mardi 19 novembre 2013

Changer, c'est possible?


Il semble que l’homme d’aujourd’hui reçoive plus d’informations en un mois qu’un homme pouvait en recevoir autrefois pendant toute une vie. On est littéralement bombardés de toutes parts. On peut savoir tout ce qui se passe un peu partout sur  la terre presqu’instantanément. On échange, on se documente, on fait des recherches pour son propre plaisir, on peut entrer en contact avec les plus grands penseurs.

Ce qui est très encourageant, c’est que de plus en plus de jeunes s’intéressent à l’actualité. Alors que la plupart étaient désabusés il n’y a pas si longtemps, on note un intérêt mesurable grandissant. On peut reprocher aux médias d’être superficiels, ne plus avoir le temps de livrer des analyses en profondeur. Il faut que la nouvelle sorte vite, en primeur, avant que la concurrence ne le fasse. C’est vrai, mais le goût  de savoir est là. Et plus on en sait, plus on a le goût d’être bien informés. Et de plus, on veut de l’information vivante, ludique même.

Anne-Marie Dussault
 Il faut reconnaître plusieurs belles réussites en la matière, comme Tout le monde en parle et La Presse+. 24 heures en 60 minultes. Il faut s’en réjouir.

 Les informations sont intéressantes, accessibles à tous, sans frais. Une tablette électronique est de plus en plus utile. La Presse+ , par exemple n’est pas accessible sur ordinateur.
Selon l'Agence France Presse, plus d'une personne sur 5 dans le monde  utilise les réseaux sociaux au moins une fois par mois. Ça représente 1,6 milliards de personnes. Imaginez l'impact! Il faut penser que chaque personne communique avec plusieurs personnes.  Dans un récent blogue intitulé "Nous sommes tous reliés", je disais qu'il faut 4 connaissances pour rejoindre l'ensemble de la planète.
Pour plus détails, cliquez ICI.


On peut se demander si tant d’informations, ça peut changer notre vie. Moi, je pense que oui. Dans mon cas, ce que je vois, ce que j’entends, ce que je lis, ça change ma façon de penser, de voir et d’agir. Et, ce qui me stimule le plus, c’est de savoir que je peux échanger sur les réflexions qui me viennent vite à l’esprit. Les blogues sont des moyens extraordinaires pour le faire et les commentaires que j’y lis m’aident à aller plus loin.

J'avais écrit le 20 octobre 2011 un billet intitulé: On ne change pas vraiment. Voici un extrait:

Je crois qu'on est très tôt ce que l'on est appelé à devenir. Et on ne change pas vraiment. On ne change pas sa nature. On s'adapte. On ne peut que mieux se connaître mettre en valeur nos meilleurs atouts et composer le mieux possible avec nos faiblesses. On en tous un peu beaucoup des deux. On a les défauts de nos qualités et les qualités de nos défauts. Les reconnaître, c'est beaucoup. S'en accommoder, c'est le défi de toute une vie.

Il m'est arrivé souvent de vivre des difficultés que j'essayais de voir comme la conséquence de quelque chose ou quelqu'un. Avec les années, je me suis aperçu que ces problèmes me suivaient partout. Le contexte avait beau changer radicalement, je ne changeais pas. Et je crois que nous sommes tous ainsi. Non, on ne change pas sa nature. Et on peut encore moins changer les autres. Un narcissique sera toujours un narcissique. Vivre en société, c'est avant tout, je crois, savoir s'adapter et posséder l'art du compromis.

Je suis revenu avec cette idée à quelques reprises. Et je savais qu’à chaque fois, un visiteur de mon blogue, Réjean, viendrait nuancer mon affirmation en parlant d’une dimension profonde intérieure. Honnêtement, je ne comprenais que superficiellement le sens de son propos sans y adhérer totalement. Mais ça mijotait dans mon esprit. Puis, un jour, à l’émission de Denis Lévesque, un illustre invité est venu servir de déclencher pour m’aider à comprendre. Son nom? Matthieu Ricard.
Voici un lien pour son blogue : http://www.matthieuricard.org/

Matthieu Ricard né le 15 février 1946 à Aix-les-Bains1 est un docteur en génétique cellulaire, un moine bouddhiste tibétain, un auteur et un photographe. Il est le fils du philosophe, essayiste, journaliste et académicien Jean-François Revel (né Jean-François Ricard) et de la peintre Yahne Le Toumelin. Il réside actuellement au monastère de Shéchèn au Népal.


Ses propos m’ont profondément touché. Il explique très bien en quoi consiste la méditation et comment cette dernière peut nous transformer de l’intérieur. Ce qui me frappe particulièrement, c’est ceci : souvent quand quelque chose nous échappe, quand nous nous questionnons, les éléments de réponses nous arrivent comme sur un plateau d’argent. Il suffit d’être attentifs, ouverts et curieux. Il faut savoir cueillir le fruit qui tombe de l’arbre.

Matthieu Ricard explique le rôle important de la méditation dans un contexte comme le nôtre où notre cerveau est littéralement bombardé d’informations qui nous envoient dans toutes les directions. Il y a de quoi perdre la boussole.

Pour être en mesure de méditer, il ne s’agit pas de penser à rien, mais plutôt s’entrainer à penser à moins de choses à la fois. Dans un deuxième temps, il faut se laisser guider par quelque chose de neutre, comme notre respiration. Ensuite,  il faut choisir un thème qui nous permet de grandir intérieurement et nous sentir mieux.

Paradoxalement, selon lui, on ne peut y parvenir qu’en pensant à ce qui peut enrichir notre entourage. Il fait la distinction entre l empathie et la compassion. Le premier peut conduire au burn-out et le 2è, nous apporter du mieux-être.
Je discutais récemment avec une infirmière qui, comme la plupart de ses collègues, est continuellement confrontée aux souffrances et aux problèmes des patients dont elle s’occupe. Elle me disait que dans les nouvelles formations de personnel soignant, l’accent était mis sur la nécessité de garder une distance émotionnelle vis-à-vis des malades? pour éviter le fameux burnout qui affecte tant de professionnels de la santé. Cette femme très chaleureuse, dont la simple présence rassure, me confia ensuite : « C’est curieux, j’ai l’impression de gagner quelque chose lorsque je m’occupe de ceux qui souffrent, mais lorsque je parle de ce « gain » à mes collègues, je me sens un peu coupable de ressentir quelque chose de positif. » Ce qu’elle avait constaté c’est que, contrairement à la détresse empathique, l’amour et la compassion sont des états d’esprit positifs, qui renforcent la capacité intérieure à faire face à la souffrance d’autrui.

Matthieu Ricard insiste aussi sur le fait que la méditation, ce n'est pas de la magie. Les effets ne se manifestent pas du jour au lendemain. Il faut de l'entrainement. On ne devient pas cuisinier après un cours de cuisine de quelques jours. Pour que la méditation nous change de l'intérieur, il faut compter sur un long processus qu'on finit par maîtriser de mieux en mieux.

Je ne parle pas par expérience personnelle. Je n'ai jamais médité, du moins pas de la façon dont Mattieu Ricard en parle. Mais j'ai été fort intéressé par ses propos. Je suis toujours fasciné par les gens qui sortent de l'ordinaire. Heureusement, on en parle de plus en plus dans certaines émissions de télévision.

Occupation double en Espagne
Il y a beaucoup d'émissions qui n'ont pas la même valeur. À mon avis, il y a trop d'émissions où la compétition est l'ingrédient premier pour soulever l'intérêt.

Il parait qu'il en faut pour tous les goûts.  Mais je crois que rien n'est inutile. Il y a des modes qui font peut-être partie d'un cheminement normal de la société. Elles sont comme un miroir.

Dans une société fortement compétitive, les individus se méfient les uns des autres, s’inquiètent de leur sécurité et cherchent constamment à promouvoir leurs intérêts et leur rang social, sans trop se soucier des autres. À l’opposé, dans une société coopérative, les individus se font confiance et sont prêts à consacrer du temps et des ressources à autrui. Ainsi s’enclenche un cycle vertueux de solidarité et de réciprocité qui nourrit des rapports harmonieux.
Mathieu Ricard.

18 commentaires:

  1. Réjean Mélançon19 novembre 2013 à 22:44

    Bonsoir Jacques,

    Tu dis :

    «On ne change pas vraiment… Je suis revenu avec cette idée à quelques reprises. Et je savais qu’à chaque fois, un visiteur de mon blogue, Réjean, viendrait nuancer mon affirmation en parlant d’une dimension profonde intérieure. Honnêtement, je ne comprenais que superficiellement le sens de son propos sans y adhérer totalement. Mais ça mijotait dans mon esprit. Puis, un jour, à l’émission de Denis Lévesque, un illustre invité est venu servir de déclencheur pour m’aider à comprendre. Son nom? Matthieu Ricard».

    Avant 2010, si j'entendais ou lisais des commentaires touchant aux dimensions profondes de nos êtres, et bien, tout comme toi, Jacques, je ne comprenais, moi aussi, que superficiellement le sens de ces propos, n'ayant alors jamais vécu ces dites dimensions.

    Tu parles de Mathieu Ricard. Il se trouve justement que quelque part, en 2008, j'avais lu un de ses livres : «L'INFINI DANS LA PAUME DE LA MAIN», écrit en collaboration avec l'astro-physicien Trinh Xuan Thuan. Un dialogue fascinant entre un scientifique français devenu bouddhiste et un bouddhiste vietnamien devenu scientifique... Tout comme pour toi, cela a mijoté beaucoup dans mon esprit, jusqu'à ce que je me décide, en 2010, donc, à faire de la méditation sur une base régulière. Je ne cherchais rien en particulier. Je n'essayais pas de faire taire mon mental, mais je focussais mon attention sur ma respiration, rien de plus. Ce que cela m'a apporté (réponses de toutes sortes, élévation de conscience, manifestation d'énergie, activation des chakras, etc.), est difficilement transmissible, mais j'ai tenté par la suite, avec mes mots «imparfaits», de les partager avec toi, en réponse à tes commentaires sur ton blog, ainsi que sur des articles sur mon propre blog.

    La méditation nous permet de nous connecter à ce que nous sommes véritablement. Et pour nous connaître, il nous faut «oser» méditer sur une base régulière.

    «On ne change pas vraiment…», puisque nous sommes un esprit immuable qui s'est incarné. Ce qui change, ce sont ces expériences infinies que nous accumulons sans cesse au cours de toute (notre ou nos) incarnation(s).

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  2. Réjean,

    Ton expérience est drôlement intéressante à plusieurs points de vue. Je me souviens t'avoir déjà écrit que nous suivions la même route. Je ne pensais pas dire si vrai.

    J'aime bien les échanges entre la science et le spirituel au sens large. Je fais référence à tout ce qui nourrit l'esprit à partir de nos expériences personnelles, sans lien avec des croyances dogmatiques. Je suis un peu Thomas de nature. Je crois difficilement ce que je n'ai pu expérimenter moi-même. Je m'empresse d'ajouter que j'aime expérimenter parce que je suis curieux de nature.

    Il y a plus. J'ai eu l'occasion, sans l'avoir cherché, de vivre plusieurs expériences qui m'ont ouvert des portes après m'avoir fortement intrigué. Et je sais que je suis loin d'être le seul dans cette situation. Je rencontre régulièrement des gens qui ont vécu des phénomènes semblables mais n'ose pas en parler à moins qu'on leur ouvre la porte toute grande.

    Conclusion: par curiosité, j'ai le goût de vivre l'expérience de la méditation au moins pendant un certain temps.

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  3. Avant de rédiger mon texte, j'avais pensé glisser un mot sur les Philippines pour introduire le phénomènes de communications universelles instantanées actuel en ajoutant quelques photos. Finalement, je ne l'ai pas fait.

    À ma grandes surprise, je viens de constater que 6 visiteurs sur mon blogue aujourd'hui proviennent des Philippines. C'est tout de même impressionnant pour ne pas dire surréaliste.

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  4. Petite devinette

    Savez-vous ce que Laure Et Stephen Harper ont en commun? Ils sont tous les deux à Lac-Mégantic aujourd'hui . Laure y travaille présentement. Elle est travailleuse sociale.

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  5. C'est bon, j'ai déjà 5 messages depuis que j'ai mis ce billet en ligne. J'adore les statistiques. Il paraît qu'on peut leur faire dire ce que l'ont veut. Par exemple: je parle tout seul dans 80% des cas. :-)

    Quand Laure est à Lac-Mégantic, je n'ai pas le choix. Je me parle, je me critique et je me fais des blagues. J'en ris quand j'en invente que je ne connaissais pas.

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  6. Ce qui me semble important dans l'information, c'est ce qu'on en fait. Etre informé, oui, si on réfléchit, si on peut trier dans le flots des infos et savoir ce qui est important. Sinon, c'est du zapping.

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  7. Bonjour Jackss!
    Comme d'habitude te lire me fait réfléchir. J'apprécie comme toi apprendre via les blogs des autres. Entre ton blog et le mien, le ton change radicalement mais nous arrivons à échanger et à s'apporter des choses mutuellement. Ce qui veut dire que même si nous sommes différents, on peut s'apporter des choses importantes, d'autres points de vue et grandir ainsi.

    Je suis d'accord de dire que nous sommes assaillis d'informations. La technologie est un bon moyen pour s'enrichir. Je viens de changer de télévision et maintenant avec la nouvelle, je peux aller sur internet depuis mon fauteuil. Extraordinaire!
    Néanmoins, je suis effarée de voir combien nous recevons d'informations et ce que nous en faisons. Je peux lire régulièrement le 20 mn sur mon portable et apprendre le maximum d'informations mais si je n'en fais rien, si je ne réfléchis pas, cela ne m'avance à rien.

    J'ai entendu ce matin un reportage qui parlait des jeunes. La génération des adolescents d'aujourd'hui est devenue casanière et bouge beaucoup moins que la précédente, ce qui fait que les ados ne sont pas autant en forme que leurs parents et s'empâtent. Avec tous les problèmes de santé que cela génère. Avoir accès à toutes sortes d'informations est bien mais il ne faut pas oublier qu'être relié au monde 24H sur 24, c'est une chose mais utiliser son corps et son esprit pour grandir en est une autre. Faire du sport, méditer, deviser, voilà qui serait un bon programme. Et pas seulement engranger des informations, s'envoyer des messages et s'arrêter à cela.

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  8. Dédé,

    Même à distance, tu fais partie de mon univers. Tes préoccupations me rejoignent. Elles alimentent mes réflexions et me font sourire à l'occasion. J'aime bien sentir les états d'âmes et les caricatures sur ce qui peut tomber sur les nerfs au quotidiens. C'est très sain et très bon pour notre équilibre. Je ne me gêne pas pour le faire et j'en ai souvent l'occasion. Bien sûr, c'est un mécanisme différent de celui qu'utilisent les moines tibétains, mais dans notre contexte, c'est aussi un bon mécanisme de survie.

    J'ai pensé un peu à toi en écrivant ce billet. J'ai pensé aux exigences de ton travail et tout ce qu'il te demande. Pas surprenant que tu aies besoin de ventiler à l'occasion. C'est drôle aussi ce réflexe que j'ai de penser à toi chaque fois que je vois une montagne.

    Je trouve intéressant ton commentaire sur la jeune génération. Je crois que tout ça va évoluer autrement. Hier je voyais une émission fort intéressante dans un quartier de Montréal où le taux de décrochage scolaire était très élevé. On a engagé des travailleurs sociaux comme entraîneurs d'équipes de ballons-panier. Pour faire partie de l'équipe, il faut être étudiant dans le collège où se trouve le contact. Il s'établit un lien de confiance et un désir de se surpasser. Des jeunes autrefois membres de gangs de rue ont été complètement transformés et tous terminent leur études. Il n'y a plus de décrochage dans cette école.

    Je crois que notre système d'éducation à besoin d'être complètement transformé ici et ailleurs. Une société meilleure, c'est possible, mais il faut un peu d'imagination.

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  9. Bonjour bonheur tu jour,

    Tu as un nom qui inspire. C'est un choix intéressant.
    Bien sûr, nous avons tous nos préoccupations et nos centre d'intérêts. Tu as raison de tire qu'il faut faire des choix.

    J'ai été voir rapidement ton blogue et je trouve ton commentaire tout à fait congruent avec ce que j'ai eu l'occasion d'y lire. J'ai bien aimé le rythme, ce goût des choses simples qu'on prend le temps d'apprécier.

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  10. Mathieu Ricard a raison, la vie nous envoie parfois des réponses sur des plateaux d'argent...

    Moi qui n'écoute jamais l'émission de Denis Lévesque, dernièrement, en pitonnant, je suis tombée sur le début d'émission où il interviewait Mathieu Ricard. J'ai été d'abord happée et ensuite scotchée littéralement devant la télé pendant toute l'heure... qui a passé trop vite.

    Il parlait de son dernier livre, de quelques sujets que tu résumes si bien dans ton billet, l'empathie, la compassion, la différence entre les deux et plein d'autres choses toutes aussi intéressantes les unes que les autres.

    Moi, c'est lorsqu'il parle de l'altruisme qu'il me bouleverse parce que j'ai toujours cru ce qu'il dit mais il le dit de manière si claire, si évidente, si belle, si vraie, que sa réflexion me nourrit pour des heures, des jours, des semaines.

    Quand j'écoute Mathieu Ricard, je me sens une meilleure personne, une personne plus heureuse, plus éclairée dans mes réflexions. Est-ce que j'ai le goût de méditer, comme lui? Non, j'ai pas le temps, je suis trop dans l'action mais je réfléchis tout le temps en travaillant, en pelletant, en faisant du pain, des biscuits, de la soupe aux légumes! Quand je fais de l'insomnie aussi (et c'est chronique chez moi) je réfléchis. À plein de choses. Dont comment ça marche dans la vie, pour les gens, dans un groupe, une famille, une communauté, une région... Je fais de l'insomnie... altruiste!!!

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  11. Ton billet me parle, Jackss. Voici deux ans que je rejoins un groupe et que je pratique régulièrement la méditation et la pleine conscience. Et je dois dire que ces rendez-vous me font beaucoup de bien, entre autres dans la façon que j'ai d'appréhender certains événements de la vie, et aussi mon approche envers les autres. Tu devrais essayer... (sourire)
    Bonne soirée, et bon week-end à toi.

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  12. C'est passionnant ce que tu racontes, Françoise.
    Je me plais souvent à dire qu'il n'y a pas de hasard. C'est une façon de parler. Au fond, je sais que la vie est un mélange de tout: des hasards, de la synchronicité, de la chance, etc. Mais il y a aussi, comme dirait Zoreilles, comme des résidez-vous arrangés par un destin plus ou moins mystérieusement à ne pas manquer. Et, comme ça se produit souvent, dans des moments stratégiques, on ne peut les ignorer.

    Et justement, pour moi, ton invitation à essayer la méditation, je la prends au sérieux. Je te jure, je vais l'essayer honnêtement. Et je vais parler de mon expérience.

    J'ai èté très heureux de te revoir sur mon blogue. C'est comme une apparition agréable. :-) je te rendrai la politesse bientôt.

    Bonne fin de semaine!

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  13. Bonjour Zoreilles,

    Ton emballement est communicatif. Ça donne des ailes.
    Et, comme souvent, à te lire, j'ai l'impression que nous avons été jumeaux ou jumelles dans une autre vie.
    Je me reconnais beaucoup dans cette phrases: Est-ce que j'ai le goût de méditer, comme lui? Non, j'ai pas le temps, je suis trop dans l'action mais je réfléchis tout le temps en travaillant, en pelletant, en faisant du pain, des biscuits, de la soupe aux légumes!

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  14. Et moi, cher Jackss, je suis heureuse de te rendre visite. Le hasard a permis que nous nous retrouvions, c'est qu'il y a une raison... (sourire)
    Oui, essaie de méditer, et tu en parleras. Ce que tu en diras sera sûrement très riche et intéressant.
    Bonne fin de semaine à toi aussi ! Et merci.

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  15. C’est effectivement fascinant la quantité astronomique d’informations de tous genres auxquelles nous avons accès via Internet. Ça l’est d’autant plus pour la génération qui n’est pas née avec une « souris » au bout des doigts.
    Cependant, sommes-nous plus informés pour autant? C’est une autre question. Les jeunes sont-ils vraiment plus intéressés à l’actualité? Et de quelle actualité parle-t-on? Est-ce que suivre un fil d’actualité sur Twitter ou Facebook pour savoir combien de personnes sont mortes en Inde lors d’une catastrophe, fait de nous des gens plus informés, plus impliqués, plus critiques? Et pour ce qui est de la télé, personnellement, je ne trouve pas que ça vole très haut. Mais comme tu le mentionnes, tout dépend de la façon dont on utilise ces moyens de communication et de ce qu’on fait de l’information.

    Et là arrive la réflexion que tu fais sur l’intériorisation et la méditation.
    L’intériorisation, je connais, mais la méditation … hum. J’ai bien essayé, particulièrement lorsque j’ai été immobilisée pendant 5 mois au lit, mais je n’y suis pas arrivée. Je ne sais pas pourquoi mais ça me stresse, et je résiste. J’associe ça à la contemplation, je crois.
    Je rejoins Zoreilles dans ce qu’elle dit sur le sujet. Je serai curieuse de lire tes billets lorsque tu entreprendras cette démarche.

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  16. Caboche, je suis d'accord avec presque tous tes commentaires. Dans u n récent sondage, j'ai répondu que la qualité de l'information à Radio-Canada se dégradait. Mais, il y a aussi de belles réussites. Je trouve que c'est aux heures de grandes écoute que ça se gâte. Je demeure tout de même confiant pour l'avenir... Si la planète à tenu le coup.

    Pour la méditation, c'est sûr que je vais l'expérimenter et partager mon expérience. Je commence demain.

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  17. Voici un commentaire vu sur la page Facebook de mon fils jipé Dalpé présentement à Paris Soirée magique hier à ‪#‎Paris‬ pour mon ‪#‎spectacle‬ en double plateau avec 3 minutes sur mer. Super public. Quel accueil, merci! Et...belle surprise: une animatrice ‪#‎radio‬ de ‪#‎Belgique‬ y était et m'a appris qu'elle faisait tourner ma ‪#‎musique‬ depuis 2 ans là-bas! Apparemment, ça lui a donné envie de venir voir mon spectacle:) On aime ça! Résultat: entrevue aujourd'hui + petite perfo acoustique à l'émission Tabarnak (Equinoxe FM) Amis ‪#‎belges‬, vous me donnez déjà envie de revenir jouer chez vous!

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  18. At this time it seems like Wordpress is the best blogging platform available right now.
    (from what I've read) Is that what you are using on your blog?


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