Yves, l'aîné de la famille, en compagnie de ma soeur Nicole
Je vous ai parlé à quelques reprises de la mort de ma soeur Nicole, à l'âge de 11 ans. J'avais un an et demi de plus qu'elle. Je savais qu'elle était décédée d'une pneumonie consécutive à la grippe asiatique de 1957. Je sais maintenant que cette grippe était de souche H1N1, comme la grippe espagnole. Plus on parle de cette fameuse grippe, plus je me sens pris émotivement. C'est comme si tout à coup j'avais à revivre les émotions que j'avais réussi à refouler.
Je me souviens du dimanche 6 octobre 1957. J'avais joué avec Nicole toute la journée. Elle était en grande forme et quelque peu turbulente. Elle avait sauté sur le lit de ma mère comme pour faire de la trempoline. Le lendemain, Nicole ne se sentait pas bien. Le mardi, elle a été transportée en ambulance. Le vendredi, elle était décédée. Pourtant, elle était en très bonne santé. Elle n'était jamais malade.
Elle avait toujours les joues un peu rouge, des yeux noirs vifs et rieurs.
Je me souviens très bien comment ma mère a appris que Nicole était grâvement malade. Alors que ma mère se préparait à aller travailler à la pharmacie de l'hôpital, le téléphone sonna. J'étais seul avec ma mère. Je me souviendrai toujours de sa réaction lorsqu'on lui apprit que ma soeur Nicole venait d'être transportée d'urgence en ambulance à cause d'un excès de fièvre.
Je revois encore ma mère, un trémolo dans la voix, tremblant de tous ses membres. J'étais attristé mais loin d'être conscient de l'ampleur du drame qui se préparait. J'allais vite le réaliser.
Dès le lendemain, j'ai su que la vie de Nicole était en danger. Je suis allé retrouver Yves à l'infirmerie du patro. Il était encore fiévreux. J'ai eu la mission de lui faire comprendre qu'il n'avais pas le choix. Il devait venir visiter Nicole à l'hôpital.
Hôpital Saint-Charles, Saint-Hyacinthe, 1957
La pédiatrie était à gauche au 1er étage
Toutes les écoles étaient fermées. Pourquoi ne fait-on pas la même chose maintenant ? Pourquoi n'a-t-on pas vacciné les enfants directement dans les écoles avant de leur donner un congé de 2 à 3 semaines, le temps que le vaccin ait fait son effet? C'est trop simple? Aujourd'hui on a de la difficulé à vacciner les enfants parce que des personnes moins à risque encombrnt les milieux de la vaccination. Et les parents paniquent. Je paniquerais aussi.
Micheline et Nicole
Son dernier Nöel
Je me souviens que ce jour de Noël 1956, le dernier de Nicole, ma mère était triste et un peu déprimée. Yves, mon frère d'un an plus vieux que moi avait dit: Il faut se consoler, maman, au moins nous sommes tous en bonne santé. Il faut remercier le Bon Dieu.
Une semaine avant le décès de Nicole, alors qu'elle était en pleine forme, j'avais rêvé qu'elle était décédée. Une fois réveillé, j'ai eu beaucoup de mal à revenir sur terre et réaliser qu'elle était vivante. Le rêve était tellement vrai. Vous savez, c'est le genre de rêve qu'on a de la difficulté à se l'enlever de la tête. Même réveillé, on a de la difficulté à croire que ce n'était qu'un rêve. Je revoyais tout dans le moindre détail. Et quelque chose me disait que ça allait se produire.
En proie à une violente fièvre, elle avait dû être transportée, inconsciente, en ambulance à l'hôpital. Elle n'a pas repris connaissance de la semaine. Elle avait la tête sous une tente d'oxygène pour respirer. Son agitation était saisissante, insoutenable. Son discours délirant brisait le coeur, spécialement celui de ma mère.
Michel et Micheline avaient hâte de voir Nicole à l'hôpital. Mais lorsqu'ils entrèrent dans la chambre, ils eurent un véritable choc. Ils ont été impressionnés de voir Nicole délirer, la tête sous une tente d'oxygène. Elle était très agitée et avait même déchiré un vêtement de ma mère en s'agrippant à elle.
Michel et Micheline sont vite devenus pâles, bouleversés.
Mes soeurs Micheline et Nicole, ma mère au centre
Le vendredi, 11 octobre, en soirée, elle devint soudain très calme. Elle s'est assise dans son lit après s'être dégagé la tête de la tente d'oxygène. Elle demanda un peigne et un miroir. Sa préoccupation m'as surpris. Un peigne et un miroir?
Elle nous a tous salués tour de rôle, comme surprise de nous voir là. Les formulations ressemblaient à ceci: Tien! Maman, tu es là? Bonjour maman. Je suis contente de te voir. Puis elle a ajouté: "Comment se fait-il que j'étais morte et que je ne suis plus morte?"
Ma mère, soudain soulagée, crut au miracle. Elle dit à Nicole qu'elle était heureuse de voir qu'ella allait mieux. Elle ajouta qu'elle allait guérir et qu'elle la ramènerait avec elle à la maison.
Je me souviens de la suite comme si c'était hier. Nicole répondit à maman avec une lucidité qui m'étonne encore. "Non maman, je ne retournerai plus jamais à la maison et c'est bien comme ça. N'y pense plus, tu vas te faire du mal pour rien. Elle le dit avec une telle assurance que j'ai pensé qu'elle disait vrai tout en me refusant à le croire.
Elle demanda un crayon, du papier. Elle écrivit sur le papier: "Je vous salue..." J'avais le papier écrit de la main de Nicole. Je l'ai donné à Yves il y a peu de temps.
Cette histoire est demeurée incompréhensible pour moi. Comment, après avoir perdu connaissance, déliré sans arrêt pendant plusieurs jours, a-t-elle pu tout à coup retrouver une telle lucidité? Un tel calme. Avant et après, elle délirait. Elle avait la tête sous une tente d'oxygène. Lorsqu'elle nous a tenu son discours lucide, elle s'était assise, et n'était plus sous la tente d'oxygène. Elle avait fait tellement de fièvre auparavant que le médecin nous avait dit que son cerveau serait atteint de façon irréversible.
Je ne suis absoluement pas en mesure d'expliquer le phénomène. Mais l'événement est réel et pour le moins intriguant. Je ne suis pas seul à l'avoir vécu. Nous l'avons raconté immédiatement après l'avoir vécu. Micheline qui avait deux ans de moins que Nicole se souvient très bien de cette phrase de Nicole. En fin de semaine dernière, avec mes frères et soeurs, j'ai revérifié mes souvenirs. Je crois que nous ne l'avions jamais fait depuis.
Un peu plus tard, un médecin, ami de la famille, qui avait déjà pensé adopter Nicole se trouvait sur place. Il toucha aux pieds de Nicole et nous dit: Il lui reste peu de temps. Elle a commencé à s'en aller.
Yves et moi sommes allés à la chapelle de l'hôpital. Jamais nous n'avons prié avec autant d'intensité. Puis un bruit à l'arrière de la chapelle attira notre attention. Un peu comme dans un film, nous avons vu la silhouette d'un de nos oncles (Paul-Yvon)dans l'entrée de la porte. Il s'avança, chapeau à la main. Il n'a pas eu besoin de parler. Son air disait tout.
En arrivant dans la chambre, ma mère pleurait, dévastée de chagrin. Yves, 14 ans, lui dit: Maman, j'ai déjà lu quelque part que le cerveau est la dernière partie du corps qui s'éteint. C'est notre dernière chance de dire à Nicole que nous l'aimons. Et c'est ce que nous avons fait à tour de rôle.
Ma mère
Je crois que depuis 1957, il n'y a pas une seule journée où je n'ai pas pensé à la mort. Je ne souhaite à personne de vivre la même chose. Et rappeler vous que ce sont les enfants en santé de 10 à 20 ans qui sont le plus à risque.
J'ai dit un jour que je ne me ferais pas vacciner. Je croyais moi aussi à la théorie du complot, Depuis que j'ai réalisét que c'est la souche du virus qui a amené ma soeur au Paradis, j'ai changé d'idée.
Le problème dans notre société, c'est qu'on ne sait plus qui croire, Il y a tellement de magouilles que notre méfiance n'a plus de bornes. En d'autres mots, notre société est corrompue et malade. On ne peut plus se fier ni aux politiciens, ni aux médias. La crise de confiance que nous vivons dans tous les domaines est pire que le virus lui-même. Il n'y a aucun vaccin contre la méfiance.
Imaginez, j'avais pensé ne pas me faire vacciner parce que je me méfiais de la nouvelle, des messages contradictoires.
Après avoir vécu tout ça, porté l'évènement comme une épine au coeur toute ma vie, je ne comprends pas comment nos élus ont tant de mìsère à prendre des décisions. Il faut fermer les écoles, ne pas tenir d'examens durant cette prériode. Imaginez, on force des étudiants à obtenir un papier de leur médecin pour prouver qu'ils ne peuvent passer les examens. Il me semble que les médecins ont autres choses à faire!
Et les étudiants qui ont la grippe, pourquoi doivent-ils prendre du retard dans leurs cours et leurs études contrairement aux autres qui n'ont pas la maladie?
Je vous conseille fortement la vidéo qui suit. Il a été produit à l'intention du Collège des médecins. On ne peut donc avoir une information aussi pertinente et à jour.
Pour ceux qui sont encore indécis, regardez bien ceci!
Dr Robert du Collège des Médecins du Québec
TRÈS IMPORTANT A ÉCOUTER:
http://www.youtube.com/watch?v=5Z-LdVK1WfU"
Cliquez sur l'image pour voir le dossier AHN1N1 de La Presse
Très touchant ce récit et assurément très troublant.
RépondreSupprimerEn ouvrant mes courriels ce matin, j'avais déjà 2 liens me conduisant au vidéo du Dr. Robert.
Ensuite le premier blog que je lis ce matin est le votre.
Ça fait réfléchir!
Bonjour Freda,
RépondreSupprimerJ'apprécie ton commentaire. Ce que j'ai vécu, c'est le genre d'événement qu'on a le goût de partager.
Très touchant ce récit et assurément très troublant. Tu résumes bien. En même temps, même si je ne peux jurer de rien, il contient aussi une note d'espoir.
Cet événement a eu pour moi plusieurs retombées positives. Après avoir vu partir Nicole pour l'au-delà avec un tel calme, je n'ai plus jamais eu peur de la mort. Et pourtant, je l'ai frôlé de très près. C'est même presque un miracle que je sois encore en vie. J'avaid déjà franchi l'étaple la plus difficile.
Dans la vie, il y a beaucoup de hasards. Il y a aussi beaucoup de choses qui ne semblent pas arriver pour rien.
Bonne journée!
http://tousnet.blogspot.com/
RépondreSupprimerhttp://tousnet.blogspot.com/
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Jacks, mon ami...
RépondreSupprimerParce que je te lis toujours, je connaissais cette histoire mais jamais autant qu'aujourd'hui tu ne l'avais racontée avec tant de ferveur, de détails troublants et de vérité. Je suis touchée en plein coeur.
De toute manière, mon rendez-vous est déjà pris pour la vaccination, de même que tous mes proches. Nous sommes convaincus depuis un bon moment déjà.
Comme moi, tu te poses beaucoup de questions au sujet de notre manière de réagir comme société. Pourquoi, pendant que certains paniquent sur l'urgence de la vaccination au point de voler la place des autres, d'autres, par insouciance et/ou crédulité de tout le lobbying anti vaccin, ne comprennent pas qu'il s'agit d'un geste de solidarité sociale qui nous permettra de limiter les dégâts?
J'ai reçu ce matin le lien vers cette vidéo que tu présentes et dans ma boîte de courriels, il y avait aussi ce témoignage touchant, percutant, d'un médecin de chez nous, enceinte, déjà mère d'un enfant de 18 mois aux prises avec le H1N1, et j'espère que son témoignage sera publié dans les hebdos de notre région. On ne peut pas faire la sourde oreille devant cette situation.
Pourquoi des personnes sont prêtes à croire n'importe quel charlatan au lieu des informations scientifiques, médicales, mises à l'épreuve? Tu y réponds très bien et tu as malheureusement raison, on ne fait plus confiance à nos dirigeants politiques et mêmes à nos autorités médicales qui ont abusé de leur pouvoir par le passé. C'est la population en général qui sera la victime de tout ça en bout de ligne.
Pourquoi ne fait-on pas la même chose maintenant ? Pourquoi n'a-t-on pas vacciné les enfants directement dans les écoles avant de leur donner un congé de 2 à 3 semaines, le temps que le vaccin ait fait son effet? C'est trop simple?
RépondreSupprimerLà vous avez bien raison, je ne comprends pas non-plus, j'ai dis à mon fils et à ma bru de garder leurs enfants à la maison. La belle mère, qui vit avec eux, ne veut pas se faire vacciner et ça m'inquiète beaucoup.
C'est certain que je me fais vacciner.
1957 vous dites, je me souviens que j'avais été très malades de la grippe à cette époque, c'est peut-être la même.
Merci pour le partage, c'est tellement triste de perdre un être cher et aussi jeune, ça m'a beaucoup touché.
Je ne peux imaginer la peine des parents, la peine de ce monsieur de l'Ontario qui a perdu son fils en 36 heures cette semaine.
Je met cette vidéo sur mon blog.
Bonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerTu as de très bonnes antennes. Rien ne t'échappe. C'est vrai que mon émotion est plus vive. Ce n'est pas la situation actuelle qui me donne plus d'émotion, mais bien ce que j'ai vécu.
C'est la mémoire émotionnelle qui est sollicitée davantage. Certains souvenirs sont plus palpables. Tu l'as bien senti.
Je suis également désolé, comme toi, de la crise de confiance qui ébranle les fondements même de notre société.
Bonjour Gélisa,
RépondreSupprimercette grippe qui faisait rage en 1957, c'était la grippe asiatique. Vous avez dû souffrir de celle-là.
Après la mort de Nicole, je me souviens d'un texte parodié de fable La Peste paru dans le journal de St-Hyacinthe:
Un mal qui répandait la terreur
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre
La grippe asiatique puisqu'il faut l'appeler par son nom
Faisait aux humains la guerre. (...)
Et dire que j'entends encore plein de gens du domaine de la santé dire qu'ils ne se feront pas vacciner.
Je ne blàme personne puisque je disais la même chose il n'y a pas si longtemps.
Vendredi dernier, T. mon petit-fils de 9 ans m'a dit:
RépondreSupprimer- Grimimi, tu sais quoi. Si à l'école il y a des enfants qui ont la grippe, je m'en viens ici pour 2 semaines.
- C'est difficile d'entendre ça d'un petit bonhomme en forme. J'ai immédiatement pensé...et si c'était lui qui l'avait.
Tu refuses de laisser les idées noires prendre possession de ton cerveau mais...
Mon fils et sa conjointe travaillent dans le même hôpital et l'école est communicante.
Jackss, la perte d'une personne qu'on aime est impossible à oublier, et la vivre dans ce contexte... C'est une émotion qu'on refoule mais qui n'est jamais très loin... J'ai une pensée profonde pour toi.
Grimmi Sue,
RépondreSupprimerPour moi, la situation idéale serait de vacciner les enfants directement à l'école. Fermet les écoles pour deux semaines.
Ceci permettrait aux vaccins de faire effet, isoler les autre. Pendant ce 2 semaines, on pourrait en profiter pour désinfecter à fond les écoles.
Il y aurait moins de propagation. Les enfants de retour après 2 semaines ne seraient plus contagieux. Personne n'aurait à manquer des cours ou des examens. Ce serait plus équitable pour tout le monde.
Perdre un être cher, c'est terrible, je l'avoue. On ne fait jamais totalement son deuil. Mais, sur le coup, on ressent une force intérieure qu'on appelait autrefois la grâce d'état. Je l'ai sentie cette force.
Peut importe le coup à encaisser, je crois qu'on a en nous, très souvent, le courage nécessaire pour passer au travers de l'épreuve. On ne voit ensuite plus jamais les choses de la même façon. Du moins, c'est ainsi que ça s'est passé pour moi.
Mais l'épine au coeur reste toujours là. On cherche un sens à l'épreuve, à la vie en général.
J'ai été très jeune en contact avec des amis de mon âge qui ont dû affronter la mort. Ça m'a aidé. Ils ont presque tous eu en commun une résignation, une lucité, un calme qui m'ont beaucoup apporté.
Je crois que la pire souffrance pour un être humain, c'est la peur. Et la peur de mourir est est la pire de toutes. Ne pas avoir peur de mourir, c'est le plus beau cadeau du Ciel. Je souhaite ne jamais changer. Je m'y entraine mentalement.
LA PEUR. Elle a fait partie de ma vie et un jour je n'avais plus aucune raison d'avoir peur. Elle est arrivée par mes enfants et est repartie par eux...
RépondreSupprimerVoilà un billet à écrire. J'y vais tout de suite.
À la prochaine...
J'irai te lire, Grimmie Sue!
RépondreSupprimerBonne nuit. Ici, il passe minuit.
Cher Jackss,
RépondreSupprimerj'ai lu votre histoire à la façon d'une soeur vivant aussi le drame avec vous et je suis profondément touchée. Et ce rêve...
Votre petite soeur, elle était très belle... Et vos prières... Les images et photos d'une époque pas si lointaine après tout. Je m'y reconnais. Un sentiment de sécurité. Et le sapin de Noël qui sent si bon...
Il arrive souvent qu'à l'approche de la mort, les gens ressentent un regain d'énergie. Et elle savait tout, elle y était déjà allée. Que dire de plus, des moments remplis de silence et le temps qui n'existe plus.
J'aimerais tellement vous dire que la mort n'est qu'une illusion car l'amour qui réside dans l'invisible dépasse tout entendement.
Mon prochain billet sera pour vous...
Avec amitié et tendresse xxx
Elles sont bien riches et profondes ces réflexions que tu me laissent ce matin, Nanou. Un cadeau! C'est vrai. Elles rejoignent tellement ma vision de la vie à ce moment-ci.
RépondreSupprimerC'est une cadeau parce qu'elles viennent me dire que je ne suis pas seul à me diriger dans cette direction.
De petits mots de rien du tout laissés dans ton commentaire me parlent beaucoup et m'invitent à faire un pas de plus. J'ai d'ailleurs quelques expériences a partager pour compléter le tableau et lui donner un peu pluw de sens.
Merci d'être là.
Bonjour Jackss,
RépondreSupprimerJe m'en veux énormément de ne pas être passé chez toi ces derniers temps.
Je suis toujours profondément touché par ton histoire et celle de ta famille, par ton coeur blessé mais qui donne tant.
Merci pour tes liens dont je prends connaissance à l'instant et qui m'ont fait radicalement penser autrement.
Je vais faire suivre comme je peux.
Je t'adresse mes sentiments fraternels.
Bonjour Jackss,
RépondreSupprimerJe t'envoie le lien de mon "post" à propos de la grippe A (H1N1).
Il renvoit à de nombreux autres liens, où tu pourras constater qu'ici, en France, c'est plus que "méfiance ou panique" et plus encore au sujet du vaccin.
La synthèse de tous ces points de vue,dont certains plutôt farfelus et outrés, s'avère bien compliquée. En tout cas je suis tout de même légèrement paumé dans cet imbroglio....
Ton avis m'intéresse.
Bonne journée.
Michel
http://www.lepost.fr/article/2009/11/03/1773476_grippe-a-h1n1-faut-il-se-faire-vacciner.html