Les québécois sont très ouverts même s'ils se posent des questions sur les capacités d'accueil, la capacité des réseaux sociaux, sur la contribution que d'autres nationalités peuvent apporter à la culture si chère que nous défendons jalousement depuis des siècles.
C'est dans ce contexte que s'inscrit presque providentiellement la sortie du livre d'un néo-québécois: Joseph Facal.
Ce livre, il veut brasser un peu la cage. Et je crois que cest ce qu'il faut. Au Québec, il y a ceux qui veulent un virage à gauche. D'autres veulent un virage à droite. Entre les deux, il y a beaucoup d'émotions. La voie que je préfère est celle de la lucidité, du bon sens. Et je me reconnais tellement danx la vision de Joseph Facal. Elle est à la fois à gauche et à droite. Vous pensez que je suis dans les patates? Vous avez le droit. Mais je vous invite à lire le livre ou assister aux entrevues dont les médias feront beaucoup de cas.
La majorité francophone au Québec est déjà extraordinairement accueillante. Et c'est un immigrant qui le dit.» L'homme du parler vrai se montre cinglant sur la réforme de l'éducation, qu'il assimile carrément à un «détournement en plein vol d'un avion rempli de passagers». Le DevoirJe ne donne pas ma confiance facilement à un politicien. Mon niveau de méfiance croit même dangeureusement avec l'âge. Par miracle, j'ai de l'espoir. J'ai confiance dans le Québec de demain. Paradoxalement, je dois cette lueur d'espoire à un citoyen d'origine espagnole venu de l'Uruguay: Joseph Facal.
Québec — Avant de partir en année sabbatique, l'ex-ministre péquiste Joseph Facal semblait tellement découragé par le Québec d'aujourd'hui que certains de ses amis se demandaient s'il n'avait pas totalement désespéré pour l'avenir de son peuple. Le futur, il le voyait en noir: il ne cessait de dénoncer les «pannes de leadership», les «déficits de fierté nationale» et autres «spirales du déclin».Voir la suite dans Le DevoirJe vous propose une entrevue passionnante avec Joseph Facal en cliquant sur Le Québec doit se retrousser les manches
Voici les questions qui ont été posées lors de cet entrevue:
- Vous dites d’entrée de jeu que le Québec est parvenu à un moment charnière de son histoire. Qu’entendez-vous par là?
- Qu’est-ce qu’il faudrait pour amorcer ces grands changements que vous proposez dans le livre?
- Quels seraient le meilleur et le pire des scénarios envisageables pour le Québec de demain?
- Est-ce que vous croyez que la souveraineté est aussi nécessaire aujourd’hui qu’elle l’était, aux yeux des souverainistes, il y a 30 ou 40 ans?
- Êtes-vous plutôt pessimiste ou optimiste face à l’avenir du Québec?
- Finalement, à la lumière de votre livre, sommes-nous aujourd’hui quelque chose comme un grand peuple ou carrément un grand peuple?
Je vous invite à synthoniser les médias où il sera possible de l'entendre dans les prochains jours.
- Mercredi 20, à RDI, à18:30, entrevue avec Gérard Fillion, dans la capsule économique du bulletin de 18:00
- Jeudi, le 21, invité spéciale à Bazzo TV, à Téléquébec à 21:00
- Vendredi le 22, à 09:00 AM, à la radio de Radio Canada, entrevue avec Christiane Charrette, Nathalie Petrovski et Josée Legault
- e) En plus, autre possibilité dont l'heure et la date n'a pas encore été fixée, serait une entrevue avec Anne Marie Dussault, à son émission de TV du midi
- Aussi il y aura dans la Presse d'aujourd'hui le 19 janvier un article et une entrevue
Hihihi je le dit sans malice tu freais un bon agent de presse à Joseph Facal.
RépondreSupprimerJe ne suis pas toujours d'accord avec ses opinions mais au moins il fait partie de ceux qui ont la possibilité d'exprimer publiquement leurs idées et il en profite.Et c'est tant mieux.
Tu m'as bien fait rire, Gaétan. Ça aide à commencer la journée. Toutes les idées sont dans la nature. Celles de Joseph Facal ressemblent tellement aux miennes que parfois, j'ai l'impression qu'il copie mes idées. :-)
RépondreSupprimerJe crois que peu importe ce qu'on pense, on peut dire qu'il est honnête, engagé, sincère, clair dans ses idées. Je crois que tous les lucides étaient de cette vaine.
J'en profite pour dire que tu es aussi de ceux qui ne se contentent pas de regarder la parade. Tu sais défendre les idées qui te tiennent à coeur.
Est-ce que tu me prendrais comme agent?
Avec un ami/agent comme toi, Joseph Facal n'aura plus jamais d'ennemis! Non mais sérieusement, je trouve formidable qu'un sociologue de sa trempe, ancien acteur de notre scène politique et grand observateur de nos sociétés arrive à te redonner de l'espoir suffisamment pour que tu retournes voter.
RépondreSupprimerJ'ai lu avec grand intérêt l'article que tu nous proposes, par Audrey Lavoie, « Le Québec doit se retrousser les manches ». Ça donne le goût de lire tout le bouquin. Je vais bien évidemment entendre, lire et voir d'autres entrevues avec Joseph Facal. Son point de vue m'intéresse. Je suis d'accord avec lui sur plusieurs points mais malheureusement, nos politiciens n'auront pas ce courage-là dont il faudrait faire preuve.
Merci d'avoir porté à notre attention les propos du souverainiste qu'on sent encore très vivant, je dirais même vibrant. D'ailleurs, en fin de semaine, en entendant parler de « Quelque chose comme un grand peuple », j'avais eu une pensée complice et souriante à ton endroit. J'étais sûre que t'allais nous en parler!
Chère amie Zoreilles
RépondreSupprimerD'ailleurs, en fin de semaine, en entendant parler de « Quelque chose comme un grand peuple », j'avais eu une pensée complice et souriante à ton endroit. J'étais sûre que t'allais nous en parler!
Notre complicité ne date pas d'hier. Si je m'égare, tu pourras toujours me remener sur la bonne voie. J'accorde toujours beaucoup de crédits à tes opinions.
Malheureusement, j'ai constaté que l'actualité avait bousculé l'entrevue prévue avec Joseph Facal.
Extrat de l'article Un immense gâchis publié par Joseph Facal dans La Presse du 19 janvier:
RépondreSupprimerMais on peut se demander s’il est normal, comme le notait la journaliste Michèle Ouimet, « qu’à peine arrivés au cégep, des milliers de cégépiens doivent s’inscrire à des cours de rattrapage en français et en mathématiques afin d’apprendre ce qu’ils devraient pourtant savoir : les rudiments de l’algèbre et de la géométrie, les règles de grammaire, la syntaxe et l’orthographe. Même si ces étudiants détiennent un diplôme d’études secondaires, ils sont incapables d’additionner deux fractions et d’accorder les participes passés. »
Ce qui donne envie de hurler est qu’elle a écrit cela… en 1992, avant qu’on ne livre l’école québécoise aux élucubrations de la dernière fournée d’apprentis sorciers. Et encore ne parlait-elle que de l’insuffisante maîtrise des rudiments de la langue et du calcul.