vendredi 3 octobre 2008

Le hasard à toutes les sauces

J'utilise le mot "hasard" à toutes les sauces.
Pour être plus précis, il faudrait que j'utilise le mot le plus approprié dans la liste suivante:

accident, aléa, aubaine, chance, circonstance, coïncidence, concours de circonstances, conjoncture, contingence, coup,coup de chance, coup de dés,coup de pot, coup du sort, destin, destinée, déveine, étoile, événement, fatalité, fortune, impondérables, imprévu, incertitude, malchance, manque de pot, occasion, occurrence, tribulation, veine.

Vous vous imaginez toute la réflexion que je devrais faire pour trouver le terme le plus juste. Alors, la plupart du temps, je choisis un mot de la liste au hasard.

Une coïncidence a voulu que Jipé Dalpé et Caracol lancent leur nouvel album en même temps, les deux mêmes jours consécutifs. Sur un feuillet de sa pochette, Caracol avait prévu une photo où la mariée se retrouve seule dans l'église, le marié ne s'étant pas présenté. Un impondérable a fait en sorte que ceux qui devaient représenter les parents du marié (qui ne s'est pas présenté) ne se présentent pas pour la séance de photo. À tout hasard, on a fait appel à Laure et moi. Nous sommes sur une des photos du feuillet. Et voici une photo souvenir de l'occasion. Je suis à gauche, avec le grand chapeau noir. Il s'agit ici d'une simple photo souvenir, publiée nulle part.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir


J'ai déjà montré la photo en question sur mon blogue. J'avais ajouté à la blague: "On ne sait jamais, la photo va peut-être m'ouvrir un carrière en cinéma". La veine que j'ai ne va pas jusque là. Il y a des limites à ce que notre destinée peut nous permettre.

Mais ce matin, Laure et moi nous avons reçu un mot gentil de Caracol. Elle nous invite à faire partie de son vidéo clip, costumés comme sur la photo, pour sa chanson Le Mépris.

Quand je dis qu'on ne sait jamais ce qui peut nous arriver. Le contraire est aussi vrai. On imagine parfois que quelque chose va nous arriver alors que les probabilités sont presque nulles. Une psychologue m'a déjà raconté qu'elle avait eu un cliente en thérapie. Elle était tellement sure qu'elle allait gagner 1 million à la loterie que son entourage l'avait convaincue de se faire traiter. Elle a gagné 1 million pendant qu'elle était en traitement. Ça complique l'intervention d'un psy, ça!

Quand j'étais au collège à St-Hyacinthe, tous les étudiants étaient invités à se rendre à l'aréna pour écouter un discours du Gouverneur Général du Canada. On nous avait dit que Radio-Canada serait sur place. Imaginez, nous aurions les caméras de Radio-Canada braquées sur nous.

Ma soeur Micheline prenait ça très au sérieux. Elle voulait être belle, bien maquillée. Alors je me suis permis de rire. Les chances qu'elle passe à la télé étaient presque nulles. L'aréna devait contenir 10 000 personnes. Et si par hasard, on voyait Mimi, ce serait dans une foule où personne ne la remarquerait. Or, le soir au téléjournal, on a vu Mimi en gros plan suffisamment longtemps pour bien la voir.

Pour rire:

J'ai laissé un sondage à droite. Il consiste à choisir dans la liste votre dessert préféré. Ce test élaboré par un(e) psychologue. Il permet de définir votre personnalité. Retenez donc le choix que vous avez fait. Je donnerai l'analyse psychologique des réponses obtenues.

13 commentaires:

  1. Wow! Ce genre d'histoire me fascine. Je crois tellement à la pensée positive. Mais il ne faut pas seulement se contenter d'y croire, il faut surtout le sentir partout en nous. Le visualiser.

    Il y a 2 ans, j'ai été finaliste pour un concours dont le prix était un voyage pour 4 personnes au Mexique. Il y a 25 000 personnes qui avaient participé et j'étais parmi les 25 finalistes.

    Je me voyais très clairement sur une plage. Je sentais le sable chaud sur mes orteils. Il me semble que plein de curieux hasards arrivaient des dizaines de fois par jour...c'était de bonne augure! J'en étais tellement convaincue, que quelques jours avant le "tirage final", je suis allée magasiner des trucs de plage avec une amie, qui elle aussi, avait le "feeling". Ma mère m'a traitée de folle! (en riant bien sûr)

    Qui s'est envolée vers Riviera Maya une semaine plus tard avec ses 3 amies?

    Hé oui! Moi-même! :)

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  2. Belle folie!

    Très fascinant ce genre d'histoires! Entre la logique implacable et les croyances les plus fantaisistes, il y a une frontière que je veux bien franchir. C'est comme un jardin de lumières.

    J'aime bien cette vision que tu as de la pensée positive. Je me plais à penser à ses bons effets sur le cours de notre existence.

    J'imagine qu'une expérience comme celle que tu décris doit être très marquante. Pour tes amies aussi!

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  3. En effet, je ne crois pas que ça arrive des tonnes de fois dans une vie!

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  4. C'est encore drôle!

    On dirait parfois que la Bonne Fortune a l'adresse de quelqu'un.
    Je souhaite que ce soit ton cas.

    Personnellement, j'ai déjà choisi un billet pour un groupe de 7. Le groupe a gagné 135 000$ avec le numéro que j'avais choisi. Je n'en faisais plus partie. J'avais changé d'emploi quelques mois auparavant.

    J'ai gagné deux fois ma commande d'épicerie au même endroit. L'année suivante, j'ai eu le cadeau de Noel offert par la même épicerie.

    J'ai failli gagné une maison ou un voyage. Il y avait 10 prix. J'ai gagné le 10è prix: 100$. Ironie du sort!

    Je suis très chanceux, mais juste une coche en dessous de la chance de la catégorie de la tienne. Moi le Mexique, La Vegas, j'ai jamais gagné ça.

    Quoique..., je me suis déja qualifié pour un stage rémunéré d'un an en France, dans la ou les villes de mon choix. En plus de mon salaire, j'avais des allocations de dépenses. Mieux que rien! Quand j'ai été accepté, je pensais qu'il devait y avoir une erreur.

    Tout ça pour dire que tu peux continuer a faire de l'oeil a la chance.

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  5. Je n'ai jamais rien gagné malgré mes pensées positives......mais je sais qu'un jour je serai riche...hahahaha!!!!

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  6. Je joins mes pensées positives aux tiennes, Marguerite

    Et si jamais tu gagnes, n'oublie pas que nous avons toujours été les meilleurs amis au monde. J'ai toujours gardé le secret. Mais, dans les circonstances, je tiens à mettre le tout au clair.

    :-))

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  7. Bonjour cher Jackss
    Tu es plus qu'un ami....dans mon adolescence j'avais une photo de toi que je gardais précieusement dans mon porte feuille....je disais à toutes mes amies que tu étais mon chum.....
    Quand je me suis fait prendre par maman et que j'ai avoué à ta mère mon petit mensonge ....devine la suite!!!!!!

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  8. Bonsoir Marguerie!

    Je la trouve bien bonne! Si j'avais eu une photo de toi, j'aurais fait la même chose. :-))

    C'est tout de même incroyable de voir comment des secrets d'une telle importance peuvent être gardés longtemps.

    Il faut croire que la télépathie, ça ne marche pas à tout coup.

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  9. Encore un autre excellent billet. Ça donne le goût de croire à notre bonne étoile, n'est-ce pas?

    Je crois que quand on rêve à quelque chose très très fort, on fait tous les pas dans cette direction, inévitablement, on finit par s'approcher de ce qu'on rêvait. Aucune magie là-dedans, juste un travail de tous les instants.

    Il paraît que si à 20 ans, on rêve d'être millionnaire à 40, on va y arriver. Ça m'avait frappée... à 20 ans. Mais ce que ça ne dit pas et je l'ai découvert à 27 ans, c'est que si on arrivait à réaliser cet objectif, on n'aurait pas de vie.

    J'ai rêvé à plein de choses qui me tenaient à coeur, j'ai fait tous les pas dans cette direction, consciemment et même inconsciemment, et je peux dire que je suis très proche de tout ce que j'avais voulu...

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  10. Tu te souviens, Zoreilles?

    C'est tout à fait par hasard que j'ai ouvert ce blogue. J'ai été guidé par une étoile: toi.

    Une recherche sur Google pour découvrir une invitée de Radio-Canada m'a amené sur ton blogue. Je ne savais alors rien d'un blogue: comment ça fonctionnait, comment faire pour en ouvrir un, où aller pour le faire.

    En voulant m'inscrire pour te laisser un commentaire, j'ai été amener à m'inscrire avec un nom de blogue. J'ai écrit un premier billet, puis un autre, puis un autre. Et l'aventure continue.

    C'est comme si je me trouvais à suivre un scénario écrit par quelqu'un d'autre. Voilà ce que tu as écrit presque mot à mot dans ton dernier billet.

    Et je me reconnais tellement dans ton dernier commentaire que je trouve fascinant de voir que nous cheminons sur le même sentier avec une inspiration tellement semblable.

    Comme toi, si je fais un tracé de route pour me guider, des imprévus me font dévier. Je découvre après coup que le détour en vallait la peine. Et tu n'es jamais bien loin, attentive, une lanterne à la main.

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  11. Tu te souviens, Zoreilles?

    C'est tout à fait par hasard que j'ai ouvert ce blogue. J'ai été guidé par une étoile: toi.

    Une recherche sur Google pour découvrir une invitée de Radio-Canada m'a amené sur ton blogue. Je ne savais alors rien d'un blogue: comment ça fonctionnait, comment faire pour en ouvrir un, où aller pour le faire.

    En voulant m'inscrire pour te laisser un commentaire, j'ai été amener à m'inscrire avec un nom de blogue. J'ai écrit un premier billet, puis un autre, puis un autre. Et l'aventure continue.

    C'est comme si je me trouvais à suivre un scénario écrit par quelqu'un d'autre. Voilà ce que tu as écrit presque mot à mot dans ton dernier billet.

    Et je me reconnais tellement dans ton dernier commentaire que je trouve fascinant de voir que nous cheminons sur le même sentier avec une inspiration tellement semblable.

    Comme toi, si je fais un tracé de route pour me guider, des imprévus me font dévier. Je découvre après coup que le détour en vallait la peine. Et tu n'es jamais bien loin, attentive, une lanterne à la main.

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  12. Hé Jacks, je m'appelle Zoreilles, t'as pas besoin de me répéter deux fois la même chose!!!

    ;o)

    Mais pour continuer dans la même veine, il y a une constance tout de même dans le fait que nous nous soyions retrouvés dans la blogosphère...

    Le hasard a fait son oeuvre mais était-ce bien un hasard? Pas tant que ça.

    Je m'appelle Zoreilles depuis l'école secondaire. Ce pseudo m'identifie autant que mon nom véritable parce que j'ai beaucoup écrit sous ce nom-là. C'est pourquoi ça s'appelle un nom de plume. J'ai fait tous mes pas dans cette direction.

    Alors, quand tu m'as retrouvée, ce nom-là, Zoreilles, évoquait pour toi une personne et non pas un commentaire anonyme et il était normal qu'en ayant tant d'affinités, on se retrouve un jour dans le même espace, même virtuel.

    Il n'y a pas de hasard, juste des rendez-vous!

    Dommage quand même que je n'aie pas rêvé d'être millionnaire à 40 ans, aujourd'hui, sais-tu ce que je ferais? Je sauterais dans ma bagnole (mais j'aurais une voiture hybride) et je prendrais rendez-vous avec Laure et toi pour une bonne jasette en personne, dans un resto près de chez vous où l'on partagerait un bon repas, une bonne bouteille.

    Là, tu vois, je viens de semer un rêve, qui deviendra projet puis réalisation. Je ferai les pas dans cette direction. Je ne te donne pas de date, nos vies vont si vite, mais je sème l'idée...

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  13. Whow Zoreilles,

    Tu parles avec éloguence. Ton esprit voyage vite. Tu passes vite de la théorie à la pratique.

    Au diable, la synchronicité! On organise les affaires à notre manière. Et le diable a son train.

    Ce sera un plaisir de vous recevoir, Zoreilles. Je garde des vides dans mon agenda, sachant qu'ils se rempliront bien vite. Mais je vais en créer d'autres.

    C'est ça la vie. Si on ne sait pas faire le vide dans son univers ou en soi, il n'y aura jamais de place pour accueillir les idées et les rêves.

    Chaque matin, nous regarderons par la fenêtre pour voir si tu arrives.

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