Voir Kim Phuc viste les grands brûlés de QuébecLes uns,
Sont guidés. Ils savent quel route prendre,
Ils suivent sans peur leur chemin,
Avec confiance sans attendre,
Des âmes les entourent, les escortent,
Dans chaque couloirs de leur existence,
Á la moindre chute, ils ont un réconfort,
Ils ignorent la fatigue malgré l'exigence, ils avancent,
Leur volonté est un courage,
Même si la constance est un lourd tribut,
Il faut avoir une furieuse rage,
C'est comme cela qu'ils atteignent, convaincus, leur but.Sueanne
Cette perle vient d'un blogue que je viens de découvrir: Courrier Noir Je l'ai découvert par hasard. J'ai été renversé de voir comment il convenait à ce passage. Hasard ou coîncidence?
Ce billet fait suite aux deux précédents
Elle ferma les yeux et pria de toutes ses forces pour que Dieu lui vienne en aide pour prendre la bonne décision et l'aider si elle décidait de courir vers la sortie. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit 3 cubains qui avaient l'air de comploter. Elle s'adressa à eux en espagnol. Elle leur demanda ce qu'ils faisaient près des portes. Ils dirent qu'ils pensaient s'enfuir. En partant à courir en même temps, ils avaient plus de chance de réussir. Elle ne prit pas une seconde de réflexion et dit: Je suis partante moi aussi. L'adrenaline leur donna des ailes. Et l'évasion fut réussie.
L'avion repartit de Toronto sans Kim
Kim dit avoir éprouvé un sentiment unique dans sa vie. Elle était libre, libre, libre. Jamais dans toute sa vie elle n'aurait osé espérer un tel bonheur. J'ai eu la chaire de poule en l'entendant parler de la liberté. Et pour la première fois, j'ai pris conscience de cette chance inouïe que l'on prend pour acquise, sans même réaliser notre chance.
Je voudrais vous faire partager un vidéo que j'ai trouvé sur YouTube. Je viens de le découvrir. C'est un film que Kim nous a montré lors de sa conférence. Il est saisissant, mais il montre l'importance du drame vécu par Kim. Elle-même nous l'a montré pour nous faire réaliser ce qu'elle a surmonté. Ce qu'elle est devenu est d'autant plus impressionnant. Moi, ce qui m'a étonné, c'est la capacité de l'être humain de surmonter à peu près n'importe quelle épreuve.
Cliquez sur le lien suivant: Bombardement de Trang Bang.
La partie la plus émouvante de sa présentation fut la rencontre qu'elle a eu à l'occasion d'une conférence qu'elle a donnée devant des vétérans de la guerre du Vietnam. Elle nous a montré un reportage où on voit celui qui a collaboré à l'ordre du bombardement dont a été victime Kim.
Dans son allocution aux vétérans, Kim a dit : Si je pouvais retrouver l’homme qui a bombardé mon village, je lui dirais que nous ne pouvons pas changer le passé mais que nous devons faire de notre mieux pour pardonner au présent et promouvoir la paix du futur. ’
Étrange hasard, relate-t-on : John Plummer, le pilote qui a bombardé au napalm Trang Bang, le village où vivait Kim Phuk est présent. ‘
Qui est cette femme? ’ demande-t-il à son voisin.
C’est la gamine de la photo. ’
Bouleversé John Plummer lui a fait passer un mot :
Je suis cet homme, Kim. ’
Elle se dirige alors vers lui, les bras ouverts. Il éclate en sanglots : ‘
- Je suis désolé. ’ ‘
- Tout va bien, John, j’ai pardonné. ’
Kim nous a parlé de lui avec une grande émotion. Elle nous a montré sa photo, un film pris en sa compagnie. C'est un type très sympathique, bel homme, avec beaucoup de charisme. À le voir, il n'a vraiment pas l'air du monstre qu'on peut imaginer. Il a cependant dit à Kim qu'il ne tenait plus en place lorsqu'il sut qu'elle était là, prête à pardonner. Il avait besoin de se faire pardonner. Sa vie à lui s'était arrêter le jour du bombardement. Il se sentait tellement coupable. Depuis ce temps, buvait sans arrêt pour ne plus penser à ce qu'il avait fait.
Les voir ensembles (Kim et John), sourire, discuter avec une grande complicité nous montre jusqu'à quel point les circonstances (la guerre) peuvent dénaturer des humains. Il a dit plus tard à Kim que sa rencontre et son pardon lui avaient permis de revenir à la vie. John Plummer est devenu par la suite pasteur méthodiste.
J'ai trouvé une partie des dialogues que je viens de citer dans un extrait de l'émission Par quatre chemins sur le cite de Radio-Canada. Pour y avoir accès, cliquez ICI.
On parle dans le même extrait des étapes du pardons. On en parle en détail dans le lien précédent, je me contenterai ici de les énumérer:
Pardon en 6 étapes
1ère étape : prendre conscience que l’on a mal.
2è étape : arrêter de se blâmer soi-même.
3è étape: sortir du rôle de victime.
4è étape : exprimer son indignation et sa colère.
5è étape: se confronter à l’autre.
6è étape: le pardon
Kim Phuc habite aujourd'hui Toronto. Elle est ambassadrice de la paix pour l'Uesco. Elle est grand-mère. Son sourire est resplendissant. Sa vie est consacrée à la paix et à Dieu. Elle donne des conférences partout.
Personnellement, je crois que Dieu existe. Du moins, j'aime y croire. Je prends la chance que ce soit le cas.Mais une question me hante toujours: Pourquoi tant de souffrance est-elle possible?
Je ne comprends toujours pas que Dieu et la souffrance puissent co-exister.
Quel message bouleversant tu nous apportes là !!! Il me faudra le mûrir assurément avec beaucoup de soin.
RépondreSupprimerAprès l’avoir lu, je ne peux m’empêcher de penser à Kim et aussi à Sueane, notre nouvelle amie, chez qui tu as récupéré ce magnifique texte d’introduction.
Face à la douleur et à la colère que cette dernière nous inspire, nous sommes pris d’une incompréhension très profonde concernant notre destin, et surtout, persiste cette incontournable question existentielle: « Si Dieu existe, pourquoi permet-il autant de souffrance et d’inégalité dans le monde ? ». C’est sans doute le questionnement de tous ceux qui souffrent et à ce titre, j’en suis venu moi aussi, à ne plus croire en lui.
Mais ce faisant, j’avais créé en moi un très grand vide, car si Dieu n’existe pas, alors comment expliquer, tout ce qui est ? J’avais besoin de réponses et la philosophie bouddhiste m’a apporté un début d’explication et d’apaisement. Pour les bouddhistes, Dieu n’existe pas, il n’y a qu’une suite infinie de causes et d’effets impermanents, se succédant dans une perpétuelle interdépendance. Le bonheur et la souffrance, la bonté comme la méchanceté, ne seraient que les reflets de notre incompréhension de l’univers. Et à ce titre, force nous est d’admettre que nous ne connaissons strictement rien et que nous ne faisons que patauger dans un incessant recommencement de nos erreurs, jusqu’au jour, où on se décide enfin, par une profonde introspection, à s’interroger sur ce que l’on croit être notre réalité. C’est à ce point de ma vie que je suis rendu.
Celui qui a soif de pouvoir et de richesses se croit justifier dans ses agissements, ne croyant à rien d’autres. Celui qui est victime, qui pense que son état est uniquement dû aux agissements des autres, qui nie avoir un quelconque rôle à jouer dans sa situation et qui ne croit lui non plus à rien d’autres, se croit justifier de blâmer et d’haïr celui qu’il considère comme le responsable de son état.
Tout, absolument tout, est relatif par rapport à quelque chose d’autre. Ce qui est bien un temps, est mauvais à une autre époque. Ce qui est bien pour l’un, est mauvais pour l’autre. Ce qui fait le bonheur et la richesse de l’un, fait le malheur et la pauvreté d’un autre.
Je maintiens en moi l’utopie qu’un jour peut-être, tous les hommes s’ouvriront les yeux, et s’apercevront que la vie est beaucoup plus que ce monde matériel dans lequel nous évoluons. Et dans ces hommes, je m’inclus moi-même, étant encore perdu dans mes erreurs perpétuelles qui m’empêchent de pardonner et de me pardonner. Mais, j’y travaille.
Bonsoir cher ami,
RépondreSupprimerTon billet est tellement bouleversant, elle a subi l'horreur dans son paroxysme, elle a vu les siens mourire, elle a connu la douleur dans sa chair et son sang, elle gardera toutes sa vie les images du bombardement est elle a pardonné,
A côté d'elle je suis un monstre, je suis incapable de pardonner, et je suis machavélique en plus.
Comment à-t-elle fait pour pardonner ? Combien de temps ça lui a pris ? Pourquoi la t-elle fait ?
Le pardon ne soulage pas, et perdre quelqu'un, une seule personne que l'on aime dans de telles circonstances mérite t-il un pardon ? Le sang versé, des corps éteints, est-ce qu'on peut pardonner sincèrement.
Tu sais les billets sous la catégorie Cauchemars, sur mon blog, je les ai écrit un mois après la mort de mon âme soeur, et celui de ce matin, est un souhait de ma part. Je souhaite que la personne qui a pris la vie de mon âme soeur, puisse vivre ici-bas très heureux, je lui souhaite car la vie à un fin. Et le jour de son trépas, le jour ou il se retrouvera dans la tombe, qu'il aille droit en enfer. pourquoi me diras-tu ? Pourquoi attendre sa mort ? Parce que l'enfer est éternel et je lui souhaite une douleur sans fin, sans repos, sans pardon, je lui souhaite l'enfer pour la vie qu'ici il a pris.
Et je comprendrais, si demain tu ne venais plus sur mon blog, j'ai un côté mauvais. même si les cauchemars que j'ai écrit datent de plus de dix mois en arrière, et bien je lui souhaite toujours de souffrir le jour ou il rendra son dernier souffle ici-bas.
Je t'embrasse fort,
Sueanne,
RépondreSupprimerTu dis être, en comparaison de Kim, un monstre machiavélique, mais un tel monstre, pourrait-il être la maman d'un ange ?
Je t'embrasse !!!
Bonsoir Sue,
RépondreSupprimerJ'ai bien hâte de prendre connaissance de tes billets. Ils m'ont tous captivé jusqu'à maintenant.
Tu as écrit:
Et je comprendrais, si demain tu ne venais plus sur mon blog
. Tu es dans mes favoris pour longtemps. Jamais je me priverais du plaisir de te lire, peu importe les émotions. C'est ce qui fait la beauté de l'être humain. Même à travers les vagues les plus forte on sent la douceur de l'eau et sa bonne odeur.
Et le jour de son trépas, le jour ou il se retrouvera dans la tombe, qu'il aille droit en enfer.
J'ai dit souvent à la blague: Je prie le Bon Dieur tous les soir pour qu'ils laisse l'Enfer ouverte
À bientôt pour d'autres commentaires, Sue. Je fais un peu de lecture et je te reviens.
Ton cheminement est très intéressant, Réjean. Il est logique, inspirant et généreux.
RépondreSupprimerTon expérience et tes réflexions sont très riches. Elles te sont sûrement bien profitables et tu permets à d'autres d'en profiter. Juste à voir l'achalandage sur ton blogue, il n'y a aucun doute.
Ta présence ici rehausse le mien de belle façon et m'aide dans mon propre cheminement. Nos sentiers sont voisins et risquent de se croiser plus souvent qu'autrement.
Bonsoir Sueanne,
RépondreSupprimerJe suis allé relire "Mes cauchemars". Je les ai relus avec autant de plaisir que la première fois.
Les textes me plaisent par leur intensité, leur authenticité, le choix des mots, les images.
Tu es en colère, Sueanne. Ça se comprend. Tu as le goût de crier. Tu as le besoin de crier. Et tu te donnes le droit de le faire. Et tu le fais.
Tu ne balaies pas tes émotions sous le tapis, tu les vis, tu les exprimes avec la mention qu'il n'y a pas de commentaires attendus. Ça dit tout.
On n'a rien à dire. Il n'y a rien à dire dans de telles situations. On peut juste écouter.
Et j'ai écouté plusieurs fois, en silence, avec beaucoup d'empathie.
Tu as une façon d'être bien sympathique, Sueanne.
Bonjour Jackss,
RépondreSupprimerJe pourrais l'écrire d'une autre manière, mais c'est ainsi: nous, les êtres humains, apprenons mieux dans la douleur que dans la fortune. La vie de n'importe quel d'entre nous est joie et douleur, claire et obscure, mais nous nous nions à accepter que la douleur fasse partie de notre vie, comme nous nions de boire un coup amer. La douleur nous reveille de la complaisance du quotidien et nous fait prendre conscience de réalités plus profondes, nous oblige à nous submerger dans les profondeurs de l'âme. Tout comme la douleur physique nous fait prendre conscience que nous possèdons un corps, la douleur spirituelle, la souffrance, nous enseigne à regarder vers l'intérieur prenant conscience ainsi que nous avons une âme.
Je ne ne suis pas un maso. mais c'est la douleur qui nous rapproche de manière plus directe à la compassion et c'est la compassion qui nous amène plus facilement à l'amour et c'est l'amour compatissante qui est la plus grande et la plus sublime manière d'aimer. Le meilleur de nous-mêmes semble apparaître durant les grandes périodes de crise, lorsque nous sommes confrontés à des situations tragiques, à de grandes catastrophes chargées de souffrance qui affectent des êtres innocents. C'est alors que se reveille dans notre âme la compassion et brille la solidarité, la charité entre les hommes. Le malheur ouvre l'âme à une lumière que la prospérité ne voit pas. Les coups de l'adversité sont très amers, mais jamais stériles, parce que c'est dans l'adversité que croît la vertu.
J'aime bien votre blog.. I'll be back
Maux dits
RépondreSupprimerTa vision est postive, tellement riche de sens. Ce sont des éléments à ne pas perdre de vue. Ils nous interpellent.
Ta vision témoigne d'une bnne réflexionm. J'imagine que tu as vécu des événement qui t'ont amené où tu es.
C'est vrai que les souffrances nous rapprochent de façon extraordinaire. Elle me font penser à l'amour si romantique née entre Lara et le Dr Jivago dans le fameux film qui a fait pleurer tant de générations.
Ce lien si fort irrisistible, on le sent se créer en pleinge bataille où les morts et les blessés jonchent le sol.
C'est dans les moments de pires dépriment que nos neurones travaillent le plus fort, nos idées les plus fécondent.
Je n'irais pas jusqu'à souhaiter la guerre, créer volontairement des champs de batailles pour les aspects positifs qu'ils apportent. Je serais vite fusillé parmi les premiers.
Mais on ne peut s'empêcher de penser, en lisant tes propos que les plus grandes découvertes se font en temps de guerre. Mince onsolation. Et je m'empresse de faire un pas en arrière pour ne pas aller trop loin dans cette direction.
Et si Dieu existe, je me demande parfois s'il existe dans l'univers un ordre des choses auxquel Dieu lui-même est soumis.
Merci d'être passé par ici, Maux dits. Ce sera toujours un plaisir d'entendre ta sagesse.
Sueanne,
RépondreSupprimerImagine-toi qu'en me réveillant ce matin, j'ai pensé à toi. Je ne sais pas si j'y ai rêvé.
J'ai pensé à cet enfer dont tu te plaisais à faire ressortir le côté sombre éternel. J'y ai vu un sentiment très fort, possiblement thérapeuthique, teinté d'une nuance toucnhe d'humour.
Ce que tu as dit m'a remis à l'esprit une réalité ironique, pour ne pas dire diabolique.
Mes parents ont été séparés toute leur vie. Mais ils ont étés enterrés ensemble dans le même lot au cimetierre, avec ma soeur Nicole.
Jusque là, il n'y a pas rien de contre nature. Mon père et ma mère s'aimaient malgrés leurs déchirements incessants. J'ai été le seul de la famille à voir mon père avant sa mort. Il m'a dit: Il n'y a personne au monde que j'ai aimé plus que ta mère . Ils ne parlaient jamaid l'un contre l'autre. Ma mere a pleuré lorsque mon père est mort.
Mais où l'ironie du sort s'est surpassée, c'est par une coîncidence presque diabolique à saveur d'éternité. Le lot voisin, c'est celui d'un couple qui a fait vivre l'enfer à ma mère toute sa vie.
Ce couple a eu la garde d'une de mes soeurs avec la complicité de mon père qui en avait obtenu la garde légale. Nous visitions ma soeur une heure par mois. Nous étions très mal reçus chaque mois. C'était un traumatisme chaque fois. Ma mère se faisait traiter de façe de cochon, etc. . Et tout ce beau monde est enterré côte à côte pour l'éternité.
J'espère au moins que leurs âmes ne sont pas dans la même sectinn et que l'Enfer est encore ouvert pour cette dame.
Bonjour Réjean,
RépondreSupprimerJe te remercie, ma fille comme tous les enfants du monde, est un ange. Sourire
Je t'embrasse,
Sueanne
Bonjour Jacks,
RépondreSupprimerJe te remercie pour ta gentillesse.
J'ai quand même beaucoup réfléchi à ton billet, tellement réfléchi que ce matin ma fille et moi sommes allées à l'Eglise. J'ai longuement discuté avec le prêtre. C'est drôle, il m'a répondu la même chose que toi me de manière différente. Il m'a fait comprendre que le pardon se délivre pour de multiples raisons. Continuer à avancer malgré le vécu, on pardonne pour enfin oubier. On pardonne pour se libèrer du fardeau de la peine, pardonner pour ne pas avoir à se venger, vivre dans une colère, dans la haine ...
J'ai répondu au Prêtre assez durement que dans ce cas là, il nous reste plus qu'à ouvrir les prisons et de pardonner. Le pardon ne suffit pas pour qu'un homme ne récidive pas dans le crime. Le pardon que l'on se donne pour ne pas sombrer n'est pas un réel pardon car qui est pardonné. Sur mes mots il a répondu que le pardon ne s'impose pas comme une évidence et un délivrement, il m'a dit que le pardon ça n'est pas s'excuser.
Alors qu'est ce qu'il a bien voulu dire, pourquoi les prêtres ne savent pas parler clairement ?
Je te remercie,
Sueanne
Tu m'impression, Sueanne
RépondreSupprimerla démarche que tu as faite demande toute une capacité d'avancer. Il faut aussi de donner le temps. Je prends ta démarche comme une marque de confiance et j'en suis heureux.
pourquoi les prêtres ne savent pas parler clairement ? Pour moi, il s'agit d'une capacité de vulgariser. Quand on parle d'un domaine qu'on connait beaucoup, c'est encore plus exigeant. Ça me fait penser à des conversations avec des informaticiens il y a quelques années.
Sans vouloir lire dans les pensés du curé, je vais tenter de faire le lien avec ma façon de voir.
Kim a pardonné au soldat qui a largé la bombe sur son vilage. Il a vécu dans un remord indescriptible depuis et demande pardon. Kim lui pardonne. Mais elle n'excuse pas le gest qu'il a posé. Larguer la bombe était monstrueux et le demeure. Si le soldat en question continuait à larguer des bombes sans remord, il ne mériterait pas d'être pardonné.
J'ajouterais la notion d'expiation. J'ai connu des éducateurs qui travaillaient dans centre de désintox. Il y en a un qui m'a parlé de da mère en fauteuil roulant à qui il volait de l'argent. Il la terrorisait pour en obtenir. Ce monsieur dormait toujours avec son révolver sous l'oreiller.
Un jour il a regretté son passé. Il était rongé par la culpabilité. Il a dit qu'il lui fallait trouver le moyen d'expier de quelque façon que ce soir pour se libérer de son fardeau. Il avait choisi de le faire en faisant du bénévolat.
J'ai même déjà parlé à un membre des Hell's Angels qui avait fait le cheminement. Il était responsable de faire payer les drogués qui ne parvenaient pas à le faire. Il avait réorienté sa carrière dans le bénévolat.
Mais admettons que les personnes qui ont un regret sincère sont rares, il n'a jamais demandé pardon, n'a jamais écrit non plus, il a repris sa vie, et c'est tout;
RépondreSupprimerPlus nombreux sont les gens que je décris, ils n'ont ni une consience ni la foi, les anges qui guident ce type d'hommes sont morts, ma mère me disait petite qu'un ange nous accompagne tout le long de notre vie, et c'est pour cela que l'enfant sourit dans son berceau, elle dit que prendre une vie, faire acte de violence, c'est tué l'ange qui est en nous.
Et c'est étrange j'en suis convaincu.
Je t'embrasse,
Sueanne
Sueanne,
RépondreSupprimerTon observation est très juste. Il y en a qui ont une bonne carapace dure à percer.
Pour moi, c'est comme une étape plus loin. Le curé de prison donne plusieurs exemples justement de durs de durs qui finissent par se laisser amadouer. Parfois, il faut des mois. Ce que le livre du curé montre aussi pour plusieurs, c'est la profonde misère de cet univers. Et la fragilité de ceux qui font les durs. Ils sont vulnérables.
Ils sont méfiants, créent une distance, crient pour éloigner. Mais si on réussit à les aprivoiser, la surprise peut être totale. Il n'y a rien de tel qu'un contact humain, vrai, sincère, non intrusif pour y parvenr. À ce titre, je pense de mon expérience personnel, au plan personnel et professionnel.
La démarche ultime, c'est nous qui en profitons. Elle est nécessaire à notre propre sérénité, la paix de l'âme.
Dans mon cas, je trouve qu'un des plus beaux cadeaux que Dieu a donné à l'homme, c'est sa capacité de rire. Et je me sers de l'humour pour exprimer des choses qui passeraient mal autrement. Exemple:
Mon Dieu laisser l'enfer ouverte le plus plus longtemps possible pour faire griller mes ennemis. Je vous remercie de la chance de les laisser là en vie pour l'éternité". Une prière comme celle-là, ça se récite avec le sourire. Si Dieu nous a donné la capacité de faire de l'humour, ça doit être parce qu'il aime ça.
J'ai toujours pensé que toutes nos actions, toutes nos façons d'être devaient soumis à un seul filtre: Est-ce que c'est la meilleur façon pour être heureux et rendre heureux ceux que j'aime?
On peut se poser la même question pour nos ennemis. Mais ça, c'est un niveau que je n'ai pas atteint. J'attends un peu. J'aurais peur de me mettre à faire de la lévitation.
Alors le temps n'y est pour rien, se sont les paroles, qu'offre le prêtre qui peut faire tomber la carapace d'un homme endurci, mais la encore la sincèrité du coeur doit être mis à l'épreuve, combien de malfaiteurs récidivent alors qu'ils portent la croix autour de leur cou ?
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort,
Sueanne
Sueanne,
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr de bien comprendre cette dernière réflexion.
Pour moi, il y a trois niveaux différents:
la personne qui est venue "me chercher", à différents degrés:
- celle qui a quelque chose à se faire pardonner,
- celle qui a fait une erreur humaine sans méchanceté,
- celle qui a des comportements que je n'accepte pas et que je n'accepterai jamais
-Celle que je voudrais étripper. (A cet égard, j'ai adoré tes listes de ce que tu acceptes, ce que tu n'acceptes pas, ce qui te choque. Un petit bijou<"). C'est notre partie à nous, celle sur laquelle nous avons de la prise.
Il y a le niveau de la personne elle-même comme être humain avec ses problèmes personnels, ses problèmes de santé mentale, ses rejets, ses manques d'amour, ses choix de vie personnels inacceptables en société. Cette partie ne nous concerne rarement. C'est le problème du psy, du curé, des autres ressources de l'autre.
Enfin, il y a notre perception race humaine en général, telle société, tel groupement d'individus. C'est comme le décors de fond qui nous rend plus ou moins tolérant de façon générale.
Ces trois niveaux sont bien sûr comme des vases communiquants.
Tu parles du temps, Sueanne. On dit que le temps arragne bien des choses. Pas complètement. Kim a encore des cicatrices, des douleurs parfois difficile à supporter.
Tu fais peut-être à l'expression se laisser du temps. Cet aspect pour moi, c'est le temps de passer à travers des étapes normales: les étapes du deuil, les étapes pour apaiser sa colère, voire même sa haine dans certaines situations. Pour moi, ces étapes sont nécessaires à notre équilibre. On doit les vivre par étape pour passer à une autre.
On a le droit de se choquer, s'impatienter, faire des erreurs.
Je ne suis psy, je n'ai pas d'études en la matière. Je ne fais que communiquer le fruit de mes humbles expériences personnelles.
Et je trouve la réflexion bien intéressante pour mon propre cheminement. C'est toujours enrichissant d'avoir à préciser sa propre pensée.
Ici, nous avons eu un beau soleil radieu toute la journée. Un beau ciel bleu sans nuage. C'est ce que je te souhaite.
Bonsoir Jacksss, Bonsoir Sueanne,
RépondreSupprimerExcusez-moi de m'inviter ainsi dans votre discution, forte intéressante, mais j'aimerais apporter quelques pistes suplémentaire de réflexion.
Pardonner ce n'est pas annuler, comme si rien ne s'était passé; c'est pas plus oublier,comme si c'était possible une subite amnésie; ce n'est pas non plus de ne pas le prendre en compte, être imprudent et ne pas apprendre de l'expérience. Pardonner ne signifie pas être aveugle, ni naïf. Ce qui est fait, est fait, ni le supposé Dieu des hommes ne pourrait le changer.
Pardonner n'implique pas non plus, nécessairement, octroyer clémence et susprendre le châtiment imposé. On peut et on doit chatier lorsque l'on cherche à corriger, mais nous ne devons jamais chatier avec haine, parce que c'est en cela que consiste la vengeance. Se venger c'est rendre le mal par mal ou comme on dit en espagne: echar más leña al fuego (Lit. mettre du bois sur le feu, en français, jeter de l'huile sur le feu). Nous devons combattre le mal, finir avec lui, mais on tue mieux le mal en l'empoisonnant avec le bien.
Pardonner c'est arrêter d'haïr, c'est terminer avec la rancoeur, terminer avec le resentiment. Pardonner c'est donc renoncer à la vengeance ¿Et comment fait-on cela? Il existe beaucoup d'exemples d'hommes sages qui ont su pardonner, mais pour de nombreuses personnes le premier d'entre eux était le personnage biblique Jésus de Nazareth. Si nous devions résumer en deux mots le message du Christ, la première serait pardon et la deuxième amour.
Je dois vous préciser, avant de continuer, que je ne crois pas en Dieu ou pour être plus précis, je ne crois pas qu'il existe un être suprême, appelez-le comme vous voulez, qui veillerait sur ma vie. A partir de cet instant, je ne fais que ma propre lecture de la bible.
Donc de Jésus, nous arrive deux exemples distincts de pardon. L'un depuis la compréhension, en nous identifiant avec le pêcheur: "Que celui qui n'a jamais pêché lui jète la première pierre". L'autre est dans la croix lorsque Jésus demande à son père de "pardonner ses bourreaux parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font". Ce qu'en réalité Jésus fait ici, c'est plus que pardonner: c'est aimer compasivamente, une sorte d'amour universel, sublime et casiment inconcevable. En résumé, lorsque vous aimez le pardon n'est pas nécessaire.
Quant à nous, êtres humains, nous sommes très loin de cet amour qui inclus le méchant et l'ennemi. Pour en arriver jusque là, nous devons pardonner avant tout à ceux qui nous sont très proches. Mais que faisons nous: nous leurs en voulons. Parfois ces personnes avec lesquelles nous sommes fachés sont tellement proches, comme nos parents, et nous leurs en voulons.
Oscar Wild disait dans Le portrait de Dorian Gray: Petits, les enfants aiment leurs parents, lorsqu'ils grandissent ils les jugent et seulement quelquefois ils les pardonnent. C'est en cela, affirment certains, que consiste la maturité.
Il y a des gens qui ne savent pas pardonner, d'autres seulement ne veulent pas pardonner. Si c'est votre cas, ne le faîtes pas. Mais vous devriez savoir que dans le pêché, vous aurez la pénitence, parce que la rancoeur est triste et le pardon joie.
Bonsoir maux dits,
RépondreSupprimerSelon l'eglise catholique pénitence veut dire :
"Faire pénitence, c'est implorer le pardon de Dieu. Le mot s'est peu à peu confondu avec les diverses pratiques de pénitence. Pour l'essentiel, la pénitence vise à la réparation de la faute commise. Elle est le signe de la "conversion" à laquelle le Christ nous a tous appelés : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle" (Mc 1, 15)."
Vous avez entièrement raison, je ne pardonnerai pas. Dans mon dernier poème, la fin du poème, je pose la question à Dieu, "Qu'as-tu fait ?",
Devant la loi, nous sommes coupable de non assistance à personne en danger lorsqu'on assiste paisible au déroulement d'un crime sans intervenir. J'estime que si dieu il y a il doit avoir, puisqu'il est dit dans la bible que nous sommes ses enfants, de la pitié des actes d'amour envers ses "créatures". Il faut ouvrir les yeux, il n'y a que des horreurs dans ce monde, c'est l'enfer. Alors la pénitence, excusez moi mais cela me passe bien au dessus de la tête.
L'amour comme la rancoeur sont des moteurs dans la vie,
Qu'importe si le mien porte de la rancoeur, si c'est ainsi,
Je vous embrasse,
Sueanne
À la fin de sa vie, ma mère avait un début d'Alzeimer, des problèmes de pression, des problèmes de coeur.
RépondreSupprimerElle disait ne pas avoir peur ni de la mort, ni de la souffrance. Son souhait le plus cher était de garder sa tête jusqu'à la fin. C'était une femme héroique qui avait passé à travers bien des épreuves. Sa tête l'avait bien servie. Ma mère a bien vu que son souhait ne serait pas exaucé. Un début de démense se manifestait.
Elle sentait ses esprits l'abandonner et cherchait des réponses sur la vie, le ciel. Elle émettait des hypothèses et voulait savoir ce que j'en pensais.
Je me souviens lui avoir déjà répondu: Maman, j'espère bien qu'il y a un Dieu, un paradis. J'imagine qu'il y en a. Après avoir dit ça, je ne peux plus rien dire. C'est assez compliqué de comprendre ce qui se passe ici sans avoir à trop me préoccupé de ce qui se passe de l'autre bord.
Si je lis la Bible, c'est parce que je sais qu'il y a des siècles de sagesse transmises de génération en générations. Mais, ça demeure pour moi un document écrit par des humains de différentes époques.
Même dans ma plus tendre enfance, je n'accordais pas une valeur particulière aux histoires. Ce sont des histoires qui enseignent des idées abstaites, des valeurs.
J'ai des rêves, des aspirations, des espérances, des croyances sans certitudes. Je suis guidé avant tout par ce qui me fait du bien comme être humain, ce qui m'apaise, mes recettes de bonheur. Et parfois, ça passe par des rébellions intérieures ou extérieures. J'aime sentir que je suis libre. Et je protège jalousement mon territoire intérieur.
Sue Anne, ne vous méprenez pas. Je ne cherche pas à minimiser votre douleur. Tout au contraire, je la comprends très bien.
RépondreSupprimerLa vie et la mort, que nous le voulions ou pas, sont en dernier ressort, un Mystère. Pour beaucoup que nous nous appliquions à les expliquer avec notre raison, c'est inutile. Nous sommes comme l'enfant qui joue au bord la mer et qui se donne beaucoup de mal à mettre l'océan dans son petit pot de sable. Je connais bien la mort parce qu'elle m'a accompagné tout au long de ma vie. Elle fût très présente depuis que je suis tout petit.
Pour moi, il existe deux sortes de mort: celle à temps et celle à contre-temps.
La mort à temps est celle qui arrive lorsqu'on est une personne âgée, elle n'est pas inattendue, c'est une visite inévitable, largement espérée. Parfois, elle arrive même opportunément lorsque la maladie se transforme en souffrance.... et lorsque la corde est très tendue, ce qu'elle veut c'est se rompre. C’est la plus belle. La mort vécue de manière lucide et sereine, entouré des personnes aimées. Quelle merveille de pouvoir mourir ainsi!
La mort à contre-temps est tout autre chose. Elle est inattendue et redoutable. C'est une giffle atroce, tragique, injuste et merdique qui commotionne tout l'être. Je vous confesse que cette mort dans sa splendeur me traumatise, me détruit et je l'assume, comme vous, très difficilement.
Aussi, même si la perte d'un être cher est une blessure à jamais ouverte, la vie continue. Porté par les gens qui vous aiment, votre existence continuera à fleurir. Certes, il y aura des tensions, de l 'incompréhension, de la rancœur. Le deuil, en somme. Avec le temps, il faudra tourner la page pour ne pas tenir au chaud les cendres, et ce même si c'est difficile, pour enfin réapprendre à vivre.
Qu'est-ce que reprendre sa vie ? C'est une phrase que tout le monde balance aussi facilement. reprendre sa vie ? Soyons honnête, la vie c'est arrêté avec un drame, une épreuve douloureuse, elle ne reprendra jamais le cours qu'elle a eu avant le drame, après cela reprendre sa vie ne veut rien dire. Ca ne veut rien dire du tout. La vie continue, c'est la phrase la plus ignoble que j'ai entendu dans ma vie, "la vie continue", en gros, c'est arrivé mais d'une manière banale, "la vie continue". Biensûr, un drâme ne bouscule pas le monde, mais la vie des personnes concernées, oui, et ça ne se minimise pas.
RépondreSupprimerUne fille se fait violer, dites lui la vie continue. Elle va vivre, c'est sûr mais c'est pas sa vie qui continue, celle qu'elle avait rêvé et peut-être qu'elle avait choisi. Non, c'est pas sa vie qui continue, elle s'est arrêtée et elle a dû prendre une respiration pour prendre LA vie et non Sa vie.
Une femme perd son enfant, dites lui la vie continue, c'est affreux.
Non elle ne continue pas.
Je suis désolée.
Je ne suis pas d'accord,
Ma vie était, elle n'est plus. Je fais comme tout le monde, je continue ...
Bonsoir chère amie,
RépondreSupprimerCe n'est pas banal ce que tu as vécu. Je sais qu'il n'y a pas de mots en pareilles circonstances, le seul mot qui convient c'est Insensé. Seule une vraie présence peut apporter un peu de réconfort. Et encore!
Il y a quelques années, nous avions organisé un party de Noël pour le bureau. Un de mes meilleurs amis attendait sa compagne de vie. Ils avaient environ 35 ans, 2 enfants.
Sa compange n'est jamais arrivée. Elle a été tue lors d'une collision frontale avec un homme en état d'ébriéte qui n'en était pas à sa première offense.
J'étais en train de faire un monologue déguisé en policier. Lorsque mon ami a appris la nouvelle, il a crié. Tout le monde a été saisi. Certains voulaient que le party continue. J'ai plutôt choisi de tout arrêter sur le champs.
Un médecin du bureau, présent, était très ému. Ne sachant trop quoi faire et quoi dire, il s'est rendu au domicile de notre collègue avec un gros jambon chaud fort appétissant et quelques plats d'accompagnement. Il lui a dit que s'il avait des parents ou des amis chez lui, il y aurait quelque chose de prêt.
L'ami fut tellement touché par cette délicatesse. Ça valait bien des discours.
Bonsoir Jacks,
RépondreSupprimerj'ai l'air très dur dans mes mots, mais parfois il faut se mettre à la place de l'autre.
Ma vie c'est ma fille Eline, mes élèves, mes parents et quelques amis, mais je ne veux pas porter de masque faire semblant. Même si j'ai l'air sombre, dites vous qu'il y a mon paradis dans ma vie, et rien que pour elle je serais toujours heureuse comme elle l'est aujourd'hui. Eline, est heureuse et je ne veux pas faire entrer l'obscur dans son monde, je veux qu'elle puisse croire aux anges, aux contes de fée, qu'elle trouve de la beauté dans ce monde, qu'elle soit heureuse, tout simplement.
Je t'embrasse Sueanne,
(Mon ami d'enfance Patrice, dans mes favoris, a lu ton billet et deux autres à ce qu'il m'a dit. il m'a dit que tes écrits ont l'art de déverser un flot de sentiments en général très profond, il dit qu'on ne peut que vider son coeur)
Il a entièrement raison. Sourire
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai lu attentivement vos billets concernant le pardon.
Je suis perplexe quant au fait de pardonner. Le vrai pardon se donne avec de la sagesse.
Sueanne,
Je me permets de te dire que tu n'as rien à te reprocher, ton comportement est normal, j'ajouterai aussi, que ta rancoeur n'est pas moins sans coeur et c'est également la muse de tes magnifiques écrits.
Prends ton temps, rien ne presse.
Jackss,
Je me permets de vous dire que vos billets sont extraordinairement humains.
Bernard
Bonjour Bernard,
RépondreSupprimerJ'apprécie beaucoup votre commentaire. J'aime bien sentir la chaleur humaine, la vivre. C'est le sel de la vie.
Vous ouvrez une dimension fort intéressante: la sagesse. Vous venez de dire en seul mot ce que j'avais tenté d'exprimer en trois paragraphe. Inréressant!
Sueanne,
RépondreSupprimerTon ami a une bien belle façon aussi de dire les choses simplement: se vider le coeur, voilà l'expression qui dit tout. On ne peut rien mettre en soi tant qu'on n'a pas fait le vide. Et tu le fais bien. J'aime bien tes réactions.
La richesse de l'être humain, c'est sa complexité. Souvent, on trouve en simultané des émotions contraires.
Quand mon fils Jean-Philippe (Jipé) avait 11 ans, il a tenu le rôle du Petit Prince de St-Exupéry avec une troupe professionnelle.
J'ai assisté à toutes les répétitions. Une expeérience inoubliable au plan humain.
Un jour, il fallait mettre au point la rencontre du Petit Prince avec la rose. Jacques Jalbert, le metteur en scène a dit à Jean-Philippe de penser à la scène suivante en récitant son texste: il entre dans une salle; il voit une dizaine de belles filles; la plus belle s'avance à sa rencontre. Jean-Philippe lit son texte et tout naturellement, il rougit.
Ensuite, Jacques Jalbert explique à Jean-Philippe que les sentiments sont souvent une juxtasposition d'émotions. Il lui fait dire la même phrase, mais avec un autre scénario en tête. Ensuite un autre. Finalement, c'est incroyable tout ce qui passait comme émotion dans une seule et même phrase.
Il en est ainsi des émotions que tu exprimes, Sueanne. Tu réussis à établir un contact très riche.
Ça m'a pris quelques jours avant d'avoir le temps de tout lire ici. D'abord, Jacks, tu es extrêmement prolifique, et ensuite, tes visiteurs(euses) sont d'une telle humanité, d'une si grande générosité, qu'il est impossible d'en sauter des bouts, on manquerait l'essentiel.
RépondreSupprimerJe nous imagine dans le même local, avec toi comme animateur, pour échanger dans le respect, l'écoute, l'entraide et une attention sérieuse pour une meilleure compréhension des choses, des êtres et des situations.
La discussion est animée, les sujets sont profonds, comment pourrais-je me prononcer avec tout le respect que vous m'inspirez, tous et toutes. J'apprends beaucoup chez toi, Jacks.
Mais pour participer à l'ensemble, il y a ma petite voix qui s'ajoute à celles des autres...
S'il ne devait y avoir qu'une seule phrase à retenir des enseignements de la bible et des fondements de toutes les religions, de toutes les cultures et de toutes les époques, je choisirais celle-ci : « Aimez-vous les uns, les autres », ça voudrait dire qu'on tend vers ça, dans nos pensées, nos actions, nos décisions, notre manière de voir la vie et le monde.
Pardonner, quand on peut s'aimer soi-même assez pour entreprendre de le faire, c'est s'affranchir de nos chaînes et de poids inutiles à traîner dans notre vie. Oui, je sais, c'est difficile, ne dit-on pas que certains gestes sont impardonnables, mais la justice la plus réparatrice, c'est quand on peut se libérer de la haine, de la révolte, de la rancoeur, des idées noires, pour vivre dans plus de sérénité, de bonheur et de liberté.
Je m'en fous de la justice des hommes, je n'y crois plus, que l'autre souffre ou pas, qu'il ait ce qu'il mérite ou pas, je ressens pour lui de l'indifférence ou de la pitié même, mais je m'aimerai assez pour ne pas subir plus de dommages encore qu'il m'a fait subir, je mérite mieux que ça, par amour justement.
Il y a tout ça et plus encore dans le « Aimez-vous les uns, les autres », c'est là mon héritage, ma foi, mon credo, et le reste, c'est juste de l'hommerie. Ousqu'y a de l'homme, y a de l'hommerie, on le sait bien...
Je n'ai jamais compris qu'on puisse associer ainsi de cause à effet les malheurs vécus par des êtres humains, avec l'existence ou pas de Dieu. C'est quoi le rapport?
Que de richesses dans tous ces commentaires ! Je me félicite vraiment d'avoir adhéré à ton blog, Jacques :-)
RépondreSupprimerQuant à ce que tu viens d'écrire Zoreilles,
je me propose d'approfondir tes mots avec beaucoup de soin. En effet, pourquoi se faire souffrir davantage, suite au mal qu'on nous a fait, en entretenant le fiel en nous. J'ai bien aimé cette phrase que tu as écrite: "... mais je m'aimerai assez pour ne pas subir plus de dommages encore qu'il m'a fait subir, je mérite mieux que ça, par amour justement ... ".
Je t'en remercie Zoreilles !
Bonjour Réjean,
RépondreSupprimerJe connais Zoreilles depuis une dizaine d'année. Ses propos sont toujours inspirants et emballants. Cette phrase qui t'a frappée, elle m'a frappé aussi.
Tu as écrit: Je n'ai jamais compris qu'on puisse associer ainsi de cause à effet les malheurs vécus par des êtres humains, avec l'existence ou pas de Dieu. C'est quoi le rapport?
Zoreilles,
Tu as raison: ce n'est pas Dieu qui commande les guerres, les crimes, l'exploitation de l'homme par l'homme, de la femme par l'homme, la violence sous toutes ses formes. Pour parodier une parole célèbre de l'Évangile: Il faut rendre a Dieu ce qui est à Dieu eu aux hommes ce qui est de l'hommerie.
C'est vrai. Mais moi, ce que j'ai de la difficulté à comprendre c'est pourquoi il ne nous aide pas dans des moments difficiles, surtout quand on le prie. Pourquoi certaines souffrances ont-elles la possibilité d'exister? Pourquoi le passage de la vie à la mort est-il si traumatisant?
Si j'avais eu mon mot à dire, je lui aurait demandé un passage plus paisible, voire même romantique comme un fleuve à traverser dans un beau voilier flottant. Malheureusement, je n'ai pas pu donner mon idée.
"Si Dieu n'avait pas besoin de vous où vous êtes, il ne vous y aurait pas mis."
RépondreSupprimerJacques,
RépondreSupprimerC’est à mon tour de ne pas comprendre ta question sur le fait que j’aie remis en cause, l’existence ou la non existence de Dieu.
Tu dis que tu as de la difficulté à comprendre pourquoi Dieu ne nous aide pas dans des moments difficiles, surtout quand on le prie, alors j’aimerais connaître ce qu’est Dieu pour toi ? Et pour répondre à ta question, je vais tenter de te résumer en gros, pourquoi je préfère ne pas croire en Dieu, tel que les hommes d’église nous le présente, et c’est pour les raisons suivantes:
- Lors de notre enfance, on nous a appris que Dieu est omnipotent, omniscient et miséricordieux, qu’il est infiniment bon, infiniment aimable, qu’il est parfait et qu’il est partout, dans tout ce qui est. On nous a appris que Dieu est Amour, mais qu’il avait créé le ciel pour récompenser les bons et l’enfer pour punir les méchants.
- Alors, connaissant toutes les qualités exceptionnelles que les églises et les écritures ont accolées à Dieu, ainsi que la situation déplorable dans laquelle se retrouve le genre humain, je ne peux que me poser la question suivante, où est la logique dans ce qui est écrit dans les saintes écritures (écrites par des hommes et interprétées par des hommes) ?
- Comment peut-on concilier le dieu miséricordieux avec le dieu courroucé qui puni les mauvais par l’éternité de l’enfer ?
- Comment peut-on concilier l’omniscience de Dieu, avec le fait qu’il devrait, dans sa toute puissance et sa connaissance de tout ce qui est, présent, passé et futur, savoir d’avance, que telle ou telle de ses créatures serait mauvaise, et qu’à ce titre, il devrait pour la punir, la faire rôtir en enfer pour l’éternité ?
- Pourquoi, si Dieu est infiniment parfait, ce dernier s’amuserait-il à créer l’imperfection, serait-ce pour le plaisir de voir brûler des âmes en enfer ? N’oublions pas que tout, absolument tout proviendrait de ce Dieu, le bon, comme le méchant.
- Où est la logique dans tout cela puisque Dieu est partout ? Cela voudrait dire qu’il est aussi dans l’homme mauvais. Et si on me répond que c’est le diable qui est dans l’homme mauvais, alors Dieu ne serait pas partout. Et qui a créé le diable, cet ange déchu, si ce n’est Dieu ? Le diable aurait alors été créé volontairement par Dieu, puisque en toute logique, il devait savoir que cet ange allait finir par le défier ? Et si tel est le cas, dans quel but Dieu l’aurait-il fait ? Faudrait-il, s’il faut en croire la logique des écritures, accoler à Dieu un rôle de sadique ?
Voilà pourquoi, je ne crois pas en un dieu. Cependant je crois en un principe universel et éternel que je ne sais malheureusement pas expliquer, mais auquel je suis obligé de croire, parce que je SUIS. Et la meilleure réponse que j’ai trouvée à ce jour et qui me satisfasse, provient de la philosophie bouddhiste.
Il n’est vraiment pas facile, de démêler tout cela !!! Hein ?
Bonne fin de soirée, mon ami !!!
Il nous donne le libre artibre donc nous avons le choix de nos actes, dieu existe mais il n'intervient pas dans nos vies;
RépondreSupprimerC'est à nous de choisir le chemin de bon ou du mauvais après il ne faut pas affubler dieu.
Anonyme,
RépondreSupprimerLe libre arbitre que tu dis avoir reçu de Dieu, n'a aucun sens. Car Dieu savait d'avance ce que tu choisirais en te créant, et il savait aussi d'avance s'il devrait te sanctifier ou te damner à la fin de ta vie.
Bonsoir Réjean,
RépondreSupprimerJe comprends très bien ton point de vue. J'endosse une bonne partie de ton questionnement. Il est facile de saisir où tu te situe. Tu t'exprimes très bien. Il est toujours très enrichissant de profiter de tes expériences et tes réflexions. Ils me parlent toujours très fort. Ta sincérité nous interpelle et suscite notre respect, voire même notre admiration.
Mon texte n'est pas clair parce que j'avais l'air de m'adresser à toi. J'aurais dû introduire le nom de Zoreilles.
En effet la phrase suivante, c'était le dernier paragraphe du commentaire de Zoreilles:
Je n'ai jamais compris qu'on puisse associer ainsi de cause à effet les malheurs vécus par des êtres humains, avec l'existence ou pas de Dieu. C'est quoi le rapport?
.
Tout le reste du texte se voulait une réponse à la question de Zoreilles. Je voulais clarifier mon propre questionnement et non le tien. Je dirais que nous nous rejoignons parfaitement à ce niveau.
Je dirais cependant que ces questions existentielles ne remettent pas en cause ma foi.
J'ai posé les questions et je me suis arrêté là. J'ai des pistes d'explications.
Quelles sont ces pistes? Je n'ai pas la prétentions de pouvoir les élaborer en 2 ou 3 mots. Il me faudrait deux ou trois bonnes histoires pour illuster le fond de ma pensée.
Un autre billet en perspective.
Bonne nuit, Réjean.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai lu vos messages, mais celui de l'anonyme me fait mal. Le libre arbitre, dieu est donc le diable en personne (je ne veux offusquer personne), il est calculateur, et vil en plus de cela. Parce que libre arbitre, j'y crois pas du tout, il sait déjà qui va faire quoi. Libre arbitre, et quoi encore, c'est une grande révélation (excuse moi Jackss, mais c'est trop), en somme nous sommes les pions de son échiquier. L'ange déchu a été crée par dieu, vu que dieu est parfait (je le dis avec de simple mot), qu'il connait à l'avance nos actes, pourquoi a-t-il crée Satan. Pourquoi a-t-il permis que des assassins viennent au monde ? Un moment donné il faut réfléchir.
Affubler ? Personne n'affule personne, c'est un espace de dialogue.
Je suis désolée Jackss, j'ai pas pu me retenir.
Sueanne
Jackss, je crois que ton billet va marquer nos mémoires.
RépondreSupprimerJe t'embrasse,
Sueanne
"Si Dieu n'avait pas besoin de vous où vous êtes, il ne vous y aurait pas mis."
RépondreSupprimerVous entendez quoi par là ?
En gros si il y a des naissances dans les pays de famine et de guerre, c'est la volonté de Dieu, votre dieu est bien cruel. Vous devriez changer de religion.
RépondreSupprimerSueanne
Bonjour Sueanne,
RépondreSupprimerJe comprends qu'il y a des mots qui te fasses réagir. Réjean a exprimé des préoccupations qui ressemblent aux tiennes. D'autres l'ont fait aussi.
J'ai lu comme tout le monde les textes de la Bible, ses messages, ses histoires. Il Y a de beaux passages, de belles images qui me reviennent parfois à l'esprit.
Mais ce n'est pas là que je puise ma conception de la vie et mes réflexions. Je me suis toujours méfier des mots, des raisonnement philosophiques. Pourtant, j'en ai fait beaucoup au collège.
Mon regard sur la vie, je le porte dans mon quotidien en vivant mes expériences humaines, familiales. Ex. Si j'ai un enfant qui me fait un coup pendable je l'aime encore autant. Je pourrais même risquer ma vie pour lui, sans hésiter. Alors, si je fais un coup pendable aux yeux de dieu, j'imagine qu'il ne m'en voudra pas plus que j'en veux à mon fils. J'imagine que Dieu est au moins aussi bon que moi.
Exception: l'enfer pour certains de nos ennemis personnels à toi et moi :-) (sourires)
Je crois que tout est dans la nature, dans l'ordre des choses, l'harmonie naturelle. Évidemment, ça prendrait plusieurs lignes pour clarifier ma pensée à ce sujet.
Je suis très heureux, Sueanne, de l'intérêt que ce billet a suscité chez toi. Même si tu avais été la seule à le lire et à réagir, ça aurait vallu la peine de l'écrire.
Je vais vous surprendre, j'ai la foi, l'héritage le plus précieux qui m'a été légué par mes parents, grands-parents, et tous mes ancêtres (Acadiens) depuis 1604!
RépondreSupprimerMon héritage n'est pas constitué de tous ces règlements, incongruités, obstacles, jugements et travers qu'on reproche habituellement au « judéo chrétien » tant décrié aujourd'hui par tous ceux qui ont des comptes à régler avec l'église, qui reste « la religion des hommes ». Je fais une différence très marquée entre la foi et la religion.
Dieu est amour. Pour moi, ça s'arrête là. Mais c'est déjà beaucoup et c'est très difficile parfois à mettre en pratique mais c'est inspirant. À partir de là, l'enfer, le paradis, l'ange, le démon, Dieu vengeur, Dieu juge, Dieu arbitre, ce sont des concepts qui ne m'atteignent absolument pas.
Avec les années, on dirait que je m'en suis faite une spiritualité bien à moi : elle se rapproche beaucoup de la spiritualité autochtone, c'est-à-dire que la nature, c'est pur et beau, ça nous donne des leçons, c'est le contraire de l'individualisme, du pouvoir, de la mesquinerie, etc. Le boudhisme, j'en prends aussi le meilleur, les juifs, les musulmans, tout se rejoint dans mon « Aimez-vous les uns, les autres » comme je le comprends et des fondements de l'église catholique dans laquelle j'ai été baptisée, confirmée, mariée, je ne garde aussi que le meilleur, l'essentiel, ce qui me rejoint et me fait vivre mieux.
Et tout ça me tient tellement à coeur, je ne pourrais pas l'expliquer, je manque de mots mais pas de bonne volonté. Dernièrement, je ressentais le besoin de léguer quelque chose à mon tour, ma fille mettra au monde une petite Félixe en début d'année prochaine. Ça m'a pris trois fins de semaine à écrire ma « lettre à Félixe », j'avais besoin de transmettre cette foi, une confiance en la vie, en la nature humaine, l'espérance, la lumière et la liberté qui donnent du sens à toutes choses... J'ai pensé publier chez moi des extraits de cette lettre à Félixe, on n'en écrit une seule comme ça dans une vie mais je me suis ravisée parce que si on l'avait discutée, ça m'aurait atteint terriblement et puis, finalement, c'était trop intime pour être partagé ainsi.
Oui, ce sujet me tient beaucoup à coeur! Et curieusement, autour de moi, il y a surtout des gens qui ne croient en rien, avec lesquels j'ai tellement en commun et aussi des gens qui cherchent mais qui cherchent avec une grande ferveur...
Tes textes sont toujours trop courts pour moi, Zoreilles
RépondreSupprimerÇa coule tellement bien. Ils sont sages, logiques, stimulants.
J'ai été tellement frappé par cette allusion aux autochtones. Ça me rejoint tellement quand je dis que tout est écrit dans la nature.
Pour bien comprendre la vie, le sens de la vie on a qu'à regarder la natures, ses codes, ses secrets. On n'a qu'a admirer l'amour tel qu'on le vit spontanément avec les siens. Tout est tellement logique, en harmonie avec l'univers et plus encore. On vient vite à trouver que l'Ordre de l'univers est plus grand que nous. On ne pourra jamais voir la nature grandeur nature. Alors, il faut assembler les blocs d'un immense casse-tête dont on n'aura jamais toutes les pièces.
Expliquer avec mots, c'est toujour imparfait. Ça se fait tellement bien avec la nature, les arts sous toutes ses formes, des histoires comme il y en a dans la Bible et dans sa vie. Je parle de la Bible parce que ça demeure le livre le plus lu au monde.
Merci, Zoreilles, de m'avoir donné l'occasion de cette réflexion.
Zoreilles,
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Jacques quand il te répond que tes textes sont remplis de sagesse.
Quand tu dis que ta foi, tu la forges en toi-même, on se rejoint parfaitement. Ne pas croire en un dieu personnifié, ne m'empêche nullement d'avoir la foi en un principe universel.
Ma foi est très forte, mais je ne la vie que dans mon for intérieur. Je ne pratique aucunes des religions, parce qu’elles sont pour moi ce que tu appelles de « l’hommerie ». Tout comme toi, ma foi se développe autour d’éléments glanés un peu partout, y compris dans la nature, en autant que ces éléments amènent une lumière réconfortante au fond de mon âme.
Quant à la bible, j’admet qu’elle contient de bons principes de vie à méditer, mais je déplore l’usage abusif qu’en font certains hommes qui sous le couvert d’une stricte observance de ces écrits, véhiculent leurs haines de ce qu’ils jugent non conformes à leur lecture, avec une rage à me donner parfois la chair de poule. Je n’en donne pour exemple, que l’homophobie, puisqu’elle me touche profondément.
Réjean et Courrier Noir, je suis allé sur vos blogs, comme Jakss vous me semblez des personnes très intélligentes. J'ai été surpris de voir que Courrier Noir était une femme. Surpris qu'elle puisse écrire des messages très fort. J'ai été surpris par les écrits de Réjean qui sont tout autant fort.
RépondreSupprimerC'est juste dommage que vous manquiez de foi. Dieu a des raisons pour ne pas intervenir. Adan et Eve ont commis un péché pour cela ils ont vécu dans la souffrance et c'est la vie de chaque individu sur terre.
Adam et Eve ont désobéit.
David
Courrier Noir
RépondreSupprimer"Si Dieu n'avait pas besoin de vous où vous êtes, il ne vous y aurait pas mis." est une citation ça ne vient pas de moi, c'est vrai qu'après avoir lu votre commentaire je me rends compte qu'elle n'est pas adapté à mon message.
Courrier Noir, sachez mettre parfois votre intelligence de côté, dieu ne s'explique pas et il n'a pas à le faire
J'ai tout autant de foi que toi, David, peut-être même davantage. Cela me choque que tu dises que je manque de foi, simplement parce que je la vie différemment de toi.
RépondreSupprimerToi tu crois à Dieu le Père, moi je crois en un Principe Universel. Comme tu le dis, Dieu ou peu importe comment on l'appelle, ne s'explique pas.
Ma seule critique est de mettre les différents dogmes religieux face à leur inconhérences.
David,
RépondreSupprimerTu me sembles mêler la foi avec la religion. Ces deux concepts sont totalement différents.
L'ambiance de mon blogue me tient à coeur.
RépondreSupprimerJe veux bien qu'on partage sa vision, mais il est essentiel pour moi de ne pas aborder la foi et la religion de façon dogmatique.
En paraphant une phrase célèbre de la révolution française
Ô Liberté, que de crimes a-t-on commis en ton nom!,
je me permets de dire Ô Dieu, que de crimes a-t-on commis en ton nom!
Pour ne pas perdre le contrôle sur l'ambiance que je veux préserver jalousement sur mon blogue, je vais me permettre un droit de regard avant la mise en ligne des messages.
Toutes mes excuses Jacques.
RépondreSupprimerBonjour Réjean,
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec toi. La religion et l'interprétation étroite de la Bible ont donné lieu à bien des excès.
Je crois que dans le contexte actuelle nous n'avons pas le choix. Je suis en faveur d'une société civile qui assure les droits fondamentaux de ses citoyens.
L'orientation sexuelle est une affaire personnelle qui commande le respect. Ce n'est même pas, à mon avis, une question de choix.
Laurent McCutcheon, mon ancien patron, disait avec justesse: Si on m'avait donné le choix, j'aurais sûrement choisi de ne pas être gay. Je me serais évité bien des problèmes.
Ce qui me réjouit, c'est l'évolution de notre société à cet égard. Il y a peut-être encore du chemin à faire, mais je ne connais personne qui a une vision différente de la mienne.
Ce n'est pas l'orientation sexuelle qui change la valeur d'une personne, sa dignité, sa richesse en tant qu'être humain. Au contraire!
J'ai oublié une chose:
RépondreSupprimerJ'aimerais faire un lien avec mon dernier message et un récent où je rapportais ces paroles:
Pas surprenant que les églises soient vides. À force d'exclure du monde, l'Église a fini par les vider.
Bonsoir Jacks,
RépondreSupprimerJe te fais mes excuses sincères moi aussi,
Je t'embrasse,
Sueanne
Réjean,
RépondreSupprimerTa présence sur mon blogue m'a toujours réjoui. Ta contribution a toujours été de très haut niveau.
Tes propos sont toujours sages, respectueux, soucieux de l'éthique.
Tu n'as donc rien à te faire pardonner, mais plutôt des félicitations à recdevoir.
Si tu vois passer un pot, baisse la tête un instant et attrape les fleurs au vol. Elles sont pour toi. Pas le pot. :-)
Sueanne
RépondreSupprimerLes fleurs sont aussi pour toi. Ta façon d'intervenir me plait beaucoup. Pour éviter toute ambiguité, je dirai que j'ai réagi à ce que j'ai considéré comme un accroc à l'éthique à ton endroit.
J'ose espérer que ce fut fait sans méchanceté.