Mon blogue porte bien son nom: détour improvisé.
J'avais commencé à vous parler des premiers colons de Nouvelle-France en général, de mes ancêtres en particulier.
J'ai ensuite fait un premier détour pour vous parler de mon déménagerment de Sherbrooke à Havre Saint-Pierre sur 1100 kilomètres de long. J'ai parlé de mon voyage, mon nouveau milieu de vie, les premiers problèmes d'adaptation. J'avais intitulé le dernier billet: Des regrêt?
Suite à la question de Julie, j'ai fait un autre détour pour parler avec passion de ma région d'origine: Sherbrooke, la Reine des Cantons de l'Est du Québec.
J'avais commencé à vous parler des premiers colons de Nouvelle-France en général, de mes ancêtres en particulier.
J'ai ensuite fait un premier détour pour vous parler de mon déménagerment de Sherbrooke à Havre Saint-Pierre sur 1100 kilomètres de long. J'ai parlé de mon voyage, mon nouveau milieu de vie, les premiers problèmes d'adaptation. J'avais intitulé le dernier billet: Des regrêt?
Suite à la question de Julie, j'ai fait un autre détour pour parler avec passion de ma région d'origine: Sherbrooke, la Reine des Cantons de l'Est du Québec.
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J'ai fait un autre détour pour vous parler de l'aventure de mon fils à Sherbrooke, aventure médiatisée dans La Tribule, le Journal de Sherbrooke.Voilà bien des détours improvisés. Permettez-moi de faire le parcours à rebours jusqu'à mon premier détour où j'ai laissé mes ancêtres dans la neige, la misère, le froid.
Des regrets ? La suite...
Non, rien de rien, non je ne regrette rien. Cliquez pour entendre Piaf.
Nous n'avons rien perdu de notre excitation du départ. Je le suis peut-être même encore plus. Je vous expliquerez pourquoi dans mon prochain billet. Si vous connaissez la région, vous pouvez tenter un explication. Même si vous ne la connaissez pas, vous pouvez dire en quoi une expérience comme la mienne, loin des grands centres, pourrait vous attirer:
la forêt ? la mer? les sport d'hiver?, les fruits de mer? le dépaysement, la mentalité des gens, la proximité d'une culture autochtone ?
Pour vous inspirez, je vous donne un aperçu du déneigement. Plus simple qu'à Montéal. On ne laisse jamais la neige s'accumuler. Pas d'abrasif. On laisse la neige en bordure de la route. Pas besoin de l'enlever. Et lorsqu'on n'a plus de frein, pas de problème. On n'a qu'à choisir le banc de neige où on veut foncer.
Nous demeurons sur cette rue, côté gauche
Qu'est-ce qui peut bien t'inspirer autant d'aller vivre dans une région loin des grands centres? Une région comme la Côte Nord?
RépondreSupprimerAs-tu deux heures devant toi pour écouter ma réponse? C'est que j'en ai une longue liste de bonnes raisons, tu sais.
Mais c'est ta réponse que j'ai hâte « d'entendre ».
Chez moi, en Abitibi-Témiscamingue, il y a tout qu'on veut pour être heureux et ce qui nous rendrait malheureux ne s'y trouve pas. En fait, il ne nous manque qu'une seule chose : la mer. Sur la Côte Nord, il y a la même chose que chez nous... avec la mer en plus.
Tu as bien raison, Zoreilles, la Côte Nord est un endroit magnifique, mais ce qui me manque justement le plus, depuis que j'ai quitté la ville de Sept-Iles, c'est la mer !
RépondreSupprimerBeaucoup de bonheur dans cette nouvelle vie pour Laure et toi, Jackss.
RépondreSupprimerLe frois étant mon ennemi juré et celui de ma santé, je ne pourrais pas, moi, mais toi, tu sembles très enthousiaste et j'admire ton amour de la vie, indéfectible.
Zed ¦)
Ta rue semble large comme trois!!! :-) Qu'est-ce que ça doit être en été quand il n'y a même pas de bancs de neige!
RépondreSupprimer@Zoreilles
RépondreSupprimerMoi aussi, Zoreilles, j'en aurai long à raconter. Et pourtant, l'aventure ne fait que commencer.
Je ne suis qu'à l'étape de faire mon nid. Je n'ai fait que des rencontres brèves et fortuites. Mais c'est suffisant pour imaginer le reste.
Je ressens aussi le même feeling que j'ai ressenti en Abitibi lorsque nous avons eu le plaisir de te rendre visite.
La nature y est grandiose et spectaculaire. Les habitants sont à sa mesure, plus grand que nature.
@Réjean,
Moi aussi la mer m'impressionne. Je demeurais relativement près des plages américaines, en Estrie. J'adorais me lever l'été à 4 heures du matin pour m'y rendre. Nous étions là un peu après dîner. Ça sentait bon. Le homard était délicieux.
Mais depuis que les enfants sont grands, que le dollars canadiens s'est dévalué, le prix de l'essence s'est emballé, nous en avions perdu l'habitude.
J'ai l'impression de retourner en enfance.
Bonjour mon amie Zed,
RépondreSupprimerprésentement, le vent se lève. Le froid s'en vient et n'en sera que plus mordant.
Dommage que tu n'aimes pas le froid. Je l'adore. J'aime voir les éléments de la nature se déchaîner. C'est romantique. Ça me donne le goût de sortir.
Si tu n'aimes pas le froid, l'été est ici envoûtant, à ce qu'on dit. Peu importe la saison, je sens mon âme sans âge s'élever. Je pense que je vais être mûr pour marcher sur les eaux cet été.
Encre,
RépondreSupprimerTout le monde ici nous parle de l'été. Il semble que c'est une expérience unique.
Il semble aussi que ce soit très différent. La population d'ici se gonfle. La mentalité est plaisante mais différente. À ce temps de l'année tout le monde se connaît ou presque.
C'est une façon de parler parce que Havre Saint-Pierre est le point central pour une large partie du territoire. On part de loin pour magasiner et trouver des services.
Il y a un poste de radion et une télé communautaire où l'on donne même chaque jour les intentions pour lesquelles la messe est chantée. On n'a pas ça à Sherbrooke.
Au poste de télé et à l'entrée du centre commercial, il y a encore des décorations de Noêl, des images du Père Noël. Il faut dire qu'avec la neige, c'est un peu comme si on était au Pôle Nord.
J'ai le téléphone ici. Mais on ne peut faire de longue distance. Alors, j'ai téléchargé Skype. Pas cher et fort intéressant comme service.
RépondreSupprimerJackss,
RépondreSupprimerJ'aime aussi regarder, admirer la nature qui se déchaine, quand je sens que cela ne dépassera pas les limites de la sécurité des vivants. il faut dire qu'en campagne, tout est tellement plus beau. J'ai eu la chance d'y habiter longtemps, de regarder, en pamoison, les cieux noirs sur blé or foncé, entendre la pluie marteler la tôle du toit.
La neige, quelques semaines, si ce n'était jamais en bas de exceptionnellement -8 °C, ce serait merveilleux, pour moi. C'est tellement beau!
Pas eu mon ciel beige de décembre, cette année. ¦| Mais des firmaments parfois, aussi splendides que ceux de novembre.
Si j'allais habiter dans ton coin, c'est sur les miens que tu marcherais (mes os). Même ici à Montréal, c'est très dur pour moi, par moments, et la maison est si mal isolée. Chez toi, c'est bien isolé? La qualité de ton nid est « douillet », « extra-douillet », ou « économique »?.
Je n'en reviens simplement pas que tu sois rendu là. Mais tu sembles si heureux! Alors je ne peux qu'être contente pour toi. Les enfants ne vont-ils pas te, vous manquer?
Zed ¦)
Oui Zed,
RépondreSupprimerC'est le bonheur total. Nous habitons la moitié du premier étage d'une maison (duplex).
L'endroit est douillet. La maison est en parfaite condition, luxueusement aménagée, parfaitement équimée. Tout est moderne, propre. Les pièces sont grandes. La peinture est fraîche et choisie avec goût.
Derrière la maison, c'est la forêt d'épinette. C'est ce que je vois quand je fais la vaisselle. Nous avons un lave-vaisselle. Mais c'est tellement romantique que de faire la vaisselle, les deux mains dans l'eau chaude, devant un si beau décor.
L'endroit est vaste. Je me suis apporté un 80 livres de farine pour pratiquer mes pétards à la farine.
Je viens de te laisser un commentaire sans avoir que tu avais parlé ici de nos fameux pétards.
RépondreSupprimerMaintenant que tu habites encore plus loin, je peux tpujours rver à la livraison, hein? Hihihihihi!
Super, alors, si ton logis est confortable! Des duplex? Hummmm Je suis étonnée que chacun n'ait pas sa propre maison. Bon, Pas de condos et d'immeubles d'appartements, au moins? À part l'hôpital!
Comment elle va aller travailler, Laure, pas de véhicule? Elle est infirmière?
Et les délais du garage??????
Zed ¦)
Bonjour Zed,
RépondreSupprimerLaure est travailleuse sociale. Elle a toujours travaillé dans un hôpital: pédopsychiâtrie, psychiâtrie adulte, gérontologie, réadaptation pysique, etc.
Son travail a toujours été en étroite collaboration avec des infirmières et des médecins. Elle a donc appris beaucoup à ce niveau.
Elle travaille actuellement dans le cadre d'un projet d'info sociale, le pendant d'info santé. Les modalités d'intervention découle d'un projet de recherche dont les conclusions ont été validées. Un beau projet avec des protocoles précis.
Nous sommes hébergés dans une habitation qui appartient à l'hôpital en attendant de trouver un abris. Il manque de place pour se loger. On finit toujours par y arriver, mais le meilleur moyen d'y parvenir, c'est par nos contacts.
Je vais essayer de faire le comique au cas où ça pourrait aider à me faire des amis.
Si je ne trouve rien, je vais suivre des cours pour apprendre à me construire un igloo.
C'est bien, on peut te situer un peu plus, maintenant...
RépondreSupprimerQue de neige !...