samedi 10 octobre 2009

Encore une mauvaise nouvelle

Encore une mauvaise nouvelle:
les employés d'Olymel sont en grève! Ça veut dire qu'il y aura moins de porc sur les tablettes d'épicerie.

Et si on mange moins de porc, qu'est-ce qu'il va nous arriver à nous les bovins, vous pensez?

Déjà que les porcs avaient fait courir la rumeur de grippe porcine pour ne pas se faire manger. Un complot! Réveillez-vous! N'écoutez pas les religions qui défendent de manger du porc. Il est temps qu'on ait une Charte des Des Droits et Libertés pour les boeufs. On devrait avoir au moins les mêmes droits que les phoques!

Cliquez sur la photo pour plus de détails sur la grève chez Olymel


Le débrayage d'environ 200 employés devant les locaux de l'entreprise hier soir a nécessité l'intervention des policiers.

Savez-vous comment on les appelle les policiers au Québec? On les appelle les boeufs. On pourrait pas les appeler les poulets comme en France? Quoique... un poulet pour faire régner l'ordre, c'est pas trop impressionnant. Ils peuvent cacasser longtemps!

J'en profite pour dénoncer une triste réalité:
les policiers sont de moins en moins présents au Québec. On surveille de moins en moins les cochons, les cochonneries et les serins.

Ils ont trouvé un nouveau truc: ils ne font que répondre aux plaintes et aux appels d'urgence. Et encore! Ils ne font pas de dépistage ou de surveillance, sauf à des fins personnelles. Sur les heures de travail? Ben voyons donc!

C'est ce qui fait dire, selon une enquête récente de TVA que le Québec est le paradis des cyber-fraudeurs et des cyber-pédophiles.

On a même trouvé un évêque catholique canadien en possession d'un ordinateur plein de cochonnerie juvénile. La Sureté du Québec vient de réduire du tiers ses effectifs affectés à la cyber criminalité. On veut affecter ces ressources aux crimes économiques liés à des gestionnaires de portefeuilles plutôt qu'à la cybercriminalité.

L'un ne devrait pas exclure l'autre. On ne doit pas gérer les forces de police comme si d'étaient des concessions de la ligue nationale de hockey ou de formule Un. Quoique il y a beaucoup de points communs: beaucoup d'argent, de la violence et de la vitesse. Une police, ça roule en tabarnouche!

Les constables seraient-ils devenus des comptables? Il y a d'autres choses qui comptent. Non?

Cliquez pour voir le reportage


Il y avait toutefois une gentille surveillance policière aux Comptonales de Compton. Je ne veux pas mettre en doute l'importance de la présence policière dans de tels événements. Au contraire! On devrait en avoir plus et pas simplement sur commande. Les policiers ne sont pas nos ennemis. Ils sont là pour notre protection et celle de nos enfants. Du moins, c'est ce que j'ai toujours cru.

Compton


Chaque fois qu'un accident mortel survient sur la route, des spécialistes ne trouvent rien de mieux que de vanter les mérites de la prévention: faire plus de publicités, mieux la cibler, la rendre efficace. Des commandites!

Il me semble que la solution est simple: organiser plus de surveillance policière et laisser un peu plus de moyens aux policiers. Chaque fois qu'un policier fait une intervention, il risque de se retrouver devant les tribunaux pour justifier ses gestes.

Les policiers sont cependant plus catholiques que le pape. L'Église catholique ne répond même pas aux plaintes. De nombreux cas de pédophilie ont été dénoncés dans le passé. Les plaintes sont restées lettres mortes, à moins que la police n'aie eu la puce à l'oreille.

Dans certains coins du monde, on a trouvé des moyens plus convaincants pour faire respecter les lois.
Rassurez-vous, ce n'est pas ce que je propose. Mais il me semble qu'on peut en faire un peu plus.

6 commentaires:

  1. Je ne comprends pas non plus qu'on réduise encore la si petite équipe de policiers (28) qui travaillent sur le cyber-crime au Québec. On va mettre plutôt l'accent (et les ressources humaines) sur les crimes économiques. Voilà que les dirigeants de notre sécurité publique prennent maintenant les décisions en fonction des sondages et de l'image qu'ils veulent projeter. De vrais politiciens!

    L'affaire de l'évêque d'Antigonish, Raymond Lahey, ça m'a encore une fois écoeurée comme chaque fois que ces choses-là arrivent. Combien de victimes ont été la proie de ces hommes de religion qu'on croyait au-dessus de tout soupçon? C'est une erreur de les croire infaillibles et si on fait croire ça au monde, on en fait des victimes potentielles, ça les rend vulnérables et même parfois en grand danger.

    De tout temps, on ne pouvait faire confiance à personne aveuglément, quel que soit son statut social et sa profession. C'est toujours vrai. Peut-être plus que jamais.

    La meilleure prévention, c'est encore de sensibiliser et d'éduquer les enfants, les adolescents, les grands aussi, à exercer leur jugement critique. Sinon, ça va prendre une police par personne bientôt.

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  2. Bonjour Zoreilles,

    hier, j'ai eu l'occasion d'être encouragé. Dans une soirée amicale, sur le bord de la mer, j'ai eu l'occasion de rencontrer un jeune homme qui fait une maîtrise en éthique et religion.

    Le jeune homme en question n'a pas trente ans. Sa copine a fait du travail communautaire de rue. En les écoutant, j'ai été rempli d'espoir.

    La nature humaine est bien faite. Les pires excès ouvrent parfois la porte aux plus belles initiatives.

    Encore un fois, le hasard m'a bien servi. On aurait dit que cette soirée avait été préparée pour venir me redonner foi en l'avenir. Je n'aurais pu faire melleure rencontre, entendre de si beaux témoignages.

    On dirait parfois que tout est organisé d'avance, que tout a un sens, que tout arrive au bon moment, qu'il s'agit simplement d'être en alerte.

    Je te connais bien et depuis longtemps, Zoreilles. Je sais que tous tes questionnement sont l'occasion de te permettre d'avancer, enrichir tes perceptions de la vie et des êtres humains qui composent notre univers.

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  3. en parlant de poulets... le loup qui se balade dans ma région a égorgé 120 poulets et en a mangé 12.
    Je pense qu'il avait dû recevoir une contravention parce qu'il avait tué des petits veaux la semaine précédente.
    Où va le monde? je vous le demande.

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  4. Bonjour Delphinium

    C'est vrai que les bouleversements planétaires sont de plus en plus spectaculaires.

    Ici, ce sont les ours qui s'amènent en ville en grande quantité. Du jamais vu. Les ours sont affamés. Ils ont besoin de réserves pour hiberner.

    Ils s'approchent des résidences, montent dans les arbres, s'attaquent aux humains, fouillent dans les poubelles, grattent aux portes des maisons.

    Les phénomènes du genres se multiplient. Le nom de Natashquan, patrie de Gilles Vigneault, signifie Là où il y a des ours. Maintenant, on en trouve dans de grosses villes.

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  5. il est vrai que j'ai gratté une fois à votre porte mais vous n'avez pas ouvert. Pourtant j'étais bien peigné et tout beau habillé.

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  6. Bonjour l'Ours

    Tout le monde aime les ours. On a tous le goût de jouer avec les ours. Vous êtes si mignons.

    Le problème c'est que vous nous aimez trop. Vous ne faites qu'une bouchée de nous.

    Voir une femme de Montréal dévorée par un ours

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