n'ont pas les connaissances suffisantes pour faire apprécier ce qu'on voit.

    À Havre-Saint-Pierre, au Portail Pélagie-Cormier pour louer le CD d'accompagnement. Il nous permet de mieux apprécier tout ce qu'on voit en cours de route et être plus en mesure d'apprécier notre séjour à Natasquan. Une seule journée, c'est pas assez pour voir l'essentiel.

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  3. J'ai eu beaucoup de plaisirs à partager de bons moments avec vous ici. Mais je crois que l'intérêt diminue. Il ne faut jamais dire "jamais". Mais il y a de fortes chances que ce soit mon dernier billet.

    Merci à vous tous qui avez été si fifèles sur mon blogue. Ce fut prune belle expérience. Vous avez été des amis que j'avais toujours un grand plaisir à retrouver. Merci pour votre belle présence toujours si agréable.

    Jackss xxx

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  4. Dans ce billet, ce qui m'attriste c'est ce dernier commentaire de votre part qui signifie la possibilité de ne plus écrire.

    Un seul lecteur ne vous suffirait-il plus? Moi je trouve que c'est déjà beaucoup. Il y aura toujours un lecteur ou une lectrice pour vous lire avec grand intérêt en se disant: une chance qu'il reste des "vrais".

    Pour revenir au sujet, je crois que ce qui est fondamental c'est de connaître l'oeuvre du poète, d'abord et avant tout. Plus tard on restaurera la maison de l'auteur. D'ici là, le voyageur aura au moins plaisir de voir le village et la maison au "naturel", sans guides, sans machins trucs commémoratifs, sans plaques gouvernementales vantant le budget alloué à la mémoire.

    Ce qui est triste c'est qu'on ait pu insulté Vigneault lui-même en l'accusant de "détournement de fonds", comme si investir quelques sous pour restaurer sa maison natale priverait quiconque de nourriture ou de soins.

    On entend ces bêtises tous les jours, au sujet de tout. Quel discours abrutissant, encouragé par des brutes, des ignares et des ignorants. J'inclus ici nos dirigeants politiques, en particulier ceux du gouvernement Marois qui ont eu la chance de faire autrement mais qui ont opté pour l'étroite voie du jeu politique mensonger en considérant les hommes et les femmes de cepays comme des abrutis.

    Qu'un parti libéral fédéraliste agisse ainsi ne surprend persone mais quand un parti qui fut admirable au temps de René Lévesque devienne aussi mesquin et "petit" comme l'a été le gouvernement Marois, c'est difficile à accepter.

    Grand Langue

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  5. Grand-Langue,

    Tu viens d'ébranler sérieusement ma décision. Tu as touché les bonnes cordes. Tout ce que tu exprimes ici me rejoint parfaitement. Ton discours est convaincant et je ne peux être insensible à tes arguments. Tu ne pouvais cogner de meilleurs clous.

    Je suis plus sensible à la situation de Natashquan pour y avoir été plusieurs fois. J'y retournerai encore. J'ai peine à croire le peu de considération qu'on accorde à notre histoire, notre culture, notre patrimoine et nos valeurs. J'ai même souvent l'impression qu'on avance au lieu de reculer. C'est tout ce contexte qui a provoqué ma réaction un peu trop impulsive, je l'avoue.

    Mais heureusement, j'ai aussi la chance d'avoir un autre réflexe, celui de prendre un peu de recul et chercher les éléments positifs. Il y en a toujours.

    Merci pour ton commentaire!



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  6. Réjean Mélançon10 mai 2014 à 17:39

    Bonjour Jacques,

    Je suis entièrement d'accord avec Grande Langue quand il dit : «Un seul lecteur ne vous suffirait-il plus? Moi je trouve que c'est déjà beaucoup.»

    Quand on se met à écrire dans l'optique de rejoindre un vaste auditoire, on se met par le fait même une très grande pression sur les épaules.

    Personnellement, j'écris pour moi-même d'abord, et uniquement ce qui me touche au plus profond de moi-même. Et, si dans la foulée, mes écrits touchent, ne serait-ce qu'une seule conscience sur cette planète, je me dirais que cela en aurait valu la peine.

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  7. Réjean

    Voilà un commentaire réconfortant et plein de bon sens. Même à mon âge, il y a beaucoup à apprendre. Ce que tu exprimes rejoint ma façon de voir les choses normalement. Mais il m'arrive de réagir autrement lorsque je suis confronté à certaines émotions.

    J'ai souvent dit qu'on ne change pas vraiment. Sauf qu'on a plusieurs facettes de notre personalité qui cohabitent en nous. On peut facilement basculer d'un côté comme de l'autre. Et ce qu'on entend peut nous influencer positivement. Ce que tu exprimes représente bien ma façon d'être avec laquelle je suis le plus confortable.

    Il y a quelques jours à peine, j'avais exprimé à Barbe blanche toutes les bonnes raisons de rester sur nos blogue peu importe l'affluence.

    Une chose me réconforte. Il s'agit parfois d'une mauvaise réaction personnelle pour trouver une meilleure façon d'être. Rien n'est inutile je crois, même nos propres bêtises. :-)

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  8. Réjean Mélançon11 mai 2014 à 14:28

    «Rien n'est inutile je crois, même nos propres bêtises.»... surtout nos bêtises, je dirais, c'est d'elles que nous apprenons nos plus grandes leçons.

    Tu feras part à Laure de mes hommages en cette Fête des Mères.

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  9. Si tu savais le bonheur que j'ai de retrouver ta lumière toujours allumée... ;o)

    Quel beau billet qui me fait rêver, m'amène jusqu'à la maison de Gilles Vigneault, me fait voir les cabanes des pêcheurs sur les galets, toutes des images que j'ai tant vues dans différents articles mais jamais en personne, avec ton point de vue surtout.

    Nous avions prévu aller sur la Côte Nord cet été mais ce sera encore partie remise, des raisons de santé de nos proches nous forcent à remettre à plus tard ce beau voyage. Ce qui me fait de la peine, c'est que vous serez partis de Havre-Saint-Pierre probablement quand on aura la possibilité d'y aller.

    Mais ce jour-là, tu m'accompagneras à chaque kilomètre puisque tu m'as tant parlé de la Côte-Nord que j'avais l'impression d'y être avec un guide extraordinaire.

    Peut-être qu'à ce moment aussi, la 138 ira jusqu'à Blanc Sablon, j'en rêve... Parce que si les Madelinots ont fondé Havre-Saint-Pierre, Natashquan et quelques autres comme Blanc Sablon, j'y retrouverai un peu de mes racines, j'y reconnaîtrai le drapeau acadeau, les patronymes de ma parenté, le bel accent chantant fait de termes marins et tout ce que j'aime, ce que Gilles Vigneault a su faire connaître avec l'ensemble de son œuvre.

    J'avais suivi la saga de la subvention et le projet avorté par la Fondation Gilles Vigneault. Il y a tant de choses qui me désespèrent chez mes semblables...

    Je suis venue ajouter un peu d'huile à lampe pour que la lumière reste allumée un bon petit bout encore ici!!!

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  10. Réjean,

    Derrière les mots que tu utilises, je sens qu'il y a toujours du vécu et un profonde réflexion. Et ça m'inspire. Si je ne trouve pas de résonance immédiate, ça me trotte dans la tête jusqu'à ce que j'en trouve une qui trouve écho dans mon expérience personnelle.

    Quand tu ne dis rien, il m'arrive souvent d'essayer d'imaginer ce que tu en penses. C'est dire jusqu'à quel point je suis sensible à ton opinion. Tu as toujours une place de choix ici, même à travers tes silences.

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  11. Zoreilles,

    Tu vis des moments exigeants pour toi. Et je ne doute pas que ta présence soit très précieuse pour tes proches. Ta qualité d'écoute t'a fait bien mériter ton nom d'artiste: Zoreilles. Elle est peu commune.

    Même si tes réalités quotidiennes t'accaparent beaucoup, tu trouves encore le moyen d'être aussi intense dans tes commentaires. Ils ont eu l'effet recherché: la flamme est maintenant bien vive.

    J'ai toujours adoré servir de guide pour des parents, amis et connaissance de passage ici. J'ai toujours été ravi d'accoster des inconnus pour leur vanter les mérites de la région, sa nature, son histoire. Et j'aurai encore l'occasion de le faire puisque je suis au cœur du site le plus fréqunté par les visiteurs.

    J'aurai évidemment été enchanté de partager cet enthousiasme avec toi et Crocodile. Mais je comprends fort bien le contexte. On ne sait jamais, il y aura peut-être d'autres occasions. En attendant, je sais que l'été me permettra de faire connaître la région sous d'autres angles.

    La fierté acadienne est un élément important du paysage. Les Îles-de-la-Madeleine sont le berceau de la majorités des gens qui habitent la région. Nous avons toujours l'intention d'y faire une escapade cet été.

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  12. J'aime beaucoup ce que tu viens de dire à Réjean, c'est inspirant...

    Et si tu vas cet été aux Îles avec Laure, ne manque pas d'aller visiter le site de La Grave, c'est à Havre-Aubert. Tu y retrouveras des cabanes de pêcheurs comme celles qu'on voit sur les galets à Natashquan. Ils ont su les mettre en valeur, les « recycler » en quelque sorte, elles sont devenues des petites boutiques, des cafés, des petits musées. Les Îles de la Madeleine vivent du tourisme, entre autre, ça a sûrement dû être plus facile pour eux d'obtenir des subventions dans le temps. C'est tout près du Musée de la mer. Les touristes y sont nombreux mais il y a tant à voir et à faire aux Îles.

    Et lorsque tu seras dans ce coin de l'archipel madelinot, ne manquez pas d'aller casser la croûte le midi au Café de la Grave, la chaudrée aux fruits de mer vous est servie dans un bol en pain. Avec un verre de vin blanc, à écouter le monsieur qui vient toujours jouer du piano, tu vas te penser au paradis!

    Pour l'écoute, tu n'as rien à m'envier. Je te remercie de ton soutien, on prend tout ce qu'on peut d'encouragements...

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  13. Bonsoir Jackss!

    "Si je ne trouve pas de résonance immédiate, ça me trotte dans la tête jusqu'à ce que j'en trouve une qui trouve écho dans mon expérience personnelle."

    Il en va ainsi de tes billets...Merci!

    Au Musée de la Mer des Îles de la Madeleine, tu pourras demander à consulter la documentation que Zoreilles y a déposée...����

    À Natashquan, nous avions soupé et dormi dans un gîte dont les propriétaires étaient des Vigneault. Des gens très chaleureux. Il s'en raconté des chouennes ce soir-là.

    Je ne tue pas la lampe avant d'aller me coucher!

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  14. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  15. Bonjour Jackss, on s'est souvent croisé chez mon amie nanou La terre, et il t'es arrivé une ou deux fois de me répondre , alors que moi, très intimidée sur ton blog, je reste silencieuse


    Mais aujourd'hui, je me manifeste juste pour te dire : Non n'arrêtes pas ! j'apprend plein de choses chez toi et je me sens bien humble
    Voilà, et la preuve est que tu n'as pas qu'un seul lecteur ....

    Amicalement
    NanouB

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  16. Merci pour tes suggestions, Zoreilles

    Elles sont les bienvenues. Nous n'avons pas encore arrêté les détails. Tout est sur la table: nous y rendre en traversier, avec où sans notre auto, prendre l'avion et louer un auto, choisir des forfaits guidés ou nous y rendre en chaloupe ou à la nage.

    Mais comme le temps passe vite, je voudrais régler ces détails avant de savoir si le canadien va remporter sa prochaine série. Et nous aurons une pensée spéciale pour toi une fois rendu sur les lieux.

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  17. Barbe-blanche

    Tu as de la suite dans les idées. Tu m'as déjà envoyé un lien semblable. Heureusement, car ce lien est sur le disque C de ton ordi. ;-)

    Si je comprends bien, le PQ aura le temps de mourir ou revenir au pouvoir avant que ce beau projet se réalise. Mais, si j'ai bien compris, on peut passer par Gaspé pour aller aux Îles en passant par l'Ile d'Anticosti.

    Hier le propriétaire de ma résidence actuelle m'a raconté le plus sérieusement du monde qu'il était passé par Montréal pour s'y rendre. Une croisière lui avait permis de rejoindre les 2 destinations avec une courte escale de 3 heures à Québec. Je vais m'informer pour savoir si une croisière permet de passer par New-York aller voir jouer les Canadiens avant d'arriver aux Îles de la Madeleine. On a le droit de rêver.

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  18. Bonjour Canneberge,

    Il y a beaucoup de Vigneault à Natashquan et à Havre-Saint-Pierre. Ceux que je connais sont en effet charmants et très impliqués dans la communauté des affaires. J'arrive tout juste du marché Tradition appelé aussi marché Vigneault. Je viens de leur dire que je trouvais que leurs prix étaient très compétitifs si on les compare à ceux de plusieurs super marché de Sherbrooke. Ils étaient ravis de me l'entendre dire. Les prix et la qualité de leurs produits me plait beaucoup. C'est étonnant, surtout quand on pense que leur plus proche compétiteur se trouve à 5 heures de route aller-retour (Sept-Îles).

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  19. Bonjour NanouB,

    Tu vas me trouver drôle, mais je pensais à toi pas plus tard qu'hier. Je me souvenais que tu m'avais déjà laissé un message il y a quelques mois et que je ne t'avais pas revue.

    C'est normal que l'on ne visite pas tous les blogues sur une base régulière. C'est bien ainsi. On ne peut être partout et il ne faut surtout pas s'en faire une obligation. Mais je suis heureux de savoir que tu viens encore faire ton tour à l'occasion quand ça te convient et comme ça te convient.

    Et je m'empresse d'ajouter que tu n'as pas à douter de l'intérêt de tes commentaires. Ils sont toujours intéressants et agréables à lire. Merci de t'être manifestée comme tu viens de le faire avec une grande simplicité. Tu es toujours la bienvenue.

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