Dans mon avant dernier billet, j'ai écrit ce qui suit:
Personnellement, je crois que la recherche du bonheur est la meilleure façon de vivre sa vie peu importe ce qui peut se passer après. Si ce qu'on fait nous rend heureux, les autres seront plus heureux à notre contact. On ne se trompe pas.
André Mélançon |
Je ne l'ai pas fait pour ne pas trop allonger le billet. Mais voilà que l'actualité m'en a donné l'occasion. J'ai été fasciné par un documentaire présenté à l'occasion de la mort d'André Mélançon est né à Rouyn-Noranda le 18 février 1942[ et mort le 23 août 2016 à Montréal. Il a réalisé de nombreux films légendaires comme La guerre des tuques.
Petite parenthèse. C'est là que le cinéaste Xavier Dolan a fait ses début, en tant qu'acteur, étant enfant.
La guerre des Tuques
André Mélançon a produit aussi de grands documentaires. Celui qui a été présenté à l'occasion de sa mort est venu me chercher. Encore une fois, on dirait que le destin nous tient la main. Le destin est venu répondre à une de mes questions et me donner l'occasion de vous préciser ma pensée.
Quand j'ai écrit le billet précédent, je me demandais ce que pouvait bien être devenu Kees Vanderheyden que j'avais connu dans mon enfance et qui avait influencé toute ma vie, ma façon de la considérer. Kees Vanderheyden avait émis l'opinion suivante: le bonheur c'est comme une petite lumière verte en nous qui nous dit si on peut continuer.
À l'occasion d'une soirée avec des jeunes de mon âge, il avait animée une discussion fort intéressante dont le thème était: "Est-ce que la recherche du bonheur doit être ce qui nous guide par dessus tout?"
Il faut préciser que la question était abordée sous l'angle des valeurs judéo-chrétiennes. À l'époque, ces valeurs avaient une influence très forte dans notre société.
Même si nos croyances ne sont plus ce qu'elles étaient, même si on se pose beaucoup de questions, je crois que les valeurs judéo-chrétiennes contiennent beaucoup de sagesse pour bien vivre en société.
Quand j'ai connu Kees Vanderheyden, il était tout jeune. Mais j'étais loin de me douter de ce qu'il avait vécu à peine quelques années auparavant. Le documentaire qui suit nous en fait mention. Et vous pourrez constater que c'est tout un conteur. Il faut voir la réaction des enfants qui sont suspendus à ses lèvres et vivent des émotions intenses en l'écoutant.
Kees Vanderheyden a 15 ans lorsque, 3 ans après la seconde guerre mondiale, où il a subi l’occupation de l’armée allemande, sa mère accueille dans leur famille près d’Amsterdam une petite autrichienne malingre et affamée. Traudi Berndl est arrivée en Hollande dans le cadre d’un vaste projet collectif organisé par des membres visionnaires de la Croix-Rouge : des dizaines de milliers d’enfants traumatisés venant des pays vaincus sont amenés en train pour séjourner dans des familles d’Europe de l’ouest.
Presque 60 ans plus tard, c’est du Québec, où il a poursuivi sa vie, que Kees se lance à la recherche de la petite Traudi qui a marqué sa jeunesse. Il lui faudra 5 ans pour la retracer et commencer à correspondre avec la vieille dame de Vienne. (Ref.http://www.informactionfilms.com/fr/productions/les-trains-vie.php)
Après avoir vu ce documentaire, j'ai saisi toute la profondeur de la pensée de celui qui avait tellement influencé ma façon de voir la vie et la richesse de ses valeurs.
Pour voir le documentaire, cliquer sur le lien qui suit. Je vous le recommande fortement.
Vous allez adorer, je vous jure.
20 commentaires:
Coucou Jackss! C'est avec plaisir que je retrouve le chemin de ton blog pour y lire ton présent post. Je ne sais pas ce qu'est LE bonheur. Je sais ce qui peut me faire du bien et ce qui me rend malheureuse. Sans doute que ce sont MES bonheurs mais ils pourraient ne pas convenir à d'autres personnes.
C'est une vaste notion que celle du bonheur. Je sais que j'ai été souvent très heureuse et que j'avais l'impression d'avoir trouvé la sérénité mais ensuite, tout s'est écroulé. Je reste donc persuadée qu'il faut saisir tous les jours, minutes après minutes ce qui nous rend heureux même si cela n'est qu'éphémère et ne dure pas: un repas entre amis, un coucher de soleil, une randonnée en haute montagne, le rire d'un enfant, les retrouvailles avec les êtres chers. Je pense que le bonheur va et vient et que c'est quand il n'est plus là qu'on se rend compte qu'il a existé.
C'est une belle histoire que celle de ce monsieur qui fait tout pour retrouver une enfant de la guerre. Il y a des gens sur cette planète qui ont des "cœurs gros comme cela" et ils ne sont pas légion.
Merci pour cette réflexion mon cher ami de l'autre côté de l'Atlantique et à bientôt!
Coucou Dédé,
C'est toujours tellement agréable de savoir que tu es toujours là. Ton commentaire me passionne. Il y a tellement de choses à dire. Compte tenu de l'heure tardive, 1H30 du matin ici, je te reviens très bientôt...
Bon début de semaine!
Bonjour Dédé,
J'aime bien tes réflexions. Bien sûr, le bonheur n'est jamais acquis. Il n'est pas distribué équitablement. On n'a pas toujours la même facilité pour le saisir, l'apprécier et le garder.
Je trouve important de préciser ce que j'ai voulu exprimer dans mon billet. Le bonheur doit nous guider. On ne se trompe pas si la recherche du bonheur guide nos choix. Sous cet angle, on n'a pas à ce demander si ce que l'on fait est bon ou mal.
Le prisme du bonheur rend le jugement plus facile.
Mais si le bonheur nous laisse tomber, il ne faut évidemment pas se demander si on a fait quelque chose de mal. Souvent, comme disait ma belle sœur, "que la vie est injuste et cruelle". Je l'ai appris à mes dépends dans bien des occasions.
Ce matin, j'ai rendu quelques personnes heureuses. Suite à une annonce publiée sur Kijiji, j'ai décidé de donner et livrer gratuitement ce que j'avais annoncé. J'avais le sentiment que ceux qui avaient répondu à mon annonce vivaient dans des conditions précaires. Le nom de famille m'avait aussi inspiré cette idée.
Arrivé sur place, j'ai su qu'il s'agissait de réfugiés d'Afganistan ayant quitté leur pays depuis seulement 3 semaines. Leur isolement était accentué par le fait que je vis dans une ville presque totalement francophone. Ils ne pouvaient s'exprimer qu'en anglais.
Bonjour Jackss,
Vous tombez à point avec ce billet. Demain, ce sera l'anniversaire de Kees Vanderhyden. Il aura 84 ans. Toujours très alerte, il continue d'explorer la vie en posant des gestes concrets pour vivre le bonheur au quotidien et par conséquent, le faire vivre à ceux et celles qui l'entourent. Il continue de penser que "Le bonheur , c'est comme une petite lumiere verte en nous qui nous dit si on peut continuer".
Je connaissais l'histoire de Kees, mais j'ai beaucoup aimé voir ce documentaire. Touchant, lumineux et rempli d'espoir. Merci de l'avoir partagé.
Bonne journée.
Bonjour Canneberge,
Voilà un commentaire qui me réchauffe le cœur. Il vient s'ajouter à tous ces petits hasards qui donnent du sens à ce que l'on vit. Tu sembles bien le connaître. C'est une belle chance.
Je ne l'ai pas vu souvent. Mais il a fortement influencé ma façon de voir la vie. Ce que tu racontes vient s'ajouter au tableau comme par enchantement. Et un autre hasard s'y est mêlé. La semaine dernière, tout à fait par hasard, j'ai trouvé une photo de Kees Vanderheyden au moment où je l'ai rencontré et qu'il avait animé une discussion sous le thème du bonheur. Je ne me souvenais même pas d'avoir pris cette photo. Alors tu peux imaginé ma surprise. Sur cette photo, il devait être tout près de la trentaine. Il y a de ces rencontres qui sont comme un cadeau du ciel. Il suffit d'être attentif pour en profiter.
Je te promets de revenir plus tard pour voir au complet ce documentaire que tu nous proposes, cette histoire me semble fascinante, mais pour le moment, j'avais trop envie de te dire que ce sujet me fascine, m'intéresse et m'interpelle.
Comme toujours, avant d'écrire un commentaire, j'aime lire ce qui s'est discuté avant que j'arrive et qui vient enrichir le texte de départ. Que ces échanges sont riches de sens! Et c'est ton billet qui a donné naissance à tout cela...
J'ai été touchée dès le départ, quand tu as parlé de André Mélançon, un gars de chez nous qu'on aimera toujours, qu'on n'oubliera jamais. Et cet autre monsieur qui t'a influencé et que semble connaître mon amie Canneberge, je ne demande qu'à le connaître mieux.
À très bientôt, cher ami!
Je viens te souhaiter de belles fêtes dans une douce sérénité et dans la paix. Mille bises dorées. Et beaucoup de bonheur!
Joyeux Noël, Dédé
Merci d'avoir pensé à moi aujourd'hui. C'est gentil. J'étais justement venu ici pour t'offrir mes meilleurs souhaits de Joyeux Noel et bonne année. On ne se connait pas, mais je sens qu'on se rejoint quelque part. Et c'est agréable à vivre.
Aujourd'hui, il m'est venu spontanément l'idée d'aller à la messe de Noel. Je le fais rarement. J'ai adoré l'expérience. Il y a avait là du beau monde. L'église était remplie à pleine capacité de mondes sympathiques surtout composés de jeunes familles. Nos regards se croisaient et on sentait une certaines complicité qui faisaient du bien. C'est un sentiment étrange que je n'avais pas connu depuis longtemps.
Tous les cantiques ne Noel bien connus étaient chantés par une foule enthousiaste.
Une belle ambiance.
Je suis allée à la messe du jour de Noël. C'est normal. Je suis l'organiste. J'ai toujours émis de grandes réserves sur un tas de choses concernant l'église. Plutôt agnostique que fervente croyante, je reconnais que l'homélie du curé était empreinte de ferveur et de simplicité. Comme la crèche. Et cela fait du bien dans ce monde trop agité. Comme une petite parenthèse. Bises
Bonne année Dédé,
Décidément, tu es une bonne manifestation de ce qui caractérise mon blogue: hasards, coïncidences et synchronicités. Un océan nous sépare. Et pourtant, je me reconnais tellement dans ce que tu vis et exprimes.
Je te souhaite une année de bonheurs et d'amitiés réconfortantes.
Bonne année à tous
Longue vie à nos blogues. Évidemment, je fais un peu d'ironie. Les blogues n'ont plus la vogues. Mes préférés disparaissent les uns après les autres. Le mien ne fera pas exception. Non, je ne le fermerai pas, mais je prends une pause... plus ou moins longue.
Merci à tous ceux qui m'ont suivi jusqu'ici.
Bonne et heureuse année!
Bon, tu prends une pause... Remarque, je te comprends, tes raisons sont les mêmes que les miennes, exactement... Pourtant, quand j'avais fermé le mien l'année dernière, au bout de 8 mois, ça me manquait trop, j'y suis revenue mais à mon rythme et sans aucune attente.
J'y écris moins souvent maintenant mais j'écris encore et parfois les amis viennent y faire un tour et me saluer, quand ils ont le temps. Ils savent qu'ils vont me trouver là alors je me permets d'y publier des photos plus personnelles et familiales, d'y traiter sans prétention de sujets qui me tiennent à cœur, d'y raconter mes souvenirs, mes réflexions, des nouvelles, etc. C'est devenu « mon chez nous » et si je garde toujours à l'esprit que ça pourrait être lu par n'importe qui n'importe quand, n'en demeure pas moins que les très rares qui viennent encore me visiter sont des personnes d'une grande qualité qui représentent pour moi encore plus que des amis(es). C'est difficile à expliquer ce que je ressens pour eux et elles, (tu fais partie de ces très rares personnes, Jacks) : une grande tendresse, une gratitude infinie pour le temps qu'ils prennent à m'accorder leur écoute, leur fidélité, leurs commentaires si riches de sens et d'humanité.
Sens-toi donc bien à l'aise de revenir quand tu voudras, quand il te plaira et je te remercie de ne pas fermer ton bloque, de nous laisser sur des points de suspension... Il me semble que ta lumière sera toujours allumée et j'aurai plaisir de temps en temps à venir te saluer.
Bonne et Heureuse Année à toi aussi ainsi qu'à Laure xx xx
Et à très court terme, je vous souhaite une rencontre enrichissante remplie de chaleur humaine demain avec vos nouveaux amis afghans.
Merci de ta visite, Zoreilles
Tes propos sont réconfortants et me donnent de bonnes raisons de laisser la lumière allumée.
Je suis très contente de ta décision de laisser la lumière allumée. Tu n'es pas le seul blogueur, tu sais, à vivre ce questionnement en début d'année où tout nous semble au ralenti et je te comprends tout à fait puisqu'on a le même cheminement mais laisse un peu filer le temps, tu verras...
Et c'est aujourd'hui que vous avez cette belle rencontre, on est le 6 janvier, le Jour des Rois, comme on disait à l'époque, ta couronne te va mieux que jamais!
Tu sais ce que disaient les vieux à propos du 6 janvier, fête officielle et religieuse qu'on appelle L'Épiphanie? En fait, c'est parce que Crocodile Dundee me le rappelle chaque année, il s'est approprié cette observation de la nature, comme son père et son grand-père le disaient : « Aux Rois, un pas d'oie! », ça voulait dire qu'au 6 janvier, les jours commencent à rallonger de manière significative, le solstice d'hiver étant au 21 décembre, on peut dire que lorsque les lumières extérieures de Noël ont fini de compenser et qu'on les range jusqu'à la prochaine fois, on retrouve un peu de lumière de façon naturelle à compter d'aujourd'hui.
Justement, le soleil brille chez moi aujourd'hui! Et je te souhaite beaucoup de lumière en cette belle journée...
Bonjour Zoreilles,
La rencontre fut très chaleureuse. Le monsieur qui a 50 ans nous a dit que c'était la première fois de sa vie qu'il avait des cadeaux à Noel. La dame a 38 ans. Ils nous ont demandé si notre mariage, Laure et moi, était un mariage arrangé. La dame nous a dit que c'était leur cas. Elle a vu son mari la première fois le jour de leur mariage.
Ils ont 3 enfants dont une petite fille de 6 ans qui va commencé l'école la semaine prochaine. Nous avons invité la petite fille de notre voisine (7 ans) pour qu'ils fassent connaissance. Déjà, dès la première minute, le contact fut magique. Les enfants sont étonnants. Ils ont beaucoup de ressources. Je n'en revenais pas de constater comme ils se parlaient. Pourtant ils ne parlaient pas du tout la même langue. Les parents ne parlent pas français.
Cette rencontre fut une expérience très riche. Ils adorent vivre ici, dans un pays où il n'y a pas de guerre ni de conflits sérieux. Même sans aucun meuble ni bien de première nécessité, ils se sentaient au paradis.
Ah Jacks, comme c'est touchant, ce que tu racontes... Et on peut en tirer des leçons profitables pour chacun de nous. Voici des détails qui me frappent dans ton résumé de cette belle rencontre :
D'abord que les enfants ont la simplicité d'aller tout de suite à l'essentiel, au-delà du langage et des conventions sociales, sans gêne ni faux semblant, et on voit que, comme tu le dis toi-même, « le contact fut magique ». Vous avez donc bien été gentils de penser à inviter une petite copine du même âge.
Et ces gens qui vous demandent si votre mariage était arrangé... Il était peut-être arrangé par le gars des vues parce que vous formez un si beau couple! Mais qu'ils soient heureux de vivre ici, sans guerre ni conflit sérieux, sans aucun meuble ni biens, qu'ils se sentent au paradis, ça c'est du bonbon à lire, un baume sur nos p'tits coeurs. Ne devrait-on pas apprendre quelque chose de cette extraordinaire attitude et gratitude?
Vous êtes des ambassadeurs incroyables de notre pays, on est fiers de vous!
Bonjour Jackss. Je serai triste si tu fermes ton blog et si tu ne viens plus me dire bonjour. Mais je comprends. J'ai aussi fermé à un moment donné car j'étais sous l'eau, dans ma vie professionnelle et dans ma vie privée. Et puis j'en ai ouvert un autre que j'ai laissé dormir ensuite. Et maintenant je publie sur impermanence. Ce qui m'a confortée dans l'idée de réouvrir quelque chose?
C'est parce que j'avais envie de partager mes photos (j'en prends des tonnes), j'avais aussi envie de réécrire et de me recréer une petite bulle à côté de ma vie professionnelle et de partager. Et quand je suis revenue, j'ai eu le plaisir de retrouver d'anciennes connaissances, dont toi bien sûr.
On a tous ce genre de réflexions, un blog demande du temps et de l'investissement. Mais je suis persuadée d'une chose. Même s'ils n'ont peut-être plus la côte, ils restent précieux. Ce n'est pas sur facebook ou instragram que j'aimerais être, car tout y va trop vite, tout est condensé et pas grand-chose n'a de sens... Un blog permet la lenteur, des échanges plus fournis, des rencontres virtuelles qui peuvent devenir réelles.
Alors laisse la lumière allumée ou fais signe de temps en temps, mon ami de l'autre côté de l'océan. Je t'envoie mes meilleures pensées amicales et aussi des bises à toi et Laure, ta moitié.
Tiens, voilà une réflexion qui me rejoint beaucoup.
Cette semaine, j'ai « célébré » mes 10 ans comme blogueuse et contrairement à vous, Dédé, le fait qu'un blogue demande du temps et de l'investissement n'est pas un obstacle, ce qui est démotivant, c'est qu'on a parfois l'impression de se parler à soi-même s'il n'y a pas l'interaction de d'autres personnes avec lesquelles on aimerait discuter, échanger, communiquer.
Je te suis reconnaissante moi aussi, Jacks, de laisser toujours une petite lumière allumée.
Bonne nouvelle, Dédé!
Youpi! C'est un plaisir de savoir que tu n'as pas vraiment quitté. Moi non plus d'ailleurs. Ta présence et celle de Zoreilles sont une bonne source de motivation pour rester présent. Je me reconnais tellement dans tout ce que tu écris.
À très bientôt!
Bravo pour tes 10 ans, Zoreilles
Dix ans de petites merveilles, ça se fête! J'irai laissé un mot sur ton blogue.
Pour l'instant, je passe comme un coup de vent. Il y a plein d'actions. C'est incroyable.
Nous avons reçu et visité nos Afghans plusieurs fois. Nous leur avons donné et même acheté pleins de choses. Ils en ont tellement vu de toutes les couleurs. En Afghanistan, ils entendaient des bombes tous les jours. Quand quelqu'un s'absentait temporairement de la maison, ils étaient anxieux terriblement. Le frère du monsieur a été tué par une bombe.
Et ce matin, à la radio, nous avons entendu que le bloc d'appartements où ils résidaient a passé au feu. Nous les avons rejoints sur leur cellulaire. Ils sont logés temporairement à l'hôtel.
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