samedi 17 octobre 2009

Robert illustré

Aux Comptonales de Compton, fin septembre, j'ai été épaté.
C'est toujours fascinant de voir travailler un artisan. Je vous l'avais présenté à la fin du dernier billet. Je ne connais que son nom: monsieur Robert. Je l'appelerai donc ainsi, en tout respect pour le grand artiste qu'il est.

Vous avez peut-être connu l'époque des photo-romans.

Quand j'étais jeune, le type de publication était bien populaire. On présentait, en photos, des histoires émouvantes, souvent à l'eau de rose. Les textes étaient présentés sous la même forme que les bandes dessinées, avec des bulles de textes.

Quand je travaillais à la réception de l'hôpital St-Charles, j'avoue que j'en lisais parfois pour passer le temps.


Ce n'est pas exactement ce que je vais faire avec monsieur Robert. Mais je vais vous présenter, en photos, comment il réaliste ses oeuvres. Et pour soutenir un peu l'intérêt jusqu'au produit final, je vais ajouter une photo par jour, sur le même billet.

La première photo pourrait s'intituler: la rencontre et les présentations.


Bon, assez bavardé. A l'oeuvre, maintenant! Un solide coup de masse.


Et vlan!Le bois cède. Il fournit vite les lanières que monsieur Robert réclame.

D'une main alerte, il coupe au couteau les lanières de la bonne largeur.
Il a le compas dans l'oeil. Pas besoin de mesures.

Résultat final...
Cliquez pour apprécier le détail


Vraiment, je suis impressionné. Quel talent. C'est ainsi que cet artisan talentueux fait des paniers en frêne.

Je suis fasciné et un peu triste. Nos artisans et nos artistes survivent la plupart du temps de peine et de misère. Pendant ce temps-là des profiteurs font fortune en nous vendant, sans cause, des frais de réseaux qui n'exitent pas, les frais de cellulaires sont débridés, les pétrolières et les banques s'enrishissent à nos dépends en donnant des primes à leurs dirigeants quand leurs affaires vont mal. Des garagistes ne se gênent pas pour peser sur le crayon. Presser sur la photo de gauche.

J'attire également votre attention sur un billet tout à fait captivant écrit par un brillant financier qui n'arrête pas de m'étonner: le gestionnaire borg.

L'avenir appartient aux retardataires et à ceux qui font des menaces: cliquez ICI ou la photo à gaugche pour plus de détails.

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Les valeurs changent...

10 commentaires:

  1. Les photos romans!!!!
    été 1975... Je travaillais à la station-service BP et m'emmerdais royalement. Il y avait une pile de romans-photos qui traînaient là. Je les ai tous lu.C'était pas de la grande lecture mais ça passait le temps et c'était plutôt comique!

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  2. Les photo-romans... J'ai eu ma période moi aussi. À l'adolescence. Je savais pourtant que l'amour, c'était pas ça mais j'en lisais quand même, je les avais gratuitement pour consultation quand je travaillais à la tabagie de mon quartier, pour 1,55 $ l'heure!

    Veux-tu savoir le regard que je portais là-dessus, même très jeune? Ça me tapait sur les nerfs que les filles, très jolies mais tristounettes, un peu victimes dans la vie, aimaient toujours des gars compliqués qui ne semblaient jamais travailler ou avoir des projets, et qu'ils devenaient tout à coup des êtres charmants et intéressants quand ils trouvaient l'amour et ce, à la dernière case! Je trouvais ça irréaliste! ;o)

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  3. moi j'aimais aller chez la coiffeuse our lire avidement les romans photos...et je demandais à ma soeur quand elle y allait d'essayer de lire la suite ...on allait hélas pas souvent se faire belle . Combien d'histoires d'amour ont été non conclues !!!
    quant à l'artiste doit-il se servir de la citrouille et la catapulter dans l'air à l'aide de ces lanières pour halloween?
    Bises de bretagne.

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  4. Les romans-photos correspondaient à un besoin, sans prétention.

    Il faisait appel à notre candeur. Les romans savons à l'eau de rose exercent encore un attrait que l'on savoure sans trop se prendre au sérieux, aux frontières de l'imaginaire.

    Je crois que les émissions de télé-réalité jouent un peu ce rôle. Mais à l'inverse des photo-romans, on joue avec du vrai monde, du monde qui se prennent au sérieux.

    On cultive le vedettariat et le rêve en donnant l'impression que c'est ça la vie, la réussite.

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  5. Bonjour Marguerite,

    Ils ont des chapeaux ronds,
    vivent la Bretagne!
    Ils ont des chapeaux ronds,
    vivent les bretons!

    Le mot Bretagne exerce en moi une certaine fascination. Tellement de nos ancêtres sont partis de là que j'ai un peu le sentiment d'en faire partie quelque part en moi.

    Bises du Canada!

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  6. Ce billet a ceci de particulier:
    Il y a eu des ajouts tous les jours. Si vous n'avez pas vu cette phrase: Les valeurs changent, il faut relire mon dernier billet.

    Ça ne vous rendra peut-être pas plus riche, mais au moins plus aux aguets.

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  7. Salut, comment ça va?

    Je m'appelle Joseph. Si ça vous intéresse, vous pouvez gagner de l'argent en postant des textes publicitaires sur votre blog.

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    Pour plus d’informations, vous pouvez me contacter par email/messenger :
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    Salutations cordiales.

    Joseph

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  8. Bonjour Joseph,

    Votre compagne ne s'appellerait-elle pas Marie? J'attends toujours ma bonne étoile!

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  9. J'ai reçu ce message de Véro, ma fille unique.

    Les travaux sont maintenant presque complètement finis au bureau. On a maintenant une grande cuisine fermée (on devrait pouvoir faire installer la plomberie pour avoir un lavabo et un lave-vaisselle!) et deux nouveaux bureaux. On est allée installer ça aujourd’hui, Annie et moi, et on a eu de l’aide de plusieurs personnes pour nous aider à en venir à bout. Vous auriez trouvé ça de toute beauté : une vraie petite ruche! C’était beau de voir ça et très touchant : 7 personnes qui viennent travailler gratuitement pour nous un samedi, juste par amitié et pour nous épauler! Ça m’a rappelé le démarrage d’entreprise il y a 5 ans! Ça fait donc un gros morceau de réglé et un poids de moins sur mes épaules!

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