Est-ce que la foi en Dieu peut vraiment soulager la douleur ? Par Jonathan,28 Septembre 2008
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Pendant des siècles, les croyants ont enduré des souffrances avec courage impressionnant. Maintenant, les scientifiques affirment avoir découvert que la foi en Dieu peut vraiment soulager la douleur. De nouveaux travaux de recherche à l'Université d'Oxford tendent à démontrer que les martyrs chrétiens ont été en mesure de tirer parti de leur religion afin de réduire l'agonie, par exemple, d'être brûlé sur le bûcher.
Dans une étrange expérience, d'universitaires à l'Oxford Center pour la science de l'esprit "torturé '12 catholiques romains et 12 athées à l'électricité comme ils ont étudié une peinture de la Vierge Marie. Et, en utilisant la plus récente du technique de balayage du cerveau, ils ont également découvert que les catholiques ont été en mesure d'activer une partie du cerveau associée à la conditionnalité de l'expérience de la douleur .
Le texte rapporté ici est une traduction faite en bonne partir par un logiciel de traduction. Je ne porte aucune critique. À la fin de l'article un lecteur a laissé le commentaire suivant: l'image d'un pot de cornichons aurait eu le même effet. Là encore, je ne porte pas de jugement. Mais un chose est certaine. Il y a des moments dans la vie, où on sent le besoin de croire. Ça aide d'avoir des croyances.
La véritable question est semblable à la question de la poule et de l'oeuf. Est-ce qu'on croit parce qu'on a besoin de croire, à défaut de mieux. Ou est-ce que le besoin de croire a été volontairement inscrit dans la nature de l'homme par son créateur?
Ce n'est pas le chant du coq qui fait lever le soleil.
Celui qui trouverait la bonne réponse et pourrait la démontrer serait riche. Je crois que ce sont des questions fondamentales qu'on va toujours se poser. Personnellement, quand j'ai un creu, une grande inquiétude, de la tristesse, je me plais à croire que Dieu existe. Et l'Ave Maria a toujours eu sur moi l'effet d'un calmant. Et j'aime croire que l'effet n'est pas simplement dû au hasard. J'aimerais en être sûr. Mais ça demeure du domaine du mystère, de l'inconnu. Je cherche. Tant que l'on cherche, on laisse allumée la flamme de l'espoir, si petite soit-elle.
Ce vidéo est très riche en belles émotions:
Ne vous inquiétez pas de moi
RépondreSupprimerMes pensées vont voyager un peu. Et mon corps a décidé de les suivre.
Il s’agit d’une expérience vraiment bizarre, mais les résultats n’ont rien d’étonnants à mes yeux.
RépondreSupprimerSans aller jusqu’à croire à un Dieu omnipotent et omniscient, je crois néanmoins à un principe universel. Qu’on l’appelle Dieu ou énergie, peu importe; pour moi, il ne peut pas n’y avoir rien qui sous-tend à tout ce qui nous entoure. Qu’est-ce qu’il y avait avant toutes choses ? Telle est la plus grande question existentielle, et même si nous ne pouvons répondre à cette question, nous sommes obligés de croire, ne serait-ce que pour donner un sens à notre vie.
Même ceux qui disent ne croire à rien, qui proclament qu’après la vie c’est le néant, même ceux-là, un jour ou l’autre, finiront par se poser la question.
Pour en revenir au phénomène de la douleur, les médecins s’accordent de plus en plus pour dire que l’esprit joue un grand rôle sur notre état de santé, comme il pourrait en jouer également un dans ce phénomène de résistance à la douleur, tel que démontrer par cet article.
Sous l’effet de la pensée, notre cerveau pourrait semble-t-il, sécréter des doses massives d’endorphine qui servent en quelques sorte d’anti-douleur. Mais pour y arriver, il est sans doute nécessaire d’avoir l’esprit concentré à mille lieux de la source de la douleur, se plonger dans une sorte de transe mystique. Ne dit-on pas que l’esprit transcende la matière.
Pour finir, je te concède que cette petite de 12 ans a une voix vraiment magnifique. Ce vidéo est très émouvant.
Bonjour Réjean,
RépondreSupprimerTrès intéressant ce que tu racontes. Je me prépare à sortir.
Je souhaite que cette belle discussion se poursuive même si je m'absente un peu.
Un peu comme le dit Réjean, je crois que croire en quelque chose de plus grand, peu importe ce que c'est, donne un sens à notre vie. C'est rassurant de sentir qu'il y a quelque chose de plus fort auquel on peut se fier.
RépondreSupprimerPour la douleur physique, l'ayant côtoyée énormément pendant une certaine période de ma vie et la côtoyant encore de temps en temps, je dirais que c'est bel et bien vrai qu'on peut l'atténuer par la pensée. La façon que j'ai apprise est celle où il faut matérialiser la douleur. Lui imaginer une forme, une couleur et il faut lui parler. Comme si on mettait quelqu'un à la porte de chez soi, mais en restant poli. En le questionnant sur ses raisons de vouloir rester, si il veut nous apprendre quelque chose. Cela prend beaucoup de concentration, mais avec de la volonté, c'est réalisable.
Le Ave Maria m'a donné les larmes aux yeux. Quel choc on reçoit quand ce petit corps se met à chanter de la sorte! J'aime être émue par la chanson. J'en avais des frissons. J'ai pensé à ma grand-mère décédée aussi. Je sais pas trop pourquoi. Peut-être parce qu'elle était extrêmement croyante...
Bonjour Sourcil Jaune,
RépondreSupprimerCe que tu racontes m'intéresse beaucoup. Je le jure. Il me vient à l'esprit tellement de choses. On voit que tu as du vécu, des choses à dire, une richesse intérieure.
Actuellement, j'arrive de Québec, comme un coup de vent. Je m'envole à nouveau vers une nouvelle expérience palpitante. Mais mon absence sera brève.
Bonjour Réjean,
RépondreSupprimerJe souis tout à fait d'accord avec toi sur pour le sens de la vie, la douleur et tout.
Hier j'ai rencontré un chirurgien vasculaire à la retraite. Il confirme que notre cerveau peut réussir à atténuer beaucoup la douleur.
Mais j'avoue ne pas aller beaucoup plus loin. Dans ce qui touche à l'existence humaine, je demeure aussi un peu plus terre à terre. Pour moi, parler simplement "d'énergie" me semble moins emballant que de croire à un être intelligeant qui donne un sens et une finalité à tout.
Sans pouvoir aller beaucoup plus loin que le rêve et l'espoir, j'ai l'impression que notre capacité de réfléchir, nous interroger sur le sens de la vie, la souffrance, la douleur, la vie après la vie, tout ça n'est peut-être pas le simple fin du hasard, tout ça n'existe pas pour rien.
A vrai dire la volonté de se battre, de pouvoir soulager la douleur n'est pas uniquement du à la "la foi en Dieu".
RépondreSupprimerJe pense que quand on à quelque chose à se raccrocher on se bat, c'est avoir la foi. La foi envers un ami, sa famille, son enfant... Un homme, une femme, un enfant qui trouve une raison de se battre avec force malgré souvent la douleur c'est qu'ils ont la foi, une volonté donné par un être vivant, un rêve ou peut-être dieu pourquoi pas.
Tu en penses quoi, Jacks ?
Je t'embrasse,
Sueanne
Sueanne,
RépondreSupprimerL'un n'exclue pas l'autre, à mon avis. C'est ça la beauté de l'univers. Tout est inscrit dans la nature. Je ne serais jamais capable de comprendre la notion d'amour de Dieu, si je n'avais pas connu l'amour de ma famille.
L'amour de la famille peut être un méchant calmant contre la douleur. Comme dirait le capitaine Bonhomme, voici une aventure vécue qui va confondre les sceptiques.
En 1998, j'ai décidé de jouer au bûcheron. La veille, j'avais été voir Il faut trouver le soldat Ryan. On disait les images d'une violence rare. Je confirme. Je me demandais comment on pouvait endurer des douleurs aussi atroces. En jouant au bucheron, je l'ai su. La chaîne de la scie à chainee que j'avais louée, s'est agrippée à ma jambe de jean. Elle a été attirée. Je passe les détails. Résumé: on voyait l'os de ma jambe.
Jamais, ni ce jour-là, ni les autres, la douleur a été insuportable. Toute mon attention a été mobilisée à rassurer Laure, les enfants, ma mère, etc. À l'hòpital, je ne prenais pas de calmant, même si j'en avais de prescrits.
Jamais, je n'aurais pu imaginer pouvoir passer à travers pareille blessure. J'en suis sorti grandi: je sais qu'on a un petit quelque chose qui peut nous aider à peu près n'importe quoi. Je ne le savais pas avant.
Ce petit quelque chose, c'est l'amour de la famille dans le cas présent. Je voyais tout le monde tellement affectés que je ne voulais pas les laisser ainsi.
J'avais une artère sectionnée, un tendon et un nerf atteints, sans plus. La médecine a fait des miracles. Je n'ai plus aucune sequelle, même pas une cicatrice. Ou plutôt, un tellement petite que personne ne peut la voir.
Sueanne,
tu poses de vraies bonnes questions. Celle-là m'a fait particulièrement du bien. Elle m'a permis de revivre ce que je considère une belle expérience. C'est fou. Mais c'est ça.
Je ne sais quoi dire, j'ai presque vu les images dans ma tête, je sais pas si j'aurais pu surmonter cela à votre place, je crois bien que je me serais évanouie éternellement.
RépondreSupprimerBonjour Sueanne
RépondreSupprimerOn ne sait jamais à l'avance comment on réagira tant qu'on ne vit pas une situation traumatisante.
Le lièvre a moins peur quand il est attrapé que lorsqu'il est poursuivi.Je n'ai pas encore eu l'occasion de parler à un lièvre, mais je le crois.
La beauté de l'affaire, c'est justement le plaisir de découvrir des forces insoupçonnées qui nous rendent plus confiants.