L'armée américaine ici?
Ben voyons donc! C'est une belle histoire, une histoire fascinante
Avant de m'exprimer sur le sujet, je vous invite à rester calme. Nos vies ne sont pas en danger, pas plus qu'avec la grippe H1N1.
Voici d'ailleurs un article très rassurant sur le sujet: Ne vous laissez par terroriser par la gippe H1N1. Il faut davantage craindre Jean Charest et les compagnies pharmaceutiques.
Pour vous permettre d'apprécier la présence des Américains en Minganie, commençons par le début. En 1942, un avion américain amphibie s'est échoué après avoir levé le nez trop haut. Comment se fait-il qu'on se soit intéressé à cet avion presque 70 ans plus tard? Disons tout de suite que l'armée américaine ne met pas tant de moyens en branle pour rien.
Le hasard, toujours lui, a fait que nous avons vécu une aventure spéciale qui nous a permis d'apprécier au plus au point l'événement. Je n'irai pas jusqu'à parler de synchronicité. Mais je peux certainement parler d'heureuses coïncidences.
Au début du mois d'août, nous avions recu notre amie Mylène. Nous voulons l'épater, lui en mettre plein la vue. Une collègue de travail de Laure lui avait dit: Si jamais vous voulez vivre une belle expérience, il y a une chose à ne pas manquer: la marche au capayou sur l'Ile du Petit Marteau. Ça se passe de nuit, au flambeau. Il y a de l'animation.
Nous avons donc fait notre réservation pour le 12 août. Nous ne le savions pas, mais c'était le dernier soir de la saison pour cette activité. J'ai fait une grossière erreur que je ne me pardonne pas encore. Je traine toujours ma caméra et cette fois, j'ai omis de le faire. Et pourtant, je ne crois pas que je connaîtrai des conditions pareilles.
Nous sommes montés sur le bateau à 19h. Il y avait du brouillard sur la mer, mais juste en surface, ce qui donnait déjà un cachet unique. En plus, il y avait un coucher de soleil parmi les plus beaux que j'ai vus ici. Les teintes de rouge, rose, jaune et orange étaient sublimes. Et en plus, c'était un soir de perséides. Imaginez! Nous avons vu au retour, des étoiles filantes qui se succédaient devant un lever de lune qui avait le don d'émerveiller les touristes que nous étions.
Revenons à la marche au capayou. Chacun de nous avons reçu un capayou. vous savez ce que c'est? Petite lanterne artisanale longtemps employée pour trouver son chemin la nuit, au temps où les lumières de rue n'existaient pas. Même sur les petits traineaux (snow) que l'on se confectionnait, nous en installions, toujours avec des "canisses", c'est-à-dire boîtes de conserve, et des chandelles, pour éclairer nos déplacements (...). On en construit encore pour les sorties à la Petite Île au Marteau... Cliquez sur la photo pour plus de détails. Le phare a été construit en 1905.
L'animation sur l'ile était faite par des acteurs de talent. Le scénario était intelligent. Il nous permettait de revivre la vie du gardien des phares de l'ile à ses débuts. La photo ci-dessous a été prise le lendemain, de jour. Elle donne une idée des lieux.
Cliquez sur l'image pour plus de détails.
Nous avons bien aimé la visite de l'école. Une comédienne jouait le rôle de la maîtresse d'école. Il y en avait vraiment une à l'époque. Il n'y avait qu'une seule classe pour tous les élèves: les enfants du gardien du phare et son personnel. Pour les fins de l'animation, la maîtesse d'école nous posait des questions. Il y a eu, par exemple, des questions sur le petit catéchisme. Celui qui croyait avoir la bonne réponse devait obligatoirement lever la main et donner la réponse complète. Celui qui avait la bonne réponse recevait une image.
A la fin de la visite, nous avons reçu des galettes, du thé, une feuille de traduction des expressions cayennes utilisées durant l'animation. En résumé, ce fut une soirée de rêve, de la vraie poésie.
Parc Canada veut améliorer la mise en valeur des phares au plan touristique. Comme les phares ont été édifiés pour prévenir les épaves, les plongeurs d'archéologie sous-marines ont été invités à venir faire de la prospection il y a 3 ans. Dès la première rencontre avec les gens du Havre et de Longue-Pointe, les citoyens de la place ont parlé de l'avion américain qui s'était échoué en 1942. La suite est passionnante.
Au moment même où nous visitions les phares, au moment où je prenais la photo que vous voyez plus sur le phare de l'Ile du Petit Marteau, des représentants éminents de l'armée américaine étaient sur place. Ce phare que j'ai photographié, au fond c'est un peu lui qui a permis aux plongeurs de Parc Canada d'entendre les citoyens des environs de rappeler l'incident.
Au moment où notre bateau a été détourné de sa destination, des manoeuvres étaient encore en cours. Deux ou trois jours plus tard, j'ai posé un geste que je ne fais jamais. Ceci allait me permettre d'en apprendre davantage.
À suivre...
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai remarqué une chute fulgurante du nombre de visiteurs su mon blogue ces dernìers jours.
Je suis passé de la 36è place à la 48è. Comme je préfère partir en pleine gloire :-) je vais faire une pause en attendant de voir si l'intérêt est toujours là.
God bless the queen!
Bien sûr, l'intérêt est toujours là, c'est le temps qui manque cruellement à pas mal de monde, moi y compris...
RépondreSupprimerTellement de travail, de recherche et de passion dans ce billet, encore une fois, cher ami. J'ai tellement aimé te suivre, lire tout ça. Avec les photos, les liens qui se cachent dessous pour nous en apprendre davantage, je voudrais être retraitée pour pouvoir te suivre tous les jours!
Par exemple, le lien qui mène à l'article du docteur chez Passeport Santé, j'y ai passé de très longues minutes et je l'ai ajouté à mes favoris pour le consulter à nouveau et le proposer à d'autres gens qui travaillent en santé publique. C'est une véritable mine d'or, ça, comme tout ce que tu proposes, je pense aussi à l'origine du mot capayou. On ne peut pas venir ici quand on n'a que quelques minutes, ce serait du gaspillage...
Et plus largement, je crois aussi qu'il y a un essoufflement dans la blogosphère en général, je le sens dans des milliers de petits détails et chez des amis blogueurs qui écrivent depuis plus de cinq ans même. Mais on ne mesure pas l'intérêt pour un blogue au nombre des commentaires qu'il suscite, ce serait une erreur. Non plus qu'il faille se fier aux nombres de clics, c'est pourquoi je n'ai pas de compteur chez moi. Ces statistiques existent pour mesurer une certaine performance, ce à quoi je m'oppose farouchement dans mes trop rares heures de loisirs.
Quand je viens te lire, j'ai l'impression de te « voir », de « t'entendre », d'avoir des nouvelles de toi et de Laure, de vos découvertes, préoccupations et coups de coeur, bref, je passe un beau moment en votre compagnie, je suis tour à tour amusée, charmée, touchée, émue, émerveillée et ravie. Je repars toujours d'ici en ayant appris quelque chose qui me fait du bien. Parfois, simplement, j'échange des opinions, des points de vue, comme on le fait entre amis.
Pour tout cela, Jacks, reste qui tu es et continue de partager avec nous ce qui te touche. Ma mère dit toujours que « le bien fait peu de bruit », que « les gens heureux n'ont pas d'histoire » et que « le bonheur se compose de mille et une petites choses ». À quelle position tu te trouves, la 48e ou la 36e? On s'en fout, nous, on t'aime!
P.S.: Moi, je dois être à la 7777e position et peut-être même que je ne suis pas dans la course! Pis après? Si je devais faire la liste de tout ce que mon blogue m'a apporté depuis janvier 2007 (des retrouvailles avec toi font partie de ces merveilles) j'en aurais pour des pages et des pages à raconter.
Bonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerJe pense que nous passons tous par cette étape un jour ou l'autre. Toi, moi, plusieurs bloguistes qu'on aime bien visiter un jour ou l'autre passent par le genre de questionnement que je viens de me faire.
Mais tu as trouvé les bons mots, Zoreilles. Nos destins ont toujours été liés sur la blogosphère.
Il y a une phrase de St-Exupéry qui me revient en tête: On est responsable de ceux qu'on apprivoise. J'ai pris beaucoup de temps à tisser des liens ici. Je n'ai pas le droit de tirer la corde pour éteindre la lumière comme si j'étais seul dans la pièce.
Tu as aussi trouver les mots pour me donner le goût de continuer.
"God bless the queen!"
RépondreSupprimerLa reine je lui offre un voyage avec les phoques en Alaska.
Le Blogueur,par contre,j'ai trops de plaisir à le lire pour lui offrir un voyage aussi loin et aussi froid.À chaques visite,j'y rencontre un ami chaleureux que j'aime visiter régulièrement même si souvent je reste silencieux, cela me rappelle lorsque j'étais enfant et que je visitais ma soeurs ainée,je pouvais passer des heure à la regarder coudre sans mots dire.
J,espère revenir encore très longtemps te rencontrer et à l'occasion te signaler ma présence en te laissant un petit mot.
À bientôt.
Barbe Blanche
RépondreSupprimerGod bless the Queen
Que Dieu blesse la Reine!
J'espère qu'elle entend à rire. Merci pour ton sage appui. Je sais que tu es toujours là. J'ai beaucoup d'amis qui viennent régulièrement.
On dirait que j'ai de légères indispositions une fois par mois. Et ce moi-ci, c'était hier. Après, je repars plein d'énergie. Mon seul problème, c'est que je suis prompt dans le rire comme dans toutes les autres émotions. Peut-être que ça se soigne.
Bonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerje viens tout juste de voir ton commentaire dans Malheurs des uns(...) Nous nous régalons de bleuets présentement. Un vrai délice. Il y en a comme ça se peut pas. Laure fait des tartes, en donne en cadeau. C'est ce qu'on appelle L'art de se faire des amis.
Jacks, si on écrit un commentaire dans un billet précédent ou même celui qui est à l'affiche, tu n'en es pas avisé automatiquement dans ta boîte de courriels? Moi oui. Sinon, je manquerais tous les commentaires qui sont faits parfois dans de très vieux billets. Je n'ai jamais programmé cette fonction (je suis tellement nulle en informatique) mais elle était là dès le départ. Habile comme tu es, je crois que tu pourrais remédier à ça.
RépondreSupprimerQuand j'ai la chance de venir faire mon tour ici, je lis tout ce que j'ai manqué... pour ne rien manquer!
Bonjour Zoreilles,
RépondreSupprimerTes connaissances informatiques m'impressionnent. Je blague. Je sais que tu n'en fais pas une maladie, mais tu sais être pratique. Tu sais t'assurer de connaître l'essentiel pour demeurer efficace.
Je connaissais cette fonction. Peut-être est-ce par paresse, je ne m'en suis pas occupé.